| 15 mai 1889Richeval. - Un déplorable accident vient de jeter la 
				consternation dans une famille des plus honorables de cette 
				commune. Ce matin. M Eugène Geoffroy, âgé de trente-deux ans, 
				cultivateur à Richeval, chargeait des peupliers sur la route de 
				Frémonville (France). Déjà le chargement était fait. M. Geoffroy 
				allait mettre la chaîne autour des trois troncs, lorsque celui 
				de dessus roula sur lui et l'écrasa. On le transporta 
				immédiatement chez lui où il expira vers deux heures de relevée, 
				après avoir eu le bonheur de recevoir les derniers sacrements. 
				Il laisse une jeune veuve avec un enfant en bas âge.
 17 mai 1889
 Domèvre-sur-Vezouse. - Dimanche soir, vers dix heures, le feu a 
				pris dans un hangar, situé à Domêvre-sur-Vezouse, appartenant à 
				M. Joseph Claude, dans le quartier appelé «  l'Abbaye ».
 Comme ce hangar était, construit en bois, il était déjà la proie 
				des flammes lorsque les pompiers sont arrivés ; ils ont 
				cependant travaillé à éteindre l'incendie, de peur qu'il ne 
				communique aux maisons voisines.
 Les pompiers d'Herbéviller, accourus aussi sur le lieu du 
				sinistre, ont trouvé tout danger conjuré.
 On ignore les causes de cet incendie.
 Les pertes, évaluées à environ 700 francs sont couvertes par 
				l'assurance.
 18 mai 1889
 Blâmont. - Bedenfeld, garçon brasseur, revenait en voiture de 
				Petit Mont, quand il fit la rencontre de Germain. Ils burent 
				deux ou trois bouteilles de bière en causant, mais finalement de 
				la causerie on arriva à la discussion et Germain t s'emballa » 
				tout à fait.
 Voyant la tournure que prenaient les choses Bedenfefd remonta 
				dans sa voiture : cela ne convint point à Germain, ni à un de 
				ses amis le sieur Mangin, qui s'emparèrent du chapeau de 
				Bedenfeld.
 Celui-ci étant descendu pour reprendre son couvre-chef, tous les 
				deux lui tombèrent dessus et le rouèrent de coups.
 L'arrivée de M. Baumgarten, - le patron de Bedenfeld, - qu'on 
				était allé prévenir, mit en fuite les agresseurs.
 19 mai 1889
 Domèvre. - Un incendie a détruit, dans la soirée du 17, un 
				bâtiment appartenant à M. Claude, Joseph.
 Malgré le dévouement des pompiers et de la population le feu ne 
				put être éteint et le bâtiment s'est écroulé rapidement.
 Aucun accident de personnes à déplorer.
 Les pertes, qui sont d'environ 800 fr., sont couvertes par des 
				assurances.
 22 mai 1889
 Mesure des passeports. - On écrit de Metz à la Strassburger Post 
				: «  Il y a quelques jours, raconte-t-on ici, se serait produit à 
				Avricourt, pendant la révision des passeports, un incident des 
				plus désagréables. Le fait est interprété de différentes 
				manières ; mais la version qui me paraît la plus vrai semblable 
				et la plus digne de foi est celle ci : S. A. I. l'archiduc ... 
				d'Autriche, qui revenait de Paris, a passé par la gare d'Avricourt 
				et aurait trouvé que les autorités allemandes de la frontière ne 
				l'avaient pas traité avec tous les égards dus à sa personne. 
				L'archiduc aurait porté plainte à qui de droit et cette plainte 
				aurait été immédiatement suivie d'effets. »
 23 mai 1889
 Blâmont. - Vauthier, âgé de trente-neuf g ans, né à Ecurey 
				(Meuse), a été arrêté en flagrant délit de vagabondage et 
				mendicité
 24 mai 1889
 Lunéville. - Tribunal correctionnel Audience du 15 mai.
 [...] Charles Geoffroy, cinquante-sept ans, cultivateur à 
				Amenoncourt, 30 fr. d'amende
 [...] Escroquerie et vol. - Emile Apparu, vingt-et-un an, 
				domestique à Emberménil, six jours de prison.
 
 Igney-Avricourt. - Procès-verbal a été dressé contre le nommé 
				Depoutot, âgé de cinquante-cinq ans, pour tapage nocturne, 
				injures et violences exercées sur la personne de sa femme.
 28 mai 1889
 On nous écrit d'Igney-Avricourt :
 La loi Grammont est presque tombée en désuétude, beaucoup de 
				gens l'ignorent et les autres n'y pensent plus. Aussi n'est-il 
				pas étonnant de voir un représentant de l'autorité passer 
				Indifférent à coté de gens qui maltraitent des animaux ; pauvres 
				bêtes qui n'en peu- vent mais ! Ah, vous étonneriez bien ces 
				brutes, si vous leur parliez de faire verbaliser contre eux. Des 
				faits ignobles, révoltants se passent tous les jours, et souvent 
				des les représentants de la loi y assistent. C'est 
				principalement contre ceux-ci que l'en ne sera jamais assez 
				sévère. C'est pourquoi nous appelons l'attention de qui de droit 
				sur le fait suivant :
 Le nommé G..., aubergiste près la gare d'Igney-Avricourt, avait 
				une chienne de forte taille, appelée Diane, dont il voulait se 
				défaire.
 Un douanier s'offrit pour l'exécuter. G... accepta et lui livra 
				l'animal. Le douanier s'en empara. Alors, il se passa une scène 
				de sauvagerie tellement écoeurante que la plume n'arrive que 
				difficilement à la retracer.
 Le douanier en question, après avoir passé une corde au cou de 
				Diane, prit un morceau de bois dans un fagot, puis il attacha la 
				chienne à une clôture de jardin (celle-ci d'environ 1 mètre 50 
				de haut) et lui administra une volée de coups de trique sur la 
				tète... la pauvre bête perdit connaissance. La brute, croyant 
				l'avoir tuée, partit s'en plus s'en occuper, il était environ 
				huit heures et demie du soir. Vers neuf heures, l'animal 
				ensanglanté, vint, en poussant des hurlements plaintifs, gratter 
				à la porte de la cuisine, c'était poignant!... Le douanier, qui 
				jouait tranquillement aux cartes, se leva et s'emparant une 
				deuxième fois de la pauvre bête, il lui passa un noeud coulant 
				au cou, puis assujettit la corde à la barrière et recommença 
				avec son bâton comme devant... Pendant ce temps, l'animal 
				poussait des cris qui réveillaient les voisins, se débattait et 
				cherchait à se soustraire aux horions furieux que lui 
				administrait le butor ! Cette scène dura près d'un quart 
				d'heure.
 A bout de force, la chienne se tut. On la laissa suspendue.
 A onze heures, l'animal geignait encore et des voisins durent 
				venir chercher M. G..., en le priant d'achever cette pauvre bête 
				qui souffrait depuis près de trois heures ! Diane, à ce moment, 
				était assise sur son train d'arrière, la corde lui retenant le 
				cou au haut de la clôture, la tète enfoncée entre les 
				barreaux...
 Dix minutes après, la pauvre bête avait enfin cessé de souffrir.
 Pendant les deux dernières opérations, un gendarme était 
				présent. A-t-il verbalisé ? Non.
 Nous demandons que le sauvage qui a procédé à cette exécution, 
				soit puni, conformément aux lois, ainsi que le gendarme qui 
				assistait impassible à cette sauvagerie ! - A. S.
 29 mai 1889
 Commission départementale. - Séance du samedi 25 mai.
 [...] Un secours de 200 fr. est accordé à la commune de 
				Gondrexon. Cette somme est prélevée sur le fonds des amendes de 
				police correctionnelle.
 1er juin 1889
 L'espion Kuehn,
 Paris, 31 mai,
 La chambre des appels correctionnels de la cour de Paris, 
				présidée par M. Calary, a maintenu aujourd'hui la peine de deux 
				ans de prison et 1,000 fr. d'amende prononcée par la 9e chambre 
				du tribunal correctionnel de la Seine, contre l'espion Kuehn, 
				l'ex-inspecteur spécial de police d'Avricourt.
 
 Igney-Avricourt. - Un renégat. - Aujourd'hui jeudi, la commune 
				d'Avricourt est en liesse.
 Un de ses plus féroces tyranneaux va la quitter: Ce triste 
				personnage est le nommé Reicher, Alsacien d'origine, qui a 
				quitté la gendarmerie française pour entrer dans la gendarmerie 
				allemande. A plusieurs reprises, la Presse de Paris et de Nancy 
				a enregistré des plaintes à son sujet, qui avaient été faites 
				par des voyageurs français de passage à Deutsch, qui eurent à 
				subir les vexations de tous genres de ce renégat ! Les 
				malheureux annexés en ont vu bien d'autres ! ... Si Reicher 
				voulait narrer toutes les volées qu'il a reçues d'eux, il 
				pourrait en faire un volume de 300 pages. Car, pour martyriser 
				ses co-annexés, il était plus féroce que ses collègues 
				prussiens.
 Aussi, le moment de la retraite ayant sonné, l'administration 
				lui a fait cadeau d'un sabre d'honneur en récompense des 
				services qu'il lui a rendus pour la germanisation, dont il était 
				le plus fervent adepte. Il vient d'être nommé inspecteur de 
				police (commissaire spécial) avec 1,200 marks d'augmentation. i
 C'est étant en garnison à Nancy, pendant l'occupation allemande, 
				que Reicher quitta la gendarmerie française.
 En 1872, un jour d'inspection, Reicher fut puni de huit jours de 
				salle de police. Furieux, il envoya au feld-maréchal de 
				Manteuffel, commandant le corps d'occupation, une lettre dans 
				laquelle il invoquait sa qualité d'annexé et le priait de le 
				faire sortir de l'armée française et... de la- salle de police. 
				Reicher, à cette époque, n'avait pas encore opté. Manteuffel 
				donna des ordres, et le gendarme traître à son drapeau lui fut 
				amené au palais du gouvernement. Après s'être fait expliquer le 
				cas, le feld-maréchal lui demanda s'il voulait entrer dans la 
				gendarmerie allemande. Reicher accepta, ne mettant pour 
				condition qu'il serait placé dans un poste en Lorraine et de 
				préférence à la frontière. Ce qui fut accepté. Le jour même, il 
				était libéré de l'armée française et signait son engagement dans 
				la gendarmerie allemande ; il fut envoyé à la frontière d'Avricourt. 
				C'est cet ignoble individu, précurseur de Kaufgmann, qui en 1878 
				tira plusieurs coups de feu sur un annexé ayant opté pour la 
				France, qui, rentrant d'Afrique, son service militaire terminé, 
				était allé voir ses parents sans avoir sollicité l'autorisation 
				des autorités allemandes.
 En 1882,Reicher tua raide, d'un coup de fusil, un autre annexé, 
				soit disant contrebandier qui se trouvait à peu près dans les 
				mêmes conditions. Comme on le voit, cet être vil a bien mérité 
				de ses compatriotes d'adoption, qui considèrent la trahison et 
				l'espionnage comme le «  summun » des vertus civiques !
 Voilà pourquoi les habitants d'Avricourt fêtent la nomination de 
				leur plus mortel ennemi à une situation qui les débarrassera de 
				sa présence et de ses vexations. - A. S.
 4 juin 1889
 Lunéville. - Tribunal correctionnel. - Le 18 mai, le nommé 
				Bendenfeld, Louis, garçon brasseur à Blâmont chez M. Baumgarten, 
				revenait de tournée en voiture, lorsqu'il rencontra le nommé 
				Germain, Joseph, marchand de journaux à Blâmont, qui avait été 
				autrefois employé avec lui chez M. Baumgarten. Germain demanda à 
				monter sur la voiture, ce que Bendenfeld accorda. A Frémonville, 
				ce dernier ayant accepté de boire avec un client, Germain, qui 
				était pris de boisson, lui aurait cherché querelle. La 
				discussion recommença lorsque les deux compagnons furent 
				remontés en voiture et Bendenfeld appela son camarade «  réformé 
				».
 Germain ayant prié Bendenfeld d'arrêter la voiture pour qu'il 
				puisse descendre, celui-ci ne voulut pas et la querelle 
				recommença de plus belle. Germain se serait jeté sur Bendenfeld, 
				l'aurait frappé à coups de poing et de pied et lui aurait cassé 
				une grosse canne sur le dos. Puis il prit les chevaux par la 
				bride et les ramena chez M. Baumgarten pendant, que Bendenfeld 
				allait se plaindre à la gendarmerie.
 Chez M. Baumgarten, une discussion s'éleva entre lui et Germain. 
				Un domestique, Hoffmann, survint, menaçant d'une pelle Germain 
				qui le frappa et le mordit à la main et au bras droits.
 Germain allègue, pour sa défense, qu'il a été provoqué par 
				Bendenfeld, qui l'a traité de réformé. Il affirme que la canne 
				s'est cassée sur un des côtés de la voiture et non sur le dos de 
				son adversaire. Quant à Hoffmann, ce dernier l'a frappé d'un 
				coup de pelle. Germain est condamné à 100 fr. d'amende. °
 - Le garde champêtre Paquet, de Saint-Martin, possédait, dans 
				une coupe de bois, un tas de planches. Il en disparut trois 
				qu'il retrouva dans une oseraie appartenant à M. Vouaux, 
				Auguste, manoeuvre à Saint-Martin. M. Paquet ayant vu ce dernier 
				les charger sur une voiture, porta plainte.
 M. Vouaux réplique qu'il n'a pris les planches que pour faire un 
				petit pont sur un fossé et permettre à sa voiture de passer. 
				Lorsqu'il a voulu les rapporter au tas, celui-ci avait disparu. 
				Il a alors caché les planches dans son oseraie et les a chargées 
				sur sa voiture pour les reconduire chez le propriétaire.
 M. Vouaux a des antécédents excellents. - acquitté.
 8 juin 1889
 Ogéviller. - Avant-hier, vers midi, un jeune homme de bonne 
				mine, ne pouvant ni dire ni comprendre un mot de français, se 
				présentait à Ogéviller, village situé sur la route de Nancy à 
				Strasbourg, à 11 kilomètres de la frontière allemande, chez un 
				propriétaire.
 Aussi étonné qu'embarrassé, ce propriétaire finit enfin par 
				savoir, avec l'aide d'un interprète, que son visiteur n'était 
				autre qu'un Alsacien émigrant pour échapper au service militaire 
				allemand et s'engager dans la légion étrangère où il a déjà un 
				frère.
 C'est un nommé Joseph Millier, de Rochfelden près Strasbourg ; 
				il a dû quitter son pays sans prévenir sen père qui ne l'eut 
				peut-être pas laissé partir. Il dépensa le peu d'argent qu'il 
				avait pour prendre le train jusqu'à Phalsbourg, et de là, le 
				ventre creux, il se rendit à travers champs jusqu'à la 
				frontière, où un gendarme allemand qui l'avait filé, tenta de 
				l'arrêter et le mit en joue, mais notre jeune homme avait de 
				bonnes jambes, et une fois sur le territoire français, il 
				continua paisiblement sa marche jusqu'à Ogéviller, où il dut 
				s'arrêter à bout de forces.
 Après s'être reposé et restauré de bon appétit, Joseph Millier 
				s'est rendu à la gendarmerie de Lunéville.
 10 juin 1889
 Montreux. - M. Mazerand, industriel à Cirey, a fait don de deux 
				beaux volumes destinés à récompenser les deux meilleurs élèves 
				de l'école de Montreux.
 
 Reillon. - M. Collesson, notaire à Nancy Di et propriétaire à 
				Reillon, a fait don à l'école d'une carte murale de la France.
 12 juin 1889
 Igney-Avricourt. - Toupet d'Allemand.
 -Quand nos ... aimables voisins viennent chez nous, ils se 
				croient toujours en pays conquis.
 A la gare d'Igney-Avricourt, pour le départ du dernier train de 
				plaisir le chef de gare, afin d'éviter l'encombrement des quais 
				d'embarquement, avait donné des ordres formels pour que toutes 
				les personnes étrangères au service, à l'exception, bien 
				entendu, des voyageurs, ne puissent pénétrer sur les quais. Les 
				surveillants étaient chargés de faire exécuter ces ordres. 
				Quelle ne fut pas la surprise des personnes présente, en voyant 
				un employé allemand, en tenue, faire là police comme s'il était 
				chez lui ! Quelques huées furent poussées par les assistants, 
				amis il n'en continua pas moins jusqu'au moment de 
				l'embarquement des voyageurs.
 Notre Allemand était venu, accompagné de dix de ses 
				compatriotes, qui vont visité notre belle Exposition, et voulait 
				qu'ils fussent ensemble dans le même compartiment. Pour ce 
				faire, il s'en fut le long du train à la recherche d'un 
				compartiment libre. Il n'en trouva qu'un où s'était déjà 
				installé un voyageur qui avait choisi un coin et naturellement y 
				tenait. Le Prussien commanda au voyageur de descendre, afin de 
				pouvoir caser ses amis ! Le voyageur, naturellement, refusa.
 Le sujet de Guillaume se mit à insulter le voyageur, et ne 
				parlait rien moins que d'employer la force pour le faire 
				descendre.
 Le chef de service, attiré par le bruit se fit expliquer 
				l'affaire. Il fit monter le dixième Prussien dans un autre 
				compartiment, il admonesta vigoureusement l'employé allemand, 
				l'envoyant faire la police dans son pays, et l'avertissant que 
				la première fois que ça se renouvellerait il le ferait jeter 
				hors de la gare par ses hommes
 Notre teuton s'en fut honteux, comme un renard qu'une poule 
				aurait pris, au milieu des rires et des quolibets des assistants
 16 juin 1889
 Deutsch-Avricourt.- La gendarmerie de Deutsch-Avricourt a arrêté 
				et conduit en lieu sûr le nommé Pêcheur, garçon limonadier, 
				prévenu d'attentat à la pudeur sur une enfant. Pêcheur n'était 
				pas à son coup d'essai et jouissait d'une fort mauvaise 
				réputation en fait de moeurs.
 19 juin 1889
 Avertissement. - Plusieurs procès-verbaux ont été dressés contre 
				des cultivateurs des communes de Xousses, Vaucourt et Emberménil. 
				pour avoir fait saillir leurs juments par un étalon du pays 
				annexé, cet étalon n'étant ni approuvé ni autorisé comme le 
				prescrit la loi.
 Que cela serve d'avertissement aux propriétaires qui ne 
				connaîtraient pas le décret du 1er mars 1854.
 25 juin 1889
 Des malfaiteurs, restés inconnus, ont détruit la moitié d'un 
				champ de blé appartenant à M. Hilaire, cultivateur à Emberménil.
 7 juillet 1889
 Mme Gérard, sans profession à Blâmont, a été
 frappée de coups de poing par le sieur Masson, Michel manoeuvre, 
				sa femme et sa fille Louise, demeurant également à Blâmont.
 Se voyant aux prises avec trois personnes, Mme Gérard cria : «  
				Au secours ! à l'assassin ! » Des voisins sont venus mettre fin 
				à cette scène.
 Les époux Michel prétendent qu'ils ont été diffamés par cette 
				femme.
 10 juillet 1889
 Le nommé Winckelmann, Charles, âgé de cinquante-cinq ans, garçon 
				meunier, sans domicile fixe, a été arrêté à Blamont pour 
				vagabondage.
 11 juillet 1889
 Avricourt.- Un correspondant nous écrit:
 La patriotique population d'Igney-Avricourt s'apprête à fêter 
				dignement le centenaire de la prise de la Bastille. Tous les 
				habitants se sont mis en frais pour décorer les maisons et les 
				rues, en dehors des mesures prises par la municipalité. Ils 
				tiennent - ces braves gens- eux qui sont à l'extrême frontière, 
				qui forment en quelque sorte la pointe d'avant-garde, à montrer 
				aux Allemands ce qu'est une fête républicaine; fête où toute la 
				nation unie dans un même souvenir, célèbre le centenaire de 
				l'avènement de la Liberté.
 Les habitants des communes environnantes, - annexées celles-là, 
				- viendront aussi se joindre à eux et prendront part à la fête. 
				Ils seront reçus cordialement. Nous leur montrerons qu'ils ne 
				sont pas oubliés, et que, malgré la joie que nous cause cette 
				grande date «  14 juillet 1889 », il est toujours en notre coeur 
				une plaie saignante nous rappelant les frères sacrifiés. Nous 
				leur dirons : «  Espoir, frères, espérance quand même ! »
 La gare d'Igney-Avricourt sera splendidement décorée. Une 
				souscription est ouverte entre tous les employés pour acheter 
				des accessoires de décorations, en plus de ce que fournit la 
				compagnie des chemins de fer. Le chef de gare, M. Sutter en a 
				pris l'initiative, et tout porte à croire que la gare sera plus 
				brillamment ornée que les années précédentes. On parle d'un bal, 
				de jeux divers à côté de la gare, et même d'un feu d'artifice.
 Tout promet d'être splendide. Ici au moins le centenaire sera 
				fêté dignement, et comme il mérite de l'être : du fond du coeur. 
				- S.
 12 juillet 1889
 Sapeurs-pompiers. - Sont nommés: A. Freménil, Auguste Helter, 
				sous-lieutenant à Fremonville, Abel Rose, lieutenant; [...]
 13 juillet 1889
 Igney-Avricourt. - La souscription ouverte entre les employés 
				pour la décoration de la gare,s'est rapidement couverte de 
				signatures et a produit une somme fort respectable, en dehors de 
				l'allocation de la compagnie.
 Tout le monde a tenu à apporter son obole. MM. les employés de 
				la douane, - sous-inspecteur, receveurs et douaniers ont tenu à 
				participer à cette manifestation patriotique.
 Une deuxième souscription a été ouverte pour le feu d'artifice ; 
				en une journée, elle a produit au-delà de ce que l'on espérait. 
				C'est M. de Schacken, Gaston, qui est chargé de la pyrotechnie. 
				La musique municipale prêtera son concours et organisera des 
				concerts et des bals.
 On le voit, la population d'Igney-Avricourt et principalement 
				les employés du chemin de fer et de la douane font leur possible 
				pour célébrer dignement la fête nationale. - A. S.
 La gare était, mercredi, encombrée de voyageurs. Tous les trains 
				venant de nos provinces annexées étaient bondés de voyageurs 
				qui, en grande partie, venaient prendre le tram dit de «  
				l'Exposition ». Tous, en débarquant, avaient l'air joyeux, les 
				formalités de douane remplies, chacun se mettait en quête d'un 
				restaurant, afin de prendre un sérieux acompte, car le trajet 
				est long d'Avricourt à Paris.
 On remarquait principalement ceci : les un villages d'Igney, 
				français, et d'Avricourt, annexé, ne sont séparés que par la 
				ligne du chemin de fer. Les affamés auraient pu aussi bien se 
				rendre à Avricourt qu'à Igney. Eh ! bien, pas un n'a franchi la 
				frontière ; le buffet et les restaurants des environs ne s'en 
				sont pas plaints.
 Un incident caractéristique s'est passé à l'arrivée du train 
				venant de Paris à 7 h. 41. Un militaire, avec armes et bagages, 
				pantalon dans les guêtres, descendit du train ; il se rendait au 
				fort de Manonvillers et avait dejà dépassé la station de 
				Marainvillers où il devait descendre, s'étant endormi dans le 
				train. II traversa la ligne pour se rendre pédestrement au fort, 
				afin de prendre la route qu'on lui avait indiquée. Vif et 
				alerte, il s'en allait gaillardement. Quand toutes ces bonnes 
				gens l'aperçurent, aussitôt ce fut une bousculade pour le voir 
				et des cris sympathiques sortirent de toutes les poitrines. Des 
				femmes pleuraient et des jeunes filles agitaient leurs 
				mouchoirs!
 Les hommes disaient, - les uns en français, les autres dans leur 
				patois alsacien :
 «  A la bonne heure au moins, ce n'est pas comme ces Allemands, 
				gavés de bière, qui peuvent à peine se mouvoir. » Les vieux se 
				rappelaient le temps où eux aussi portaient la culotte rouge ! 
				C'était plaisir à les entendre. Vient le moment de 
				l'embarquement qui se fit sans trop de peine. Plus de sept cents 
				voyageurs prirent place dans le train. - (La compagnie avait dû 
				refuser plus de six cents demandes de billets.)
 Le signal de départ donné, le train se met en marche aux cris de 
				Vive la France ! partant des dernières voitures, et dans le 
				dernier wagon on entend retentir la «  Marseillaise ».
 Les Allemands restés sur le quai de la gare faisaient triste 
				mine. Décidément la germanisation de l'Alsace-Lorraine ne marche 
				pas
 18 juillet 1889
 M. Muhlberger, maréchal des logis de gendarmerie, appelé au 
				poste difficile d'Igney-Avricourt. vient de quitter Frouard. Il 
				emporte l'estime et les regrets de toute la population honnête, 
				qui a pu apprécier son énergie et son tact. Le successeur de M. 
				Muhlberger est, paraît- t- il, son collègue de Liverdun.
 26 juillet 1889
 Les visiteurs de la tour Eiffel
 La dernière liste. [...]
 Cherrier, Emile, Blâmont (Meurthe).
 28 juillet 1889
 ELECTIONS-
 AU CONSEIL D'ARRONDISSEMENT
 Dimanche 28 juillet 1889
 MEURTHE-ET-MOSELLE
 [...] Canton de Blâmont. - M. Houillon.
 17 août 1889
 Les visiteurs de la tour Eiffel
 La dernière liste
 [...] Arthur Godchot, Herbéviller, Meurthe-et-Moselle.
 20 août 1889
 Procès-verbal a été dressé aux nommés Meyer, Charles, manoeuvre, 
				Aubry, Joseph, propriétaire, tous deux demeurant à Gogney, pour 
				délit de chasse en temps prohibé.
 25 août 1889
 Sapeurs-pompiers. - Le président de la République, sur la 
				proposition du ministre de l'intérieur, a nommé au grade de 
				sous-lieutenant dans le corps des sapeurs-pompiers : M. Colin, à 
				Domèvre-sur-Vezouze
 29 août 1889
 Récompenses. - Sur la proposition du comité central d'assistance 
				médicale et de vaccine, M. le préfet de Meurthe-et-Moselle a 
				accordé des récompenses honorifiques à MM. les médecins de 
				service dont les noms suivent :
 [...] 3e Médaille d'argent de 2e classe à MM. Hanriot, à 
				Blâmont;
 5 septembre 1889.
 Repaix. - Depuis le 4 août, le nommé Charles Richard, maçon, 
				travaillant à Blâmont, était en pension chez un sieur Aubry, 
				aubergiste à Repaix.
 Le 1er septembre, Richard déclara au sieur Aubry que son patron 
				ne l'avait pas payé et qu'il allait à Nancy chercher de 
				l'argent. A peine était-il sorti du café que M. Aubry était 
				averti par un des camarades de Richard que tous les ouvriers 
				avaient été payés. L'aubergiste courut aussitôt à la gare, mais 
				un peu tard, notre homme avait filé par le train se dirigeant 
				vers Blâmont.
 23 septembre 1889
 Les élections législatives
 Circonscription de Lunéville.
 Blâmont, 22 septembre, 9 h. 30 s.
 Blâmont. - Votants : 3,013. Viox, 1,648 ; Michaut, 1,310
 26 septembre 1889
 ETAT CIVIL DE NANCY J
 Du mardi 24 septembre 1889.
 MARIAGES
 [...] Marie-Joseph-Nicolas-Laurent-Eugène Hannezo, cultivateur à 
				Xousse (Meurthe-et-Moselle), et Marie-Justine-Léonie Cosson, 
				sans profession, rue Saint-Jean, 49.
 30 septembre 1889
 A la frontière.
 On nous écrit d'Avricourt, le 28 septembre :
 Monsieur le rédacteur,
 Permettez-moi, au sujet des élections du 22 courant, de vous 
				donner quelques renseignements au sujet des votes de certains 
				fonctionnaires de la République.
 A Igney-Avricourt, commune de l'extrême frontière, jusqu'alors 
				la République avait de chauds partisans, et c'est sans crainte 
				que le candidat républicain se présentait aux électeurs, sûr 
				d'avoir la grande majorité. Cette année, contre toute attente, 
				là majorité fut acquise à la réaction, incarnée dana la personne 
				de M. Michaut, directeur de la cristallerie de Baccarat, 
				monarchiste avéré et impénitent. Certainement on s'est étonné de 
				ce revirement et beaucoup ne savent à quoi l'attribuer.
 Eh bien ! je vais vous le dire : J'étais à Igney le jour du 
				scrutin, j'ai entendu bien des conversations qui n'étaient pas 
				en laveur de la République et de son gouvernement. Certains 
				électeurs même se montraient leur bulletin pour s'encourager les 
				uns les autres. Et on appelle cela le scrutin secret !
 Ceux qui ont voté pour le candidat conservateur sont en majeure 
				partie les douaniers et les employés des bureaux de la douane ! 
				Ces fonctionnaires de la République, qui lui doivent non 
				seulement le pain de chaque jour, mais encore une amélioration 
				sensible de leur retraite, n'ont pas eu honte de faire une 
				propagande effrénée et de voter en faveur du réactionnaire 
				Michaut. C'est à désespérer de l'humanité ! II est vrai que 
				l'ingratitude est l'indépendance du coeur.
 Si M. Viox a été élu, soyez persuadé que ce n'est pas du gré de 
				la majorité de la douane d'ici.
 Vous ferez de cette lettre, monsieur le rédacteur, l'usage qu'il 
				vous plaira, et vous prie d'agréer, etc...
 BOESCHFUHL,
 Voyageur de commerce, Paris
 3 octobre 1889
 Les visiteurs de la tour Eiffel
 [...] Jules Denis, Blâmont, Meurthe-et-Moselle. - Lucien Denis, 
				Blâmont. - Ch. Aron, Blâmont.
 7 octobre 1889
 Le livre d'or des chemins de fer de l'Est. - Parmi les nombreux 
				actes de probité accomplis par les employés du chemin de fer de 
				l'Est, nous signalerons les suivants :
 [...] Le lampiste en régie Eugène-Sébastien Favelin, de Nancy, a 
				trouvé, dans une voiture d'un train, un porte-monnaie contenant 
				50 fr. 75 et un billet de Blâmont à Nancy, qui a été rendu au 
				propriétaire.
 [...] L'homme d'équipe Nicolas Friès, d'Igney-Avricourt, a 
				trouvé, sur la voie, deux pièces de 5 francs, dont il a fait le 
				dépôt.
 [...] Le chef de train Nicolas-Auguste Muller : trouvé, dans la 
				cour aux marchandises de la station d'Igney-Avricourt, une somme 
				de 7 fr 85, qui a été rendue au propriétaire.
 8 octobre 1889
 Blâmont. - Le 4 octobre, M. Boudot était occupé dans un champ, 
				quand plusieurs individus vinrent l'avertir que le jeune Boudot, 
				Charles, âgé de cinq ans, était tombé dans un puits M. Boudot se 
				rendit aussitôt sur le lieu de l'accident, et aidé de plusieurs 
				personnes de Blâmont, il chercha à sauver l'entant.
 Ne pouvant y parvenir, M. Boudot fit chercher du secours au 
				village. Le nommé Guery descendit dans le puits, profond de 35 
				mètres, ramena l'enfant qui, malheureusement, avait cessé de 
				vivre. Il avait à la tête, au dessus de la tempe gauche, une 
				blessure de 8 centimètres de profondeur.
 On suppose que l'enfant aura dû monter sur la planche qui 
				recourrait le puits et que cette planche s'est brisée sous le 
				poids.
 La mère du jeune Boudot habite Paris.
 18 octobre 1889
 Lycées
 Par décrets en date du 28 septembre 1889, rendus sur le rapport 
				du ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, les 
				jeunes gens dont les noms suivent ont été nommés élèves du 
				gouvernement dans les lycées et collèges ci-après désignés :
 [...] Collèges [...]
 Paul-Justin-Hippolyte Blondlat, né le 11 novembre 1870 à 
				Saint-Sauveur. Le père instituteur public à Igney 
				(Meurthe-et-Moselle), 3 enfants. - Trois quarts de bourse, 
				Lunéville.
 
 PETITES NOUVELLES LOCALES
 [...] M. Louviot, journalier à Barbas a déposé une plainte à la 
				gendarmerie contre le nommé Duhaut, maçon, qui lui a porté 
				plusieurs coups de poing à la tête.
 28 octobre 1889
 PETITES NOUVELLES LOCALES
 - Un malfaiteur resté inconnu a dérobé plusieurs objets 
				appartenant à M. Louviot, marchand forain à Verdenal.
 29 octobre 1889
 Blâmont. - La gendarmerie de Blâmont a arrêté, en flagrant délit 
				de vol, le nommé Brachmann, domestique, né à Niederbronn (Alsace 
				Lorraine). Après avoir été fouillé minutieusement, Brachmann fut 
				enfermé dans la chambre de sûreté de la gendarmerie.
 Le lendemain, voulant le transférer à la maison d'arrêt de 
				Lunéville, on trouva Brachmann pendu à l'espagnolette de la 
				fenêtre avec une corde qu'il s'était confectionnée avec les 
				doublures de son paletot et de son gilet.
 Malgré des soins immédiats apportés, on ne put le rappeler à la 
				vie.
 3 novembre 1889
 PETITES NOUVELLES LOCALES
 [...] - Procès-verbal a été dressé contre le nommé Clément 
				Charton, manoeuvre à Amenoncourt, pour avoir mordu à la main 
				droite M. Jeanbois, cultivateur à Foulcrey (Alsace-Lorraine).
 5 novembre 1889
 PETITES NOUVELLES LOCALES
 [...] La gendarmerie d'Igney-Avricourt a arrêté, pour filouterie 
				d'aliments, le nommé Pfeiffer, boulanger, qui s'était fait 
				servir un repas chez M.Depoutot, aubergiste.
 - La gendarmerie de Blâmont a arrêté en flagrant délit de vol le 
				nommé Vendling, journalier à Repaix
 7 novembre 1889
 Igney-Avricourt.-- Suicide.- Dimanche dernier, à Igney, c'était 
				le renouvellement de la fête patronale.
 Le jeune Auguste Loeffler, fils du restaurateur dont 
				l'établissement est situé derrière la gare de la petite vitesse, 
				- âgé de 21 ans, petit, malingre, chétif, courtisait une jeune 
				fille dont il désirait faire sa femme. Mais celle-ci n'en 
				voulait pas. Elle profita de la fête de dimanche pour le lui 
				faire sentir. Toute la journée et la soirée, elle refusa de 
				danser avec lui. Le soir, à onze heures et demie, il demanda : «  
				la valse des Roses » «  pour la dernière fois ». puis, après 
				l'avoir dansée, il monta dans sa chambre, dévissa un piton qui 
				était au milieu du plafond et l'enfonça dans un endroit plus 
				solide Ensuite il monta sur deux chaises, - après avoir 
				assujetti une corde au piton - et se pendit en renversant les 
				deux chaises sur lesquelles il était monté. Ce n'est que le 
				lundi matin que l'on constata le suicide. Le malheureux, 
				désespéré des dédains de celle qu'ïl aimait, avait résolu d'en 
				finir avec la vie, pendant que sa bien-aimée dansait en-dessous 
				de lui.
 L'enterrement a eu lieu mercredi.
 - Pour ne pas être soldat allemand. -
 M. Maës, âgé de 23 ans, boucher à Avricourt allemand, avait été 
				ajourné à plusieurs reprises, par l'autorité allemande, pour 
				faire son service militaire. Cette année, il devait rejoindre 
				son corps à Munster, dans le courant de novembre. Les Allemands, 
				se doutant qu'il chercherait à s'y soustraire par la fuite, le 
				surveillaient tout spécialement. Notre homme, se sentant épié, 
				fit porter ses effets civils à Igney-Avricourt, puis, le moment 
				venu, il sortit de chez lui en tenue de boucher, tablier relevé, 
				comme s'il allait faire un tour à une autre boucherie que 
				possède son frère, de ce côté-ci de la frontière. Les Allemands, 
				sans méfiance, le laissèrent passer. Aussitôt à Igney, il 
				s'habilla, et au lieu de prendre le train allant sur Strasbourg, 
				il prit celui venant à Nancy.
 Maës est à Nancy chez un de ses oncles ; il est probable qu'il 
				va prendre du service dans la légion étrangère pour recouvrer la 
				qualité de Français que lui a fait perdre l'annexion.
 - Arrestation, d'un espion. - Mardi, on a arrêté à 
				Igney-Avricourt un individu se disant Hanovrien émigré, parlant 
				et écrivant très correctement le français.
 On suppose que l'on a mis la main sur un espion de haute volée. 
				- A. S.
 
 Ecoles élémentaires (suite).
 [...] Instituteurs et institutrices stagiaires.
 - Ont été nommés à partir du 1er octobre :
 [...] A Nancy (école Ory), M. Trévillot, de Blamont, en 
				remplacement de M Martin. - A Blamont, M. Cremel, de Blainville, 
				en remplacement de M. Trévillot.
 [...] A Blamont, Mlle Danis, élève sortant de l'école normale, 
				pourvue du brevet supérieur, en remplacement de Mlle Michon dont 
				la démission est acceptée.
 
 PETITES NOUVELLES LOCALES
 - La gendarmerie de Blâmont a ouvert une enquête sur différents 
				vols commis au préjudice de M. Dufour et de Mme Louise Jacquet, 
				demeurant à Repaix. L'auteur soupçonné de ces vols, un nommé 
				Vendling, est détenu à la prison de Lunéville.
 17 décembre 1889
 Instituteurs « t institutrices stagiaires.
 - Ont été titularisés par application de l'article 34 de la loi 
				du 19 juillet 1889 :
 Instituteurs.
 [...] BelIo, à Domèvre-sur-Vezouze;
 
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