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L'Est Républicain
- 1905 -
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15 janvier 1905
On trouvera toujours des harnais, occasion état de neuf et
usagés pour tous genres de transport, ainsi que les harnais de
voiture, à un ou deux chevaux, à des conditions avantageuses.
S'adresser à M. FALQUE, sellier, à Emberménil
18 janvier 1905
MERITE AGRICOLE
l'Officiel du 17 janvier publie une promotion supplémentaire
dans l'ordre du Mérite agricole.
On y relève le nom de M. Hannezot, cultivateur à Xousse, nommé
chevalier. - Havas.
AVIS MORTUAIRE
Les familles NICOLAS-ROUSSEL et VILLEMIN ont la douleur de vous
faire part du décès de
Monsieur Nicolas ROUSSEL
Ancien maire d'Ogéviller,
Ancien président du Conseil d'arrondissement de Lunéville,
décédé à Ogéviller, le 17 janvier 1905, dans sa 89e année.
Le service funèbre et l'enterrement auront lieu, à Ogéviller,
jeudi 19 janvier, i. 10 heures du matin.
20 janvier 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du mercredi 18 janvier
[...] Coups. - [...] Depoutot Joseph, 21 ans, domestique à
Gogney, 25fr. défaut.
31 janvier 1905
ETAT CIVIL DE NANCY
Publications de mariages. - [...] René-Louis Justin Grégoire,
employé au chemin de fer, impasse Mazerny, 9, et Marie-Amélie
Thirion, sans profusion, à Igney (M.-et-M.).
12 février 1905
Blamont
Une médaille d'argent, pour soin gratuits donnés à la
gendarmerie, est décernée au docteur Zimmermann, de Blâmont.
16 février 1905
Frémonville. - M. Louis Mougeot, 24 ans, cultivateur à
Frémonville, a déclaré à la gendarmerie que son frère Jules,
charretier à Petitmont, était venu chez lui et avait souffleté
sa femme à plusieurs reprises.
M. Mougeot, ayant voulu expulser le brutal, reçut de ce dernier
de violents coups de poing et de pied.
18 février 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 15 février 1905
Chasse en temps prohibé. - [...] Thomas Eugène, 25 ans,
cultivateur à Gogney, 16 fr., loi Bérenger.
Etat civil de Lunéville
Publications de mariages. - [...] Jean-Baptiste-Sylvain Bonnet,
préposé des douanes à Vaucourt, et Marie-Victorine Joséphine
Bailly. sans profession,
25 février 1905
Etat civil de Toul
Publications de mariages. - [...] Charles Creusat, sellier à
Toul, el Marte-Adeline Massel, sans profession, Domjevin.
26 février 1905
Igney
Le conseil municipal d'Igney a décidé, que la fête patronale,
qui avait, lieu à une époque peu favorable, se ferait à partir
de cette année le troisième dimanche de mai.
6 mars 1905
Enseignement primaire
[...] M. Courtois, instituteur en congé, est nommé à Reclonville.
18 mars 1905
Avricourt
Mercredi, un triste accident a vivement impressionné les
voyageurs du train express de Strasbourg à Paris.
Un voyageur, M. Paul Lévy, demeurant à Strasbourg, rue Lamey,
sortait de la salle de visite de la douane lorsqu'il s'affaissa
tout à coup sur le quai. On s'empressa autour de lui, mais on
constata que tout secours était inutile car il venait de rendre
le dernier soupir.
Dans les poches du défunt, il a été une somme assez forte et des
bijoux. Le corps a été transporté à Strasbourg.
10 mai 1905
Repaix
M. Joseph Foisette, 27 ans, cultivateur à Repaix, a déposé une
plainte a la gendarmerie contre un domestique de culture, Henri
Jacob, 27 ans, qui l'autre nuit s'est introduit dans une
bergerie et s'est livré sur une brebis appartenant à M. Foisette,
à des actes révoltants de bestialité.
A la suite de ces actes, Henri Jacob étrangla la pauvre bête.
13 mai 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 10 mai
[...] Chasse. - [...] Leroy Auguste, 51 ans, cultivateur à
Domèvre, 16 fr., loi Berenger. - Pierron Louis, 50 ans,
cultivateur à Domèvre, 10 fr., loi Bérenger.
16 mai 1905
Cirey
On écrit de Cirey à l'Eclaireur, de Lunéville :
« Depuis quelques jours, un bruit circule en ville, stupéfiant,
inadmissible, et tellement bizarre que chacun a de la peine à le
croire,
Il parait que la compagnie du chemin de fer d'Avricourt à Cirey
s'occupe d'avoir des wagons un peu plus modern style que ceux
dont elle se sert depuis une trentaine d'années, et où les
voyageurs gèlent en hiver et cuisent en été.
Renseignements pris, ce bruit est bien fondé, et c'est avec
plaisir que nous verrons disparaître ces affreuses voitures dans
lesquelles la position verticale est interdite aux voyageurs en
raison du peu d'élévation du toit.
Pendant qu'elle a de si bonnes dispositions, la compagnie
Avricourt-Blâmont-Cirey ne pourrait-elle s'occuper du fameux
train de cinq heures du matin, que tout le monde réclame, mais
que nous ne voyons jamais venir?
Allons, messieurs les actionnaires, un bon mouvement !!! »
19 mai 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 17 mai
Divagation de chiens.- Magron Joseph, 28 ans, vannier à
Ancerviller, Hovasse Amédé, 41 ans, commerçant à Ancerviller;
Michel Jules, 61 ans. cultivateur à Ogeviller; Schmitt Joseph,
57 ans, journalier à Chanteheux ; Denis Charles, 45 ans,
cultivateur à Hebeviller, chacun 16 fr., loi Bérenger.
26 mai 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 24 mai 1905
[...] Outrages publics à la pudeur. - Jacob Henri, 27 ans,
domestique à Repaix. - 4 mois, défaut.
4 juin 1905
Fremonville
On annonce la mort du curé de Frémonvllle (canton de Blâmont),
M. Auguste-Nicolas
George.
Né à Réchicourt-le-Château, le 17 décembre 1839, et ordonné
prêtre le 23 décembre 1865, M. Georges avait éé vicaire à
Sarrebourg, après l'ordination ; curé de Saint-Martin en 1868,
et curé de Frémonville depuis le 25 janvier 1888.
Repaix
M. Joseph Mozimann, cultivateur, en visitant son troupeau, a
constaté que quatre jeunes béliers avaient subi une mutilation
toute particulière qui les empêchait d'être aptes à la
reproduction. Le préjudice causé à M. Mozimann est assez
considérable.
9 juin 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 7 juin 1905
[...] Coups.- Hachon Eugène, 20 ans, maçon à Nonhigny. - 50 fr.
d'amende, loi Bérenger.
19 juin 1905
Lunéville
M. Corrard des Essarts, député de Meurthe et-Moselle, a déposé,
sur le bureau de la Chambre, une pétilton contre la séparation
émanant des maires des communes de Fréménil, Reillon, Igney.
Halloville, Montreux, Reclonville, Gondrexon et Buriville
(Meurthe-et-Moselle).
22 juin 1905
Blâmont
M. Charles Cuny, hôtelier. conduisait, en voilure deux Voyageurs
à la gare d'Avricourt, lorsque, en arrivant près du pont de
Repaix, le cheval, effrayé par une bicyclette déposée contre le
parapet, fit un brusque écart, et, malgré les efforts du
conducteur, fit verser le véhicule dans les champs qui sont, en
contre-bas de la route. Les voyageurs et M. Cuny purent, se
dégager, mais la voiture a été brisée en partie.
25 juin 1905
Remoncourt
M. Constant Baudoin, fermier, à Frecourt, écart de Remoncourt,
était occupé a faucher dans les près avoisinants la frontière.
Sa faucheuse s'étant arrêtée, il se mit à nettoyer sa lame.
Pendant cette opération lés chevaux avancèrent. M. Baudoin fut
renversé et la lame l'atteignit à la cuisse gauche, près de
l'aine, et au bras gauche.
M. le docteur Henriot, de Blâmont, qui a examiné le blessé, a
déclaré que les blessures occasionneraient un repos de deux à
trois mois.
28 juin 1905
Domjevin
La gendarmerie a arrêté en vertu d'un arrêté d'expulsion Charles
Jost, âgé de 29 ans, plâtrier, qui était établi depuis peu à
Domjevin
14 juillet 1905
ETAT CIVIL DE NANCY
Du 13 juillet 1905
Décès - [...] Charles-Jules Adrian, 41 ans, instituteur à
Emberménil.
16 juillet 1905
Nominations ecclésiastiques
Par décision épiscopale ont été nommés :
[...] Curé de Frémonville, M. l'abbé Thouvenin, précédemment
curé de. Herbéviller ;
Curé de Herbéviller. M. l'abbé Caspar, précédemment vicaire à
Baccarat ;
19 juillet 1905
Excursions forestières
Le samedi 12 août 1905, la Société forestière lorraine des Amis
des arbres organisera une intéressante excursion dans les
plantations forestières de M. d'Hausen, propriétaire à Blâmont.
Programme - Arrivée à Blâmont à 9 h. 14.- A la gare, des
voilures mises gracieusement à la disposition des
excursionnistes par M. d'Hausen, les conduiront directement aux
plantations.
Arrivée à la Grande-Haye vers 10 heures. - Visite des
plantations et bois pendant deux heures.
A midi et demi, collation offerte par M. d'Hausen aux visiteurs,
dans l'ancienne ferme, aujourd'hui maison de garde et
rendez-vous de chasse.
Vers 2 heures, départ pour Blâmont.- Départ de Blâmont à 3 h.
26.
Cette excursion ne le cèdera en rien pour l'agrément et
l'intérêt à celles des années précédentes, qui ont laissé un si
charmant souvenir chez toutes les forestières et tous les
forestiers qui y ont pris part.
Repaix
M. Rognon peintre à Blâmont, passait à bicyclette devant la
maison de M. Mozimann, lorsqu'un cheval appartenant a celui, qui
était attaché derrière une voiture, rua et atteignit M. Rognon
augenou droit ; la machine fut aussi fortement endommagée.
Mozimann a offert de désintéresser M. Rognon.
24 juillet 1905
Igney-Avricourt
On nous écrit: « C'est avec plaisir qu'on a appris dans la
localité que M. Hiebler père, chef surveillant à la gare d'igney-Avricourt,
venait de recevoir la médaille d'honneur pour ses 35 années de
services
accomplis pour la plus grande partie à Igney. »
5 août 1905
Blâmont
Une brouette a été dérobée au préjudice de M. Louis Daverio,
maçon, qui l'avait laissée derrière une maison où il
travaillait.
La gendarmerie a dressé procès-verbal à Edouard Marchal, ouvrier
maçon, qui a reconnu avoir commis divers larcins aux préjudices
d'habitants de la commune.
17 août 1905
Excursion de la Section forestière lorraine des Amis des arbres
On nous communique :
« L'excursion forestière, organisée le 12 août 1905 par la
section forestière lorraine des Amis des arbres dans les
reboisements de M. Frédéric d'Hausen, à Blâmont, a été un
véritable succès.
Dès leur arrivée en gare de Blâmont, les excursionnistes, venus
en grand nombre de Meurthe et-Moselle, de la Meuse et des
Vosges, réunis à leurs collègues de la région, prennent place
dans des tapissières mises gracieusement à leur disposition pour
se rendre à la Grande-Haye, reboisement d'une superficie
d'environ 110 hectares, dont M. d'Hausen s'occupe avec beaucoup
de zèle.
Le temps est à souhait. Une franche gaieté règne parmi tous les
sociétaires.
On traverse les communes de Harbouey, Nonhigny et quel n'est
point l'étonnement des habitants en voyant défiler cette longue
caravane de voitures !
Les plantations, en nature de résineux et de feuillus (épicéa,
pin sylvestre, bouleau), sont magnifiques. Elles sont situées
sur des terres calco-siliceuses, plutôt légères, qui marquent la
transition entre le sol calcaire et le grès bigarré des communes
voisines, Nonhigny et Parux.
Le sol convient-parfaitement à la végétation forestière el
chacun admire ces sapins, des bouleaux aux fûts élancés qui
semblent être les colonnades de temples dédiés à la nature
féconde.
Les plantations sont divisées en coupes limitées par des lignes
et tranchées d'aménagement qui en rendent le parcours et
l'examen faciles. Il y a 25 coupes de vieux et jeune bois, dont
l'âge varie de 4 à 75 ans.
Il est midi et demi ; c'est l'heure du déjeuner. On se rend,
traversant une magnifique avenue bordée de bouleaux et de
peupliers, à l'ancienne ferme de la Grande-Haye, aujourd'hui
maison forestière et, rendez-vous de chasse.
Celle maison rustique, cette petite chapelle, but de pèlerinage
très suivi, cette cloche qui égrène dans le lointain ses notes
si harmonieuses ; tout cela n'est-il pas fait pour charmer les
amis de la belle nature !
M. d'Hausen préside le banquet avec une grâce parfaite. Parmi
les convives on remarque MM. René Claude, président: Paul
Martin, secrétaire-général et fondateur; A. George, trésorier :
Paul George, secrétaire adjoint ; Hast à St-Mihiel; Barlhelemy à
Waldscheid ; Mila, commandant en retraite à St-Mihiel; Japiot,
notaire à St-Mihiel : Derque, garde général des forêts à Cirey;
Mme Pardieu. M. Pardieu à Lahayville (Meuse); Gérard à Nancy ;
A. Millier pépiniériste à Nancy : Dr Baseil à Frouard ;
Bonne, forestier à Nancy : Dr Contal à Blénod-les-Toul : A.
Clément à Toul ; Simonin à Charmes-la Côle ; Adrian, régisseur
forestier à Blâmonl ; Guise à Emberménil ; de Rozières,
conseiller général à Mirecourt ; Drouot, brigadier des eaux et
forêls à Rambervillers ; Henriet, instituteur à Vacqueville ; Dr
Sibille à Spinal ; A. Remy, maire de Crantenoy; Pernot du Breuil
a Mirecourt ; Laurent aîné, pépiniériste à Rosières-aux-Salines
; Trarbach à Baccarat ; Joly-Rocheforl à Gerbéviller ; Valentin
à Vacqueville ; Baland, instituteur, à Ogéviller, etc... etc ...
Au dessert, M. Claude, président, s'est fait l'interprète de
tous en remerciant l'aimable amphitryon.
Ensuite on a regagné Blâmont, et l'on aurait pu lire sur la
physionomie de tous cet air de satisfaction et de belle humeur
que donne toujours une bonne et accueillante réception.
28 août 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 23 août
Coups. - Bagard Louis. 28 ans, manoeuvre à Blâmont, huit jours,
loi Bérenger.
5 septembre 1905
Mignéville
M. Jean-Baptiste Klein, 58 ans, douanier en retraite à
Mignéville, faisait pâturer une vache près la « Voie-du-Rupt »,
lorsque M. Camille Creusat, 44 ans, lui fit remarquer que
l'herbe qui croissait sur le bord de ce chemin appartenait de
droit à la commune.
« Mêlez-vous donc de vos affaires, el fichez-moi la paix »,
répondit l'ancien douanier.
Ces mots étaient à peine prononcés que Creusat se précipitait
sur lui el lui portait au visage deux coups d'une faucille qu'il
tenait à la main, puis, Creusat continuant ses violences, saisit
M. Klein à bras
le corps, le jeta à terre et le frappa si brutalement qu'il lui
fractura une côte.
L'épilogue de cette affaire aura lieu devant les tribunaux.
Repaix
Le jeune Paul Munier, 15 ans, a déposé une plainte à la
gendarmerie contre M. Nicolas Didot, 32 ans, qui l'aurait frappé
brutalement.
M. Didot, entendu, a déclaré aux gendarmes, qu'ayant été injurié
par le jeune Munier, il l'avait corrigé en lui tirant légèrement
une oreille.
8 septembre 1905
Tribunal correctionnel de Lunéville
Audience du 6 septembre
[...] Coups. - [...] Michel Aimé, 35 ans, berger à Chazelles,
six jours, loi Bérenger.
20 septembre 1905
Gogney
Le brigadier Nicolas el le gendarme Varin, en résidence à
Sainte-Menehould, aperçurent
sur la place de l'hôtel de ville, un individu, dont les allures
louches attirèrent leur attention. Cet homme était porteur d'un
sac paraissant lourdement chargé.
En apercevant les gendarmes, il jeta le sac sur la place et prit
la fuite, mais malgré ses bonnes jambes, il put être bientôt
rattrapé. Il fut reconnu pour être un nommé Richard, âgé de 29
ans, né à Gogney, ayant déjà eu maille a partir avec la justice.
Le sac qu'il avait abandonné contenait 45 à 50 kilogrammes de
charbon de terre.
Richard avoua avoir volé ce charbon à l'hôtel du Cheval-Rouge,
tenu par Mme veuve Martin ; il devait le vendre à une personne
dont il a refusé de donner le nom.
26 septembre 1905
ETAT CIVIL DE NANCY
Publications de mariages
[...] Auguste Colliaux, tailleur de limes, route de Mirecourt,
veuf de Christine Geoffroy, et Marie Joséphine Didier
journalière à Igney (M.-et-M.), veuve de Auguste Antoine
Geoffroy.
1er octobre 1905
Etude de Me Charles GANCE. notaire à Blâmont.
MAISON A VENDRE
Située au village d'ANCERVILLER
dans laquelle on exploite actuellement une auberge et une
boulangerie cuisant 55 sacs de farine par mois.
APPARTENANT A M. CHARLES HOVASSE
Pour tous renseignements, s'adresser à Me Charles GANCE, notaire
à Blâmont.
Etude de Me Charles G ANCE, notaire à Blâmant.
A CEDER DE SUITE
Après décès
BONNE BOULANGERIE
AVEC MAISON
Située à BLAMONT, Grande Rue
S'adresser, pour visiter, à Mme veuve WOLFF, qui l'exploite, et
pour traiter à Me Charles GANCE, notaire à Blâmont.
11 octobre 1905
Nonhigny
M. Jean-Baptiste Malnory, instituteur en retraite, se trouvant
sur le chemin de Blâmont à Barbas, fit la rencontre de Joseph
L'hôte qui, après l'avoir injurié, se livra sur lui à diverses
violences. Une enquête est ouverte.
4 novembre 1905
M. Bentz conseiller général à Blâmont, demande une bonne de 30 à
50 ans, soigneuse, ordonnée, sachant bleu faire cuisine et
ménage, pour personne seule, bons gages.
21 novembre 1905
A la douane d'Igney-Avricourt
Un de nos confrères parisiens a reçu de M. Maurice Beltz,
domicilié à Paris, 185, rue de Vaugirard, une lettré dont nous
reproduisons le plus grande partie, à titre documentaire et sous
les réserves d'usage :
« J'arrive à Igney-Avricourt, le 29 octobre, par le rapide
Munich-Paris. Je descends docilement du train et pénètre dans la
salle de visite. Porteur d'un prosaïque colis de charcuterie, je
fais ma déclaration. On taxe; je paie, el, mon acquit d'une
main, mon paquet de l'autre, je gagne la sortie. Mais à la
porte, les douaniers de planton m'interdisent le passage.
J'explique que je suis en règle ;
j'excipe de mon acquit. La porte me reste condamnée. J'élève la
voix. L'inspecteur s'approche.
Et c'est alors que cet incident, insignifiant jusqu'ici, prend
son véritable caractère. M. l'inspecteur, loin de donner l'ordre
de me laisser passer, rejette sur moi la responsabilisé de ce
qui arrive. Le règlement qu'il prétend m'appliquer est, d'après
lui, le suivant : la déclaration, le contrôle, par la douane, de
cette déclaration, la taxation qui la suit, le paiement, et
enfin la délivrance de l'acquit ne suffisent pas à régulariser
la situation du voyageur porteur de marchandises soumises aux
droits. Celui-ci, pour être complètement en règle, doit, en
outre, veiller à ce que le douanier qui a procédé à la visite
appose à la craie sur le colis visité la marque réglementaire.
En cas d'omission de cette marque, la responsabilité de l'oubli
retombe sur le voyageur qui doit, par de nouvelles démarches, en
solliciter l'apposition. En conséquence, M. l'inspecteur émet la
prétention de me faire retourner sur mes pas !
En cette circonstance, je fis ce que M. l'inspecteur aurait sans
doute fait si, au lieu d'être agent supérieur des douanes, il
était simple contribuable. Je refusai de me soumettre à cette
révoltante interprétation de la loi. Sur quoi mon colis me fut
enlevé des mains par les douaniers.
Je sortis de la salle de visite, allégé de mes victuailles et
des droits payés. Pendant les dix minutes qui nous séparaient de
l'heure du départ, le temps de la réflexion ne fit pourtant pas
défaut à M. l'inspecteur, qui maintint son arrêté. li mit à
profit ce délai pour m'apostropher à haute voix, sur y
le quai, devant les voyageurs réunis qui m'interrogeaient. Comme
chacun prononçait le mot de vol, il me dit qu'en échangeant
semblables propos je commettais une imprudence dont on saurait
tirer parti, au moment opportun. Puis, pour bien marquer son
inébranlable parti pris, il resta sur le quai, devant, la
portière à laquelle je me tenais, jusqu'au départ du train,
répétant à plusieurs reprises : « Votre paquet est sur la
banquette: vous pouvez l'y chercher; mais aucun de mes
subordonnés ne vous le remettra, car il faut que le public sache
qu'il se fourvoie, en tentant, comme il le fait depuis quelque
temps, de transformer les douaniers en domestiques. »
Rentré à Paris, j'ai adressé, le 30 octobre, par lettre
recommandée, ma réclamation à M. le directeur général des
douanes. Ce haut fonctionnaire n'a pas jugé utile de me
répondre.»
1er décembre 1905
Tribnal correctionnel de Lunéville
Audience du 29 novembre 1905
[...] Coups. - [...] Claude Joseph, 19 ans. imprimeur à
Montreux, dix jours de prison avec sursis.
3 décembre 1905
Blainville
Les employés de la gare de Blainville ont trouvé dans un
compartiment de 3e classe du train 11, venant de Nancy, une
femme étendue sur la banquette et ne donnant plus signe de vie.
Malgré les soins qui lui oui été immédiatement prodigués, elle
n'a pu être rappelée à la vie. C'est une femme
Dieudonné, née Marie Guerre, âgée de 55 ans, demeurant à
Frémonville, qui venait de Varangéviile ; le décès est attribué
à une cause naturelle.
Ogéviller
On vient de célébrer à Ogéviller les obsèques de M. Edmond Euel,
âgé de 59 ans, commerçant honorablement, connu, conseiller
municipal depuis de longues années, ancien garde mobile de la
campagne 1870-1871, décoré de la médaille militaire, et qu'une
longue, et douloureuse maladie a enlevé à l'affection des siens.
Une nombreuse assistance témoignait par sa présence de la
sympathie dont le défunt était entouré à Ogéviller et aux
environs ; une délégation de la 320e section des vétérans de la
région avait tenu à accompagner leur regretté camarade jusqu'à
sa dernière demeure.
Sur la tombe de ce bon patriote, M. Ferrez, président de la320e
section, a prononcé le dernier adieu.
17 décembre 1905
Harbouey
La mutuelle de Harboney (contre la morlalité du bétail), qui. a
pour président, M. Haumant, maire ; vice-président, M. Maré;
secrétaire, M. Courrier ; trésorier, M.Streiff, vient de
recevoir 400 fr. du ministère de l'agriculture.
Une subvention de 50,000 fr. avait déjà été accordée pour amenée
d'eau.
Grand incendie à Harbouey
Vers une heure de l'après-midi, un sinistre considérable a mis
en émoi la population si paisible d'Harbouey. Le feu venait de
se déclarer au domicile de M. Emile Omon, propriétaire. En un
instant, la maison n'était qu'une immense fournaise et tout
secours était inutile, il ne fallait songer qu'à protéger les
maisons voisines. Comme cela arrive assez souvent en pareille
occasion, on perdit le sang-froid si nécessaire et on n'arrivait
pas à trouver les bouches à incendie nouvellement installées, si
bien que la maison voisiné, appartenant à M. Lhuillier, à son
tour prenait feu.
Cependant, les secours s'organisèrent. L'eau arriva en abondance
et on parvint, à se rendre maître du feu à trois heures. Les .
pompiers des communes voisines ont coopéré aux secours, ceux de
Barbas principalement, de Nonhigny, de Frémonville avec leur
maire en tête.
Une bonne note aux douaniers qui se trouvaient en correspondance
à Harbouey. Chose amusante, un douanier a sauvé des paquets
d'allumettes de contrebande.
Les sinistrés Omon et Lhullier sont assurés.
28 décembre 1905
Blâmont
M. Hippolyte François, marchand de vins, a déclaré à la
gendarmerie que, depuis quelque temps, il était en butte aux
tracasseries de Jean-Pierre Levau, manoeuvre, qui l'insultait
chaque fois qu'il le rencontrait dans la rue.
Procès-verbal a été dressé.
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