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Documents sur Blâmont (54) et le Blâmontois

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L'Est Républicain

- 1954 -



18 janvier 1954
Les perturbations téléphoniques dans le secteur de Blâmont étaient dues à un câble noyé

LUNEVILLE (de notre rédaction) - Samedi matin, des perturbations assez graves se sont produites dans le réseau téléphonique de la région de Blâmont (M.-et-M.). où les communications ont été à peu près nulles avec toutes les communes.
Cet incident était dû au fait qu’un câble souterrain s'était trouvé noyé sur la route nationale Paris-Strasbourg, entre Bénaménil et Ogéviller, à proximité du carrefour avec le chemin conduisant à Buriville. Une boîte de raccordement avait également pris l’eau.
Jusqu’alors, on n’a pu établir les causes exactes de l'incident, mais on suppose qu'à la suite de la fonte des neiges, la terre a été abondamment imbibée d’eau. Quarante mètres de câble devront être entièrement remplacés.
Immédiatement, une importante équipe des P.T.T. était envoyée sur les lieux pour effectuer la réparation nécessaire. On travaille sans arrêt, jour et nuit, depuis samedi matin afin de rétablir le trafic dans le délai le plus court.
En même temps, on établissait des liaisons de secours en se servant des anciens circuits aériens qui n’étaient pas encore démontés.
Ceux-ci fonctionnaient dans la même journée et, hier, les communications pouvaient être un peu plus nombreuses, grâce à l’effort fourni par le personnel chargé de la réfection.
On pense, sauf imprévu, que le câble souterrain pourrait être remis en service aujourd’hui lundi.

23 janvier 1954
La moto volée est récupérée
M. Charles Bressa, 45 ans, charpentier à Avricourt (Moselle), avait mis sa motocyclette immatriculée 623 F-57 en réparations chez M. Fuhrmarin, garagiste à Domèvre-sur-Vezouze (M.-et-M.).
Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, le véhicule disparut. Il a été retrouvé jeudi matin, abandonné près du n° 1 de la rue de la République, à Jarville. Le bouchon du réservoir à essence manquait et iI n’y avait presque plus de carburant. Une plainte pour vol a été déposée.


3 mars 1954
Condamné hier en Correctionnelle le marchand hébergeait des porcs... dans son appartement
METZ. - M. Julien Périn, 56 ans, négociant en porcs A Nouvel-Avricourt, en Moselle, a été bien éprouvé par la guerre, les installations dont il disposait pour abriter les animaux ayant été complètement anéanties.
Quand il voulut reprendre son activité, il déplora amèrement les dégâts, mais, loin de se décourager, résolut de taire contre mauvaise fortune bon cœur et de se remettre au travail.
Dans un hangar et dans un baraquement qu’il aménagea, il parvint à loger une partie des porcs qu’il recevait et qui ne faisaient, du reste, que transiter. Mais un jour, la place venant à manquer, M. Julien Périn dut, après avoir vaincu ses derniers scrupules, loger quelques-uns de ses pensionnaires de passage dans... son propre appartement.
Cette façon de procéder, si elle n’étonna pas outre mesure les porcs, parut tout de même assez paradoxale à l’entourage du négociant. Les voisins tirent des commentaires. L’administration préfectorale fut avisée et amenée à inviter M. Périn à cesser son exploitation dans ces conditions pour le moins originales.
Mais le marchand de porcs ne se conforma pas aux instructions qui lui furent données, les cochons continuèrent à recevoir dans son appartement le gîte et le couvert, et cette conception assez particulière de l’hospitalité devait avoir pour M. Périn des conséquences pénales.
Il était en effet appelé à se justifier hier devant les magistrats du tribunal correctionnel de Metz, qui se sont bornés à lui infliger un avertissement sous forme d’une amende de 5.000 francs.

8 juin 1954
Mignéville
Un veau de taille
pesant 64 kilos a été mis bas par une vache de 5 ans appartenant à M. Adrien Vautrin, agriculteur à Migneville. Est ce le record du genre ?

23 juillet 1954
Une fillette se noie dans une lessiveuse
LUNEVILLE (de notre rédaction). - Les trois enfants de M. René Chatton, manœuvre à Barbas (M.-et-M.), jouaient, vers 20 heures, devant la maison paternelle. Sans qu’on y eût fait attention, la cadette, Chantal, 18 mois, s’échappa et se rendit derrière l’habitation.
Quelques instants plus tard, André, 11 ans, la trouvait noyée dans une lessiveuse aux trois quarts emplie d’eau, où il allait « essayer » une ligne de pèche qu’il venait de confectionner.
Le garçonnet retira sa petite sœur de l’eau et appela ses parents. Un médecin de Blâmont, le docteur Bulteau, fut mandé. On ne put malheureusement ramener la fillette à la vie.

2 août 1954
Le festival J.A.C. de Nonhigny
Brillante démonstration de la fidélité des jeunes ruraux aux traditions ancestrales
Nonhigny était, hier, le cadre de la fête rurale organisée par la J.A.C. Pour la réussite de cette manifestation, qui marquait le 25e anniversaire de la Fédération départementale, la jeunesse de la région avait fait un louable effort qui est tout à l’honneur de nos campagnes. Les réalisateurs ont en effet, prouvé qu’à côté de leurs belles qualités de travailleurs, ils savaient apporter la joie par de saines distractions qui ne peuvent que resserrer encore les liens qui les unissent. Et si le temps ne fut pas toujours favorable, le succès est néanmoins venu récompenser ceux qui avaient été à la peine.
La journée avait débuté par une messe célébrée par M. le chanoine Streff, directeur des œuvres, tandis que l’après-midi était réservé aux réjouissances.
Ce fut tout d’abord un défilé de chars exécutés par la jeunesse de plusieurs communes des environs. La présentation en avait lieu sur un terrain de l’entrée du village.
La préparation de l’osier et les travaux de vannerie, tel était le thème choisi par Ancervillers. Verdenal évoquait la boulangerie et Chazelles les différents travaux du bois.
Avec Vého, on se trouvait au « Moulin de Maître Pierre ». Vacqueville présentait les loisirs d’hiver à la campagne, notamment la veillée. Gélacourt nous emmenait aux sports d’hiver, tandis que Merviller nous proposait les loisirs de l’été : sports, randonnées, etc...
L'imposant char de Reillon, qui fermait la marche, reflétait l’espérance qui anime notre jeunesse rurale, « unie pour relever la France ». Celle-ci était symbolisée par un voilier où une immense carte de France était suspendue à un mât, tandis que sur le pont étaient évoquées les principales occupations de la campagne.
Félicitons tous les réalisateurs qui avaient fait preuve de beaucoup d ingéniosité et de goût pour mener à bien leur tâche. A l’issue du défilé, des jeux divers mirent en gaîté le public qui avait également à sa disposition diverses attractions et des jeux.
Cette belle journée devait se terminer par une soirée artistique donnée à la salle paroissiale.
 

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