14 janvier 1883 - n° 2 - p. 30
Nécrologie
Nous recommandons aux prières de nos lecteurs l'âme de M.
Dominique Gérard, décédé curé d'Avricourt le 16 décembre 1882, à
l'âge de 72 ans.
M. Gérard administrait cette paroisse depuis le 1er avril 1836.
Il était membre de l'association des prières du diocèse de
Nancy.
1er avril 1883 - n°
13 - p. 245
DIOCÈSE - Actes officiels.
La tournée de Confirmation
[...]
Voici l'itinéraire que suivra sa Grandeur :[...]
Vendredi 4 mai, à ANCERVILLER - Ancerviller, Domèvre, Mignéville,
Nonhigny, Sainte-Pôle
[...]
Lundi 7 mai, à BLÂMONT - Blâmont, Autrepierre, Barbas,
Frémonville, Gogney, Repaix, Verdenal.
Mardi 8 mai, à LEINTREY - Leintrey, Amenoncourt, Chazelles,
Emberménil, Vého, Xousse.
Mercredi 9 mai, à DOMJEVIN - Domjevin, Blémerey, Herbéviller,
Ogéviller, Saint-Martin.
[...]
1er avril 1883 - n°
13 - p. 251
Nécrologie
[...]Le lendemain, 26 mars, M. l'abbé François
CLAUDE,
rendait son âme à Dieu, à la collégiale de Bonsecours.
Né à Flirey en 1804, ordonné prêtre en 1829, M. CLAUDE après
avoir été vicaire à la Cathédrale de Nancy, curé de Vandières et
de Custines,-se retira du saint ministère et se reposa pendant
trois ans dans son pays natal.
En 1850 il fut nommé curé dè Verdenal et en 1863 curé de Velaine-en-Haye,
où il resta jusqu'en 1881. C'est alors que son âge et ses
infirmités, obligèrent ce vénérable et pieux vieillard à prendre
sa retraite définitive. On lui offrit une place à la collégiale
de Bonsecours, où il vient s'éteindre à l'âge de 79 ans.
Les funérailles de M. Claude ont eu lieu jeudi, à Velaine-en-Haye,
où il avait manifesté l'intention d'être inhumé, pour attendre
au milieu des paroissiens qu'il aimait, le grand jour de la
résurrection.
M. Claude faisait partie de l'Association de prières.
20 mai 1883 - n° 20
- p. 387
M. le curé de Xousse.
Le jour de la Pentecôte à 8 heures du matin, M. l'abbé
Honor, a
rendu son âme à Dieu, à l'âge de 43 ans.
Sa mort a excité les regrets unanimes de la paroisse qu'il
administrait depuis 12 ans.
Ses funérailles qui ont eu lieu mardi, l'église s'est remplie
comme pour les plus grandes solennités. Quarante-cinq prêtres
étaient venus rendre les derniers honneurs à leur confrère et
ami. M. le curé doyen de Blâmont a retracé sa vie au milieu des
sanglots de toute l'assistance. Né à Hampont, M. l'abbé Honor
avait fait de brillantes études un Petit-Séminaire de
Pont-à-Mousson. Il fut, au sortir du Séminaire de Nancy, envoyé
comme professeur à Fenétrange. Lorsque fut fondé le Pensionnat.
du B. P. Fourier de Lunéville, M. Honor y enseigna avec le même
dévouement et le même succès qu'à Fenétrange. En 1871, il quitta
le professorat pour le ministère paroissial. Il fut nommé curé
de Xousse. Le petite vérole régnait dans cette paroisse; M. le
curé fut atteint par cette terrible maladie quelques jours après
sa prise de possession. A peine guéri, il s'occupa des malades
avec une bonté, une sollicitude dont on parle aujourd'hui encore
avec reconnaissance et admiration. Rien ne faisait présager la
nouvelle maladie qui vient de le frapper et de l'enlever à
l'affection de ses paroissiens.
Le vendredi 4 mai, il fut pris d'un malaise qui lui parut être
le résultat des fatigues de la fête de l'Ascension. Le dimanche
matin, il ne put célébrer la Sainte Messe, mais il se rendit
encore à l'église où il. voulut distribuer la sainte Communion
aux fidèles.
Le soir du même jour, une fluxion dle poitrine se déclarait avec
des caractères inquiétants. M. Honor ne se doutait cependant pas
de la gravité de son état. Il souffrait beaucoup; mais il
trouvait une sorte de consolation dans sa souffrance : c'est
pour mes paroissiens que je souffre disait-il, ainsi, je puis
encore leur faire un peu de bien ; je ne me plains pas. Le
samedi, pendant la nuit, l'agonie commença. Un de ses amis qui
le veillait, le prévint du danger que jusqu'alors il n'avait pas
soupçonné. Aussitôt avec la foi la plus vive et la piété la plus
édifiante, il se prépara à la mort. A 8 heures du matin, il
expirait.
Chacun de le pleurer: son éloge était sur toutes les lèvres et
dans tous les coeurs. On se plaisait à redire sa douceur : il
était bon pour tous; conciliante, évitant les difficultés :
jamais il ne sut refuser un service. Tous ceux qui l'ont vu au
collège et dans sa paroisse vantent don dévouement aux enfants
qu'il aimait et sur lesquels il exerçait la plus salutaire
influence. Ses conseils toujours sûrs étaient recherchés et
suivis par tous; on savait jugement droit, sa discrétion à toute
épreuve; et on avait confiance. Sa modestie, peut-être
excessive, l'a empêché de faire paraître des talents, qui
certainement lui auraient permis de rendre de grands services au
diocèse et à l'Eglise.
Sa vie, pendant laquelle on peut dire qu'il a rempli une longue
carrière, restera dans le souvenir de ceux qui l'ont. connu,
comme une des vies les plus édifiantes et les plus dignes
d'éloges.
Honor faisait partie de l'association de prières pour les
prêtres défunts.
17 juin 1883 - n° 24
- p. 465
DIOCÈSE - Actes officiels.
Par décision de Monseigneur l'Evêque, M. l'abbé Schmitte,
précédemment curé de Méhoncourt, a été nommé curé de Xousse.
22 juillet 1883 - n°
29 - p. 569
Nécrologie.
Nous recevons tardivement l'annonce de la mort de M. L.-S.
Poirot de Scellier, décédé à Boulogne-sur-Seine, le 5 mai à
l'âge de 73 ans.
M. Poirot de Scellier né à Toul en 1805, fut ordonné prêtre à
paris en 1841. Au mois d'octobre 1848, il vint dans le diocèse
de nancy, où il été successivement vicaire de Blâmont, curé de
Bourgaltroff, de Vandoeuvre, procureur de la Maison Saint-Sigisbert,
aumônier du coeur de Sainte-Marie, curé de Boucq, enfin aumônier
de la Visitaion.
En 1879, M. Poirot de Scellier se retira à Boulogne-sur-Seine,
où il est mort.
M. Poirot de Scellier faisait partie de l'Assemblée de prières
du diocèse de Nancy.
9 septembre 1883 -
n° 36 - p. 709
Nécrologie.
On nous communique l'annonce de la mort de M. BARBIER
Jean-Nicolas, curé de Flin.
Né en 1809, M. Barbier a été ordonné prêtre en 1833. Il a été
vicaire d'Ancerviller, curé de Barbonville, de Donnelay et enfin
de Flin où il est pieusement décédé le 26 août dernier.
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