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La Semaine Religieuse du Diocèse de Nancy & de Toul
Ed. Nancy

- 1925 -


3 janvier 1925 - n° 1 - p. 2
Nomination
Par décision de Monseigneur l'Evêque, est nommé :
Curé de Domèvre-sur-Vezouze, M. l'abbé Munier Henri, précédemment curé de Bagneux.


3 janvier 1925 - n° 1 - p. 9
M. l'abbé Edmond Chatton
Né à Buriville d'une famille très chrétienne. qui se félicite d'avoir donné deux prêtres au diocèse de Nancy, M. Chatton se montra, dès le séminaire, ce qu'il devait être durant ses quarante et un an de Sacerdoce : pieux, zélé, consciencieux dans le service de Dieu ; curieux de science, chercheur sagace et érudit très averti des matières qu'il étudiait ; et avec cela, prêtre exemplaire et charmant confrère.
Les paroissiens de Cirey-sur-Vezouze et de Saint-Nicolas de Nancy, où il fut vicaire : les habitants de Velaine-sous-Amance, de Remenoville et de Sornéville. qui l'eurent comme pasteur, apprécièrent son exactitude, son obligeance, sa bonté, sa parfaite dignité sacerdotale et son minutieux dévouement ... et ils n'étaient pas peu fiers d'avoir un curé qui travaillait aux archives et dans les bibliothèques, lisait couramment les vieux grimoires et recevait dans son presbytère la visite de savants.
Au Grand-Séminaire. M. Chatton avait choisi pour objet de ses études la Théologie. Quand il devint curé et même déjà durant son vicariat à Nancy, il lui donna comme compagne l'histoire locale.
L'un de ses premiers soins fut de se faire inscrire parmi les membres de la docte Société d'Archéologie lorraine. La dévotion qu'il avait profonde pour saint Pierre Fourier lui fit entreprendre, à l'occasion d'un concours ouvert par l'Académie de Stanislas, la monographie de l'Abbaye de Domêvre-sur-Vezouze, qui fut habitée par les disciples du «  bon Père », les Chanoines-Réguliers de Notre-Sauveur.
Une partie du Prix Herpin; puis, le titre très honorable d'Assoc1é-correspondant de l'Académie de Stanislas, attestèrent la valeur de l'ouvrage el le mérite de son auteur.
Encouragé par ce succès, M. Chatton entreprit une compilation capable d'effrayer tout autre que lui. surtout éloigné comme il l'était des bibliothèques publiques et des archives : la composition d'un Pouillé du Diocèse de Nancy, analogue à celui qu'avait réussi à mettre au jour, pour le Diocèse de Verdun, le patient labeur des abbés Robinet et Gillant.
Pendant vingt ans, il avait établi les fiches nécessaires à cet ouvrage; il se disposait à les utiliser, quand la Guerre éclata. En août 1914, les Allemands occupèrent Sornéville et emmenèrent le curé en captivité. Livres, fiches, manuscrits furent dispersés et, quand M. Chatton revint en Lorraine, anémié par les privations, il eut la profonde douleur de voir détruit le fruit de ses longs travaux.
Il ne se découragea pas ; il se remit à l'oeuvre, avec une ardeur nouvelle, encouragé et aidé par ses admirateurs et ses amis. Mais, déjà, il était frappé ! Si forte, si tenace que fût sa volonté, il ne fit plus que mener une vie languissante, à la Maison de retraite de Bon Secours.
Ses consolations, c'était d'aller fouiller les Archives départementales, dont l'Archiviste, M. Duvernoy, son ami fidèle, lui facilitait l'accès, et de se retrouver aux réunions intimes de l'Académie de Stanislas, où ses confrères s'empressaient à lui témoigner leur estime et leurs sympathies.
Mais le moment vint où il ne lui fut plus donné de se ménager ces douces joies de l'érudit. Sa foi et son abandon à la volonté divine, avec les soins délicats de sa soeur et les visites fréquentes de son frère, M. le Curé-Doyen de Bayon, le soutinrent, dans l'isolement et l'inaction de ses dernières semaines de vie ..... et il s'endormit pieusement dans le Seigneur, nous laissant un bel exemple de vertus sacerdotales ... mais hélas! pas ce Pouillé du Diocèse de Nancy, qu'il eût composé si exact, si complet, si précieux pour l'historien.
E. M.


24 janvier 1925 - n° 4 - p. 46
Nécrologie
Monseigneur l'Evêque recommande aux prières du Clergé et des fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé Joseph MEYER, décédé le 17 janvier 1925.
Né à Dieuze, le 27 février 1872, ordonné prêtre, le 5 juillet 1896, M. l'abbé Meyer (Joseph-Dominique-Léon) avait été successivement vicaire à Baccarat (1896); curé de Vého (1911) ; curé de Domjevin (1907).
M. l'abbé Meyer était membre de l'Association de Prières.


7 février 1925 - n° 6 - p. 80
Nécrologie
Monseigneur l'Evêque recommande aux prières du clergé et des fidèles du diocèse l'âme de M. l'abbé SCHEMITTE, décédé le 3 février 1925, à Mirecourt.
Né à Frémonville le 6 novembre 1846, ordonné prêtre le 17 décembre 1870, M. l'abbé Schemitte (Nicolas-Christophe) avait été successivement: vicaire à Vézelise (1871); curé de Méhoncourt (1873); curé de Xousse (1883); retiré à l'hospice de Mirecourt, depuis 1906.
M. l'abbé Schemitte était membre de l'Association de prière.


7 mars 1925 - n° 10 - p. 161
M. l'abbé Meyer, curé de Domjevin
Le 25 janvier, la paroisse de Domjevin rendait les derniers devoirs à son curé, M. l'abbé Joseph Meyer. Rien n'avait fait prévoir une fin aussi prématurée: M. l'abbé Meyer était dans la force de l'âge, et il faisait face aux obligations multiples de reconstitution matérielle et morale, dans sa paroisse. En réalité, il avait dépensé ses forces, jusqu'à l'épuisement; la mort était à la porte.
Domjevin perd en lui un pasteur pieux, zélé et prudent, toutes qualités qui s'enveloppaient de discrétion, de modestie aimable, sans nulle recherche de la louange des hommes. Cette louange pourtant, des voix autorisées l'ont fait entendre sur son cercueil. Elles ont rappelé l'écrasant labeur auquel l'abbé Meyer s'est soumis, durant cinq années, et qu'il a mené à bien ; à ce titre, non moins que pour sa dignité de vie sacerdotale, il mérite un souvenir particulier, de la part de ses confrères.
Peu de curés-bâtisseurs ont connu une tâche aussi délicate. Ici les difficultés furent nombreuses et très dures.
Domjevin, après la guerre, était une paroisse en ruines. Il n' y avait plus de presbytère, et l'église avait beaucoup souffert. L'abbé Meyer, après quelque hésitation bien naturelle, rentra au milieu de cette dévastation, avec la volonté ferme de travailler au relèvement de sa paroisse. Un des premiers, il invita ses paroissiens à se grouper, fonda une coopérative et, dans une chambre d'emprunt, qui était tout son presbytère, seul, il commença à dresser son plan d'action. Dures semailles! La guerre n'avait pas assagi tous les coeurs; l'idée de collaboration mutuelle n'était pas dans les habitudes; il y avait des impatients à calmer. Certaines questions irritantes, pour le presbytère surtout, furent extrêmement épineuses. L'abbé Meyer supportait le choc, avec une ténacité opiniâtre ; il fit preuve d'une patience sans bornes; peu à peu, les difficultés s'aplanirent; la direction du prêtre fut acceptée; on lui lit confiance. et il réussit, en quelques années, à relever sa paroisse de ses ruines; maisons, église, presbytère, son activité pourvut à tout, et conduisit le travail à bonne fin.
L'ouvrier pouvait être fier de son oeuvre: elle marquait aux premiers rangs de la reconstitution dans le canton. Et voici qu'il peine entré dans son nouveau presbytère, avec une église parfaitement restaurée, au milieu d'une paroisse qu'il avait su ramener et unir, la mort le frappe à l'improviste, sans le laisser jouir du fruit de ses travaux ! On ne porte pas impunément un fardeau aussi accablant, sans ruiner ses forces. M. l'abbé Meyer ne sut point s'arrêter à temps : il est tombé, les armes à la main au champ d'honneur de la charité.
Les funérailles furent un témoignage visible de la haute estime où l'on tenait le Défunt. La population de Domjevin avec son Conseil municipal; celle de Fréménil, qu'administrait M. l'abbé Meyer ; plus de 45 prêtres, des délégations des paroisses voisines, des représentants des coopératives du canton, entouraient le cercueil. M. le Doyen de Blâmont, à l'église, et M. le chanoine Fiel, au cimetière. rappelèrent, au milieu d'une profonde émotion, la mission si bien remplie du prêtre et du bâtisseur.. qui repose maintenant dans ce cimetière réparé par ses soins, non loin de l'église, qui est vraiment son église. Il est parti de ce monde, sans avoir eu la récompense de ses oeuvres ; Dieu, là-haut, sera sa récompense !
L. R.


2 mai 1925 - n° 18 - p. 283
APPENDICE : Badonviller en 1925
Badonviller a une population mi-bourgeoise et mi-ouvrière. Elle est passée maintenant au rang de cité industrielle. Sa faïencerie, qui date de 1724, a pris, depuis un quart de siècle, un extension considérable.
Par son site pittoresque, la petite ville se signale à l'attention des touristes. Appuyée aux flancs d'une colline, elle se détache sur le fond bleu des premières montagnes vosgiennes, aux si gracieuses ondulations. De beaux immeubles, sortis des ruines de la grande Guerre, qui s'alignent sur de larges rues, lui donnent un air de bien-être et d'opulence.
Mais le monument qui fait sans contredit sa plus belle parure et dont on achève en ce moment la reconstruction, c'est l'église, qui la domine avec son dôme élégant, sorte de miniature de la Basilique Saint-Pierre, de Rome (1). Par une coïncidence très heureuse, cet édifice sera solennellement livré au culte, au trois-centième anniversaire de la consécration du temple qui a recueilli, en 1625, les échos de la merveilleuses prédication de saint Pierre Fourier.
C'est ce dernier fait, surtout, que la ville de Badonviller a le devoir de commémorer, à l'occasion de la bénédiction de sa nouvelle église, en remerciant Dieu du grand bienfait qu'il lui a jadis accordé par le ministère du saint Curé de Mattaincourt.
SCOVAGIENSIS.

(1) Elle date de 1786 - L'ancien temple disparut pendant la Guerre de Trente-Ans. - On restaura la vieille église en 1642.


20 juin 1925 - n° 25 - p. 379
Chronique des Missions paroissiales
[...] De la région de Pont-à-Mousson, M. l'abbé Louis MARTIN se transporta sur les confins est du diocèse, à Vaucourt, où il prêcha avec succès du 11 au 18 janvier, où il affermit la Congrégation des Demoiselles et des Dames.
Il continua son apostolat, du 18 au 25, dans la paroisse voisine, Xousse, et Remoncourt, desservie comme Vaucourt par M. le Curé d'Emberménil. Il y rendit le même service à la Congrégation.


27 juin 1925 - n° 26 - p. 396
Chronique des Missions paroissiales
[...] «  Communions plus fréquentes; assistance plus nombreuse à la Messe en semaine; plus régulière aux Vêpres et à la prière du soir, le dimanche: sept nouvelles intronisations du Sacré-Coeur », tels sont quelques-uns des faits que M. le Curé relate après avoir été récoltés, à Amenoncourt, par le R. P. KELLER, de Strasbourg, du 8 au 19 mars.
Et pendant cette même période, du 11 au 22, le R. P MAXIMIN d'Epinal, obtenait des résultats analogues à Autrepierre, annexe de fait d'Amenoncourt, où une oeuvre de Catéchistes volontaires supplée quelque peu à l'absence d'un curé et où un grand empressement se manifeste pour balayer l'église, orner les autels, entretenir la sacristie.
[...]


8 août 1925 - n° 32 - p. 481
Coopérative des Eglises
L'Assemblée générale du 3 mars dernier avait décidé d'ajourner la plupart des marchés, en raison du manque de crédits et de la dépréciation des obligations de la Défense Nationale.
Actuellement, nous avons une certaine somme d'argent disponible et le cours des obligations qui était descendu à 67 pour les obligations 19-29 et à 65 pour les obligations 25-31 est remonté respectivement à 76 et 73.
La Coopéra Live peut donc passer des marchés pour le maître-autel, la table de communion avec l'ambon, le confessionnal,, les bancs, le buffet de sacristie, les cloches, l'horloge, etc ... ; elle peut même, pour épuiser l'indemnité appartenant à la commune, admettre des marchés, pour petits autels, chaire ou ambon, fonts et bénitiers, chemin de croix, éclairage électrique, stalles et boiseries, etc ...
Ces marchés devront porter la mention : «  ...Payable, sans escompte, en obligations de la Défense Nationale 1919-1929 (ou 1925-1931) comptées au taux d'émission du Ministère des Finances dans la quinzaine du paiement. »
Pour les marchés approuvés, nous prions MM. les Curés de nous envoyer les procès-verbaux ou certificats de réception provisoire ou définitive, afin de hâter les paiements aux entrepreneurs, architectes et fournisseurs. Toutefois si, à la réception provisoire, on a constaté des omissions, des malfaçons ou des défectuosités, il faut insister pour qu'elles soient réparées le plus tôt possible, à moins qu'elle soient négligeables, de façon que puisse être faite la réception définitive.


22 août 1925 - n° 34 - p . 509
Fête de Notre-Dame de Sion
[...]
Lundi 7 [septembre]. Lunéville, Baccarat, Badonviller, Blâmont, Cirey, Gerbéviller, Einville, etc.
[...]
L'Archiprêtré de Lunéville fera son pèlerinage traditionnel à Notre-Dame de Sion, le lundi 7 Septembre. Le sermon sera donné par M. le chanoine BARBIER, curé-doyen de Blâmont.


10 octobre 1925 - n° 41 - p. 611
Nominations
Par décision de Monseigneur l'Evêque :
[...] Ont été nommés :
[...] Curé de Nonhigny, M. l'abbé Rouyer (H.), précédemment curé de Gogney ; [...]


31 octobre 1925 - n° 44 - p. 658
Grades universitaires
Au cours de l'année 1925, les élèves du Séminaire dont les noms suivent ont passé avec succès l'examen du baccalauréat.
Baccalauréat ès-lettres, 1re partie: [...] René MARCHAND, de Blâmont [...]


28 novembre 1925 - n° 48 - p. 746
Bénédiction des églises de Flirey, de Seicheprey et de Badonviller
[...] L'église de Badonviller a été bénite par Monseigneur l'Evêque, dimanche dernier. Sa Grandeur, accompagné de M. le vicaire général Barbier, fut reçue à l'Hôtel de ville par M. Fournier, maire de Badonviller. entouré des membres du Conseil municipal, de M. l'abbé Mougin, curé-doyen, de MM. Fenal, conseiller général, et Pierre Jacquemin, prédisent de la Coopérative de reconstruction de Badonviller. Comme l'avaient fait MM. Colliot. maire de Flirey, et Ferville, maire de Seicheprey, M. Fournier adressa à Monseigneur l'Évêque de très aimables souhaits de bienvenue.
L'église de Badonviller a été reconstruite, sous la direction du Ministère des Beaux-Arts, par M. Bancon, entrepreneur à Baccarat. De puissantes verrières du Maitre Gruber complètent harmonieusement l'architecture de l'édifice.


10 décembre 1925 - n° 51 - p. 802
Coopérative des Eglises
L'Etat ne nous a pas accordé les crédits que nous attendions en fin d'année; par suite, la Coopérative ne peut accepter de nouveaux marchés, si ce n'est ceux qui concernent le gros oeuvre ou le mobilier indispensable pour utiliser les églises.
Mais il est une opération indispensable qu'il convient de faire surtout en fin d'année : c'est la réception provisoire ou définitive des travaux ou des fournitures, réception qui permettra de payer aux entrepreneurs et aux fournisseurs ce que nous leur devons. Il y a tant de personnes qui attendent l'argent qu'on leur doit, il y a tant d'intérêt pour le débiteur à se libérer quand il le peut ! Aussi nous prions MM. les Maires et Curés d'inviter les architectes, les entrepreneurs et les fournisseurs à visiter une dernière fois les travaux, s'il y a lieu, à régler, en tenant compte des omissions et des malfaçons, et à nous envoyer les certificats de réception.
Abbé L. THOUVENIN.
 

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