19 mai 1934 - n° 20 - p. 334
PARTIE NON OFFICIELLE CHRONIQUE DIOCÉSAINE
Ligue Patriotique des Françaises
UNE TROISIÈME SÉRIE DE JOURNÉES RURALES
Le Comité départemental de la Ligue, de concert avec les comités
cantonaux, poursuit la réalisation du plan d'action qui a été
prévu pour 1934. C'était la volonté de Mgr Hurault. Sur ce point
comme sur les autres, les désirs de notre évêque vénéré sont
pieusement et fidèlement exécutés.
C'est ainsi que, du lundi 16 au jeudi 26 avril, a eu lieu une
nouvelle série de journées cantonales à Briey, Audun-le-Roman,
Longwy, Longuyon, Haroué, Arracourt, Lunéville, Nomeny, Cirey et
Blâmont.
Et pour profiter au maximum du passage de la conférencière de
Paris, on s'ingénia à intercaler une réunion générale de la
Ligue à Villerupt, le mardi 17 avril au soir: et à Nancy, deux
réunions de cadres : la première, le samedi 21 avril, pour les
sections de Jeunes; la deuxième, le vendredi 27 avril, pour les
sections de Dames de la ville et de la banlieue.
Il y avait lieu, nous disait-on, de garder quelque inquiétude au
sujet du succès complet de ces réunions générales, à la campagne
du moins; leur grand ennemi, quand règne en maître le printemps,
n'est-ce pas le soleil ? le soleil qui réclame d'urgence les
travaux minutieux des jardins, Il n'en fut rien.
Et cette fois encore. il convient de souligner l'empressement de
nos ligueuses à venir entendre parler du groupement auquel elles
demeurent si attachées.
A Briey et à Cirey, tous les comités étaient représentés; à
Blâmont 25 étaient présents, à Audun 17, à Nomeny 20, c'est-à-
dire tous sauf un; à Longuyon 16, à Longwy 17, à Haroué 18, à
Saint-Jacques 12...
Il y eut ici et là des réunions plénières tout à fait
remarquables.
A Briey, 450 à 500 ligueuses trouvèrent tout juste place dans la
vaste salle de l'Hôtel de Ville; on en compta plus de 250 à
Audun, à Longwy; 200 à Nomeny; ... Et si l'on songe à la pénurie
des moyens de communications qui sévit dans certaines régions, à
l'éloignement considérable de tant de paroisses du centre
cantonal, à la difficulté de s'évader en semaine des occupations
familiales, on peut entrevoir l'effort considérable qui a été
fourni.
MM. les Curés voulurent bien témoigner par leur présence tout
l'intérêt qu'ils portent à. cette branche de l'Action
Catholique, qui trouve dans la paroisse sa première et sa plus
belle application.
12 de ces Messieurs étaient à Briey, 7 à Blâmont et à Haroué, 6
à Audun, à Longwy, à Nomeny...
Le programme, redisons-le, reste le même pour toutes les
journées cantonales de cette année.
Le premier rapport oui établissait la situation de la Ligue dans
le canton révéla d'intéressants progrès.
Les effectifs sont en plus value : Briey enregistre un gain de
près de 400 ligueuses pour le canton; Audun est en augmentation
de 170, Longuyon de 125, Longwy d'une centaine.
L'organisation des comités a gagné beaucoup en profondeur dans
les cantons de Cirey, de Lunéville, de Briey, d'Audun, de
Longuyon, où la section de Pierrepont notamment a pris un
merveilleux essor.
Les comités cantonaux ont fait excellente besogne. En plus du
travail régulier qu'ils assument sans relâche, on leur doit des
réalisations très précieuses, parmi lesquelles se retrouve
fréquemment le souci de doter le canton d'une section
d'enseignement ménager et de plusieurs dépôts de lectures, les
petits cantons sont parfois à l'avant-garde du mouvement :
Arracourt et Cirey en sont la preuve.
L'influence du comité s'est révélée une fois de plus
merveilleuse et indispensable dans la préparation de la journée
cantonale. par la visite des comités paroissiaux.
Ce fut le cas presque général, puisqu'il n'y eut qu'une
exception, et encore fut-elle tout à fait involontaire.
A noter et à signaler l'intelligente initiative de certains
comités, tel celui de Blâmont, qui répartit son vaste territoire
et ses nombreuses paroisses en 5 secteurs, confiés chacun à
quelques membres du comité : la visite qui était jusqu'ici une
trop lourde opération à peu près irréalisable, devient ainsi
facile et très normale. Haroué, Longwy, Nomeny ont envisagé le
même procédé, On ne saurait trop le recommander.
Le rapport sur l'Eucharistie et l'apostolat retint fortement
l'attention. La plupart des comités en ont réclamé la copie afin
de rapporter à leur section un peu plus que des miettes de la
table. Trois de ces rapports furent particulièrement brillants.
Nous regrettons de ne pouvoir désigner leurs auteurs; celles-ci
ne nous le permettraient sûrement pas et nous le pardonneraient
encore moins.
Le troisième rapport de la réunion du matin, qui présentait la
section des Jeunes comme la préparation idéale et l'acheminement
direct à la section des Dames, souleva de judicieuses remarques.
On ne fera jamais trop pour acclimater de très bonne heure ln
magnifique idée d'Action Catholique, en l'abritant sous la
vigoureuse formule de la Ligue, qui lui conserve dans le cadre
paroissial, avec toutes les ressources d'une vaste et solide
organisation, l'unité et l'épanouissement progressif d'un même
mouvement.
Le groupe des Benjamines, là où rien d'équivalent n'existe,
ajoute une heureuse préface à la section des Jeunes, et c'est
aussi une préparation éloignée, qui n'est pas sans valeur, à la
section des Dames.
A la réunion du soir, les ligueuses entendirent avec fierté leur
présidente cantonale exposer le bilan moral de l'année écoulée
et le programme d'action pour demain.
Le rapport de Mlle Chenut sur les différentes formes d'apostolat
social qui s'offre à chaque comité, suggéra à beaucoup des
résolutions pratiques. A l'heure où nous écrivons ces lignes,
nous avons déjà reçu de plusieurs cantons des demandes de
renseignements pour conclure à des réalisations immédiates, et
c'est encore la session d'enseignement ménager et le dépôt de
lectures qui a les préférences.
Durant cette série de journées cantonales, deux conférencières
nous apportèrent successivement leur précieuse collaboration :
Mlle Cossery d'abord, puis Mlle Dijon. Avec un tempérament tout
à fait différent, c'était la même âme, ardente de conviction et
de zèle, qui faisait mieux connaître, mieux aimer la Ligue, tout
en montrant les nombreuses possibilités de la mieux servir
partout.
Et puis, c'était Paris, c'est-à-dire le centre national, et avec
Paris, le centre départemental, que représentaient M. le
chanoine Margot, Mme des Aulnois, Mlle Chenut, Mlle Hamonier;
c'étaient le canton et les sections; autrement dit
l'organisation à tous les échelons, qui était ainsi résumée et
qui faisait ressortir toutes les puissances d'action de la
Ligue, avec ses deux millions d'adhérentes en France et ses
77.000 dans le diocèse de Nancy.
La bénédiction du Saint-Sacrement clôturait dignement ces
bienfaisantes journées.
23 juin 1934- n° 25
- p. 426
Retraites ecclésiastiques
La retraite de MM. les Professeurs, prêchée par le R. P.
Hugueny, O. P., aura lieu, au Grand Séminaire de Bosserville, du
dimanche 15 juillet, à 5 heures du soir, au vendredi 20 juillet.
Y sont convoqués tons les professeurs des institutions
diocésaines d'enseignement : Grand Séminaire, Petit Séminaire,
Saint-Sigisbert, Malgrange, Saint-Pierre-Fourier.
La première retraite pastorale, prêchée par M. le chanoine
Blouet, de Coutances, aura lieu, au Grand Séminaire, du lundi 23
juillet, à 5 heures du soir, au samedi matin, 28 juillet. Sont
convoqués à cette retraite :
MM.
[...] Brégeard, de Harbouey.
[...] Corbeil, de Repaix.
[...] Goné, de Mignéville.
[...]
La seconde retraite pastorale, prêchée également par M. le
chanoine Blouet, commencera, au Grand Séminaire, le lundi 30
juillet, à 5 heures du soir, et se terminera le samedi 4 août. Y
sont convoqués MM :
[...] Colin, d' Amenoncourt.
[...] Colin, de Barbas.
[...] Duhaut, d'Ogéviller.
[...] Hatton, de Domjevin.
[...] Jacquot, d' Ancerviller.
[...] Messin, de Gogney.
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