II. COMMUNES DOTÉES D'UN RÉSEAU DE
DISTRIBUTION MODERNE. 78.
NEUFMAISONS a capté trois sources : la fontaine de Housseau, la fontaine de
la Verdurette et la fontaine du Cheval. Elle peut ainsi satisfaire largement
tous ses besoins. 79. VACQUEVILLE est bien alimentée grâce à la source
qu'elle a achetée à la commune de Veney. Située à 300 mètres à l'est de
cette agglomération, cette source, qui donne 2 litres/seconde (VIII, 43),
permet une distribution par gravité. Elle utilise encore pour ses
fontaines les sources anciennement captées à 200 mètres, au sud-ouest de
Xermamont : la source de Martinval, avec 1 litre/seconde (VIII, 43), la
source Contal, avec 0 L/s. 9 (VIII, 43) et la source Maxant, avec 0 l./s. 26
(VIII, 43). 80. PEXONNE utilise, d'une part, les eaux de la source du
Bon-Repos, située à 2 km. 500 au sud-est de l'agglomération et, d'autre
part, trois sources voisines dites « Prés du Voiré », situées à 1.500 mètres
au sud-est du village. 81. FENNEVILLER a capté, à 600 mètres à l'est du
village, les eaux de la source des Trois-Sauveurs. 82. BADONVILLER,
chef-lieu de canton, centre déjà important, a réalisé, à plus de 3
kilomètres au sud-est de l'agglomération principale, neuf captages prélevant
ainsi aux sources de la Blette un débit de plus de 5 litres/seconde. Elle
continue par ailleurs à utiliser les deux sources dites du Bouge, à 400
mètres au Nord-Est, et la source du Chemin-de-Tir. 83. BREMÉNIL a été
chercher sur le territoire de la commune voisine d'ANGOMONT, à 2 kilomètres
au sud-est du village, les eaux de trois sources qu'elle a achetées à
celle-ci. Le débit d'étiage paraît quelque peu insuffisant. Cependant il
n'est enregistré que rarement. Il n'apparaît d'ailleurs pas impossible de
trouver encore de l'eau dans les environs, au cas où la commune le jugerait
indispensable. 84. PARUX a capté la source de Bellefontaine, dans la
forêt, à 2 km. 500 au sud-est du village, qui lui suffit largement. 85.
SAINT-SAUVEUR, en dehors de la source du Cloître qui jaillit dans le village
et n'alimente que des fontaines, a capté la source du ruisseau de la Pile, à
4 kilomètres au sud-est de l'agglomération, qui satisfait à tous ses
besoins. 86. 87. 88. Dans la vallée de Mauvais, sur le territoire de la
commune de SAINT-SAUVEUR, à plus de 5 kilomètres au sud-est de ce village,
une source a été captée pour l'alimentation des trois communes de PETITMONT,
HARBOUEY et HALLOVILLE. Son débit serait de 6 l./s. 6, réparti de la façon
suivante : 4 l./s. 3 pour PETITMONT, 2 litres/seconde pour HARBOUEY et 0
l./s. 66 pour HALLOVILLE, devant satisfaire ainsi à tous les besoins. 89.
VAL-ET-CHATILLON est une agglomération importante, qu'alimentent les sources
de la Noire-Basse et de Longval, avec un débit qui serait de 3 l./s. 75. Ces
sources sont captées dans la forêt à plus de 4 kilomètres au sud-est du
village. 90. CIREY-SUR-VEZOUSE, autre chef-lieu de canton quelque peu
plus important que BADONVILLER, a été capter à plusieurs kilomètres à l'est
six sources situées dans la vallée du ruisseau de Saussenrupt. Par ailleurs,
elle possède un droit d'eau de 1 l./s. 66 que le Syndicat de Blâmont doit
mettre à sa disposition. 91. Enfin, BERTRAMBOIS, dernière agglomération
établie dans la zone des grès, a été également prendre l'eau qu'il lui
fallait dans le massif montagneux des Vosges. Elle a capté deux sources en
tête du vallon du Rupt-des-Dames, à quelques centaines de mètres au delà de
la limite frontière du département. Toutes ces communes sont alimentées
par gravité; cependant, pour certaines, l'altitude des réservoirs est juste
suffisante, pour ne pas dire insuffisante, pour donner la pression de
distribution voulue. En outre, elles disposent pour la plupart des eaux
d'autres sources que nous n'avons pas jugé utile de mentionner ici et qui
coulent directement aux fontaines publiques d'une façon continue. 92. La
commune de GÉLACOURT, trop éloignée des sources, a été chercher l'eau du
grès vosgien par un forage de 130 mètres de profondeur. Elle doit recourir à
une pompe, le niveau statique, de l'eau s'établissant à 12 mètres du sol.
93. BROUVILLE, commune voisine, s'est adressée aux eaux du Muschelkalk et a
capté la source La Brouvelotte, qui donne naissance au ruisseau Le Pacheux,
à 600 mètres au sud-ouest du village. Elle doit recourir également à des
appareils élévatoires. Plus au Nord, le Syndicat intercommunal d'Ancerviller
a groupé les sept communes de MONTREUX (94), NEUVILLER-LES-BADONVILLER (95),
SAINT-MAURICE (96), SAINTE-POLE (97), MONTIGNY (98), MIGNEVILLE (99) et
ANCERVILLER (100), et va chercher les eaux nécessaires à leurs besoins (2
l./s. 53) à plusieurs kilomètres à l'est de Badonviller, dans une vallée du
massif vosgien où coule le ruisseau de France. Le débit capté serait de 5
l./s. 4, il est réparti entre les diverses communes, l'alimentation se
faisant par gravité. 101. BARBAS a recours aux eaux du Muschelkalk; elle
a capté, à 2.500 mètres à l'est du village, deux sources situées sur le
territoire de HARBOUEY, sa voisine, dont les eaux peuvent être distribuées
par gravité. 102. TANCONVILLE distribue aussi par gravité les eaux du
Muschelkalk, que lui fournit en abondance la source La Chersonnette, captée
à 300 mètres au nord du village. Un deuxième Syndicat intercommunal,
celui de Blâmont, groupe six communes : FRÉMONVILLE (103), BLÂMONT (104),
GOGNEY (105) IGNEY (106), AVRICOURT (107) et AMÉNONCOURT (108). Lui aussi va
chercher l'eau pure dans les Vosges boisées, à près de 15 kilomètres à l'est
de Blâmont, où a été capté un ensemble de plusieurs sources situées dans la
vallée du ruisseau de Saussenrupt, dans la vallée des Chevaux, tributaire de
la précédente, et dans quelques petites vallées avoisinantes. Lors des
travaux, le débit obtenu était de 8 l./s. 35; comme redevance à la commune
de CIREY-SUR-VEZOUSE (89), le syndicat devait donner 1 l./s. 66; il
disposait donc pour lui de 6 l./s. 70 supérieur à ses besoins évalués à 4
l./s. 17. 109. DOMEVRE-SUR-VEZOUSE, à la limite extrême du Muschelkalk,
va chercher l'eau de la nappe située au milieu de cet étage en captant trois
sources situées à 400 mètres au nord-ouest de Harbouey. Dans ce deuxième
groupe, les communes (92-109) sauf GELACOURT (92) et BROUVILLE (93),
s'alimentent encore par gravité. La quantité d'eau dont elles disposent,
judicieusement utilisée, doit suffire à satisfaire tous leurs besoins; mais
l'écoulement continu aux fontaines publiques habituellement pratiqué dans
les agglomérations entraîne parfois, en saison sèche, un manque d'eau
relatif auquel il serait sans doute facile de remédier. Par ailleurs,
l'altitude des réservoirs n'est pas toujours telle qu'elle permette de
desservir avec une pression convenable tous les points élevés des villages.
Enfin, notons qu'ici encore, bien des anciennes sources locales non
mentionnées continuent à être utilisées pour le fonctionnement de fontaines
publiques, sans que leurs eaux ne soient mêlées à celles de la distribution.
Les quatre communes suivantes sont établies dans la zone des marnes du
Keuper inférieur, mais en des endroits où celles-ci sont recouvertes par des
alluvions anciennes ou modernes. 110-111-112. OGEVILLER, HERBEVILLER et
FREMÉNIL, situées dans les vallées de la Vezouse et de la Verdurette, près
du confluent de ces deux rivières, se sont constituées en syndicat
intercommunal et utilisent les eaux d'un puits de 7 mètres de profondeur.
113. Enfin THIEBAUMÉNIL élève les eaux en provenant des terrasses
alluvionnaires anciennes, qu'elle se procure par une tranchée drainante
située à 400 mètres au sud-ouest de l'agglomération.
III. - RESSOURCES PROPRES DES COMMUNES NON DOTÉES
D'UN- RÉSEAU DE DISTRIBUTION D'EAU POTABLE MODERNE.
114. ANGOMONT, petite commune, à la population dispersée
dans de nombreux écarts, ne manque pas d'eau. Cinq sources alimentent les
fontaines du village. Leur débit est faible; le plus important est de 0
l./s. 17 (IX, 43). Nous avons vu que BREMÉNIL (83) avait capté trois sources
sur son territoire. Par ailleurs, ANGOMONT se trouve en plein massif
forestier; où très nombreux sont les points d'eau. 115. NONHIGNY a été
chercher à 500 mètres au nord-ouest de Parus, une belle source qui donne 5
litres-seconde (IX, 43). Elle est alimentée par gravité, possédant un réseau
de distribution avec branchements particuliers. Seul un réservoir fait
défaut; il est vrai que le débit disponible est nettement supérieur à celui
nécessaire. Les communes de la vallée de la Verdurette sont fort mal
alimentées en eau potable. 116. VENEY, petite commune, possède encore des
sources sur son territoire. A 400 mètres au sud-ouest du village, la source
du Champ d'Aubois donne 0 l./s. 41 (VIII, 43) et alimente les fontaines; à
l'Ouest dans un rayon de 400 mètres également de l'agglomération, se
trouvent deux sources non captées donnant respectivement 0 l./s. 16 (VIII,
43) et 0 l./s. 19 (VIII, 43). Par ailleurs, à 300 mètres à l'Est, une belle
source donnant 2 litres-seconde (VIII, 43) a été cédée à Vacqueville; non
loin d'elle, pou captée, une autre source donne 0 l./s. 7 (VIII, 43).
117. Avec MERVILLER, les ressources en eau diminuent rapidement, au point
que cette commune importante qui comprend deux écarts non négligeables,
Criviller et Les Carrières, doit recourir à neuf petites sources éloignées
les unes des autres, parfois très mal situées au point de vue hygiène, et
dont la plus importante ne donne pas plus de 0 l./s. 25 (VIII, 43). 118.
A REHERREY, une source mérite d'être citée, la source de Hodey, à 600 mètres
à l'est du village, qui donne 0 l./s. 45 (X, 43). Elle alimente les
fontaines du pays, mais ses eaux proviennent de la nappe du. Muschelkalk,
troublent après les pluies, et sont reconnues mauvaises au point de vue
bactériologique. 119. VAXAINVILLE n'est guère mieux partagée. Elle a
recours aux eaux de la source Chantrelle, dont le débit n'atteint pas 0
l./s. 19 (X, 43) pour alimenter deux fontaines. Quant aux autres sources,
leur débit est infime et ne permet pas de s'y arrêter. 120. HABLAINVILLE
utilise trois sources pour ses fontaines, dont la plus importante donne 0
l./s. 15 (X, 43), d'une eau calcaire troublant facilement. 121. La source
de PETTONVILLE donne encore moins, avec 0 l./s. 10 (X, 43), aussi la commune
a-t-elle dû construire un réservoir de 2 5 mètres cubes pour améliorer son
alimentation. Il convient de signaler, en amont et à 800 mètres du village,
en bordure de la Verdurette, une source dite Fontaine Salée, donnant 0 l./s.
77 (X, 43) et dont l'eau n'est pas potable par suite de l'excès des sulfates
et des chlorures. Enfin, à 300 mètres à l'ouest du village, la source Le
Patrouillot, non captée, donne 0 l./s. 16 (X, 43). 122. RECLONVILLE a
également construit un réservoir de 10 mètres cubes pour emmagasiner les
eaux de la source qu'elle a captée, qui lui donne 0 l./s. 26 (X, 43). Ces
eaux troublent après la pluie. Deux autres sources ne donnent pas une eau
meilleure, avec un débit infime. 123. BURIVILLE utilise les eaux de la
source Saint-Antoine, captée à 500 mètres au sud du village, la seule source
intéressante par son débit qui est de 0 l./s. 73 (X, 43). 124. Dans la
vallée de la Vezouse, BENAMÉNIL recourt à six sources différentes pour
alimenter ses fontaines; mais aucune ne présente un débit intéressant pour
que l'on puisse la retenir. Ajoutons que les eaux sont reconnues mauvaises
au point de vue bactériologique. 125. MARAINVILLER n'a qu'une source,
mais qui donne une eau de bonne qualité provenant d'alluvions anciennes et
dont le débit est important : 1 l./s. 15 (VII, 43). Elle est située à 1
kilomètre au sud de l'agglomération. 126. CROISMARE a recueilli pour ses
fontaines les eaux superficielles de quelques petites sources qui tarissent
en été. La région située au nord de la Vezouse, où affleurent presque
partout les marnes du Keuper inférieur, est extrêmement pauvre en eau. Les
rares sources qui s'y rencontrent ont un débit très faible; beaucoup
tarissent l'été. 127. REPAIX a capté trois petites sources d'un débit
insignifiant. Deux autres non captées donnent chacune 0 l./s. 11 (VIII, 43),
débit infime. 128. La meilleure source d'AUTREPIERRE donne 0 l./s. 36
(IX, 43) et ses eaux troublent facilement. Il en est de même de deux ou
trois autres sources dont les débits sont bien plus faibles. 129.
GONDREXON ne s'alimente que par des puits. La seule source qui mérite d'être
citée a un débit de 0 l./s. 25 (VIII, 43) et se trouve à 500 mètres au
nord-ouest du village. 130. CHAZELLES-SUR-ALBE n'a qu'une source qui
donne 0 l./s. 10 (IX, 43) et qu'elle n'utilise même plus faute d'entretenir
les anciens ouvrages, préférant recourir à des puits. 131. REILLON, 132.
BLEMEREY, 133. VEHO, 134. LEINTREY, 135. EMBERMENIL, ne s'alimentent en eau
que par des puits. Les quelques sources que l'on rencontre sur leur
territoire ont un débit infime, proviennent la plupart de zones marécageuses
et ne sont que la réunion d'eaux superficielles de ruissellement. 136.
XOUSSE, 137. VAUCOURT, 138. REMONCOURT, plus au Nord, sont dans une
situation identique. Cependant, sur le territoire de Remoncourt, à 400
mètres au nord du village, se trouve la fontaine Sainte-Barbe, près du
ruisseau de Remiremont, qui donne 1 l./s. 3 (X, 43). Ses abords sont
marécageux. 139. LANEUVEVILLE-AUX-BOIS a capté quatre petites sources qui
ensemble donnent 0 l./s. 26 (XI, 43) et alimentent un réservoir de 15 mètres
cubes. Les habitants s'adressent à une centaine de puits. A l'est du
village, la source La Lavière, la plus intéressante de toutes par son débit,
donne 0 l./s. 36 (XI, 43). 140. MANONVILLER a construit également un
petit réservoir de 1 5 mètres cubes. La source Behaye, à 800 mètres à l'est
du village, lui fournit 0 l./s. 34 (XI, 43). Un groupe de deux sources, tout
près du village, donne 0 l./s. 3 (XI, 43) aux fontaines. Quelques autres
sources non captées ne présentent aucun intérêt. 141. VERDENAL a basé son
alimentation en eau sur la fontaine Puisier, située à 1.200 mètres au nord
du village. L'eau est très calcaire et trouble facilement. Elle s'écoule par
gravité dans un réservoir enterré de 50 mètres cubes puis est distribuée par
un réseau de canalisations avec branchements particuliers. Cependant la
pression fait défaut dans la partie haute de l'agglomération. 142.
SAINT-MARTIN, au bord de la Vezouse, utilise les eaux très calcaires de
trois sources qui donnent 0 l./s. 34 (VIII, 43) et qui sont situées à 300
mètres au nord-ouest du village. Au Nord, à 300 mètres environ, la source
Les Banvoires, non captée, donne 0 l./s. 13 (VIII, 43). A 400 mètres au
Sud-Ouest, une autre source donne 0 l./s. 14 (VIII, 43). 143. Enfin,
DOMJEVIN a construit un réseau de distribution, qui n'alimente cependant que
des fontaines; le réservoir reçoit les eaux de la source du Pied-de-Chet et
de la source de Moureuil; celles-ci donnent ensemble 0 l./s. 32 (X, 43),
débit insuffisant pour la commune, qui manque d'eau l'été. La situation du
réservoir ne permet pas d'obtenir par ailleurs la pression souhaitable en
tous les points du village.
IV. RECHERCHE DE LA SOLUTION OPTIMA SUSCEPTIBLE DE DOTER CHAQUE COMMUNE
D'UNE DISTRIBUTION D'EAU POTABLE MODERNE.
I. La situation d'ANGOMONT (114), au milieu des Vosges
gréseuses, ne semble pas poser de question particulièrement difficile pour
doter la commune d'un réseau de distribution; d'autant que le débit
nécessaire est peu important. Plutôt que d'utiliser les eaux des sources
actuellement captées, et de les refouler à l'altitude requise pour obtenir
la pression voulue, il serait préférable de rechercher une source de débit
suffisant, soit 0 l./s. 17 à l'étiage, et dont l'altitude permettrait de
desservir l'agglomération par gravité. Ce n'est qu'au cas où cette solution
ne se révélerait pas économique par suite d'une trop grande distance à
parcourir pour amener l'eau, qu'il faudrait alors adopter la première.
II. Toute amélioration concernant la distribution d'eau potable à NONHIGNY
(115) paraît devoir se baser sur la source actuellement utilisée.
III. La
première solution à envisager lorsque l'on cherche à alimenter toutes les
communes de la vallée de la Verdurette, consiste à doter chacune d'elles
d'une distribution indépendante. Dans ces conditions, VENEY (116), avec la
source du Champ d'Aubois, pourrait s'alimenter par gravité, tandis que
REHERREY (118) avec la source de Hodey, VAXAINVILLE (119) avec la source
Chantrelle, PETTONVILLE (121) avec la source Le Patrouillot, RECLONVILLE
(122) avec la source captée actuellement, et BURIVILLE (123) avec la source
Saint-Antoine, devraient recourir à un pompage. MERVILLER (117) et
HABLAINVILLE (120), faute de ressources, ne peuvent résoudre le problème de
cette façon. Encore faut-il noter que VENEY (116) mise à part, les débits de
certaines sources citées sont parfois juste suffisants : ainsi pour
VAXAINVILLE (119), PETTONVILLE (121), RECLONVILLE (12 2) et que la qualité
des eaux recueillies laisse à désirer; les sources troublent après la pluie;
l'analyse chimique révèle des eaux légèrement incrustantes. On se trouve
ainsi amené à examiner si une ou plusieurs solutions collectives ne seraient
pas préférables. VENEY (116) ayant ce qu'il lui faut, les sept autres
communes pourraient constituer un syndicat intercommunal. Le débit
nécessaire serait de 2 l./s. 2 7. Mais aucune source d'un tel débit ne se
rencontre dans cette région. Même si l'on admet que BURIVILLE (123) et
RECLONVILLE (122) se groupent pour utiliser les eaux de la source
Saint-Antoine, le débit nécessaire pour les cinq autres communes, soit 1
l./s. 88, ne peut encore se trouver. Il convient donc d'envisager si,
comme l'ont fait les syndicats intercommunaux d'Ancerviller et de Blâmont,
il n'est pas possible d'aller chercher de l'eau de bonne qualité dans la
zone des grès vosgiens. S'il semble difficile de trouver un point d'eau
présentant à lui seul le débit total suffisant, par contre on doit sans
doute pouvoir rencontrer plusieurs sources susceptibles d'être retenues. Les
recherches devraient être orientées vers les sources mêmes de la Verdurette,
dans la région et en amont de NEUFMAISONS (78). En admettant qu'elles
soient couronnées de succès, on peut estimer approximativement à 27
kilomètres, la longueur des canalisations à poser, non comprises celles
constituant les réseaux communaux de distribution, soit plus de 22 mètres
par habitant pour les 1250 habitants des communes syndicales. Cette longueur
est encore admissible si l'on réussit à alimenter tout le syndicat par
simple gravité, car les dépenses de premier établissement seraient
avantageusement compensées par l'absence de dépenses d'exploitation.
Cependant, il se pourrait que cette alimentation par gravité de tout le
syndicat ne soit pas possible; en effet, l'altitude de toutes les communes
ne dépasse pas 300 mètres, sauf cependant HABLAINVILLE (120) qui se trouve à
320 mètres; il faudrait donc trouver des sources au moins aux environs de
l'altitude 340 mètres, ce qui contraindra selon toute vraisemblance à
s'éloigner de plus en plus dans les forêts du Petit Reclos et du Grand
Reclos au risque d'ailleurs de ne point aboutir dans les recherches,
l'écoulement naturel de la plus grande partie des eaux s'effectuant vers la
vallée de la Plaine; et en accroissant sensiblement par ailleurs les
dépenses de premier établissement. Peut-être sera-t-on amené dans ces
conditions à prévoir une station de pompage des eaux distribuées à
HABLAINVILLE, en se contentant de sources situées à une altitude voisine de
320 mètres. Une autre solution mérite d'être étudiée : la source du Champ
d'Aubois, à VENEY (116), la source de Vacqueville et la source voisine,
toutes deux également sur le territoire de VENEY, donnent ensemble 3 l./s.
18, par conséquent de quoi satisfaire les besoins des neuf communes qui sont
évalués à 3 litres-seconde. Il serait donc possible de baser une
alimentation générale des communes en question en partant de ces points
d'eau, toutes les communes seraient alimentées par gravité, sauf MERVILLER
(11 7) et HABLAINVILLE (12 0) pour lesquelles il faudrait élever les eaux.
Les dépenses d'installation seraient réduites au minimum en ce qui concerne
les canalisations, mais il faudrait prévoir deux stations de relèvement.
Cette solution serait sans doute préférable à celle qui consisterait à
utiliser après élévation les eaux qui troublent facilement, des sources de
Martinval, Contal et Maxent, donnant ensemble 2 l./s. 1 6 pour alimenter
MERVILLER (117), REHERREY (118), VAXAINVILLE (119), HABLAINVILLE (1,20) et
PETTONVILLE (121), qui exigent 1 l./s. 88, tandis que BURIVILLE (123) et
RECLONVILLE (122) constitueraient un deuxième syndicat, utilisant les eaux
de la source Saint-Antoine. Nous ne croyons pas devoir envisager comme
solution intéressante, l'exécution d'un forage profond allant chercher l'eau
potable au grès vosgien. Un tel ouvrage est toujours coûteux, et même dans
la région de MERVILLER où la profondeur serait vraisemblablement la plus
faible, il faudrait encore compter sans doute sur une centaine de mètres;
d'autre part, si l'on peut dans le cas présent escompter à peu près sûrement
trouver de l'eau de bonne qualité, il existe toujours un certain risque à
courir quant à la quantité disponible. Il est bien difficile de prévoir
d'avance le débit que l'on obtiendra, lequel en l'occurrence pourrait ne pas
suffire pour l'ensemble du syndicat, ce qui obligerait soit à établir un
deuxième forage en courant de nouveau les mêmes risques pour des frais
analogues, soit à recourir à une solution mixte; alimentation par forage et
sources, ce qui ne serait vraisemblablement pas économique. Ces
considérations suffisent, semble-t-il, à ne point pousser les recherches
dans ce sens, étant donné que d'autres solutions paraissent réalisables à
meilleur compte. Les solutions envisagées ci-dessus peuvent donc se
résumer ainsi : 1 ° Alimentation individuelle des communes à partir des
sources existantes; pas de solution pour MERVILLER (117) et HABLAINVILLE
(120); 2° Syndicat de sept communes, VENEY (115) exclu, alimenté par
gravité à partir de sources du grès situées à l'altitude d'environ 340
mètres; 3° Solution n° 2, avec des sources à une altitude inférieure à
340 mètres et avec station de refoulement pour HABLAINVILLE (120); 4°
Syndicat de neuf communes, alimenté par les sources émergeant sur le
territoire de VENEY (115), avec refoulement pour MERVILLER (117) et
HABLAINVILLE (120) [VAXAINVILLE déjà alimentée pourrait rester en dehors du
syndicat, mais céderait à celui-ci l'eau dont elle dispose actuellement en
excédent]; 5° Syndicat de cinq communes, alimenté par les sources
émergeant sur le territoire de VACQUEVILLE (116) avec élévation des eaux; et
syndicat de deux communes, alimenté par la source Saint-Antoine de BURIVILLE
(123) avec également élévation des eaux; 6° Recours à un ou plusieurs
forages. S'il est difficile, en disposant des seuls renseignements que
nous avons actuellement, d'adopter définitivement une solution, cependant
des études plus poussées conduiront vraisemblablement à préférer la
deuxième. S'il y avait impossibilité technique ou économique, il faudrait se
résoudre à prendre la troisième ou la quatrième, suivant le résultat des
études économiques. La cinquième solution ne nous paraît guère recommandable
IV. L'absence de sources intéressantes dans la région doit inciter BENAMÉNIL
(124) à rechercher l'eau potable dans les alluvions de la Vezouse, en
creusant un puits ou plusieurs suivant le débit obtenu, que seule
l'expérience peut indiquer. Le succès peut être escompté, semble-t-il, à peu
de frais. Les eaux seront élevées à la hauteur voulue pour obtenir une
pression de distribution suffisante. Le débit requis devrait être de 5 à 6
mètres cubes-heure. 125. MARAINVILLER doit pouvoir réaliser son
alimentation en eau potable tout, simplement en utilisant la source qui
alimente ses fontaines et en élevant ses eaux. 126. CROISMARE n'a pas
d'autre solution meilleure que de puiser l'eau dans la nappe alluviale de la
Vezouse. Un puits existe déjà, au Nord du village, sur la rive droite de la
rivière; sa profondeur est de 7 mètres; des essais d'épuisement effectués au
débit de 6 mètres cubes-heure permettent d'estimer le débit maximum du puits
à 10 mètres cubes-heure, ce qui doit suffire pour satisfaire les besoins de
l'agglomération. Si cependant, un appoint se révélait nécessaire dans
l'avenir, il serait simple et peu coûteux de faire un nouveau puits à
proximité de celui qui existe.
V. Comme nous l'avons vu, la région située
au nord de la Vezouse est extrêmement pauvre en eau, et si l'on veut
alimenter convenablement les agglomérations, le seul moyen consiste à les
grouper et à aller chercher l'eau en dehors de la région. Rappelons ici que
les villages sont tous de faible importance par leur population, très
éloignés les uns des autres, facteurs qui rendent plus difficilement
réalisable au point de vue économique, leur alimentation en eau potable.
a. REPAIX (127), AUTREPIERRE (128), GONDREXON (129), CHAZELLES-SUR-ALBE
(130), REILLON (131), BLEMEREY (132), VEHO (133), LEINTREY (134) et
EMBERMÉNIL (135) ne s'alimentent que par des puits ou recourent à des
sources d'un débit insuffisant donnant une eau de qualité médiocre. Les
trois communes de XOUSSE (136), VAUCOURT (137) et REMONCOURT (138) sont dans
une situation analogue et la Fontaine Sainte-Barbe, à 400 mètres au nord du
village de Remoncourt, qui fournit une eau très minéralisée (degré
hydrotimétrique : 139) ne peut guère être envisagée comme base de leur
alimentation. Pour satisfaire les besoins de cette population de douze
communes qui compte 1.510 habitants, il faudrait chaque jour environ 320
mètres cubes correspondant à un débit continu de 3 l./s. 7. Où trouver
cette quantité d'eau quotidienne? Techniquement, trois solutions peuvent
être envisagées : captage de sources dans le massif gréseux des Vosges;
forage profond jusqu'au grès vosgien; utilisation de la nappe alluviale de
la Vezouse. La première solution n'est pas irréalisable; peut-être même
aussi pourrait-on trouver des sources en nombre suffisant, à une altitude
convenable pour procéder à une alimentation par gravité. Mais la distance à
parcourir pour amener l'eau des captages aux points d'utilisation les plus
proches, apparaît dès l'abord trop importante pour qu'un tel projet puisse
être réalisé au point de vue économique. Notons qu'une variante de cette
première solution, qui la rendrait sans doute beaucoup plus abordable,
consisterait à envisager l'utilisation de la conduite d'amenée du syndicat
de Blâmont pour conduire l'eau captée dans la montagne jusqu'en tête du
périmètre à desservir. Une étude spéciale est indispensable pour préciser si
cette idée est possible. La deuxième solution, elle non plus, n'est pas
irréalisable; vraisemblablement moins coûteuse, elle comporte cependant des
risques inhérents au mode de recherche. Il faudrait traverser au minimum
tout le Muschelkalk calcaire et marneux et les grès bigarrés qui ne sont
aquifères qu'à leur base, pour atteindre le grès vosgien; la profondeur à
prévoir pour l'ouvrage dépasserait certainement 200 mètres. Les travaux
devraient être menés avec soin afin d'éviter de recueillir des eaux
intermédiaires minéralisées, gypse ou sel; on n'est jamais assuré d'obtenir
le débit recherché, bien que l'on puisse espérer certainement trouver l'eau.
Enfin ajoutons que si l'eau doit remonter dans le forage, d'une façon
appréciable, l'artésianisme ne sera pas suffisant pour éviter une station
élévatoire. En atteignant les marnes du Muschelkalk, on rencontre bien
une nappe, mais il est peu prudent d'escompter pouvoir l'utiliser, l'eau qui
en provient étant ordinairement trop minéralisée. D'ailleurs cette nappe
étant beaucoup moins puissante que la nappe des grès vosgiens, le risque de
ne pas obtenir le débit voulu en est encore accru. La troisième solution,
bien qu'elle oblige à prévoir une élévation mécanique des eaux, paraît
encore la moins onéreuse, car la Vezouse coule à quelques kilomètres et les
travaux de recherche seront relativement peu coûteux. Il est certain qu'un
seul puits dans la nappe alluviale ne permettra pas d'obtenir le débit
souhaitable de 32 mètres cubes par heure environ. Mais celui-ci ne peut-il
être atteint avec plusieurs puits judicieusement placés ? A quel endroit
devra-t-on chercher l'eau ? Si l'on considère que le point culminant de la
région que nous étudions est situé à l'altitude d'environ 345 mètres, entre
REPAIX et AUTREPIERRE, et qu'en ce point il serait facile de construire un
réservoir enterré d'où l'eau alimenterait par gravité toutes les communes
syndicales, on se trouve conduit à rechercher l'eau potable dans la vallée
de la Vezouse en amont de Blamont, afin de réduire au minimum la longueur de
la conduite de refoulement. Dans ces conditions, il faudrait escompter 36
kilomètres environ de canalisations, non comprises les canalisations des
réseaux communaux, soit près de 24 mètres par habitant. En cas d'échec à cet
endroit, il faudrait se placer en aval de Blamont, entre Blamont et Domèvre-sur-Vezouse,
mais la conduite de refoulement s'en trouvera allongée. Si, par malheur, la
nappe alluviale se révélait trop peu importante, il semble que le mieux
serait alors de diriger les recherches à 10 ou 12 kilomètres en aval, entre
Bénaménil et Manonviller, dans l'espoir de trouver à proximité, un point
d'altitude suffisante pour établir le principal réservoir de distribution.
Mais alors une étude économique détaillée conduirait peut-être à adopter la
solution d'un forage profond établi dans les environs de Repaix. b. A
l'Ouest, les deux communes de LANEUVEVILLE-AUX-BOIS (139) et MANONVILLER
(140), bien que disposant de quelques sources dont aucune ne donne à elle
seule un débit suffisant pour satisfaire leurs besoins, se trouvent à peu
près dans les mêmes conditions que les communes que nous venons de voir.
Mais la Vezouse passe au pied de MANONVILLER et il paraît ici très facile de
constituer un petit syndicat de deux communes comptant 530 habitants, qui
prenant l'eau des alluvions par un puits, l'élèverait dans un réservoir de
distribution qui pourrait être enterré sur le sommet qui domine MANONVILLER
à 500 mètres au nord-ouest. Par jour, il faudrait 87 mètres cubes, pour les
puits un débit horaire de 8 à 9 mètres cubes, ce qui doit pouvoir être
obtenu comme on l'obtient à CROISMARE (126). La longueur des canalisations à
poser ne doit guère dépasser 5 kilomètres sans compter les canalisations des
réseaux communaux, soit moins de 10 mètres par habitant. Notons que l'on
pourrait envisager de rattacher LANEUVEVILLE-AUX-BOIS (139) et MANONVILLER
(140), au syndicat de douze communes étudié plus haut, en prolongeant la
canalisation à partir d'EMBERMÉNIL. Avec ses quatorze communes, le syndicat
compterait 2.040 habitants; la longueur des canalisations passerait à 44
kilomètres environ, soit 21 m. 5 par habitant. Il y aurait donc une légère
diminution de la charge par habitant pour le syndicat, mais par contre une
augmentation importante pour les habitants des deux communes, atténuée il
est vrai par les économies réalisées par l'absence de captage et de station
de pompage. Cette solution ne mérite guère d'être envisagée, semble-t-il,
que si le point d'eau alimentant le syndicat était constitué par un puits
creusé dans les alluvions de la Vezouse, aux environs de MANONVILLER. c.
On ne peut admettre que VERDENAL (141) soit parfaitement alimentée avec une
source qui ne lui donne pas assez d'eau en période de sécheresse, et qui
trouble après les pluies; avec un réservoir construit trop bas pour donner
une pression suffisante partout. SAINT-MARTIN (142) pourrait à la rigueur
utiliser les eaux calcaires de plusieurs de ses sources, mais elle devrait
les élever mécaniquement avant de les distribuer. Enfin DOMJEVIN (143) se
trouve dans la même situation que VERDENAL (141). Pour alimenter
correctement ces trois communes, moins déshéritées peut-être que celles que
nous avons vues jusqu'ici; il faudrait soit pomper l'eau de la nappe
alluviale de la Vezouse, et la refouler dans des réservoirs placés à une
altitude convenable, soit les rattacher au syndicat de douze communes étudié
plus haut, ce qui éviterait la construction de trois stations de refoulement
et peut-être de trois réservoirs. Cette dernière considération nous incite à
préférer la deuxième solution; l'expérience acquise jusqu'à présent tendant
à montrer les stations de refoulement comme des points délicats pour les
communes rurales, par suite de l'entretien, si faible soit-il, qu'elles
exigent. Le syndicat intercommunal passerait alors de douze à quinze
communes, la population serait de 2.080 habitants; la longueur des
canalisations, non comprises celles constituant les réseaux communaux, peut
être évaluée à 43 kilomètres, soit une longueur d'environ 20 m. 5 par
habitant. Enfin, la quantité d'eau nécessaire chaque jour serait de 420
mètres cubes, soit un débit horaire de 42 mètres cubes pour le ou les puits
de captage. Enfin, signalons à titre documentaire qu'en rattachant
également LANEUVEVILLE-AUX-BOIS (139) et MANONVILLER (140), on aurait
dix-sept communes avec 2.610 habitants; 50 kilomètres environ de
canalisations, soit encore 19 mètres par habitant. Le volume d'eau
nécessaire chaque jour atteindrait 498 mètres cubes, soit un débit horaire
de 50 mètres cubes à pomper aux captages. Il est certain qu'il n'est pas
sans intérêt à bien des points de vue de réduire le nombre des captages et
celui des stations élévatoires, mais la réalisation d'un tel syndicat repose
avant tout sur la possibilité de se procurer l'eau nécessaire en un point
donné. Les résultats des recherches qu'il conviendrait d'entreprendre
pourront seuls incliner à adopter telle ou telle solution parmi celles que
nous avons envisagées. Quoi qu'il en soit, nous estimons que ce n'est
qu'en cas d'échec des recherches d'eau .dans la nappe alluviale de la
Vezouse, qu'une tentative devrait être faite pour atteindre par forage la
nappe des grès vosgiens, et là encore le débit obtenu sera un facteur
déterminant quant à l'importance du syndicat à constituer.
V. CONCLUSION. - PROGRAMME DE TRAVAUX DE RECHERCHE.
Pour conclure, nous résumerons dans un tableau les
solutions qui nous paraissent devoir être étudiées en premier lieu, et nous
indiquons en même temps les travaux de recherche à la réussite desquels sont
subordonnées les possibilités de réalisation de ces solutions.
Colonne 2 : individuelle = I; syndicale= S. - Colonne 3 : gravité = G;
pompage= P.
COMMUNES. |
SOLUTION ADOPTÉE. |
MODE D'ALIMENTATION. |
POINT D'EAU RETENU. |
TRAVAUX DE RECHERCHE à
entreprendre. |
OBSERVATIONS. |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
114. ANGOMONT |
I. |
G. |
|
Sources à rechercher. |
Ou bien pompage avec
sources actuelles. |
115. NONHIGNY |
I. |
G. ou P. |
Source de Parux. |
|
|
116. VENEY |
I. |
G. |
|
|
|
117. MERVILLER |
S.
7 communes |
G |
|
Sources à rechercher aux
environs de l'altitude 340 mètres dans le massif montagneux en amont
de Neufmaisons. Débit nécessaire : 3 l/s. |
|
118. REHERREY |
119. VAXAINVILLE |
120. HABLAINVILLE |
121. PETTONVILLE |
122. RECLONVILLE |
123. BURIVILLE |
124. BENAMENIL |
I. |
P. |
|
Puits dans les alluvions
de la Vezouse. |
|
125. MARAINVILLER |
I. |
P. |
Source. |
|
|
126. CROISMARE |
I. |
P. |
Puits dans les alluvions
de la Vezouse. |
|
|
127. REPAIX |
S.
12 communes. |
P. |
|
Puits dans les alluvions
de la Vezouse dans la région située en amont de Blamont. |
Débit à obtenir :32
m3/h. |
128. AUTREPIERRE |
129. GONDREXON |
130. CHAZELLES-SUR-ALBE |
131. REILLON |
132. BLEMEREY |
133. VEHO |
134. LEINTREY |
135. EMBERMENIL |
136. XOUSSE |
137. VAUCOURT |
138. REMONCOURT |
139. LANEUVEVILLE-AUX-BOIS |
S.
2 communes. |
P. |
|
Puits dans les alluvions
de la Vezouse près de Manonviller. |
Débit à obtenir : 8 à 9
m3/h. |
140. MANONVILLER |
141 VERDENAL |
S. |
P. |
|
|
Rattachement au syndicat
de 12 communes. |
L'étude de cette zone montre que, dans l'ensemble, partout où la
solution était abordable, elle a été réalisée. Ce sont les cas délicats qui
restent en suspens. Les deus régions déshéritées sont la vallée de la
Verdurette et la région d'Emberménil-Leintrey, au nord de la Vezouse. Nous
n'avons pu indiquer une solution définitive, mais seulement fixer le
processus des études à poursuivre. Quelle que soit la solution adoptée, on
peut affirmer dès maintenant qu'elle sera très onéreuse pour les intéressés
si ceux-ci ne peuvent bénéficier que des dispositions financières prévues
actuellement pour aider les communes rurales. Nous sommes là en présence
d'une région pauvre à la population clairsemée, qui ne paraît pas capable de
fournir pour s'équiper l'effort que l'on demande normalement à des régions
plus favorisées.
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