François Marie Rémy MARCHAL est né à Bruyères (Vosges) le 3
décembre 1911. Il est le fils de Marie Sylvestre Rémy MARCHAL
(1875-1835) et Marie Thérèse Marguerite MARTIN (1879-1973).
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Ancien élève du Prytanée militaire, François Marchal s’engage
pour 8 ans et rejoint, le 1er octobre 1932, l’Ecole Spéciale
Militaire (Lycée militaire de Saint-Cyr-l’Ecole). Nommé
sous-lieutenant le 1er octobre 1934, il est alors affecté à
l’Ecole militaire d’application de l’Armée de l’air (qui s’est
installée à Saint-Cyr depuis 1932. L'Armée de l'air n’est
devenue armée à part entière qu’avec la loi du 2 juillet 1934).
Le 1er octobre 1936 il est affecté à la 1ère escadre aérienne et
promu dans le cadre navigant, au grade de Lieutenant, dans
l’escadrille 3/61. Le 6 novembre 1938 il retourne à l’école de
Versailles pour le cours des officiers de transmission, avant de
rejoindre le 12 avril 1939 la 61ème escadre aérienne à Blida. Il
est affecté le 13 septembre 1939 au commandement de la 710ème
compagnie de transmission à Blida, rejoignant alors le bataillon
de transmissions, navigation et balisage n° 5.
Promu capitaine dans le cadre navigant le 15 mars 1940, sa
compagnie passe au commandement de l’air en Algérie le 22 août
1940, puis au 1er octobre au commandement supérieur de l’air en
Afrique du Nord.
Le 8 octobre 1943, il est affecté en Angleterre au groupe de
bombardement n° 1, puis au groupe 2/23 (squadron 346) le 27 juin
1944, sur la base de la Royal Air Force Elvington. Ce groupe
lourd Guyenne participe à de nombreuses missions de bombardement au-dessus de
la France (y compris le 6 juin 1944 entre les plages Utah et
Omaha, sur les batteries de Grandcamp-Maisy ), de la Belgique, des
Pays-Bas et de l'Allemagne (principalement sur la Ruhr et les
grands centres industriels allemands, dont Stuttgart le 24
juillet 1944). |
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Le capitaine Marchal,
pilote, aura effectué 34 missions de bombardement avec son
bombardier Halifax, dont la dernière le 4 avril 1945. |
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« Lapin », le lapin blanc mascotte de l’escadron que l’on
retrouve sur son insigne, dans les bras du capitaine François
Marchal.
« Lapin » a participé à de nombreuses missions de bombardement
(celles sans oxygène requis). |
François Marchal rentre en France le 2 mai 1945, où il est muté à la base de
Toulouse pour prendre le commandement de la Division
d’Instruction.
Croix de guerre 1939/1945, il est fait Chevalier de la Légion
d’Honneur par décret du 20 août 1945 en tant que Capitaine de
l’armée de l’air, groupe de bombardement 2/23 « Guyenne ».
Le 1er novembre 1945 son unité est déplacée à la base n° 702
d’Avord (Cher).
Le 12 avril 1947, François Marchal est muté à la Base Ecole de
Marrakech, devenue base n° 707.
Le 25 février 1948, il est affecté à la 21ème escadre de
bombardement à Bordeaux.
Il devient Officier de la Légion d’Honneur par décret du 31
décembre 1948, en tant que Commandant en second de la 21ème
escadre de bombardement (base aérienne de Mérignac)
Commandeur de la Légion d’Honneur par décret du 21 décembre
1954, en tant que Lieutenant colonel de l’Armée de l’air, cadre
navigant, commandant la base aérienne n° 135 à Cognac (Charente)
Les Ailes
31 mars 1961
GENERAL MARCHAL
Le Général Marchal est un ancien élève de
Saint-Cyr, pilote aux 3.600 heures de vol,
breveté d'études logistiques.
Officier de Transmissions à l’Etat-Major Air en
Algérie, en 1939, il a commandé la 701e
Compagnie, puis le Service de Transmissions de
la Base de Blida, en octobre 1940.
Il a commandé en second une escadrille du Groupe
de Bombardement 2/23 en Angleterre en 1943. Il a
commandé les Divisions d’instruction de Toulouse
et d’Avord, la Base Ecole de Marrakech, la Base
193 en Indochine, celle de Cognac.
Il commande le service d’Exploitation des
Télécommunications Air à Versailles.
Commandeur de la Légion d’Honneur, six
citations. |
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François Marchal décède à Nancy le 26 mars
1968, Général de Division Aérienne, veuf de Yvette
Arlette Octavie MIVIELLE |
Peloton d'honneur de l'armée de l'air, lors de l'Inhumation du général François Marchal
au cimetière de Blâmont - 1968 |
Quoique non natif de
Blâmont François Marchal est inhumé dans la tombe
familiale
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Son père, Rémy Marchal
(1875-1935) est chef d’escadron d’artillerie, officier de la
légion d’honneur et croix de guerre (capitaine commandant la
7ème batterie du 62ème régiment d’artillerie gravement
blessé en Champagne en avril 1916) .
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Il est le petit fils de
Emile Rémy Marchal (né à Blâmont en 1845),
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et arrière petit-fils de
Jean Rémy Marchal (né à Foulcrey en 1806, décédé à Blâmont
en 1868), aubergiste, pour lequel le monument familial a
sans doute été érigé par Jean-Baptiste Goeury en 1868 (voir
à ce sujet le 3° de notre article
Sculpteurs à Blâmont : deux familles Goeury ?)
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Cimetière de Blâmont - Tombe n° N215-216
Note sur son frère, Pierre Marie Frédéric
Marchal, architecte: né à Bruyères le 30 mars 1913, il devient
élève de Jacques Debat-Ponsan à Paris, élève de Robert Danis et
Jean Patriarche à l’École régionale d’architecture de Strasbourg
à compter du 1er octobre 1929, admis en 2ème classe le 7 juillet
1931, puis 1ère classe le 16 juillet 1934. Il est autorisé à transférer son
inscription à Paris par lettre ministérielle du 18 juillet 1935,
puis
passe de Paris à Strasbourg le 24 septembre 1937 (membre de
l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale
et supérieure des Beaux-arts ou Grande Masse de l'École des
Beaux-arts en 1932). Il est tué à la tête de sa section du 31ème
régiment de tirailleurs algériens le 29 mai 1940 à Foucaucourt-en-Santerre
(Somme); chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
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