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Presse - Divers - 1808-1952


  • Le Narrateur : journal du département de la Meuse
    19 février 1808

Le 9 février un incendie a consumé deux maisons à Fremonville, près de Blamont. Ce malheur a été occasionné par l’imprudence du S. r Dubois, qui est allé de nuit donner à manger à ses bestiaux, muni d’une lanterne mal conditionnée.


  • Le Narrateur : journal du département de la Meuse
    6 avril 1808

Pierre Soudre de Blamont, signalé comme déserteur, incendiaire, braconnier et pillard d’habitude, fut arrêté il y a 2 mois par la gendarmerie et condamné à deux ans de détention, à St.-Diez. Il s’échappe au bout de 15 jours, réparait audacieusement dans son canton. L’un des gendarmes qui veut le saisir est tué d’un coup de pistolet ; un fusil à deux coups est dirigé sur le second gendarme qui se retire. Les brigades voisines accourent et ne peuvent atteindre le brigand qui se cache dans une ferme auprès de Senones. Le propriétaire en donne secrètement avis au maire de cette ville; ce magistrat arme la jeunesse, fait un appel aux chasseurs et marche contre le brigand. A la vue de la troupe celui-ci s’évade; on allait l’atteindre et l’on tirait de toutes parts sur lui, quand il saisit un enfant qu’il rencontre et s’en fait un bouclier. Apercevant une charrue il va droit à elle, prend un des chevaux et part au galop. Cependant il faut mettre pied à terre dans la forêt: l’abandon du cheval décèle sa retraite. On le cerne : il se défend en enragé et tombe mort enfin. Son cadavre a été reporté tout sanglant à Senones, le 26 mars : il est resté exposé comme celui d’une bête féroce.


  • Journal du Lot
    2 mai 1868

Un jeune enfant, Urbain (Bazile-Victor), demeurant avec ses parents, meuniers à St-Martin, canton de Blamont (Meurthe), a disparu le 19 avril 1868. Signalement : âgé de 3 ans, taille 80 ou 85 centimètres, cheveux et sourcils blonds, lèvres minces, teint coloré, larges épaules.
Il répond au nom de Victor.


  • Le Midi : journal républicain quotidien
    10 janvier 1902

INVASION DE L’ART BARBARE
[...]
- « Tu es incapable de comprendre ce compositeur puissant, quasi-divin, que l'Allemagne nous cède généreusement ; tu ne peux saisir la sublimité de son art, tu n'es pas musicien! Me répondit dédaigneusement un bruyant wagnérien, à qui je faisais part de mes impressions durant un entr'acte de Siegfried.
- Pas musicien, moi ! Mais sache donc, malheureux, qu'à l'âge le plus tendre, je prenais déjà des leçons de flûte auprès de Jolly, le vieux chef de musique du collège de Blâmont, qui jouait de la contre-basse le 18 juin 1815 dans l'un des deux carrés du 1er grenadiers qui, sur le soir, tout étant perdu fors l'honneur, se retirèrent lentement du champ de bataille de Waterloo. Plus tard, il participa au siège d'Anvers comme sous-chef de musique et comme chef à nos premières conquêtes sur le dey d'Alger. Sa musique était valeureuse, bien française, tandis que la tienne est horripilante : tu ne sais que chanter l'Internationale et jouer des flûtes devant la police !
Tels sont les admirateurs de Wagner, ceux qui, sous le ministère Leygues, imposent à notre goût artistique la plus baroque et tonitruante promiscuité.
Ernest GEGOUT.


  • La Justice sociale
    10 juillet 1909

Tribunal correctionnel de Lunéville - Mme veuve P. , à Blamont, condamnée pour mouillage à 50 fr. d'amende , 50 fr de dommages envers la régie, les quintuples droits , etc.


  • Le Courrier de Sézanne
    21 août 1916

ROMILLY-SUR-SEINE (Aube). - Drame navrant. - Une dame Meelé, née Pagny Marie, 37 ans, originaire de Blamont (Meurthe-et-Moselle), sortit dimanche avec sa fillette de deux ans, pour se rendre à la messe.
A l'heure du déjeuner, elle n’était pas rentrée. M. Clément, architecte, chez qui cette dame avait élu domicile, s’en inquiéta, et cela d’autant plus que des signes de neurasthénie avaient été constatés.
Lundi matin, deux chapeaux furent trouvés sur la rivière des Aiguilles et des sondages firent retrouver les deux corps.
Le mari de la désespérée, mobilisé à Paris, a été aussitôt avisé.


  • Le Courrier de Sézanne
    11 février 1918

UN AVIATEUR EVADE D’ALLEMAGNE
Ayant été attaqué, en Lorraine, il y a près de deux ans, par quatre avions, le maréchal des logis Raymond Boudou fit une chute vertigineuse près de Cirey-les-Blamont.
La commande du gouvernail de profondeur de son avion ayant été coupée par une balle ennemie, l’appareil se mit à tomber à la verticale.
Puis un coup de canon bien dirigé arracha l’aile droite inférieure du biplan.
Boudou par miracle, ne fut pas blessé, mais par contre son observateur le fut très sérieusement.
Prisonnier en Bavière, il n’eut qu’une idée : s’enfuir. Quatre fois il échoua.
La cinquième fois il réussit en payant d’audace. Bien que ne sachant pas parler l’allemand, il prit le train, en compagnie d’un camarade d’évasion. Tous deux en arrivant au terminus de la ligne, dans une grande ville sortirent tranquillement ; puis, la nuit, ils utilisèrent un train de marchandises qui les conduisit près de la frontière. Avant l’arrêt, ils sautèrent du train et se séparèrent.
Le lendemain il franchissait la frontière.


  • L'Union républicaine des Vosges
    4 juin 1919

Tentative de meurtre. - Le facteur des postes Joseph, de Blâmont, a été assailli par un travailleur chinois, au moment où il accomplissait sa tournée. Il fut trouvé avec une blessure, légère heureusement, au bas des reins. Son agresseur a pris la fuite.


  • L'Union républicaine des Vosges
    16 août 1919

Conseil de guerre de la 21e Région
Séance du 14 août 1919
[...]
Les mangeurs de lard. - Le prisonnier allemand Rohde Otto-Paul, de la compagnie P.G.R.L. 825, a soustrait un morceau de lard de deux kilos au préjudice de la commune d’Igney-Avricourt (Meurthe-et-Moselle), puis l’a caché dans sa paillasse.
M. Gadel, maire, s’étant aperçu du larcin commis, fit faire une perquisition et retrouva le morceau de lard.
Le P. G., entendu, déclare par l’entremise de l’interprète, qu’il avait faim et que c’est la seule raison qui lui a fait commettre cet acte.
Me Viatte fait remarquer avec beaucoup d’humour que c’est en effet la seule raison à retenir, attendu que nos ennemis étaient d’une voracité telle qu’ils voulaient engloutir le monde et qu'enfin son client a bien pu céder à un besoin physiologique qui n’est que la conséquence de cette voracité.
Le Conseil lui tient compte de la prévention et ne le condamne qu’à quinze jours de prison.
- Schlecter Stéphan, un autre Allemand de la 14e compagnie P.G.R.L., travaillait, le 26 avril 1919, à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), à proximité d’une cave où on remisait des caisses de lard provenant du ravitaillement américain. Lui aussi a été attiré vers ce lard qui lui rappelle tant sa bonne choucroute et s’il s’est laissé glissé dans cette cave, par le soupirail.
Seulement quelqu’un guettait et le saisit au collet aussitôt au bas, au moment même où il se dirigeait vers les caisses de lard.
Il n’a pas eu le temps d’en prendre, c’est entendu, mais il en avait l’intention.
Devant le Conseil, il raconte une histoire inventée par lui: que c’est une femme qui lui aurait désigné la cave et lui a promis du lard cuit pour un morceau plus gros de cru.
On peut supposer qu’il y est venu plusieurs fois, .car il en manquait environ 200 kilos.
Son défenseur explique aux juges que si le lard a été consommé, le délit ne l’a pas été ; il ne reste donc plus que la tentative, pour laquelle le Conseil inflige à l’Allemand un mois de prison.


  • L'Union républicaine des Vosges
    23 juin 1921

DEUX BOCHES PILLARDS
condamnés par le XXe Corps
Cirey-sur-Vezouze. - Deux officiers allemands ont été jugés aujourd’hui par contumax par le Conseil de guerre de la 200 région pour avoir commis dans des villages lorrains de nombreux pillages.
Le capitaine Lehman qui, à Cirey procéda à l’enlèvement des archives de l’étude Zimmermann qui n’ont pu être retrouvées a été condamné à 10 ans de travaux et à 18 ans d’interdiction de séjour. Le lieutenant Gueb qui vola du matériel de literie appartenant à une institutrice de Blâmont a été condamné à un an de prison.


  • L'Immeuble et la construction dans l'Est
    30 septembre 1923

Le programme des travaux d'installation de l'éclairage électrique dans les diverses gares de la ligne de L.B.B., commencé en 1922 (gares de Marainviller, Thiébauménil, Bénaménil, Fréménil et Ogéviller), se poursuit, en 1923, dans les gares de Lunéville, Chanteheux, Montigny, Sainte-Pôle, Saint-Maurice, Badonviller et Blâmont, occasionnant au département une dépense de 10.000 francs environ.


  • Le Sud : journal républicain du matin
    19 janvier 1933

Faits divers
Un voleur d’essence pincé
A la suite du vol d’essence commis le 16 janvier, au préjudice de M. Villedieu, Faubourg de Nîmes, les inspecteurs Valette et Faucon ont arrêté, le 17 janvier, vers 16 heures. Place de la Préfecture, un individu suspect conduisant une auto ayant l’indicatif 3219 A I 7, et dont la lettre A était peinte d’un façon anormale. Cet individu, conduit au commissariat, a déclaré se nommer Régis Paul, demeurant à Alger et être propriétaire de l’auto qu’il conduisait. Présenté au plaignant Villedieu. Régis a été formellement reconnu comme étant son voleur, chose qu’il a d'ailleurs reconnue.
Fouillé. Régis a été trouvé porteur de divers papiers et notamment d’un acte de naissance, un permis de conduire, une carte grise et d’un permis de circuler à son nom pour l’auto qu’il conduisait. Après examen de ces divers documents, ceux-ci ont apparu nettement lavés, à l’aide d’un acide et surchargés.
L’examen de la voiture a permis d’établir que le numéro de la carrosserie avait été buriné et remplacé par le numéro figurant sur la fausse carte grise. Les numéros avant et arrière, fraîchement peints et la lettre A empâtée.
Interrogé sur tous ces faits, Régis Paul a déclaré se nommer Hennequin Jean Sylvain et non Régis Paul, né à Blamont (Meurthe-et-Moselle), le 1er juillet 1898, mécanicien, demeurant à Lyon, 21, rue du Port-du-Temple, avoir volé l’automobile à Lyon, il y a une dizaine de jours, devant la Compagnie d’Electricité, avoir garé cette auto pour le maquillage, puis être parti dans le Midi après avoir truqué tous ses papiers dans le but de procéder à la vente. « Cette opération aurait certainement réussi, dit Régis, si l’arrestation n’avait eu lieu, car une personne de notre ville était déjà en pourparlers d’achat pour l’après-midi du 17 janvier, 16 heures. »
Des renseignements recueillis à Lyon, il résulte que l’auto trouvée en possession de Régis Paul, se disant Hennequin Jean Sylvain, a été volée le 6 janvier 1933, au préjudice de la Compagnie Générale d’Electricité de Lyon. C’est une marque Citroën, C-4 G et portait l’indicatif 3692 P. F. 3, au moment du vol.
Cette auto a été saisie à toutes fins de droit et mise en fourrière au Majestic Garage, rue Général-Lepic, à Montpellier.
L’enquête continue à l’effet d'établir la provenance des documents falsifiés trouvés en possession du nommé Régis Paul, se disant Hennequin Jean Sylvain.
Dès l’enquête terminée, cet individu sera déféré au Parquet.


  • L'Immeuble et la construction dans l'Est
    15 avril 1934

LES INCENDIES DE FORETS
Nous avons, dans un de nos derniers numéros, reproduit les instructions de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle au sujet des précautions à prendre pour éviter les incendies de forêts, particulièrement à craindre à cette époque, en raison de l'abondance des herbes sèches et des broussailles que la moindre étincelle suffit à enflammer.
De divers côtés malheureusement arrivent des nouvelles qui montrent que le danger n'est que trop réel : aux environs de Bayon, ce sont 11 hectares de la forêt communale de Villacourt qui viennent de brûler, à Baccarat 16 hectares, à Leintrey, 8 hectares ; à Rouvres-la-Chétive, 10 hectares ; à Stambach, 3 hectares et demi, etc.. Ainsi en quelques heures sont anéantis les résultats de plusieurs années d'efforts et disparaissent parfois en totalité, lorsqu'il s'agit de résineux, des peuplements entiers pour ne laisser place qu'aux ronces et aux épines.
La prudence commande donc de ne pas enfreindre les sages prescriptions du Code forestier, qui interdit de faire du feu à moins de 200 mètres d'un bois; elle commande aussi à ceux qui brûlent des herbes dans les champs, même à une distance supérieure aux 200 mètres réglementaires, de veiller avec soin à ne pas laisser leur foyer s'étendre et le feu s'échapper au loin, faute de quoi ils risquent de se trouver responsables des dégâts qui pourraient en résulter.
Mais malgré les précautions prises, chaque printemps sec ramène des incendies de forêts, qui causent aux propriétaires des pertes sensibles, dont ils ne parviennent pas toujours à être indemnisés. Rares sont ceux qui assurent leurs bois contre le feu, parce que les assurances de ce genre laissent parfois des déceptions à ceux qui les ont souscrites, et cela faute généralement d'avoir eu en mains les éléments suffisants pour être bien assurés.
Peut-être sera-t-il utile de signaler à ce propos qu'il existe une Caisse mutuelle-incendie, fondée sur l'initiative de la Société lorraine des Amis des Arbres, auprès de laquelle peuvent être contractées des assurances contre les incendies de forêts, et cela dans des conditions qui simplifieront beaucoup les règlements en cas de sinistre.
Des renseignements plus détaillés peuvent être obtenus au siège de la Caisse, 34, quai Claude le Lorrain, à Nancy. On peut également se renseigner à nos bureaux.


  • Narodowiec
    5 juin 1947

Rolnicy z Blamont zajęli przemocą młyn gminny Nancy. - Rolnicy wioski Biamont w dep. Meurthe et Moselle, nie wywiązawszy się z dostaw zboża jakie na nich zostały nałożone, zostali za karę pozbawieni dostaw mąki. Nie godząc się z zarządzeniem władz wtargnęli do miejscowego młyna i zajęli go przemocą uniemożliwiając wysyłkę mąki dla innych gmin.
Do wioski Blamont wysłano oddział żandarmerii 1 kompanię oddziałów bezpieczeństwa publicznego z zadaniem przywrócenia porządku w gminie


  • Narodowiec
    24 juillet 1952

Pobił dziecko na Śmierć
Nancy. - Mieszkańców wioski Gogney (Meurthe et Moselle) zaalarmował onegdaj rano, około godz. 9 przeraźliwy krzyk dziecka, dochodzący z domu koszykarza Bruckharta, lat 23. Sąsiedzi, wszedłszy do domu, zastali posiniaczone 10-miesięczne niemowlę. Nieprzytomne dziecko przewieziono do szpitala gdzie zmarło.
Dziecko zostało pobite przez ojca, który zbiegł i nie został dotychczas odnaleziony

 

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