Biographie de la
Chambre des comptes de Lorraine
Comte Antoine de Mahuet
Nancy, 1914
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BUSSELOT (CHARLES-HENRI),fils
de Nicolas-François, « tailleur des bois de nos salines
de Dieuze », et de Marguerite Fériet, né le Ier décembre
1695, sgr de Vaucourt et d'Haraucourt, épousa: 1°, le
1er janvier 1723, Louise-Barbe Thibault de Ménonville,
décédée en 1729, fille de Louis, commissaire des guerres
à Vic, 2° à Metz, le 16 novembre 1745, Jeanne-Françoise
Gillet de Vaucourt, décédée à Metz, le 13 septembre
1773, fille de Charles-Joseph, président du bureau des
finances de Metz, et de Marie-Thérèse de Parisot ; il
mourut en cette ville, le 27 septembre 1762.
Famille anoblie le 15 février 1578. |
ARMES
: D'azur à la voile d'argent, périe en pal ; l'écu semé
d'étoiles d'or.
Président des trésoriers de France, intendant des
finances et gabelles de la généralité de Metz le 29
janvier 1748, avait reçu une expectative de conseiller
et d'auditeur à la Chambre des comptes de Lorraine, le
25 juin 1721, lettres enregistrées le 20 mars 1722,
devint réformateur des eaux et forêts au département de
Pont-à-Mousson. |
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GLAUDEL
(ADRIEN), fils de Joseph-Noël, et de Barbe Brenon, né à
Reillon, le 30 novembre 1742.
Nommé procureur à la Cour et à la Chambre, à la place de
Charles-Nicolas Christophe, le 31 août 1767, avec
dispense d'âge, mais ne pouvant exercer que lorsqu'il
aura atteint sa majorité. |
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HENRY (MELCHIOR),
anobli par Charles-Quint, le 5 août 1551, sgr de
Seichamps, épousa, le 8 avril 1551, Jenon Friche, fille
de Jean, et de Barbe Baxart ou Baxay.
ARMES : De gueules à un bâton noueux d'or, péri en
bande, accompagné de seize larmes d'argent, huit en
chef, posées trois, trois, deux, et huit en pointe,
posées deux, trois, trois. |
Nommé,
le 4 octobre 1563, registrateur des lettres patentes :
« Comme il soit besoin pourvoir de personne idoine et
stable pour avoir la charge de registrateur de nos
lettres patentes, que naguère avait feu Quiriace
Fournier, en son vivant trésorier général de nos
finances de Lorraine et Barrois, sçavoir faisons que
nous, ayant pleine confiance des sens, loyauté,
preud'hommie, diligence et bonne expérience en la
personne de notre amé et féal conseiller et secrétaire
de nos finances et commandements, Melchior Henry, à
icelui, pour ces causes et autres à ce nous mouvant, et
en considération mêmement des services continus et
agréables qu'il nous a faits en sa charge et autrement,
lui avons donné et octroyé, donnons et octroyons, de
grâce spéciale, par ces dites patentes la charge et
office de registrat pour dorénavant... ». Il fut aussi
surintendant du comté de Blâmont et de la seigneurie de
Deneuvre, conseiller et secrétaire d'État ; on lit dans
les lettres de nomination de Simon Fournier, comme
auditeur à la Chambre des comptes, et datées du 29
septembre 1583 : « Notre amé et féal conseiller et
secrétaire d'État, Melchior Henry, nous a humblement
fait remontrer qu'étant souventes fois travaillé des
gouttes et autres infirmités corporelles, il ne pouvait
s'acquitter actuellement du devoir d'auditeur desdits
comptes, comme il le serait attenu, désirant néanmoins,
qu'à son défaut, notre service ne fût retardé, suppliait
qu'il nous plût de le décharger dudit état et pourvoir
notre amé et féal conseiller et secrétaire ordinaire,
Simon Fournier, docteur en droit, son beau-fils... ». Il
avait été envoyé, le 19 avril 1567, vers l'empereur
Maximilien II, pour traiter du mariage de Guillaume de
Bavière avec Renée, fille du duc Charles. |
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MILLET (CLAUDE-
DAGOBERT), fils de Dagobert, et de Marguerite de
Daquigny, ou Haguigny, maintenu, le 3 octobre 1699, dans
la noblesse de son père, sgr d'Igney et de Maidières,
épousa Françoise Chevalier, et mourut à Nancy, le 7
juillet 1729.
ARMES : De gueules à la licorne passante d'argent, au
chef d'azur chargé de trois épis de millet d'or.
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Licencié
en droit le 29 mai 1684, substitut du procureur général
au bailliage de Pont-à-Mousson, conseiller au bailliage
de Vosges, promoteur de l'Université de Pont-à-Mousson,
le 7 mars 1706, à la place de Didier Etienne: « Les
ducs, nos prédécesseurs, ayant un soin particulier de
prévenir les désordres et débauches qui pourraient se
commettre par l'insolence d'aucuns écoliers étudiant en
notre Université de Pont-à-Mousson, à ce sujet, créé
diverses ordonnances et règlements et notamment par le
duc Charles III, qui soit en gloire, lequel ayant par un
édit du 7 avril 1579, créé et établi en ladite
Université, un état et office de promoteur » Il touchait
200 francs de gages. Devint, le 30 mai 1708, conseiller
et auditeur à la Chambre des comptes, puis, le 20 juin
1722, conseiller d'Etat. |
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RENNEL (CHARLES),
fils de Bonaventure, et de Françoise Boileau, sgr de
Saint-Martin, Lupcourt, Hoéville, épousa, le 17 mars
1589, Renée Henry, née le 16 mars 1573, fille de
Melchior, sgr de Seichamps, auditeur des comptes, et de
Jenon Friche, il mourut, en 1637, sans postérité.
ARMES : D'azur à la croix ancrée d'or chargée en coeur
d'un tourteau de gueules.
Trésorier du cardinal de Lorraine, conseiller et
auditeur à la Chambre des comptes le 14 mars 1595,
résigne cet office faveur de son neveu, Jacques Henry,
qui est nommé le 12 septembre 1619 ; était conseiller
d'État et faisait partie du Conseil de ville de Nancy,
en 1612. |
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