1er janvier 1927 - n° 1 - p. 5
Histoire d'une Fraternité du Tiers-Ordre de saint François
d'Assise
Prié de traiter, à la Journée sacerdotale du Triduum qui fût
célébrée en octobre dernier, pour le VIIe Centenaire de saint
François d'Assise, cette question : Utilité d'établir une
fraternité du T. O. dans une paroisse; obstacles qui s'y
opposent; moyens de les surmonter, en se servant de l'expérience
personnelle qu'il possède, pour avoir doté, voici une bonne
vingtaine d'années, sa paroisse de CHAVIGNY, d'une Fraternité,
aussi active qu'édifiante, M. l'abbé BIRKEL, s'est exécuté, en
présentant la monographie que, d'après le voeu unanime des
Auditeurs, nous publions ci-dessous, et dont nous nous
permettons de recommander chaleureusement la lecture à nos
vénérés Confrères et aux Ames ferventes.
Les faits ont ici une éloquence persuasive. Puisse l'exemple de
Chavigny être imité en beaucoup de paroisses : n'est-ce point
sur de solides assises surnaturelles qu'il faut élever nos
oeuvres catholiques, pour qu'elles donnent leur maximum de
rendement ?
La fraternité franciscaine de CHAVIGNY remonte au 3 octobre
1913. L'idée m'en fut inspirée par la fraternité de la paroisse
de BLAMONT, où je fis mes premières armes.
Convaincu des bienfaits que le T.O. pouvait procurer aux âmes,
désireux de suivre les conseils et les directives du grand Pape
Léon XIII, j'avoue que je ne me préoccupai pas (parce que je
fermai les yeux, pour ne pas les voir) des obstacles que je
pourrais rencontrer; je parlai de mon projet aux quelques âmes
d'élite, que j'avais discernées dans le troupeau confié à mes
soins, et après avoir reçu plein- pouvoirs des Pères
Franciscains d'Amiens, je me suis mis en campagne avec
discrétion, n'osant pas étaler au grand jour une association qui
n'aurait pas été comprise par l'ensemble des paroissiens de
cette époque.
C'est donc un peu en serre chaude que .je donnai mes premiers
soins à cette oeuvre délicate : je m'y reposais l'esprit et le
coeur ; .je me retrempais, dans ce milieu plus calme, plus
silencieux, plus pieux, que celui, plus bruyant, des réunions de
gymnastiques et de sport ou des séances théâtrales, nécessaires,
elles aussi, je crois, dans un milieu composé, en majeure partie
de mineurs et ouvriers métallurgistes. Puisque c'est à mon
expérience qu'il a été fait appel, laissez-moi vous dire très
simplement que je suis convaincu, pour en avoir eu la preuve à
Blâmont, du bien qu'une Fraternité peut faire dans une Paroisse,
d'où :
1° UTILITÉ D'UNE FRATERNITÉ FRANCISCAINE
Nous autres, curés, nous avons tous des Congrégations de jeunes
filles et de femmes, des groupements d'enfants et de jeunes gens
A. C. J. F., et même d'hommes : Patronages, Union Catholique.
Chacun de ces groupements a son caractère particulier et
constitue ce que l'on pourrait appeler l'ossature de la
paroisse. Ils forment un noyau, sur lequel nous devons pouvoir
nous appuyer avec certitude, pour les cérémonies, pour
l'assistance régulière aux offices, pour la vie paroissiale :
communions plus fréquentes, assistance à la Messe en semaine,
oeuvres de presse, ouvroirs, chants, décoration des autels,
processions de Fête-Dieu, et toutes les manifestations
extérieures du culte. Ils groupent les éléments nécessaires au
maintien des âmes dans la foi et, à plus forte raison, au
progrès et à la conquête des indifférents. Ils donnent l'exemple
aux autres fidèles moins convaincus, moins entraînés, et, aux
côtés du Prêtre, maintiennent les grands principes.
Le T. O. écrème, si je puis ainsi parler, dans toutes ces oeuvres
paroissiales, les âmes plus généreuses; il les réunit en une
association qui domine toutes les autres, et dans laquelle le
Directeur est plus certain de rencontrer des éléments sûrs qu'il
pourra utiliser pour le bien général. C'est que, dans le T. O.,
on ne se contente plus des préceptes : on vise à mettre en
pratique les conseils évangéliques, et tout ce qui tend à la
perfection chrétienne ... dans la mesure du possible. C'est là
que le Curé trouvera, notamment chez les plus âgés, l'appui
surnaturel de la prière, qui lui est nécessaire pour se soutenir
lui-même aux heures difficiles et lassantes d'un ministère
toujours très ingrat, et, chez les plus jeunes, un concours qui
réponde à leur besoin d'activité.
Nous ne manquons pas, en général, grâce à Dieu, d'hommes, de
femmes, de jeunes gens, de jeunes filles qui acceptent
volontiers de se dévouer. Mais nous savons aussi qu'un jour ou
l'autre, à, la suite d'un échec ou de difficultés provenant de
l'intrigue, de la jalousie ou simplement de la ... lassitude, on
nous propose d'accepter une démission qui nous laisse seul, en
présence de charges trop lourdes. Nous montrons alors la
difficulté de trouver un remplaçant, une remplaçante, et nous
obtenons un sursis de quelque temps, quand nous l'obtenons, à
force de diplomatie et d'instances, dont la puissance et
l'efficacité finissent par s'user.
Quand ces dévouements sont puisés dans le T. O., il n'est pas
nécessaire de tant insister; la diplomatie perd ses droits; il
suffit de faire appel au surnaturel. Le Tertiaire comprend, ou
doit comprendre ce langage. Il fait, par devoir et vertu, ce
qu'un autre fait souvent avec un zèle, un dévouement qui ne sont
pas toujours exempts d'un grain d'ambition ou de la satisfaction
d'être mis en vedette, et de tenir une place d'honneur ou de
confiance. Si le Tertiaire accepte les charges, quand personne
n'en veut, il pousse l'abnégation jusqu'à céder la place
honorifique qu'un autre paroissien, plus sensible à la gloire
d'occuper un fauteuil de président, prendrait volontiers. Le
Tertiaire sent et veut comme le Prêtre ... et ceci est si vrai,
que, pour ce qui me concerne, quand j'ai fait appel à un
Tertiaire : homme, femme, jeune fille, je n'ai jamais eu besoin
d'insister beaucoup ; dès les premiers mots, on avait compris et
on acceptait ma proposition, non parce qu'elle était flatteuse
pour l'amour-propre, mais par esprit d'obéissance et souvent de
sacrifice.
Dans ces conditions, inutile de dire que l'on fait tout ce qu'il
faut faire, avec beaucoup plus de goût, plus de surnaturel et
que, par conséquent, la fonction est mieux remplie.
[...]
12 février 1927 - n°
7 - p. 100
Nécrologies
Monseigneur l'Évêque recommande aux prières du clergé et des
fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé
MANGIN, décédé le 27 janvier 1927.
Né à Neuviller-les-Badonviller, le 14 octobre 1839, ordonné
prêtre le 19 décembre 1863, M. l'abbé Mangin
(Alexandre-Auguste), avait été successivement : professeur à
Fénétrange (1863); curé de Saint-Germain (1870); curé d'Autrepierre
(1884) ; curé de Barbas (1893) ; retiré à la Maison de Retraite
de Bon-Secours (1898).
M. l'abbé Mangin était membre de l'Association de prières.
Monseigneur l'Évêque recommande aux prières du clergé et des
fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé LEBON, décédé le 5
février 1927.
Né à Bezange-la-Petite, le 24 septembre 1857, ordonné prêtre le
15 juillet 1883, M. l'abbé Louis Lebon avait été successivement
: vicaire à Baccarat (1883); curé de Vého (1887); curé de
Malleloy (1892).
L'abbé Lebon était membre de l'Association de prières.
19 février 1927 - n°
8 - p. 135
Itinéraire de la Tournée de Confirmation dans
l'arrondissement de Lunéville
[...] JEUDI 19 MAI
9 heures : Bénaménil, Domjevin, Emberménil, Laneuveville-aux-Bois,
Manonviller, Marainviller, Thiébauménil.
3 heures : Mignéville, Ancerviller, Blémerey, Saint-Martin,
Sainte-Pôle.
VENDREDI 20 MAI
9 heures : Blâmont, Avricourt, Barbas, Chazelles, Domèvre,
Gogney, Herbéviller, Repaix, Verdenal.
3 heures: Amenoncourt, Autrepierre, Leintrey, Vaucourt, Vého,
Xousse.
SAMEDI 21 MAI
9 heures : Cirey-sur-Vezouze, Bertrambois, Frémonville, Harbouey,
Tanconville.
3 heures: Val-et-Châtillon, Angomont, Bréménil, Nonhigny, Parux,
Petitmont.
[...]
26 février 1927 - n°
9 - p . 146
M. l'abbé
Auguste Mangin
Nous empruntons au Bulletin paroissial de Neuviller-les-Badonviller,
cette notice sur notre regretté Vétéran du Sacerdoce.
Le 27 janvier dernier, s'éteignait doucement, à la Collégiale de
Bon-Secours, M. l'abbé Auguste-Alexandre Mangin. Il était dans
sa 88e année. Ses forces, depuis longtemps restreintes,
l'avaient rendu incapable de ministère : cependant, restaient
entières toutes les qualités morales qui font le prêtre
vénérable, le vieillard édifiant, intéressant, aimable. On a pu
s'étonner - et lui-même avait quelque fierté à le faire
remarquer - qu'avec une santé frêle et toujours chancelante, il
ait vécu une aussi longue carrière et atteint un âge en somme
exceptionnel. Pourtant, à s'écouler réguliers et calmes, les
minces filets finissent par se tarir. Les frimas cet hiver
maussade et triste réduisirent le cher Défunt à une lente agonie
de presque un mois. Pieusement acceptée, la mort lui fut un
gain, selon le beau mot de saint Paul, et le ciel, espérons-le,
est devenu sa récompense.
Né à Neuviller le 14 octobre 1839, il était le septième entant
d'une famille qui en compta huit. Ses parents, Jean-Sébastien
Mangin et Marie-Anne Marsal, furent gens estimés et liés par de
multiples attaches aux notables familles de Neuviller et de
Saint-Maurice. Leur nom et leur souvenir sont inséparables de
ceux de Didierjean, des Martin, des Marsal, des Helluy et
autres, qui fournirent jadis une pléiade de prêtres distingués,
éclose au Collège de Blâmont, sous l'impulsion de son distingué
principal, et maintenant éteinte, au bout de trois quarts de
siècle. Ce milieu de foi laissait germer à l'aise l'idée du
Sacerdoce et se multiplier les vocations.
Un frère de notre Défunt, Joseph, né en 1830, ouvrit la voie.
Ses études terminées, il se fît Oblat de Marie-lmmaculée, et
passa sa vie à l'Université d'Ottawa (Canada). Cette vocation
fut un des premiers fruits de la dévotion qui suggéra au
vénérable curé Mouscet la pensée de dédier à l'lmmaculée-Conception
l'église qu'il rebâtissait à Neuviller.
Auguste Mangin, au sortir du florissant Collège de Blâmont,
passa au Grand Séminaire de Nancy, et fut ordonné prêtre, le 22
décembre 1863. Son goût pour les humanités fit de lui un
professeur apprécié du Collège de Fenétrange, où il passa six
années (1864-70), les plus belles de sa vie, répétait-il
souvent. Leur charme venait sans doute de son attrait pour
l'étude, de la compagnie de ses confrères, mais aussi du parfum
de la jeunesse. La guerre de 1870 l'obligea à devenir curé. S'il
le regretta, les paroisses qui lui furent confiées, s'en
applaudirent, car elles trouvèrent, en ce prêtre toujours
judicieux et digne, toujours dévoué et affectueux, malgré sa
sévérité apparente, un guide clairvoyant, un père ferme, un
pasteur qui peut servir de modèle aux curés de campagne.
Tel fut l'abbé Mangin, à Saint-Germain, de 1870 à 1884; à
Autrepierre, de 1884 à 1893; enfin, à Barbas, de 1893 à 1898. En
affermissant dans chacune de ces paroisses le bien que des
prédécesseurs zélés y avaient semé, il sut se concilier l'estime
universelle, et il laissa, à son départ, les plus sincères
regrets.
li n'avait pas 60 ans, quand l'infirmité l'obligea à prendre sa
retraite à la Collégiale de Bon-Secours. Sa tête avait blanchi
depuis longtemps; ses membres étaient perclus de rhumatismes.
Néanmoins, il continua à servir Dieu par ses prières à l'autel
et devant l'Image de Notre-Dame. Il servit même le diocèse,
aimait-il à dire, par sa seule durée, puisqu'il fut l'obstacle
légal qui empêcha la dévolution de la Collégiale à un
établissement public.
Est-il besoin d'ajouter que l'abbé Mangin garda à son village
natal une vive affection ! Il s'intéressa aux malheurs que lui
infligea la Guerre, aux joies de sa reconstruction. Son désir
était de voir l'église renouvelée, la maison paternelle
rétablie, les horizons admirés dès l'enfance ; mais la prudence
lui interdit un voyage que des infirmités auraient pu rendre
fatal. Et voilà que, couché dans sa tombe, il repose dans le
cimetière de la grande ville, où se passa le tiers de sa vie.
Son nom et sa mémoire resteront du moins en honneur et en
vénération dans le souvenir de ses compatriotes.
Quos in hoc saeculo commorantes sacris muneribus decoravit... A
lui et à ceux des nôtres, qu'en ce siècle Il a décorés des
fonctions sacrées, daigne le bon Dieu accorder d'être en
possession de l'éternelle béatitude dans la société des justes.
A. DEDENON
5 mars 1927 n° 10 -
p. 163
Tiers-Ordre de saint François d'Assise
Il est à souhaiter qu'une liste exacte et complète des
Fraternités du T.O. franciscain soit dressée.
Nous faisons appel à l'obligeance de MM. les Curés, pour
compléter ou rectifier la liste ci-dessous, qui très
vraisemblablement n'est ni complète, ni à jour.
OBÉDIENCE
Fraternité sacerdotale - Frères-Mineurs
Nancy : Saint-Nicolas - idem
Lunéville : Saint-Jacques - idem
Toul : Saint-Gengoult - idem
Pont-à-Mousson: Saint-Martin - Capucins
Pont-à-Mousson : Saint-Laurent - Frères-Mineurs
Baccarat - idem
Bayon - idem
Jarville - idem
Neuves-Maisons - Capucins
Sion - idem
Allain - idem
Blâmont - idem
Chavigny - idem
Gémonville - Frères-Mineurs
Bruley - idem
Ugny - idem
Ville-au-Montois - idem
12 mars 1927 n° 11 -
p. 178
Société coopérative de Reconstruction des églises du diocèse
de Nancy
Convocation à l'Assemblée générale
MM. les Maires et Curés, dont les églises sont conviées à la
Coopérative diocésaine, sont invités à l'Assemblée générale de
la Société, qui se tiendra à la Salle Poirel (galerie Nord), le
mardi 22 mars 1927, à 14 heures, sous la présidence de
Monseigneur l'Évêque, président d'honneur.
ORDRE DU JOUR :
1° Rapport du Secrétaire. - 2° Rapport du Trésorier. - 3°
Election d'Administrateurs et de Commissaires. - 4° Rapport du
Président sur la liquidation officielle et sur la liquidation
réelle des comptes individuels; démission de sociétaires ;
souscription de titres décennaux; - 5° Questions diverses.
Pour le Conseil d'Administration, le Président :
Abbé E. THOUVENIN.
N.-B. - Le même jour, à 10 heures, aura lieu, dans la même
salle, l'Assemblée générale de l'Union des Coopératives de
Reconstruction de Meurthe-et-Moselle.
12 mars 1927 n° 11 -
p. 178
Nécrologie
Monseigneur l'Évêque recommande aux prières du clergé et des
fidèles du diocèse, l'âme de M. l'abbé
GÉRARD, décédé le 3 mars 1927.
Né à Badonviller, le 4 décembre 1873, ordonné prêtre le 10
juillet 1898, M. l'abbé Gérard (Eugène), avait été
successivement : vicaire à Blâmont (1898) ; vicaire à Malzéville
(1900); vicaire à Thiaucourt (1902); curé de Moutrot (1903);
curé de Fontenoy-la-Joûte (1908).
M. l'abbé Gérard était membre de l'Association de prières.
19 mars 1927 - n° 12
- p. 185
Société coopérative de Reconstruction des Eglises du diocèse
de Nancy
Nous rappelons que l'Assemblée générale de la Coopérative des
Eglises doit se tenir, sous la présidence de Monseigneur
l'Évêque, à la Salle Poirel (Galerie Nord), le mardi 22 mars, à
14 heures.
Cette réunion n'aura peut-être plus un grand intérêt pour MM.
les Maires; aussi nous demandons à MM. les Curés de s'entendre
avec eux pour se faire déléguer régulièrement à l'Assemblée
générale, ou du moins pour nous faire adresser, pour le 21 mars,
la feuille de pouvoir dûment signée.
Comme la question importante de la réunion est la liquidation
réelle des comptes des églises, MM. les Curés ont le plus grand
intérêt à assister à cette assemblée; on y fixera la somme qui
pourra encore être mise à la disposition de chacune des églises
et les conditions dans lesquelles cette somme pourra être
versée.
Le Président,
Abbé L. THOUVENIN.
19 mars 1927 - n° 12
- p. 191
Journée cantonale de Blâmont
Comme beaucoup de réunions similaires la Journée cantonale de
Blâmont comportait une Séance d'études, le matin, la Messe PL
une Assemblée générale, l'après-midi. Elle fut présidée par
Monseigneur l'Évêque, assisté de M. le chanoine Boulanger et de
M. Edmond des Robert, vice-président du Comité central de
l'Union catholique.
Le matin, 120 dirigeants des Sections paroissiales prirent part
à la séance, où M. BROGGINI exposa quels sont la situation et la
vitalité de l'U.C. dans le canton, et M. Simonet, ce qui avait
été fait et ce qui restait à faire, relativement à la Presse,
quotidienne et hebdomadaire.
A la Messe, le chant du Credo, exécuté par toute la foule, fut
singulièrement émouvant.
A 2 heures, dans la Salle des Fêtes de !'Hôtel de Ville, de 350
à 400 hommes se trouvèrent réunis, venus de presque toutes les
paroisses de ce vaste doyenné.
Après que M. le chanoine BOULANGER eut résumé les travaux de la
matinée, M. DES ROBERT dit ce que doit être le Comité cantonal.
Puis, M. l'abbé MONCELLE, professeur d'Histoire à l'Ecole Saint-Sigisbert,
dans une éloquente causerie, prouva, l'histoire en mains,
combien le respect des Commandements de Dieu, en particulier des
1er, 4e, 6e et 8e, est capable d'assurer le bonheur de la
société.
Sa Grandeur prononça le mot de la fin, en félicitant la
nombreuse assistance et en exprimant le confiant espoir que
cette journée marquerait un progrès sérieux dans l'organisation
catholique du pays de Blâmont.
Puis, la bénédiction du Très-Saint Sacrement descendit féconder
les résolutions prises et l'on se sépara plein d'entrain.
16 avril 1924 - n°
16 - p. 256
CHRONIQUE DIOCÉSAINE
Journées rurales
L'Union Lorraine des Syndicats agricoles tiendra une journée
rurale, le dimanche 24 avril à Longuyon, et le dimanche 1er mai,
à Domêvre-sur-Vezouze.
[...] A DOMÊVRE-SUR-VEZOUZE
9 h 30, Première séance d'études : Causerie du colonel Lyautey,
sur les mêmes sujets qu'à Longuyon.
11 heures, Messe paroissiale.
14 heures, Deuxième séance d'études : Le but et l'utilité du
Crédit agricole; l'amélioration du rendement de la culture.
Les agriculteurs des régions de Longuyon et de Domèvre sont
instamment priés, eux et leur famille, de venir nombreux à ces
réunions. Il est nécessaire qu'à cette époque d'incertitude dans
la situation économique de la culture, les cultivateurs se
groupent et se parlent.
28 mai 1927 - n° 22
- p. 358
Pèlerinage à N.-D. de la Bonne-Fontaine
Le Lundi de la Pentecôte, 6 juin, à 10 h. 1/4 Messe, à la
Chapelle (en cas de pluie à l'église de Domjevin). Sermon par M.
Ie chanoine SÉGAULT, professeur au Petit Séminaire.
A 15h., office, en l'église de Domjevin, et Salut du
Très-Saint-Sacrement.
Stations - pour la chapelle - Emberménil et Laneveuville-aux-Bois
(Ligne de Paris-Strasbourg) ou mieux, Domjevin (Ligne de
Lunéville à Blâmont et à Badonviller).
25 juin 1927 - n°
419 - p. 424
Chronique des missions paroissiales
[...] Le 6 février, également, le R. P. LEMARCHAND prit congé
des paroissiens de Domjevin, « Dix jours de prédication
éloquente, substantielle, à caractère, pratique, ont soulevé les
bonnes volontés déjà prêtes, et réussi à vaincre quelques
hésitations, lisons-nous, dans le B. P. - Nous avons donc eu la
joie de compter des retours, parmi les hommes. L'exemple qu'ils
ont donné, tôt ou tard, avec la grâce de Dieu, sera certainement
suivi.
« La matinée du vendredi 4 février était spécialement réservée
aux dames et demoiselles: 113 d'entre elles se sont approchées
de la Sainte-Table. Le dimanche matin avait été désigné pour la
communion des hommes, 28 hommes et 30 jeunes gens, ont reçu dans
leur coeur, avec un bonheur calme, mais visible, le Dieu caché,
le Dieu fort et miséricordieux de leur Première Communion.
« Des familles entières ont ainsi goûté la joie de l'union
complète dans le rayonnement de Dieu.
« quelques infirmes et vieillards avaient été confessés
communiés à domicile pendant la semaine : ce qui porto à 172 le
nombre total des Communions de la Mission ».
Domjevin compte 340 âmes. Les résultats s'affirmèrent, dix jours
plus tard, lors de !'Adoration perpétuelle, le mardi 15 février.
« On peut dire que, écrit M. le Curé, la paroisse tout entière
s'est fait un honneur de répondre à l'appel qui lui avait été
adressé. Dans la nuit du Lundi au Mardi, de demi-heure en
demi-heure, les hommes, malgré les fatigues du jour se sont
succédé devant le Saint-Sacrement. Dans les heures assez
pénibles qui suivent minuit, ils se sont trouvés à 4 ou 5,
quelquefois bien étonnés de la rencontre, mais mûs dans une
prière silencieuse, émue, sincère : leur démarche en fait foi. »
« Que Dieu bénisse leur piété! » ajouterons-nous, avec un dévoué
Pasteur.
La Vierge puissante et bonne que Domjevin honore avec tant de
dévotion, en son champêtre sanctuaire de la Bonne Fontaine, n'a
pas manqué d'appuyer, de son crédit, leur prière, auprès de son
divin Fils.
2 juillet 1927- n °
27 - p. 435
Grades canoniques
Aux examens de baccalauréat qui viennent de se passer au
Grand-Séminaire, ont été reçus :
[...] Bacheliers en philosophie scolastique : [...] René
MARCHAND, de Blâmont [...].
27 août 1927 - n° 35
- p. 555
CHRONIQUE DIOCÉSAINE
Annonces d'Offices et de Réunions Fêtes traditionnelles de N.-D.
de Sion 4-18 Septembre
Dimanche 4 septembre. - Ouverture des fêtes.
Lundi 5. - Journée de Lunéville, Baccarat, Badonviller, Blâmont,
Cirey, Gerbéviller, Einville.
24 septembre 1927 -
n° 39 - p. 633
A Ancerviller, lundi, à la suite d'un service funèbre, a été
bénit, par M. le vicaire général BARBIER, en présence d'un
Clergé nombreux, de la Municipalité et de toute la population,
sur la façade de la Maison d'oeuvres qui occupe la place de
l'ancienne église, un buste en bronze, oeuvre du sculpteur
nancéien, Auguste VALIN, de M. l'abbé
Lefebvre, qui fut 34 ans curé de cette paroisse et qui
mourut, en février 1918, victime de son dévouement au service
des varioleux, à l'Hôpital Villejuif, de Nancy.
L'éloge funèbre du défunt a été prononcé par M. l'abbé RENAULT,
curé-doyen de la paroisse Saint-Pierre, qui, après l'Armistice,
ramena dans les ruines du village la population d'Ancerviller,
dont il fut l'appui matériel et la consolation morale. Dans un
portrait d'une belle tenue littéraire et d'une ressemblance
parfaite, il a fait revivre le prestige imposant et la
majestueuse physionomie du prêtre dont il admira l'action
profonde et dont il s'honora d'être le continuateur, en des
heures bien difficiles.
3 décembre 1927 - n°
49 - p. 787
Nécrologie
On nous annonce la mort de M. l'abbé
Diedat, qui, né à Bieberkirch (Moselle), en 1855, et ordonné
prêtre à Nancy, en 1879, fut vicaire à Domêvre-sur-Vezouze, curé
de Xures; puis rentra, en 1895, clans le diocèse de Metz, où il
fut curé de Morville-sur-Nied. Il était retiré dans son village
natal depuis 1919.
M. l'abbé Diedat était resté membre de l'Association de prières.
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