14 avril 1928 - n° 15 - p. 234
HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE
Les Ermites au Diocèse
de Toul (Suite)
12 mai 1928 - n° 19
- p. 301
HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE
Les Ermites au Diocèse
de Toul (Suite)
9 juin 1928 - n° 23
- p. 370
Fondations des Anciennes Fabriques
[...] Résultats déjà obtenus
180 communes ont reçu les dossiers des fondations pieuses des
anciennes fabriques; 79 d'entre elles ont renvoyé leurs
délibérations dûment signées; la Préfecture, sur le vu de ces
délibérations, a pris des arrêtés de transfert de titres de
rentes et d'immeubles pour 62 communes; la Trésorerie de
Meurthe-et-Moselle a remis à l'Association diocésaine les
nouveaux titres de fondations de 23 paroisses (1).
L'Association diocésaine de Nancy a rencontré beaucoup de bonne
volonté auprès de toutes les administrations : à la Préfecture,
à la Trésorerie générale, dans les Commissions administratives
et dans les Conseils municipaux.
D'ailleurs, le sentiment exprimé au Sénat par M. Briand, le 7
avril 1908, est très général dans le département de
Meurthe-et-Moselle : on cherche le moyen légal d'exécuter les
fondations pieuses, parce qu'on ne veut pas rompre des contrats
régulièrement signés et qu'on tient à respecter la volonté des
Morts.
(1) Paroisses dont les fondations ont été transférées à
l'Association diocésaine : Sainte-Geneviève, Jeandelaincourt,
Domèvre sur-Vezouze, Ancerviller, Belleau, Mailly, Morey,
Nomeny, Petit-Failly, Raucourt, Autrepierre, Gogney, Serrières,
Sivry, Tellancourt, Trondes, Lagney, Lesménils, Montenoy, Norroy,
Morville-sur-Seille, Gondreville, Dommartin-les-Toul.
Paroisses pour lesquelles la Préfecture a pris des arrêtés de
transfert et dont les titres sont demandés à Paris : Charency-Vezin,
Epiez, Othe, Villette, Grand-Failly, Montigny-sur-Chiers,
Viviers-sur-Chiers, Bouvron, Bruley, Lucoy, Sanzey, Vého,
Bréménil, Neuviller, Parux, Bainville-aux-Miroirs, Gerbéviller,
Laneuveville-devant-Bayon, Xirocourt, Abaucourt, Moivron,
Blénod-les-Pont-à-Mousson, Bouxières-sous-Froidmont, DieuIouard,
Saint-Laurent et Saint-Martin de Pont-à-Mousson,
Port-sur-Seille, Landremont, Vittonville, Art-sur-Meurthe,
Buissoncourt, Férrières, Lenoncourt, Manoncourt-en-Vermois,
Coyviller, Réméréville, Tonnoy, Forcelles-sous-Gugney, Thélod.
Paroisses dont les délibérations demandant le transfert des
fondations sont soumises à l'approbation préfectorale :
Beuveille et Doncourt, Leintrey, Saint-Martin, Hagéville,
Angomont, Pexonne, Petitmont, Neuviller-sur-Moselle, Frouard,
Maron, Malleloy, Bezaumont, Maidières.
23 juin 1928 - n° 25
- p. 411
PARTIE OFFICIELLE
Retraites Ecclésiastiques
La Retraite de MM. les Professeurs, prêchée par le R. P.
Morque, aura lieu au Grand Séminaire, du dimanche 15 juillet, à
5 heures du soir, au vendredi matin, 20 juillet. Y sont
convoqués tous les Professeurs des Institutions diocésaines
d'enseignement : Grand Séminaire, Petit Séminaire, Malgrange,
Saint-Sigisbert et Saint-Pierre-Fourier.
La première retraite pastorale, prêchée par le R. P. Hoffmann,
aura lieu au Grand Séminaire, du lundi 30 juillet, à 5 heures du
soir, au samedi matin, 4 août. Sont convoqués à cette retraite :
MM.
[...] Colin, de Barbas.
[...] Hatton, de Domjevin.
[...] Jacquot, d'Ancerviller.
La seconde retraite pastorale, prêchée également par le R. P.
Hoffmann, commencera au Grand Séminaire, le lundi 6 août, à 5
heures du soir, et se terminera le samedi 11 août. Y sont
convoqués :
MM.
[...] Aubert de Mignéville.
[...] Colin, de Amenoncourt.
[...] Duhaut, d'Ogéviller.
30 juin 1928 - n° 26
- p. 434
Chronique des Missions paroissiales
« Nous sommes heureux, écrit M. le Curé d'Ogéviller, dans son
Bulletin paroissial, de pouvoir féliciter nos chers paroissiens
d'avoir répondu généreusement et en grand nombre ç l'invitation
que nous leur avions adressée, de prendre part à la « Retraite
pastorale », prêchée du 29 janvier au 5 février par le R P.
SCHAUFFLER, supérieur des Chapelains de N.D. de Sion.
« Déjà, le samedi soir, 28 janvier, dans une conférence
accompagnée de projections, notre zélé Missionnaire nous a tenu,
pendant près de deux heures, sous le charme de ses intéressantes
descriptions et de ses émouvants récits, évoquant les travaux de
ses admirables confrères, qui évangélisent les Esquimaux dans
les régions polaires de l'Amérique du Nord. Dès ce premier
contact, la paroisse était conquise.
« Presque chaque soir, les bancs de la nef ont été combles et la
tribune fut également occupée, par un chiffre respectable
d'auditeurs. Le matin, environ quatre-vingt femmes et jeunes
filles assistaient à la Messe de 8 heures et entendaient
l'instruction qui suivait.
« Nous avons eu la joie de voir plusieurs hommes obéir à la voix
de leur conscience, en revenant aux Sacrements délaissés depuis
plusieurs années : soixante-dix hommes et jeunes gens, et la
presque totalité des femmes et jeunes filles ont accompli leur
devoir pascal, dont une autorisation spéciale de Monseigneur
l'Evêque avait permis, pour la circonstance, de devancer
l'époque. »
« Mais, ajoute le dévoué Pasteur, - et ce qu'il dit peut
s'appliquer à toutes les missions dont nous relatons dans
chronique, les résultats heureux - il n'y a pas, ici-bas, de
joie sans mélange surtout lorsque la joie provient du triomphe
de la Religion sur l'esprit du mal. Pourquoi, chez un trop grand
nombre de nos hommes et jeunes gens, le respect humain,
l'insouciance et les passions mauvaises sont-ils plus puissants
que la voix de la conscience et d'une raison éclairée, que les
enseignements de la foi ? Pourquoi en est-il un si grand nombre
qui professent la plus complète indifférence, vis-à-vis de la
question qui devrait les intéresser souverainement, à savoir :
leur avenir au delà de la tombe ? Pourquoi tant de chrétiens,
qui ne voudraient point paraître devant Dieu sans s'être
réconciliés avec lui, n'ont-ils pas même daigné se déranger,
pour venir entendre l'homme apostolique qui, avec le plus
complet désintéressement, était venu dans le but unique de les
remettre dans le droit chemin du salut ?
« Toutefois, si un trop grand nombre se sont abstenus, nous
sommes persuadés qu'il y a, dans les cloisons qui tiennent leurs
âmes éloignées de la Religion, des brèches qui s'agrandiront
encore, sous le nouvel effort qui sera fait, dans deux ans, pour
la grande Mission prêchée alors pour la paroisse entière. Alors
ces cloisons tomberont et nous verrons tous les coeurs honnêtes
et chrétiens revenir au Dieu de leur enfance et de leur
première Communion. »
30 juin 1928 - n° 26
- p. 438
La R. M. Marie-Séraphine Dedenon
Religieuse de la Visitation Sainte-Marie
Samedi 19 mai, le Monastère de la Visitation de Nancy,
célébrait, dans le deuil, les obsèques de la R. M.
Marie-Séraphine Dedenon, son ancienne Supérieure.
Après la Messe, dite par M. l'Aumônier, devant une nombreuse
assistance, Mgr Jérôme, supérieur, pénétra, pour l'aboute, dans
le choeur cloîtré, assisté de M. le chanoine Bruneau, ancien
aumônier, et du Clergé de la paroisse Saint-Mansuy. Le corps
apparaissait, dans sa bière, entre quatre cierges vêtu de sa
robe étrangement noire en son cadre de fleurs et de linges
éclatants de blancheur.
Pendant les 60 années de sa profession religieuse, la vénérée
défunte rendit assez de services a sa communauté, et acquit en
dehors assez de notoriété, pour que sa disparition fût signalée
ici, et qu'un hommage public fût rendu à ses mérites. Sans
doute, à la fin d'une carrière si longue, ses forces et son rôle
s'étaient amoindris ; elle n'eut pas à porter le gros souci de
la translation récente du monastère à la Cure d'Air
Saint-Antoine, mais ses conseils eurent toujours leur poids,
près de compagnes, qui lui devaient toutes leur formation
religieuse. Sans supporter le fardeau, elle goûta les avantages
du changement de demeure : un air meilleur, un calme plus
parfait et, pour son âme contemplative, une proximité plus
grande du grand ciel.
C'est que le ciel avait été l'ardent désir de toute sa vie.
Aussi ce fut plaisir à son entourage, malgré la gravité de
l'heure de voir son visage rayonner à ses derniers instant»,
quand lui fut redit le cantique qu'elle préférait : « Au ciel,
au ciel, j'irai la voir un jour ! » Sa voix expirante essaya
encore de moduler l'air, et son dernier souffle s'exhala en
exprimant ses deux amours favoris : le Sacré-Coeur, splendeur du
Paradis, et sa divine Mère, Notre-Dame de Bon-Secours, charme
des Elus.
Quel consolant présage ! c'était à l'heure de None, en la fête
de l'Ascension, 83e anniversaire de son baptême; la Providence a
de ces attentions pour ses serviteurs d'élite !
Comment évoquer toutes les vertus pratiquées dans une aussi
longue existence de Visitandine ? La grille cache des trésors
mystiques inconnus ou peu appréciés du monde : actes d'union
totale à la volonté divine, de renoncement incessant à ce qui
est terrestre, d'immolation généreuse en retour de la charité
inlassable et trop souvent méconnue du divin Sauveur. Dieu seul
connait l'effort exigé par ces pratiques spirituelles, et leur
valeur dans la balance où se pèsent nos destinées. Ce fut
l'atmosphère surnaturelle où se complut la R. M.
Marie-Séraphine, et quiconque l'entretint, en rapporta une suave
impression. Elle était au reste toujours souriante de bonté et
savait trouver le mot qui encourage; elle donnait, suivant ses
moyens, aux pauvres, aux oeuvres ; elle s'intéressait au
ministère des prêtres, aux besoins des églises.
On connaît mieux son zèle à propager le culte du Sacré-Coeur de
Jésus avec la pieuse association de la Garde d'Honneur. Ce qui
fait enfin son principal mérite, c'est la grande part qu'elle
eut au gouvernement de sa communauté, comme maîtresse des
novices, pendant 37 ans, et comme supérieure ou assistante,
depuis 1877. Et ici, comment ne pas rappeler le nom de sa soeur,
R. M. Joséphine de Sales Dedenon, morte en 1901, qu'elle attira
au cloître et qui devint son émule en distinction ou en sainteté
? Leur supériorat sexennal s'alternait, au grand avantage du
monastère, pour lequel elles employèrent les revenus et même le
capital d'un patrimoine important.
Leurs dignes parents, sans autres enfants, ambitionnaient,
peut-être, un autre avenir. N'importe; pour cette famille
éteinte tout avantage humain s'efface devant le lustre que ces
deux fleurons ajoutent à d'autres gloires précédentes, telles
que le P. Christophe Dedenon, minime, grand-oncle, et soeur Marie
Dedenon, religieuse de Notre-Dame, grande-tante, tous deux
soutiens de la foi pendant la Révolution. Autrepierre, leur pays
natal, s'honorera de garder vivant le souvenir de cette
édifiante lignée.
A. D
7 juillet 1928 - n°
27 - p. 451
HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE
Les Ermites au Diocèse
de Toul (Suite)
21 juillet 1928 - n°
29 - p. 488
Chronique des missions paroissiales
[...] « La Religion n'est pas morte dans nos campagnes
lorraine, constate, à son tour, M. le Curé de Domjevin-Fréménil.
La parole de Dieu, annoncée par un prédicateur, d'une éloquence
personnelle, simple et pratique, a soulevé dans bien des âmes de
salutaires émotions. Tous ceux qui sont venus, ne fût-ce qu'une
fois, aux exercices de la mission; tous ceux qui ont répondu à
l'appel de leurs convictions toujours vivantes; tous ceux qui
ont cédé à l'invitation inquiète de leurs lointains souvenirs de
jeunesse, ont senti l'atteinte, la bienfaisante morsure de la
grâce divine. Beaucoup sont allés jusqu'où les poussait leur
conscience.
« A FRÉMENIL, (220 âmes), toutes les dames et demoiselles ont
fait leurs Pâques ; cinquante-trois hommes et jeunes gens se
sont confessés et ont communié.
« A DOMJEVIN, (340 habitants), les dames et demoiselles pour la
plupart, ont rempli leur devoir; et, de même avec le groupe
habituel des hommes qui s'est encore grossi, la presque totalité
des jeunes gens; deux exceptions comptent à peine. »
4 août 1928 - n° 31
- p. 511
Foyer des Institutrices libres de Blâmont
Nous reproduisons avec empressement la notice qui vient de nous
être adressée, de cette très utile oeuvre sociale.
Son but : Procurer un repos agréable et complet, dans leur
propre milieu, aux dames et demoiselles de l'Enseignement libre
catholique.
Ce qu'il est : Tout près des Vosges, où l'on sent déjà l'air des
sapins, une maison familiale, où les institutrices fatiguées
peuvent venir, à n'importe quel moment de l'année, et surtout en
vacances, se reposer et se détendre.
Le règlement, très large, n'impose aucune contrainte. Chacune
est libre, quant à l'heure du lever, et peut employer le temps à
sa guise. On s'isole, on se promène par groupes, on se réunit au
salon, selon son goût et son caprice.
Sa situation : Le Foyer occupe un grand immeuble, autrefois
école tenue par les Soeurs de la Doctrine Chrétienne,
administrée aujourd'hui par un Comité, composé d'Institutrices
libres.
Cette maison jouit de toutes les ressources qu'offre la petite
ville, et profite en même temps du calme de la campagne : cour
fleurie, grand réfectoire où l'on prend les repas en commun,
salles et salon de réunion : voilà le rez-de-chaussée; chambres
simples mais gaies, à un, deux ou trois lits : voilà le premier
et le deuxième étages.
Promenades: En face de la maison, se trouve un beau parc public,
offert par les Américains à la Ville de Blâmont. Ce parc est
très peu fréquenté, et les hôtes du Foyer surtout en semaine,
peuvent le croire fait pour elles seules. On y trouve de
nombreux bancs et des abris variés. Un jeu de crocket, un
terrain de tennis, un petit établissement bains chauds et
douches joignent leurs agréments au parc.
Autour de Blâmont, les promenades sont nombreuses. Nous en
comptons une douzaine. Deux sapinières peu éloignée nous offrent
un abri sûr et un air embaumé. De jolis villages nous procurent
des buts d'excursions.
Conditions : Sont admises, au Foyer, les dames seules et les
demoiselles, faisant partie du Syndicat des Institutrices
libres. Elles peuvent venir quand elles le jugent bon, en
prévenant toutefois.
La pension est de douze francs par jour, comprenant la chambre
et les trois repas.
En hiver, le chauffage et l'éclairage sont en plus.
Les membres de la Ligue Patriotique des Françaises AYANT UN
EMPLOI, sont admises, aux mêmes conditions.
Le Syndicat des Institutrices libres donne à ses adhérentes une
allocation égale à la moitié de la pension, durant vingt-et-un
jours par an.
Les Institutrices retraitées peuvent se fixer définitivement au
Foyer. Elles sont logées gratuitement; mais doivent pourvoir
elles-mêmes à leur nourriture, sauf au moment des grandes
vacances, où elles peuvent venir au réfectoire, aux mêmes
conditions que les Institutrices en séjour.
25 août 1928 - n° 34
- p. 559
RENSEIGNEMENTS ET DOCUMENTS
Demande d'emploi
Une personne très sérieuse, désireuse de dévouer, tout en se
procurant quelques ressources, accepterait une place, chez un
prêtre de ville ou chez un monsieur seul ; ou un emploi de
confiance dans une institution de jeunes filles; ou une
direction d'oeuvres paroissiales : patronage, ouvroir, etc.; ou
un poste de secrétaire, dans une oeuvre.
S'adresser à Mlle NOVIANT, directrice du Foyer des Institutrices
libres, à Blâmont (M.-et-M.), qui mettra en relations.
|