25 janvier 1930 - n° 4
- p. 49
Informations
Le Trait-d'Union, pages d'information de la Protection de la
Jeune Fille, donne, dans son numéro de Janvier, une notice sur
le Foyer des Institutrices libres, que le Syndicat iles
Institutrices libres de la région lorraine, sur l'initiative de
Mlle GUILLAUME, a fondé à BLAMONT, voici trois ans, comme maison
de vacances, de repos et de retraite.
22 février 1930 - n°
8 - p. 106
Chanoine FIEL. La Duchesse d'Orléans à Plombières (1).
M. le chanoine Fiel utilise et charme les loisirs que lui
ménage sa saison annuelle aux eaux de Plombières, en écrivant,
pour le Pays Lorrain, des études fort attachantes, sur les hôtes
princiers ou célèbres qui sont venus demander à notre station
vosgienne le rétablissement ou le raffermissement de leur santé.
C'est ainsi qu'en 1926, nous avons eu les Bourbons à Plombières;
en 1927, Montaigne à Plombières ... et, en 1929, tout
dernièrement, la Duchesse d'Orléans à Plombières.
Ce qui rend cette dernière notice plus attachante encore que les
précédentes, c'est la brusque interruption de cette saison
princière, le 13 juillet 1842, par l'accident mortel arrivé au
duc d'Orléans, à Neuilly, sur l'avenue de la Révolte.
La notice se termine par une mention des saisons que vint faire
à Plombières, en 1874 et les années suivantes, le duc de
Chartres, « Robert-le-Fort », fils du défunt, et alors officier
de cavalerie, à Lunéville.
E. M.
(1) Editions du Pays Lorrain.
15 mars 1930 - n° 11
- p. 152
Souscription pour l'Eglise Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus,
de Nancy
PREMIÈRE LISTE
Monseigneur l'Evêque, 2.000 fr.
Souscriptions déposées à l'Evêché, avant le mois de février 1930
:
Paroisses : Ancerviller, 50 fr.; [...] Ogéviller, 315 fr.; [...]
29 mars 1930 - n° 13
- n° 184
Journée cantonale Blâmont
Le dimanche 23 mars avait lieu la journée cantonale du doyenné
de Blâmont.
A l'arrivée de M. le vicaire général Prévot, représentant
Monseigneur l'Evêque, qu'accompagnaient MM. Jacquemin,
président, et le commandant Michel, secrétaire-général du Comité
central, plus de 70 présidents paroissiaux ou délégués des
diverses communes du doyenné se trouvaient réunis dans la salle
du patronage où se tenait la séance d'études. Ils furent reçus
par M. le Curé-doyen et M. Marchand, président cantonal, qui
leur souhaitèrent la bienvenue.
M. le vicaire général Prévot remercie les délégués, puis le
secrétaire cantonal, M. Renard, donne aussitôt lecture d'un
rapport très complet sur la situation de l'Union catholique dans
le doyenné, sur les conférences qui y sont faites,
M. Jacquemin analyse ce rapport et félicite son auteur, en
ajoutant quelques considérations et en développant quelques
points particuliers concernant les Assurances sociales.
A 10 h. 15 eut lieu la grand'messe solennelle, avec sermon d'un
Père franciscain, qui précisément prêchait une retraite de
Carême.
A midi, un banquet de près de cent couverts réunissait de
délégués paroissiaux autour de M. le Vicaire général et du
Curé-doyen de Blâmont.
Au dessert, le président diocésain, dans une improvisation très
goûtée de tous, remercia tous les présents d'être venus en si
grand nombre à la réunion du matin.
M. le Vicaire général porte la santé de Monseigneur et ajoute
quelques mots de félicitations à l'adresse de présidents et
comités paroissiaux, et on se rendit à la mairie, où la grande
salle avait été mise très gracieusement à la disposition de
l'Union catholique pour son Assemblée générale de 14 h. 15.
Si la séance du matin avait vu une grande partie des membres des
comités, l'Assemblée générale fût un succès non moins grand.
Plus de 300 membres de l'Union catholique se pressaient déjà
dans la coquette salle de l'Hôtel de Ville.
M. le Vicaire général ouvre la séance par un discours dans
lequel il laissa parler tout son coeur et donna aussitôt après hl
parole au secrétaire cantonal, qui rappela en quelques mots la
substance de son rapport du matin. M. l'abbé Dévot fit ensuite
une conférence documentée sur les oeuvres de presse dans le
canton, et M. Jacquemin précisa quelques points des Assurances
sociales et parla des Habitations à bon marché.
Une courte discussion suivit, et la parole fut donnée au
commandant Michel.
L'heure pressait, et il ne pouvait être question de développer
longuement la question de l'école, inscrite au programme. La
conférence fit place à une causerie, dans laquelle il fut montré
aux pères de famille que s'ils avaient des devoirs, ils avaient
aussi des droits, qu'ils devaient faire respecter.
A 17 heures, un salut fut donné à l'église, et avant la
bénédiction du Saint Sacrement, M. le Vicaire général monta en
chaire et résuma les résultats d'une journée cantonale, suivie
avec tant d'intérêt, par une si belle assemblée d'hommes dévoués
et convaincus.
17 mai 1930 - n° 20
- p. 297
Restitution par un soldat allemand
d'une statuette enlevée pendant la Grande Guerre
28 juin 1930 - n° 26
- p. 381
Retraites ecclésiastiques
La retraite de MM. les Professeurs, prêchée par le R P.
PICARD, S. J., aura lieu au Grand Séminaire, du jeudi 17
juillet, à 5 heures du soir, au mardi 22 juillet. Y sont
convoqués tous les professeurs des Institutions diocésaines
d'enseignement : G rand Séminaire, Petit Séminaire, Saint-Sigisbert,
Malgrange, Saint-Pierre-Fourier.
La première retraite pastorale, prêchée par le R. P. HUGUENY, O.
P., aura lieu au Grand Séminaire, du lundi 28 juillet, à 5
heures du soi r, au samedi matin, 2 août. Sont convoqués à cette
retraite :
MM.
[...] Jacquot, d'Ancerviller.
[...] La seconde retraite pastorale, prêchée également par le R.
P. HUGUENY, commencera au Grand-Séminaire, le lundi 4 août, à, 5
heures du soir, et se terminera le samedi 9 août.
Y sont convoqués :
MM.
Aubert, de Mignéville.
[...]Colin, d'Amenoncourt
[...]Colin, de barbas
[...] Duhaut, d'Ogéviller
12 juillet 1930 - n°
28 - p. 409
Ordination
Le dimanche 13 juillet, à 8 h. 1/2, S. G. Mgr Demange fera
une ordination dans la chapelle du Séminaire de Bosserville.
Doivent y prendre part: 21 tonsurés, 21 minorés, 7 sous-diacres,
5 diacres et 9 prêtres : MM. BRUNEAU, de Pont-à-Mousson; DEVOT,
d'Ancerviller; [...]
Nous recommandons les Ordinands aux ferventes prières des
fidèles.
26 juillet 1930 - n°
30 - p. 442
Chronique des Missions paroissiales
[...] Vers le même temps, du 23 février au 9 mars, la
paroisse « tripartite» d'Ogéviller, Buriville et Reclonville,
bénéficia d'une mission que donnèrent le R. P. SCHAUFFLER,
supérieur des Chapelains de Notre-Dame de Sion, et le R. P. LE
MAUX, son confrère, et qui devra « laisser dans les souvenirs
des paroissiens une impression ineffaçable, tant par l'éloquence
avec laquelle y furent rappelées les vérités essentielles du
salut que par les touchantes cérémonies qui en marquèrent les
étapes.»
Sans doute, on eut à déplorer de regrettables abstentions ;
mais, note M. le Curé, dans son Bulletin paroissial, « si nous
n'avons pas obtenu la conversion de tous les pécheurs, du moins
les résultats visibles, indépendamment de ceux que Dieu seul
connaît, ont été très consolants et nous devons, avec la plus
vive reconnaissance, en remercier la bonté de Dieu et le zèle
infatigable de nos RR. PP. Missionnaires.
« Nous n'avons pu suivre exactement, ajoute-t-il, les exercices
de la mission dans les annexes de Buriville et de Reclonville,
mais les échos que nous en avons reçus, les témoignages de bonne
volonté qui ont été donnés, les résultats, on peut dire
inespérés, qui ont été obtenus, nous prouvent que le R. P. LE
MAUX a été un ouvrier d'une activité infatigable, d'une ténacité
digne de son origine bretonne, pour ce qu'on pouvait appeler
parfois défricher la vigne du Seigneur.
A ces avantages, il faut ajouter, pour Reclonville, celui
d'avoir eu la fête de l'Adoration perpétuelle, le mardi 4 mars,
et pour le jour de clôture générale, le dimanche 9 mars,
l'érection solennelle d'une Croix de Mission offerte par les
habitants. Cette solennité exceptionnelle avait été préparée par
l'adoration, dans chacune des trois églises, du Christ qui
devait être fixé à la croix. Dans un exercice du soir, chacun
des assistants était venu baiser pieusement les pieds du Christ.
« La journée du dimanche 9 mars fut splendide. Le soleil s'était
mis de la partie, pour inviter à la grandiose manifestation qui
devait avoir lieu à 2 heures, non seulement les fidèles des
trois villages qui composent la paroisse, mais encore ceux des
villages environnants, accourus en grand nombre. Un reposoir,
orné avec goût, avait été dressé à l'entrée de Reclonville, pour
recevoir le signe auguste de notre rédemption, que les hommes de
la paroisse se firent un honneur de porter sur leurs épaules,
jusqu'à l'endroit où il devait s'élever dans les airs, au sommet
de la colline qui domine le village. Une immense procession
s'organisa, en chantant les cantiques populaire : « Je suis
chrétien ... », « Nous voulons Dieu ... ». Parvenue à
l'emplacement préparé à l'avance, la croix fut dressée, par la
force des bras. Puis, devant un auditoire de près d'un millier
de personnes, en des accents enthousiastes qui émouvaient
profondément les coeurs, le R. P. Schauffler chanta le triomphe
de la Croix, autrefois instrument d'opprobre et d'ignominie,
aujourd'hui siège de gloire et objet de vénération chez tous les
peuples chrétiens. Puis il tira de ces considérations les
exhortations pratiques de fidélité aux leçons de la Croix et aux
résolutions inspirées par la mission.
« Cette belle manifestation fut le digne couronnement des quine
jours de bénédictions et de grâces que Dieu fit descendre si
abondamment sur la paroisse. La croix de mission en perpétuera
le souvenir. De la colline où elle se dresse, la vue s'étend au
loin jusqu'aux montagnes des Vosges, dont la ligne bleue
festonne l'horizon. Qu'elle soit le témoignage solennel et
toujours vénéré de la foi de nos chers paroissiens et que
ceux-ci, à jamais, se montrent fiers de manifester cette foi
comme ils l'ont fait en ces jours inoubliables! »
16 aout 1930 - n° 33
- p. 472
PARTIE OFFICIELLE
Nominations
Par décision de Monseigneur l'Evêque ont été nommés :
[...] Curé de Mignéville, M. l'abbé Goné, précédemment vicaire à
Rehon;
25 octobre 1930 - n°
43 - p. 666
HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE
Bibliographie lorraine
Chanoine DEDENON. Histoire du Blâmontois dans les temps modernes
(1).
L'histoire des Sires et Comtes de Blâmont ayant été écrite par
le Comte E. DE MARTIMPREY et publiée dans les Mémoires de la
Société d'Archéologie lorraine, de 1890 et 1891, M. le chanoine
DEDENON n'a pas cru devoir refaire cette partie très importante
et très brillante des fastes du Blâmontois.
Il prend son sujet au point même où l'avait quitté M. le comte
de Martimprey : en l'année 1506, où Olry de Blâmont, évêque de
Toul, oncle et héritier du dernier rejeton masculin de la Maison
comtale, mourut, en léguant par testament Blâmont et son comté à
René II, duc de Lorraine et de Bar.
Et, suivant les quatre phases où passa ce pays de la Vesouze, il
a divisé son exposé en quatre périodes : Le comté de Blâmont
annexé au duché de Lorraine (1506-1697) - La Prévôté et le
Bailliage (1697-1790) - Le District et les Cantons (1790-1799) -
Le canton actuel de Blâmont.
Chacun de ces chapitres a son intérêt : intérêt général, pour
toute notre région, intérêt plus intime, pour les habitants du
Blâmontois, car ils s'initieront davantage, en les lisant aux
faits et gestes des Lorrains d'autrefois; aux événements dont
leur pays fut le théâtre, hélas ! trop souvent ensanglanté et
dévasté; aux institutions qui se succédèrent ou se modifièrent
suivant les régimes.
Mais le chapitre sans contredit le plus intéressant et le plus
neuf, c'est le premier, qui traite du comté de Blâmont, devenu
partie intégrante du duché de Lorraine. Il fut possédé en
douaire par Christine de Danemark, veuve du duc François Ier',
et régente du duché, pendant la minorité de son fils Charles, et
la ville de Blâmont connut alors des jours de brillante
prospérité ; puis, par Marguerite de Gonzague, veuve du duc
Henri II... Mais, peu après la prise de possession de son
douaire par cette princesse, commença la longue série d'épreuves
: peste, famine et guerre, qui sévit dans toute notre
malheureuse région lorraine et qui atteignit son paroxysme de
misère, pendant la dernière période de la Guerre de Trente-Ans :
il y eut des villages anéantis pour toujours : Berg, près d'Avricourt
; Hadomey, près de Reherrey ; d'autres, incendiés en majeure
partie; beaucoup réduits à quelques habitants.
Le chapitre de la Révolution comporte nombre de détails inédits
et apporte ainsi une importante contribution à l'histoire
générale de cette période.
Une copieuse bibliographie, mise en tête du volume, atteste que
M. Dedenon s'est documenté sérieusement, pour cet exposé, qu'un
style aisé, précis et élégant rend très attachant ;
qu'illustrent de nombreuses photogravures, et qu'éclairent une
carte du comté de Blâmont et un plan de sa capitale, dessiné,
par M. le chanoine A. MUNIER.
Un seul regret - qui n'est pas une critique - c'est que
l'absence de documents n'ait pas permis à l'auteur de donner
parfois une plus large place aux institutions : il s'en excuse
d'ailleurs lui-même.
Et maintenant que M. le chanoine Dedenon ne craigne pas de
mettre au courant des découvertes historiques modernes,
l'histoire du Comté de Blâmont : la seconde partie, si
intéressante, si consciencieusement traitée, appelle la
première; elle ne peut rester ainsi suspendue. Et puis, tout le
monde n'a pas la collection des Mémoires de la Société
d'Archéologie lorraine, et le tiré à part de l'étude de M. de
Martimprey est épuisé.
E. M.
(1) Grand in-8, de XII-180 pages, 2 cartes, 33 gravures, 18
francs, 15 francs par quantités.
|