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Presse
- Le Radical - 1886-1916
 


  • 12 août 1886

Lunéville, 10 août. - M. Mézières, banquier à Blamont (Meurthe-et-Moselle), vient d être déclaré en faillite par le tribunal de Lunéville, M. Mezières laisserait un passif de 5 millions.

11 août 1914
COMMUNICATIONS du Ministère de la Guerre
NOS TROUPES RESTENT MAITRESSES DE LA HAUTE-ALSACE
[...] De nombreux mouvements de troupes vers Morhange. Dans la région de Blamont, une tentative a été faite sur Rogerwillers et Hablinville ; grâce à l'appui du canon de Manonvillers, cette tentative a complètement échoué.


  • 16 août 1914

Communiqués : 23 h. 30
NOUVEAU SUCCES FRANÇAIS
Officiel. - Une affaire importante a été engagée dans la région de Blamont, Cirey, Avricourt, où nos troupes avaient devant elles un des corps d'armée bavarois.
Les villages de Blamont, Cirey et les hauteurs au delà ont été brillamment enlevés.
Actuellement les colonnes allemandes se replient laissant des morts, des blessés et des prisonniers.


  • 17 août 1914

LE SUCCES DE BLAMONT-CIREY
Officiel. - L'affaire de Blamont-Cirey, signalée dans les renseignements généraux, a été particulièrement brillante. C'est vendredi soir qu'une de nos divisions a commencé l'attaqué.
L'ennemi était fortement retranché par des ouvrages de campagne en avant de Blamont.
Ses avant-postes ont été refoulés et l'attaque s'est arrêtée jusqu'à la pointe du jour.
A l'aube, nous avons repris l'offensive ; une action d'infanterie soutenue par l'artillerie, a enlevé dans la matinée Blamont et Cirey.
Les forces allemandes, évaluées à un corps d'armée bavarois, ont alors occupé les hauteurs qui dominent au Nord ces deux localités. Mais les forces françaises ont dessiné un double mouvement débordant qui a déterminé le corps bavarois à ramener ses colonnes en arrière dans la direction de Sarrebourg.
L'affaire a été chaude et bien conduite.
Les Allemands ont subi des pertes sérieuses aussi bien dans la défense de Blamont et de Cirey que dans la défense des hauteurs.
Le moral de nos troupes est excellent. On signale spécialement l'énergie et la confiance de nos blessés.

NOUVEAU SUCCES EN AVANT DE CIREY
Officiel. - Par un nouveau bond, nos troupes ont fait reculer le corps bavarois qui déjà hier s'était retiré devant elles. Les positions que nous occupons sont en avant de la frontière.


  • 18 août 1914

(Officiel). - Signalons de nouveaux actes de sauvagerie commis par les troupes allemandes.
A Blamont, ce village dont les Allemands, viennent d'être chassés par nos troupes, ils ont sans aucune raison et sans avoir été provoqués, mis à mort trois personnes, dont une jeune fille et un vieillard de 86 ans, M. Barthélémy, ancien maire de Blamont.


  • 19 août 1914

[Publications d'éléments du rapport Mirman]


  • 24 août 1914

A BLAMONT
Nancy, 23 août.
Les procès-verbaux dressés par le préfet de Meurthe-et-Moselle donnent de nouveaux détails sur les actes de sauvagerie commis par tes troupes allemandes, lors de leur incursion dans la région de Blamont.
A Blamont, les soldats allemands ont assassiné plusieurs personnes, pillé et saccagé de nombreuses maisons, entre autre une grande chocolaterie appartenant à M. Burrus, sujet suisse.
Quand ils durent quitter Blamont et se replier, ils emmenèrent douze otages, dont le curé et le buraliste.
Ils les conduisirent auparavant à la place où un habitant, M. Louis Foëll, venait d'être fusillé et, leur montrant la cervelle épandue sur les pavés sanglants, les menacèrent du même sort.

UN VRAI LIEUTENANT ALLEMAND
A Blamont (Meurthe-et-Moselle), les soldats allemands après avoir fusillé plusieurs personnes, pillé et saccagé diverses maisons, emmenèrent en se retirant douze otages.
L'un d'eux, M. Colin, professeur de sciences au lycée Louis-le-Graad à Paris, qui se trouvait en villégiature dans la localité avec sa famille, fut emmené en chemise, pieds nus.
Indigné pair les brutalités qu'il voyait commettre sur des enfants, - sa propre fille reçut un coup de crosse en pleine figure, - M. Colin, s'adressant à un jeune lieutenant, lui cria :
«  Mais vous n'avez donc pas de mère ! ».
Et l'officier de répondre textuellement ces paroles :
«  Ma mère n'a pas fait de cochons comme toi ! »


  • 30 octobre 1914

Quand ils sauront...
Un chasseur à pied écrit à sa famille, à Sainte-Savine, près de Troyes :
«  Etant de patrouille le 16 octobre, à 8 heures du soir, nous étions commandés, trois hommes et un caporal, pour la très délicate mission de fouiller les maisons du petit village de B., près Blamont. Dans une des maisons, nous avons surpris un petit poste composé de douze hommes, dont un sergent, tous de la landwher. Un seul de la bande écorchait notre langue. Ils nous ont déclaré qu'ils crevaient de faim et qu'ils étaient décidés depuis longtemps à se rendre.
«  Mais ce qui les a le plus mis en colère contre leur empereur et leurs chefs, c'est lorsque nous leur avons dit que ce n'était pas nous qui leur avions déclaré la guerre, et que la Belgique, la Russie, l'Angleterre, la Serbie et le Japon étaient avec nous contre l'Allemagne et l'Autriche qui seules, à elles deux, avaient déclaré la guerre à toutes les puissances. Leur fureur n'a plus connu de bornes et ils nous ont déclaré que si tous les Allemands savaient ce qui se passe, ils se rendraient en grand nombre.
«  Nous avons ramené nos prisonniers à notre cantonnement et lorsque nous leur avons donné de la soupe, ils se sont précipités dessus comme des loups affamés ».


  • 11 juillet 1915

342e JOUR DE LA GUERRE
Sur tous les fronts
COMMUNIQUES OFFICIELS
15 HEURES
[...]
En Lorraine, l'ennemi a attaqué, avec un bataillon, nos positions près de Leintrey ; il a été repoussé (Leintrey, à trois kilomètres et demi de la frontière, se trouve à quelques centaines de mètres au sud de la ligne d'Avricourt, à huit kilomètres et demi au nord-ouest de Blamont.)


  • 25 février 1916

Quelques contacts de patrouilles à l'est de Reillon.
(Reillon (Meurthe-et-Moselle) est à 8 kilomètres à l'ouest de Blamont.)


  • 4 avril 1916

En Lorraine, nos tirs d'artillerie ont provoqué plusieurs incendies dans les Remabois (à l'ouest de Leintrey), dans la région d'Ancerviller (au sud de Blamont).
Une reconnaissance ennemie qui tentait d'aborder nos positions a été repoussée par notre fusillade. Près de Moyen, un avion allemand est tombé dans nos lignes : les aviateurs ont été faits prisonniers.


  • 12 juillet 1916

Communiqué officiel français
15 HEURES
[...] En Lorraine, après une vive préparation d'artillerie, les Allemands ont attaqué un saillant de notre ligne à l'est de Reillon et ont réussi à pénétrer dans nos éléments de première ligne sur un front de deux cents mètres environ.
Au nord-est de Veho, à la faveur de quatre explosions de mines, l'ennemi a essayé d'enlever une de nos tranchées. Arrêté par notre fusillade, il a dû se replier, laissant sur le terrain des morts et des blessés. Nous avons occupé les entonnoirs des mines allemandes.
(Veho (Meurthe-et-Moselle) est situé entre Lunéville et Blamont, un peu au sud de la ligne de Lunéville à Avricourt. Il se trouve à seize kilomètres à l'est de Lunéville et à dix kilomètres à l'ouest de Blamont.)


  • 13 août 1916

COMMUNIQUES OFFICIELS
15 HEURES
[...] Au nord ouest de Saint-Mihiel et en Lorraine, près de Vého, des patrouilles allemandes ont été accueillies par notre fusillade et se sont dispersées laissant des morts sur le terrain
(Vého (Meurthe-et-Moselle) est à 10 kilomètres à l'ouest de Blamont, un peu au sud de la ligne ferrée de Lunéville à Avricourt.)

 

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