En 1890, le canadien Georges
Taylor Fulford rachète le brevet du docteur William Frederick
Jackson, pour des petites pilules roses censées lutter contre
l'anémie.
Très rapidement, il développe la vente du produit aux
Etats-Unis, en Angleterre et en France à compter de 1893. On
doit d'ailleurs signaler l'incroyable longévité du produit,
puisque la commercialisation ne cessera que fin 1991.
L'essentiel de la publicité repose dès l'origine sur des
témoignages de clients satisfaits. Mais ces témoignages sont ils
véridiques ?
Dans l'Est-Républicain du 26 mars 1913, on trouve ainsi le
témoignage de Mlle Berthe DUCHAUD de Xousse :
On peut déjà affirmer :
- que ce témoignage n'est pas spécifiquement adressé à l'Est-Républicain,
- qu'il ne s'agit pas d'une volonté d'apparaître comme "local",
vu l'erreur du "Nousse" au lieu de "Xousse", mais surtout la
reprise exactement similaire en mars 1913 dans d'autres
journaux. L'extrait ci-dessous provient par exemple de
L'Indépendant de Mostaganem du 23 mars 1913 (édité en
Algérie) :
Au recensement de 1911, la commune Xousse ne compte que 198
habitants.
Nos recherches sommaires n'ayant pas élucidé ce mystère, sans
doute un de nos lecteurs habitant cette commune sera-t-il en
mesure de nous renseigner sur la présence à Xousse en 1913 d'une
demoiselle Berthe DUCHAUD...
répondant ainsi à la question qui se
pose depuis plus d'un siècle sur la véracité des témoignages Pink
!
Quelques
très imaginatives publicités radiophoniques des pilules Pink :
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