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1913 - Passage à niveau d'Igney-Avricourt


Rapports et délibérations / Conseil général du Département de la Meurthe et Moselle
avril 1913

Séance du 15 avril 1913

M. DE KLOPSTEIN. - Tant qu'on est à la question de passages sous la voie ferrée, - mon collègue de Blâmont n'est pas là, mais il pourra vous dire que je n'exagère rien - je vous citerai le passage à niveau de la route de la gare d'Igney-Avricourt qui est dans un état déplorable. Il est absolument impossible de le passer en moins d'une demi-heure. Il y a d'abord le service de la douane qui est entre les deux voies descendantes et montantes, puis les deux barrières du passage à niveau ; alors quand on a fini avec le service de la douane, ce qui dure déjà un certain temps, il faut se faire ouvrir les passages à niveau, et comme il y a des trains perpétuellement devant ces passages qui correspondent à la gare, il en résulte qu'il faut attendre encore vingt minutes pour, après avoir obtenu satisfaction de la douane, obtenir satisfaction du garde-barrière. C'est un supplice pour tous les gens qui ont à circuler sur cette voie. Je ne sais si on ne pourrait pas obtenir un passage sous les voies. Emettre un voeu ne servira à rien; il sera reçu comme tous les voeux. Mais je demanderai à M. le préfet s'il ne pourrait pas faire étudier la question afin de savoir s'il ne serait pas possible de faire passer la route sous le passage à niveau. La pente s'y prête.
M. le PRÉFET: - C'est une question d'argent.
M. CASTARA. - C'est aussi une question internationale.
M. DE KLOPSTEIN. - Pas du tout ! La frontière n'est pas à la barrière ! Du reste, on peut poser la question internationale, cela fera plaisir à tout le monde.
Tout le monde connaît ce passage, c'est absolument ridicule ! Tous les gens crient, et; lorsque j'y suis, comme j'ai la voix un peu forte, tous ont l'air de dire : «  Monsieur de Klopstein, soutenez-nous ! » Mais je ne peux rien faire du tout!
M. le PRÉSIDENT. - Vous pouvez rédiger un voeu.
M. DE KLOPSTEIN. - Ce voeu aurait le sort de tous les voeux, vous le voterez, puis vous le renouvellerez à toutes les sessions.
M. le PRÉFET. - Nous saurions toujours ce que la Compagnie en pense.
M. DE KLOPSTEIN. - Je demanderai au Conseil général de prier M. le préfet de prendre lui-même la question en considération et de pousser à l'exécution de ce passage sous la voie ferrée si c'est possible.
M. le PRÉSIDENT.- Formulez un voeu !
M. DE KLOPSTEIN. - Je le formule!
M. le PRÉFET. - Il suffit que M. de Klopstein l'ait formulé pour qu'il soit envoyé pour étude à l'administration.
M. le PRÉSIDENT. - Mais M. de Klopstein pourrait le rédiger...
M. DE KLOPSTEIN. - La sténographie a pris note de ce que j'ai dit, cela suffit bien ! Quand j'aurais rédigé un voeu, il subirait le sort de tous les voeux, ce serait la même chose !

 

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