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Comte Dominique Louis Antoine KLEIN
(24 janvier 1761 - 2 novembre 1845)

Voir aussi :Le Général Comte Klein


État actuel de la pairie de France; ou, Notices historiques et généalogiques
Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles (1759-1834)
Paris 1826

4 juin 1814

KLEIN, (Dominique-Louis-Antoine, comté), né à Blamont, en Lorraine, le 24 janvier 1761, occupa d'abord un emploi dans la maison civile du roi. Nommé lieutenant d'infanterie au commencement de la révolution, il fit ensuite la première campagne à l'armée du Nord dans un régiment de chasseurs à cheval. Employé en 1793, comme adjudant-général, à l'armée de Sambre-et-Meuse, il se trouva au déblocus de Mayence, à la bataille de Fleurus, aux combats livrés sur la Meuse et l'Ourthe, au passage de la Roër et A la prise de Bonn, d'Andernach et de Coblentz. Il fut promu au grade de général de brigade le 22 octobre 1794. En 1795 et 1796, il commanda la cavalerie du général Marceau à l'armée de Championnet. Au passage de la Lahn, le 9 juillet 1796, il culbuta deux fois les cuirassiers du général Werneck, et contribua à rejeter les Impériaux en arrière du fort de Koenigstein. Ce fut le général Klein qui, de concert avec Ney, somma le gouverneur de Wurtzbourg de remettre cette place aux Français, ce qui s'effectua le 24 juillet. Le 17 août suivant, le général Klein chargea à Lainhoffen les Impériaux, qui cherchaient à s'emparer d'un bois où le général le Grand s'était mis à couvert. Trois jours après, il culbuta sur la Nab plusieurs escadrons ennemis, et chargea les troupes de Starray à l'affaire de Kornach, le 2 septembre. Le nom du général Klein fut encore cité honorablement dans les bulletins de cette campagne, à l'occasion des affaires de Sulzliach et de Bamberg. Le 31 octobre, à la télé de moins de 6,000 hommes composant l'avant-garde de l'armée de Sambre-et-Meuse, il attaqua, entre Creutznach et Kayserslautern, et mit en déroute un corps autrichien de 11,000 hommes. Ou le créa général de division le 5 février 1799. Le 21 mars suivant, il donna des preuves d'un courage désespéré à l'affaire d'Ostrach, en chargeant plusieurs fois la cavalerie ennemie pour lui reprendre une batterie française dont elle s'était emparée. Au mois de juillet de la même année, Masséna le nomma chef de l'état-major-général de l'armée du Danube. Il contribua, en cette qualité, à la défaite du général russe Korsakow; après quoi il se présenta devant Zurich, et s'en fit ouvrir les portes, menaçant de les enfoncer à coups de canon, si sa sommation n'était pas sur-le-champ exécutée. Au mois de décembre 1799. il fut investi du commandement en chef de la cavalerie française sur le Rhin. Le 29 mai 1800, le générai Klein fut mis à la tète d'un corps de troupes stationné devant Kehl; et, tandis que Moreau s'avançait jusqu'aux portes de Vienne, il secondait les opérations de ce grand capitaine en chassant l'ennemi de la vallée de la Kintzig. A la paix, le général Klein fut nommé inspecteur-général de cavalerie, et commandant la Ire division de dragons dans le département de la Somme. Il reçut la décoration de grand-officier de la Légion-d'Honneur le 14 juin 1804. Lors de la rupture avec l'Autriche, en 1805, il fut employé à la grande-armée, commanda une division de cavalerie au passage du Danube à Donawert, culbuta celle de l'ennemi à Wertingen, et concourut à l'affaire d'Aibuk, où le général autrichien O'Donnel fut fait prisonnier. A Mersheim, le général Klein força le général-major Werneck à capituler et à mettre bas les armes avec 6 bataillons. Il attaqua, à Nuremberg, l'arrière-garde de l'archiduc Ferdinand, et lui fit un grand nombre de prisonniers. Il servit, avec une égale distinction, dans les campagnes en Pologne, chargea l'ennemi à l'affaire de Cursomb, le 24 décembre 1807, et le surlendemain prit part, à la tête des dragons, à la victoire remportée par le maréchal Lannes à Pultusk. Le général Klein se fit encore remarquer au combat de Gross-Gaudau, le 6 février 1808; et, le lendemain, il contribua au gain de la sanglante bataille d'Eylau. Il avait été nommé sénateur le 14 août 1807. Le roi l'a créé pair de France et chevalier de l'ordre de Saint-Louis les 4 et 27 juin 1814. Le comte Klein est chevalier de l'ordre du Lion de Bavière. Il a épousé, en 1806, mademoiselle d'Arberg, fille de la comtesse d'Arberg, dame d'honneur de l'impératrice Joséphine.

Armes : De gueules, au dextrochère armé de toutes pièces d'argent, tenant une épée du même; au pal d'argent, chargé de 3 chevrons de sable (1), brochant sur le tout. Tenants : deux sauvages armés de massues. L'écu timbré d'un casque taré de front, grillé, orné de ses lambrequins et sommé de la couronne de comte. Devise : HONOR ET PATRIA

(1) Ce pal, chargé de trois chevrons, forme la pièce principale des armoiries de l'illustre et ancienne maison des barons et comtes d'Arberg et du Saint-Empire, originaire de Suisse.


Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850
Charles Mullié
1851

KLEIN (DOMINIQUE-LOUIS-ANTOINE, comte), né en 1759 à Blamont (Meurthe) d'une famille riche. Il servit dans la maison du roi; lieutenant d'infanterie en 1790, adjoint-général dans un régiment de chasseurs à cheval à Fleurus (armée du Nord), il s'y distingua particulièrement, ainsi que dans toutes les affaires qui suivirent. Général de brigade à l'armée de Sambre-et-Meuse, il s'y fit l'émule de gloire de l'adjudant-général Ney, se couvrit de gloire à Wurtzbourg, à Bamberg où il entra, emporté par son ardeur, avec 50 dragons, sabra les impériaux qui voulaient s'emparer de lui et parvint à sortir de la ville.
Au combat de Weilbourg (septembre 1796) il déploya la plus rare valeur,-et à la bataille de Newied (avril 1797) il enleva avec ses dragons une position importante, détruisit le régiment de hussards de Barco et fit un grand nombre de prisonniers.
Il fut nommé en récompense général de division, devint le chef d'état-major de Masséna, commanda l'avant-garde et attaqua le premier à Zurich; il commanda ensuite-la cavalerie sur le Rhin, devant Kelh, et suivit Moreau dans sa marche sur Vienne.
Rentré en France, on lui donna la 1re division de dragons dans la Somme.
Grand officier de la Légion-d'Honneur à la création, il alla combattre sous Murat à la grande armée.
Après la bataille d'Iéna, il occupait, avec une division de dragons, le village de Weissensée, seul débouché ouvert à Blücher. Celui-ci arrive en effet, s'étonne de trouver le général Klein dans cette position et lui jure qu'un armistice vient d'être conclu. Klein le croit, le laisse passer avec 7,000 hommes et apprend trop tard qu'on l'a trompé. Furieux, il jure de se venger, charge dès le lendemain les Prussiens avec fureur, les taille en pièces et leur prend dix drapeaux, 1,000 hommes et un officier général.
Depuis, en Pologne et en Allemagne, 1806 et 1807, Klein se rendit terrible aux ennemis par ses charges de cavalerie.
Le général Klein fut appelé au Sénat en 1807 et prit part à ses délibérations jusqu'en avril 1814. Il vota la déchéance de Napoléon, ne prit point dé service pendant les Cent-Jours et fut créé Pair à la seconde Restauration.
L'Empereur lui avait fait épouser mademoiselle d'Aremberg, fille de la comtesse d'Aremberg, dame d'honneur de l'impératrice Joséphine. Il l'avait nommé en outre gouverneur du palais impérial.
Mort le 2 novembre 1845, dans sa 86e année.


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Bamberg - 1807

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