Nancy. Par arrêté du directoire du 13 frimaire, le nommé Mathieu
Sailly, officier, domicilié à Blâmont, a été définitivement
maintenu sur la liste des émigrés.
Nancy, Nous apprenons que le citoyen Meisse boucher à Blamont
âgé de 101 ans, étant né le 14 février 1698, ayant eu quatre
femmes & 23 enfans dont 11 existent encore, jouit de la plus
parfaite santé, ne se sert nullement de lunettes, ni de croses &
qu'il dit souvent qu'il est heureux de pouvoir avant de mourir
être assuré de la liberté de sa patrie.
Des faucheurs d'Herbévillers ont arrêtés deux déserteurs dans
les prés où ils fauchoient, ils les ont remis à la gendarmerie
qui les a conduits à Blâmont . Hommage au zèle de ces bons
citoyens.
A Louer. En vendémiaire prochain, le Moulin de Blâmont, composé
de deux tournans, rétabli à neuf, & auquel seront joints des
terres & prés ; on en demande 12 resaux de bled, par mois. On
louera ausi une ferme à Blâmont, composée de 100 jours à la
saison & de 100 fauchées de prés ; ce bail se passera en ventôse
prochain. S'adresser au Receveur de l'enregistrement à Blâmont.
A vendre. Huilerie composée de deux presses ou métiers, deux
formes en fer de fonte, cilindre, pierres, poêles et autres
ustencils nécessaires au roulement de cette usine située à
Blâmont.
S'adresser au c.en Demontzey, aubergiste, à la providence, à
Blâmont. On donnera toutes facilités pour le payement, à crédit
ou au comptant.
Nancy. La gendarmerie nationale de ce département a ramené hier
matin, trois prévenus d'émigration rentrés sans autorisation du
gouvernement; un deux a été arrêté, le 2, à Lunéville et 2 à
Blâmont. Pendant les deux dernières décades, les deux
différentes brigades de gendarmerie ont arrêté 4 prévenus
d'assassinat, 8 de vol, 14 vagabonds, 2 perturbateurs et 3
condamnés échappés. [...]
Encore aujourd'hui là gendarmerie a amené dans les prisons de
Nancy, 5 émigrés arrêtés par la brigade de Blâmont, et un prêtre
déporté, rentrés sans autorisation du gouvernement.
A laisser à bail le 15 fructidor prochain. Le moulin des champs
situé sur la Vesouse près Blâmont et composé de deux tournans.
S'adresser au c.en Leclere receveur à Blâmont.
Tableau des rayés de la liste des émigrés du département de la
Meurthe. Par arrêtés, du 6 messidor courant, les femmes, [...]
veuve Bussené, d'Igney; femme Bussené, de Blâmont [...]
Par décision de ministre de la police générale du 18 Thermidor,
Charles Elliot de Nancy est placé sur la surveillance du maire
de cette commune et Léopold Amand Febvrel, sous celle du maire
de Blâmont.
Suite des justices de paix. [...]
Blamont comprend Amenoncourt, Ancerviller, Autrepierre, Barbas,
Blàmont,Blemerey, Bureville, Chasel, Domèvre, Domjevin,
Embermenil, Fremenil, Fremonville, Gognei, Gondrexon, Halloville,
Harbonney, Herbeviller, Lintrey, S.-Martin, Montreux, Ogeviller,
ReilIon, Reclonville, Remoncourt, Repaix, Vaucourt, Veho,
Verdenal et Xousse.
Tableau des rayés de la liste des émigrés du département de la
Meurthe. Par arrêtés du 11 pluviôse, les dénommés ci-après, [...]
Jos. Lhommé, prêtre de Blâmont
Par décision du ministre de la police générale du 19 de ce mois
Louis Constant Melnotte, a été placé sous la surveillance du
maire de Blâmont.
Nous recevons, à l'instant, de Blamont, la lettre suivante: Le
12 du présent; pendant le cérémonie de la proclamation de la loi
sur les cultes, au son des cloches, de la musique, au bruit du
canon et au grand contentement de tous les habitans de cette
commune, on a présenté à la municipalité et ensuite sur les
fonds de baptême, un nouveau-né, enfant du cit. Boulanger,
horloger à Blamont, au quel enfant le citoyen Maréchal, officier
de Santé, et de Vautrin, cadette, témoins; parain et marraine,
ont donné le nom de Napoléon, (nom du 1e. consul); ce qui a tant
fait de plaisir aux habitans de Blamont, que cet enfant a été
reconduit à la maison paternelle par une foule de
citoyens qui répétaient le cri de vive Bonaparte.
HUMANITÉ. Le cit. Antoine, teinturier à Blâmont, voulant
témoigner sa reconnaissance au cit. Traber fils, officier de
santé en séjour à Nancy à l'hôtel des Halles, fait publier que
tourmenté, depuis 22 ans, du ver solitaire, et ayant appris que
ledit cit. Traber, était momentanément à Lunéville logeant à la
tête d'Or, il s'est confié à ses soins et a été délivré de ce
Ver, en très-peu d'instans. (Nous savons qu'il a encore rendu
d'autres services à l'humanité.).
A vendre. Une belle et vaste maison, située à Blamont, en
très-bon état, avec remise, écurie, hallier et jardin à côté ;
une grande brasserie toute neuve, consistant en grande et petite
chaudières, alambic, cuves de travail ; de levure et pour
tremper raffraîchissoir, séchoir, et germoir. En outre les
outils propres au travail du tonnelier, et une grande quantité
de tonneaux, cuves et ustenciles dont le détail serait trop
long. Le tout dans le meilleur état possible, et de nature à
pouvoir être mis en oeuvre sur le-champ. S'adresser à Blamont,
au cit. Hertz, propriétaire, et à Nancy, au cit. Nicolas le
jeune, notaire, rue de la Hache, n.° 77.
Le seize messidor dernier, le commis de la barrière de
Fénétrange dressa procès-verbal contre un citoyen qui, venant de
Dieuze pour se rendre à Sarre-Union (Boucquenom) avait traversé
la barrière sans acquitter le droit, dans la persuasion où il
était, qu'il existait deux barrières à Fénétrange, l'une à
l'entrée et l'autre à la sortie : le commis n'ayant pas cru
devoir avertir le voyageur, envoya un gendarme l'arrêter à une
lieue de la barrière ; au lieu de rétrograder, ledit voyageur
(le cit. Batelot,
de Blâmont ), après avoir consigné l'amende continua son chemin
en déclarant qu'il se pourvoirait.
L'affaire a été portée devant le juge de paix de Fénétrange, le
neuf de ce mois, qui a condamné le fermier de la barrière à
rembourser l'amende consignée et aux frais du procès-verbal, à
défaut par ledit fermier d'avoir rempli les obligations qui lui
sont imposés par les articles 25 du cahier des charges de son
adjudication et 17 de la loi du 14 brumaire an 7 qui prescrivent
une pencarte attachée à un poteau à l'extérieur du bureau et en
outre les obligations des voyageurs peintes en lettres
très-apparentes en dedans et en dehors dudit bureau.
Réclamation. Il a été perdu, sur la grand'route, entre Blamont
et Bénamenil, dans la nuit du 5 au 6 de ce mois, un petit coffre
contenant un nécessaire, notamment un plat à barbe, des
flambeaux et d'autres effets en argent. On invite à le rapporter
chez le citoyen maire de Blamont ou chez celui de Sarrbourg. Il
lui sera remis 96 fr. pour récompense.
Suite des assemblées de cantons [...]
Celle du canton de BLAMONT, convoquée au 27 de ce mois jusqu'au
5 frim., se tiendra à la Maison commune, sera présidée par le
cit. Régnault, aura à nommer 16 memb. du col. Elect. du dép. et
21 de celui de l'arrondissement.
Nancy. L'adjoint du maire de Blâmont nous écrit que les
conscrits de l'arrondissement de ce canton, ont donné des
preuves non équivoques de leur patriotisme et de leur amour pour
la gloire de la République ; que dès l'instant qu'ils ont été
reconnus propres au service, ils ont demandé unanimement de
partir aussitôt.
Nancy. Il sera, dans la huitaine, procédé à un acte digne de
remarque ; le cit Dominique Mathieu, ex-conseiller de l'hôtel de
ville de Blamont, âgé de 101 ans 2 mois, contractera son 7e
mariage, avec demoiselle Marie-Louise Vautrin, célibataire, âgée
de 60 ans; ce mariage aura lieu à Blamont .
Nancy. On nous écrit de Blamont, que le citoyen Meisse, boucher,
âgé de 104 ans et deux mois et demi, vient d'y finir ses jours;
qu'il a conservé une pleine connaissance jusqu'à son dernier
moment, et ne s'est jamais, servi de lunettes.
A vendre. La maison dite la Croix-d'Or, sise à Blamont, sur la
place, consistant en plusieurs pièces au rez de chaussée,
réunies, communiquant à deux rues; grandes écuries, nombre de
pièces au premier étage ; par sa situation, elle convient à
tout, commerce ; on pourra réunir à la propriété tous les
meubles qui la garnissent, ensemble les provisions pour
l'auberge; il sera donné aux amateurs de très grands avantages
pour les paiemens. On pourra prendre connaissance de tout chez
le sieur Renaut, propriétaire audit Blamont.
La correspondance sur la destruction des animaux nuisibles dans
le département delà Meurthe, présente : le 20 décembre, M.
Pinot, desservant de Gondreville, a tué une louve, et, le 23, un
loup. Le 22, J.-B. Didelon, de Sivry,a tué un loup. Le 30,
Isidore Pierron de Blamont, a tué un loup ; ces opérations
continuent et nous en rendrons successivement compte.
Nancy. Le 9 de ce mois, un incendie s'est manifesté dans la
commune de Fremonville; malgré la promptitude des secours portés
par les habitans de Blamont et des autres communes voisines, 2
maisons ont été entièrement consumées; l'une appartenait à J B.
Dubois, et l'autre à Fr. Percy, cultivateurs ; l'imprudence de
Dubois a seule causé cet incendie; ce particulier, allant donner
la nourriture à ses bestiaux, ne prit pas garde qu'une étincelle
partie d'une mauvaise lanterne qu'il avait à sa main, avait été
chassée par le vent dans de la paille près de laquelle il
passait ; avant qu'il ne fut sorti de l'écurie, cette paille
était embrasée et en un instant elle communiqua le feu à toutes
les parties de la maison. Cet accident servira sans doute de
nouvelle exhortation contre les imprudences et les négligences
que l'on commet à l'égard du feu.
En vertu d'un jugement du tribunal civil de Lunéville, en date
du 5 mai 1808, homologatif d'une délibération d'un conseil de
famille, reçu le 27 avril précédent, par devant M. le juge de
paix du canton de Blâmont ; à la requête de dame Charlotte
Henry, veuve de M. François-Joseph Heller, ancien officier,
pensionnaire de l'état, demeurant à Blâmont, tant en son nom,
qu'en qualité de mère et tutrice légale de François Benjamin
Heller, son fils mineur, procréé de son mariage avec son dit feu
mari, à la participation de M. Joseph Chanel fils aîné,
propriétaire demeurant à Blâmont, subrogé tuteur dudit mineur,
il sera procédé le 28 juin prochain, neuf heures du matin, en
l'étude et par devant Me Gérard, notaire à. Blàmont, commis par
ledit jugement, à l'adjudication préparatoire, d'une maison,
écurie au derrière en dépendant, situées audit Blâmont, près la
place, entre les demoiselles Simonin, d'une part et le sieur
Rousselot d'autre; provenant, ces immeubles, d'acquêt fait
constant la communauté d'entre ladite damé, requérante et son
dit feu mari.
Aux clauses et conditions du cahier des charges, déposé en
l'étude dudit notaire.
Le 14 août prochain, 9 heures du matin, en l'étude et pardevant
Me Mercier, notaire à Blamont commis par jugement du tribunal de
Lunéville du 23 juin dernier, qui homologue une délibération de
famille, présidée par le jugé de paix du canton de Blamont,
précédent, il sera procédé, à l'adjudication préparatoire d'une
petite maison sise a Blamont, à la rue de la Boucherie, faisant
face au levant, entré François Moitrier tailleur d'habits, au
midi, et les Dlles Lombard au septentrion, sur l'estimation de
2000 fr. ; d'un petit jardin potager, clos de murs, situé dans
l'enceinte de la ville, contenant 1 are 28 centiares ; ayant son
entrée par la rue du Moulin, entre les veuve et héritiers
d'Antoine Demontzey au couchant, Pierre Colin au levant, sur
l'estimation dé 250 fr. Ces immeubles dépendent de la succession
de Dlle Marie-Louise Vaultrin; la vente s'en fera à la requête
de M. François de Salle Vaultrin, rentier, tant en son nom que
comme tuteur des enfans mineurs de feu M.
Jean-Claude-Michel-Nicolas Vaultrin, vivant avocat à Blamont ;
de Jean-Baptiste Vaultrin, aussi rentier ; de dame Antoinette
Vaultrin, son épouse ; de dame Marguerite Vaultrin, veuve de feu
le Sr. Jean-Claude Marcel, vivant greffier du tribunal, tous
résidans à Blamont ; et enfin, de dame Jeanne-Marguerite
Thomassin, veuve de feu le Sr Antoine Vaultrin, décédé marchand
à Nancy, en qualité de mère et tutrice confirmée par justice aux
enfans mineurs nés du mariage dudit défunt ; et enfin, de Dlle
Marguerite Vaultrin, majeure, née dudit mariage, ces dernières
résidantes à Nancy; aux conditions du cahier des charges déposé
en l'étude dudit notaire.
En conformité de l'avis du conseil d'état du 9 mai 1807,
approuvé par S. M. I. et R. le 1er juin suivant, ont fait savoir
que le sieur Jean-Pierre Gaugelin, brasseur, résidant à Blamont,
a fait déposer, le 20 janvier 1810, par Me Gide, son avoué, la
grosse parchemin d'un contrat de vente qui lui a été passé le 24
décembre 1809, devant Me Mercier, notaire à Blamont, par dame
Catherine Oury épouse du Sr. Joseph-Placide Ganier, marchand
tanneur, résidant à Viche, arrondissement de Saint-Diez,
stipulant par son dit mari, son fondé dé pouvoir authentique,
d'un corps de ferme, situé à Igney et bans voisins, consistant
en terres, prés, chenevieres et jardin, le tout provenant a là
venderesse des successions de ses père et mère, et cultivé par
les sieurs Martin frères. A charge par l'acquéreur de maintenir
ces derniers dans leur exploitation ; de payer les contributions
à partir de janvier 1810; de souffrir les servitudes et de payer
annuellement, pendant toute la vie de Catherine Gigoux, de
Montreux, à l'époque du 11 novembre de chaque année, la quantité
de 446 litres de blé, 618 litres d'avoine, et encore moyennant
12,000 fr., dont 950 payés comptant et le surplus de 11050, à
payer dans un an, date du contrat, avec l'intérêt à 5 pour cent,
sous l'hypothèque spéciale du bien vendu. L'acquéreur a fait
afficher, le même jour, dans l'auditoire du tribunal de
Sarrebourg, dans le ressort duquel sont situés les biens vendus,
extrait dudit contrat, dans les formes voulues par l'article
2194 du code Napoléon. La présente insertion au Journal du dépt
devant tenir lieu, concurremment, avec la signification faite
ledit jour 20 du courant, à M. le procureur-impérial, de la
dénonciation à faire aux inconnus du chef desquels il pourrait
être formé des inscriptions pour raison d'hypothèques légales
existantes, indépendamment de l'inscription.
Avis. M. le maire de Blamont a reçu une lettre pour faire
remettre, au sieur Voinot du 2e bataillon du train, le paiement
de solde; ce sieur Voinot n'est pas connu à Blamont. MM. les
maires sont invités à le faire prévenir de s'adresser à mondit
sieur maire ou au sieur Voinot, gendarme à Blamont.
A vendre. Une maison ; située à Blamont, rue des ci-devans
Capucins, faisant face au midi, le rez-de-chausée est composé
d'une salle, cuisine, cave, avec une cour et lieu d'aisance ; le
1er est composé de 5 pièces. Cette maison est bien commode, il
n'y manque rien. S'adresser, pour les conditions de la vente, au
sieur Gouis, secrétaire de la mairie, propriétaire.
Avis. Le public est prévenu, que. MM. Jh. Boulanger et Jh. Diter,
de Blâmont, montent une manufacture de coutelerie et
taillanderie assorties ; on trouvera dans leurs magasins toutes
sortes de couteaux de poche, de table, de dessert, rasoirs,
canifs, grattoirs, ciseaux de toutes qualités, toutes sortes
d'outils pour la charpente, comme haches, bûchettes, fers de
rabots, ciseaux et tous autres objets tranchants: les personnes
qui voudront les honorer de leur confiance, seront bien servies
et à juste prix : le magasin est situé rue des ci-devant
Capucins, n.° 263. Les ouvriers de ce genre qui voudront y venir
travailler, seront payés gracieusement et suivant leurs talens.
A la requête d'Anne Sayer, veuve dé Joseph Magot, vigneron à
Blamont, elle y demeurant, tant en son nom que comme tutrice
naturelle et légale de Joseph Magot, son 3e. fils, encore
mineur, et encore ç la requête des 2 autres enfans majeurs de
ladite Anne Sayer, il sera procédé, le 15 octobre 1810, 9 heures
du matin, en l'étude de Me. Lafrogne, notaire en cette ville, à
l'adjudication préparatoire des immeubles ci-après désignés,
situés à Blamont et sur son ban, dépendant de la communauté
d'entre la requérante et son mari défunt; 1.° la moitié d'une
maison, à la rue des Voileurs, avec pareille portion dans le
potager y attenant, aisances et dépendances, comme le tout se
comporte, entre Fréderic Autin et Françoise Gillet, indivis pour
l'autre moitié avec Claude Magot, tuteur du mineur; 2. une vigne
de 10 ares, entre Antoine Demontzey et Claude Magot, celui-ci
vendra séparément, si on le desire, sa portion dans la maison et
dépendances ci-dessus. S'adresser audit notaire.
M. le maire d'Igney réclame contre l'article où il est dit qu'il
a tué deux loups ; et il annonce que ce sont M. Lafrogne,
notaire, et M. Deschamps, rentier à Blâmont, qui ont tué ces
loups, qui lui ont été représentés.
Belle et vaste-maison à vendre à des conditions avantageuses -
elle est sise à Blâmont Grande-Rue, près de la poste aux
chevaux, entre le sieur Roussel, ferblantier ; et Madelaine
Charpentier ; elle est composée de 5 chambres et une cuisine au
rez-de-chaussée, une remise, une grange, 2 cours, a écuries et
une chambre à four, au premier, de 6 chambres plafonnées et
tapissées; plus, de tres-vastes greniers et faux greniers, et
enfin de deux caves sur le rez-de-chaussée elle est propre pour
auberge, pour le commerce de grains, vins, etc. ; elle a issue
sur la rue de Voise ; pour la voir, s'adresser à M. Mena,
huissier à Blâmont ; et, pour connaître les conditions de la
vente, à M.e Mercier, notaire audit lieu.
La manufacture en faïence de Fremonville, près Blâmont, avec les
ustensiles et matériaux propres au roulement de cette usine, est
toujours à vendre. S'adresser à M.e Lafrogne, notaire à Blâmont.
La tribunal civil de l'arrondissement de Lunéville a rendu le
jugement suivant comme juge de commerce, à son audience
extraordinaire du 5 août 1811. Vu le réquisitoire du procureur
impérial, et après avoir entendu le rapport dé M. Laroche, l'un
des juges, à ce commis. Le tribunal a fixé au 9 juillet dernier
l'époque de la faillite de Charles Delarue, md drapier à Blâmont
a ordonné, selon le voeu des articles 449, 451 et 455 du code de
commerce, que, par le juge de paix du canton de Blâmont, il sera
procédé a l'apposition des scellés sur les magasins, comptoirs,
caisses, porte-feuilles, livres, registres, papiers, meubles et
effets dudit Delarue ; a nommé agent de la faillite, Me Mercier,
notaire audit lieu de Blâmont, qui en remplira les fonctions
sous la surveillance du juge-commissaire ci-après commis, et
après le serment au cas requis qu'il prêtera devant le juge de
paix du canton de Blâmont ; a aussi nommé M. Poinsignon, l'un
des juges, pour commissaire à la faillite ; ordonne que Charles
Delarue, failli, sera déposé dans la maison d'arrêt de
l'arrondissement de Lunéville ; que le présent jugement sera
affiché en l'auditoire et inséré par extrait dans le Journal de
la Meurthe, selon le mode établi en l'article 683 du code de
procédure civile ; que le même jugement sera exécuté
provisoirement, sauf l'apparition dans les termes et délais
énoncés en l'article 457 du code de commerce et qu'expédition en
sera sur-le-champ adressée au juge de paix du canton de Blâmont,
qui se conformera à l'art. 453 du code précité.
En conformité de l'avis du conseil d'état du 9 mai 1807, et de
l'art. 683 du code de procédure civile, on fait savoir que le
sieur Nicolas Lemaire, md chandelier à Blâmont, à fait déposer,
le 10 août 1811, au greffe du tribunal civil de Lunéville, par
Me. Michaut, avoué, son procureur fondé, la grosse d'un contrat
d'acquêt reçu Me. Lafrogne, notaire à Blâmont, en date du 12
juin 1811, portant vente à son profit, par le sieur Augustin
Demontzey, md brasseur audit Blâmont, et Marie Françoise
Laurent, son épouse, d'un jardin, situé sur le ban de Blâmont,
lieu dit au Regard-de-l'Etang, avec la loge, le four et la pompe
y existant, partie en potager, partie en vigne et en verger,
contenant 77. ares enfermé de murailles, appartenant à
Marie-Françoise Laurent, à cause de sa .déclaration' de remploi
stipulée en un contrat reçu dudit Me. Lafrogne, le 4 janvier
1807 ; et provenant originairement de plusieurs acquêts faits
par son mari. Ladite vente étant faîte moyennant la somme de
3200 fr. en principal, payable à différentes époques. Que ledit,
jour 10 août 1811, il a fait afficher dans l'auditoire du
tribunal civil de Lunéville, dans le ressort duquel est situé
l'immeuble vendu, l'extrait dudit Contrat, dans les formes
prescrites par l'art. 2194 du code Napoléon ; la présente
insertion au Journal du dépt de la Meurthe, devant tenir lieu
concurremment avec la signification qui 'en sera faite à M. le
procureur-impérial près le même tribunal, de la dénonciation à
faire aux inconnus du chef desquels il pourrait être formé des
inscriptions pour raison d'hypothèques légales existantes
indépendamment de leurs inscriptions.
Nancy. M. le maire de Hablainville nous informe que, le 4 du
courant, un entrepreneur ayant creusé un puits au lien dit
Haut-de-la-Garde, maison isolée entre Blâmont et Ogéviller,
l'eau qu'il avait découverte se perdant; entre les pierres,
voulait descendre pour en connaître les causes ; son ouvrier,
nommé Vincent, descendit dans le puits, et, ayant frappé
plusieurs pierres, le puits s'écroula; Vincent resta enfermé
dans les décombres; personne ne voulut s'exposer, à aller le
retirer, l'entrepreneur, malgré le danger évident, descendit
dans le puits et eut le bonheur de sauver son ouvrier, qui est
resté 12 heures courbé, sous le poids des pierres; l'un et
l'autre ne se ressente plus de cet accident.
NANCY. Préfecture. Pour l'exécution de son arrêté du 22 avril
dernier, M. le Préfet à nommés vaccinateurs, savoir: Pour
l'arrondissement [...] De Lunéville : Le docteur Castara fils ;
Maréchal, chirurgien, de Blâmont ; Boujardet, officier de santé,
de Badonvillers ; Jean Noël, officier de santé, de Bayon;
Tournay, officier de santé, de Vézelise.
Avis. Les soeurs Watelottes de Blâmont établissent en cette
ville un pensionnat de filles ; elles recevront des enfans
depuis l'âge de sept ans à quinze ; cet établissement s'ouvrira
le premier septembre prochain. Voici ce que l'on exige :
Chaque pensionnaire aura son lit qu'elle fournira; on lui
donnera seulement la couchette et la paillasse; celles qui
voudraient s'en dispenser, donneront 20 francs tous les ans pour
cet objet.
Chaque pensionnaire fournira son couvert, trois paires de draps,
une douzaine de serviettes, deux peignoirs et le linge à son
usage.
Le prix de la pension sera de 25 fr. par mois, un quartier
d'avance; elles seront, logées, nourries convenablement et
sainement, chauffées, et éclairées. On enseignera à lire,
écrire, l'orthographe, la langue française par principe, même
l'histoire et la géographie, et tous les ouvrages nécessaires
aux personnes du sexe, afin d'en faire de bonnes ménagères.
Elles seront constamment soignées par une soeur, soit dans leur
exercice, soit dans leurs promenades ; une soeur couchera dans
le dortoir.
Les personnes qui désireront placer, leurs enfans sont priées de
l'écrire franc de port et un mois à l'avance à la soeur
supérieure du pensionnat, à Blâmont, afin qu'elle fasse les
arrangemens.
Pour plus de facilité on s'accomodera de denrées pour prix de la
pension, soit en blé, soit en vin.
Nancy. Par décret impérial du 2 juillet 1812, le maire de la
ville de Blâmont est autorisé à vendre l'ancienne maison d'école
et à acquérir du sieur Moureau une maison pour loger
l'instituteur et l'institutrice.
Annonce légale. En conformité de l'avis du conseil-d'état du 9
mai 1807 et de l'art. 683 du code de procédure civile, on fait
savoir que la commune de Blâmont, arrondissement de Lunéville, à
la diligence du sieur Christophe Bathelot son mari, a fait
déposer le 31 octobre 1812 au greffe du tribunal civil séant à
Lunéville, par le ministère de Me Michaut, avoué, l'expédition
d'un contrat d'acquêt, en date du 23 dudit mois d'octobre 1812,
reçu de Me Lafrogne et Mercier son collègue, notaires à Blâmont,
portant vente au profit, de ladite commune qui a été autorisée
par décret impérial, daté de Vilna, le deux juillet par Claude
Augustin Moureau, fabricant de bas, et Marguerite Cerquant son
épouse, demeurant audit Blâmont, d'une maison située en ladite
commune, au bas de la rue de Gogney, .consistant en corps de
logis, écuries à côté, aisances et dépendances comme le tout se
comporte et contient, faisait face au levant sur la rue, le
jardin du sieur Lafrogne au midi, Jean-Louis Boulanger au nord,
provenant d'échange aux vendeurs sur le sieur Rousselot, par
acte reçu de Me Mercier l'un des notaires sus-désignés, le 2
pluviôse an 10, la vente faite pour et moyennant la sommé de
6000 francs, a-compte de laquelle les vendeurs ont touché du
receveur de la Commune, celle de 535 francs 35 centimes, qui a
servi à les libérer de pareille somme qu'ils devaient à deux de
leurs créanciers, et quant aux 684 francs 65 centimes restant,
ils doivent être acquittés sur les fonds libres, aussitôt que
les formalités prescrites par la loi auront été remplies avec
l'intérêt, à compter du 23 avril 1812.
Que ledit jour, 31 octobre 1812, elle a fait afficher dans la
salle de l'auditoire du susdit tribunal, extrait du contrat,
dans les formes prescrites par l'art. 2194 du code Napoléon, la
prétente insertion en cette Feuille devant tenir lieu
Concurremment avec la signification qui en sera faite à M. le
procureur impérial près le même tribunal, de la dénonciation à
faire aux inconnus du Chef desquels il pourrait être formé des
inscriptions pour raison d'hypothèques légales existantes,
indépendamment de leurs inscriptions.
CANTON DE BLAMOXT, Les maires des communes du canton de Blâmont,
réunis le 23 janvier 1813, auprès de M. le sous-préfet de
l'arrondissement de Lunéville, dans le désir de seconder
l'intention de leurs administrés, et de présenter à S. M.
l'Empereur l'expression de leurs sentimens, ont voté l'offre de
quatre cavaliers montes et équipés. Ils ont nommé, pour suivre
l'exécution de ce vote, M. Bathelot, maire de la ville de
Blâmont, et il a été arrêté de faire à S.M. l'adresse suivante,
qui a été rédigée à l'instant..
SIEE, Nous regrettons que notre situation topographique et
politique ne nous ait pas mis à même d'être des premiers à vous
présenter l'hommage de notre dévouement. Nos voeux ne sont ni
moins empressés ni moins sincères. Nous accourons vous offrir le
gage de notre amour, avec autant d'ardeur qu'en ont montré les
Français qui nous ont dévancés aux pieds du trône. Daignez,
SIRE, nous admettre à contribuer pour quatre cavaliers montés et
équipés, au renforcement de vos phalanges. Ils se croiront
henreux, les jeunes gens que notre vote va mettre en état de
recueillir le prix du léger sacrifice que nous faisons à la
patrie et à notre bien aimé Souverain. Nous sommes, avec le plus
profond respect,
SIRE, de Votre Majesté,
Les très-humbles, très-obeissans et fidèles Sujets
Signé, Grignard, J.-B. Garland, N. Baptiste, F. Haton, C.
Gérard, Thiry, Marchal, Bathelot, J.-P. Gérard, Leclerc, J.-B.
Ferry, F. Claude., C. André, S.-B. Dieudonné, J.-J. Delarue,
César Masson, M. Legrand, Bridey, N. Semy, P. Boulangé, Joseph
Mengin, Joseph Calbu, N. Dedenon; F. Petit, B. Dedenon, E.
Baudelaire, F. Dumas, J.-J. Hoüot et J. Coipierre.
Adjudication préparatoire. Le 16 mars 1813, 9 heures du matin,
en l'étude de Me. Lafrogne, notaire, il sera procédé à
l'adjudication préparatoire de l'ancienne maison commune,
servant à la tenue des écoles, située à Blâmont, vis-à-vis la
rue de Domêvre, avec le jardin y attenant, aisances et
dépendances, comme le tout se consiste et comporte, entre les
sieurs Thouvenel au nord, François Grelot au midi, donnant au
levant sur la ruelle des Gacheux et au couchant sur ladite rue
de Domêvre ; à la requête de M le maire de Blâmont, autorisé
pour cet effet par décret impérial, daté du quartier-général de
Wilna, le 2 juillet 1813; et aux clauses du cahier des charges
approuvé par M. le Préfet du département de là Meurthe, le 26
novembre suivant, dont on peut avoir communication chez ledit
Me. Lafrogne.
M. le Sous-Préfet de l'arrondissement de Lunéville nous écrit ce
qui suit : La ville de Lunéville est sans doute une de celles ou
les sentimens d'humanité que commandait la position des malades
ou blessés de la grande armée se soient le mieux manifesté, On
doit les plus grands éloges au zéle et au dévouement des
habitans qui se sont empressés, dès le commencement des
évacuations, de donner des secours à ces malheureux malades et
blessés et de partager jour et nuit les soins qui pouvaient
rendre leur situation plus supportable. M. Lelmy, maire dr cette
ville, n'a pas pris un instant de repos que les locaux destinés
à recevoir les militaires ne soient appropriés et
approvisionnés, et que le service journalier ne soit organisé.
C'est à lui particulièrement que les militaires doivent les
attentions dont ils sont comblés. Il a donné l'impulsion, et
chacun s'est empressé d'imiter son zèle et sa bienfaisance. On
ne doit pas citer moins honorablement MM. Castara, père et fils,
chirurgiens ; Dausse, médecin; Guibaut, Didot, Pardemer,
officiers de santé ; Saucerotte, ex- major; Saucerotte,
pharmacien ; ( ils ne désemparent pas de la succursale et de
l'hospice où ils dirigent tout le mouvement ) Jennat, secrétaire
des hospices ; Jourdain, aubergiste ; MM. les curé et vicaires
et les soeurs hospitalières. Un grand nombre de personnes,
notamment beaucoup de dames et de demoiselles, méritent
également un tribut d'éloges pour les soins attentifs et assidus
qu'elles ont donnés et qu'elles donnent encore journellement aux
malades militaires. Les habitans ont pourvu à l'insuffisance des
ressources des hospices, par des dons de toute nature. Le pauvre
même s'est montré généreux dans cette occasion. Les habitans de
la campagne ont voulu contribuer à ces dons ; ils ont répondu
avec de plus grand empressement à l'appel qui leur a été fait.
L'hospice a déjà reçu, pour être distribué aux malades, plus de
500 draps de lits, au moins 3000 chemises, 2000 serviettes, des
taies d'oreillers, des couvertures, des bas, des bonnets, des
commestibles et d'autres objets utiles. Dans presque toutes les
maisons on fait de la charpie que l'on apporte à l'hospice et
qui sert au pansement des blessés. A Blâmont, les mêmes soins
sont prodigués aux militaires provenant de l'évacuation, et M.
Batelot, maire, a bien montré dans cette circonstance jusqu'où
peut s'étendre son zèle et son dévouement. Il est efficacement
secondé par MM. Lahalle, Marchal et Vautrin, chirurgiens;
Lhuillier, pharmacien, Gorius, receveur, et par les soeurs
hospitalières. A Domévre, Herbéviller, Benaménil, et dans tous
les lieux de passage, les habitans accueillent les malades, leur
donnent des alimens et des vêtemens. Les maires donnent
eux-mêmes l'exemple; ils veillent à ce que les secours soient
donnés avec les ménagemens nécessaires. La commune de
Gerbéviller qui se trouve sur la route d'évacuation par les
Vosges s'est particulièrement distinguée. Tous ces faits
méritent d'être publiés et d'être offerts à la reconnaissance
publique. Le gouvernement qui en sera instruit jugera par ces
preuves éclatantes de zèle et d'humanité, combien il peut
compter sur le dévouement des habitans de cette sous-préfecture.
Un moulin, à Blâmont, consistant en deux tournans à blé, un
battant de chanvre et pillan d'écorce, à laisser à bail pour la
Saint-Georges
S'adresser à MM. Lafrogne, notaire à Blâmont.
A vendre par expropriation forcée.
Deux faienceries en état d'activité, bâtimens, jardins adjacens,
aisances et dépendances, situées l'une à Domévre, et l'autre à
Frémonville ; deux pièces de terre, une pièce de pré et un
moulin à pilan terres et prés adjacens, située en partie sur le
ban de Blâmont, et partie sur le ban de Domèvre.
La saisie a été formalisée par exploit de l'huissier Debras, du
24 mars 1814, enregistré le lendemain au bureau de Lunéville
sous le droit de 50 cent.
A la requête de M. Christophe Drouel docteur-médecin, et maire
de la commune de Blainville, y demeurant.
Sur Marie-Anne Mauvais, vende de Charles Jacquel, fabricant de
faïence, domiciliée à Domévre, tant comme co-obligée avec son
mari défunt, que comme sa veuve et meubiliairesse, et aussi en
qualité de mère et tutrice de ses enfans mineurs.
La première desdites usines saisies, située dans la commune de
Domévre, Grand'rue, N.o 2, arrondissement de Lunéville, consiste
en un premier bâtiment d habitation, composé de 5 pièces avec
caves voûtées ; un second bâtiment â côté du premier contient
l'usine qui se compose, 1.° de 2
pièces au rez-de-chaussée servant d'ateliers garnis de leurs
tours et fourneaux ; 2.° de 5 pièces au premier dont deux
magasins ; 3.° de 4 pièces au second servant également
d'ateliers, de magasins et de greniers ; 4.° l'étage supérieur
comprend 3 pièces servant de faux-grenier.
A côté de l'usine, sont des engrangemens, écuries, greniers à
fourrages, hangards, réduits à porcs, fosse d'aisance, et à la
suite un terrein clos, dont une partie en nature de jardin et
l'autre destinée à l'emplacement des dépôts de bois nécessaires
au roulement de l'usine ; dans le même terrein, sont 5 fosses
propres à passer les terres, et deux petits halliers, dont l'un
renferme un puits.
Les pièces de terre saisies, au nombre de deux, contiennent 65
ares 40 cent., et sont situées sur le ban de Domèvre,
arrondissement de Lunéville.
La pièce de pré aussi saisie, contient 18 ares 49 cent., et est
située sur le même ban de Domêvre.
Le moulin compris en la saisie dépend de l'usine de Domêvre, il
est situé sur les bans de cette dernière commune, et de celle de
Blâmont, ne faisant néanmoins qu'un seul continent, et est
séparé seulement par un ruisseau ; il est destiné au broyement
des cailloux nécessaires à la fabrication de la faïence ; sa
composition consiste en un bâtiment renfermant deux pilans à
cailloux, et un logement d'ouvrier. Attenant à ce moulin, sont
des héritages partie en nature de terre et partie en nature de
pré, également situés, partie sur le ban de Blâmont et partie
sur le ban de Domêre, contenant le tout, y compris le bâtiment,
78 ares, 34 centiares.
La seconde usine saisie, située à Fremonville, lieu dit à la
Tuilerie, arrondissement de Lunéville, est composée, 1.° au
rez-de-chaussée, de 6 pièces servant tant à l'habitation qu'en
chambres de travail, avec cours, ateliers et ustensiles relatifs
; à côtel sont des écuries et hangards ; 2.° de 7 pièces au
premier, dont 5 de travail et deux magasins ; 3.° et de
plusieurs pièces au troisième étage, servant de dépôt des
matières et ouvrages à sécher.
En avant de l'usine, est un terrein de deux ares quatre
centiares, contenant un canal, un puits et des fosses destinées
à la préparation des terres de travail ; le tout compris. Le
jardin peut contenir environ douze ares vingt-sept centiares.
Lesdites usines et autres héritages saisis sont en la possession
de la débitrice.
La première publication aura lieu à la barre du tribunal civil
de l'arrondissement de Lunéville, à son audience des criées, du
premier juin prochain, 10 heures du matin, en l'auditoire
ordinaire du palais de justice.
La seconde au 15 du même mois de juin.
Et la troisième au 29 dudit mois.
Une copie du procès-verbal de saisie a été délivrée à M.
Thimothé Thomas, greffier de la justice de paix du canton de
Blâmont, demeurant en ladite ville.
Une pareille copie a également été remise au sieur François
Richard, adjoint du maire de la commune de Domévre, pour,
l'absence de ce dernier, et à M. Christophe Batelot, maire de la
ville de Blâmont, ensemble au sieur François Hatton, maire de la
commune de Frémonville, y demeurant.
Le même procès-verbal de saisie a été transcrit au bureau de la
conservation des hypothèques de Lunéville, le 25 mars 1814.
Semblable transcription a été faite du greffe du tribunal civil
de Lunéville, le 7 du mois d'avril suivant.
Un extrait dudit procès-verbal a aussi été inséré ledit jour, 7
avril, dans le tableau placé à cet effet dans l'auditoire dudit
tribunal.
M.e François-Jacques Antoine, avoué près le même tribunal,
demeurant à Lunéville, est constitué et est chargé d'occuper
pour le saisissant.
Pour extrait délivré par le greffier soussigné, à la réquisition
du saisissant, à Lunéville, le 7 avril 1814.
NANCY. Nous avons reçu de divers cantons de ce département des
détails relatifs à la prestation du serment de fidélité au Roi
par les fonctionnaires publics. Partout cette cérémonie est
devenue une occasion, saisie spontanément et avec le plus vif
empressement, de faire éclater tous les sentimens qui pénètrent
les coeurs des Français depuis le retour du descendant de Saint
Louis, de Louis XII et de Henri IV, au trône de ses pères,
Partout aussi on a déployé, dans cette circonstance, l'appareil
et la pompe dont les localités étaient susceptibles. Nous
citerons particulièrement ici ce qui s'est passé à Blâmont .
C'est le 23 du mois dernier que le serment des fonctionnaires de
cette ville et du canton a été reçu. Toutes les autorités
s'étaient réunies à l'hôtel-de-ville, à neuf heures du matin. De
là elles se sont rendues, sous l'escorte d'un beau détachement
de la garde nationale, du corps des pompiers et de la
gendarmerie royale, à l'église, où une grande messe a été
chantée avec le Veni Creator et le Domine salvum fac Regem. De
retour à l'hôtel-de-ville, tous les fonctionnaires civils, en
présence des autorités militaires et d'une assemblée nombreuse,
ont prononcé le serment, aux cris répétés
de vive le Roi ! vive la race antique des Bourbons ! et au son
des cloches, au bruit des tambours et du canon. Le reste de
cette journée a été consacré à des fêtes et à des divertissemens,
tant à Blâmont même que dans toutes les autres communes du
canton.
Avis. M. le colonel de dragons russe, en station à Blâmont,
désirerait avoir un trompette-major qui pur donner des leçons
aux autres, on le prendrait au mois ou autrement. Il désire
également avoir un bon écuyer. S'adresser directement à lui à
Blâmont .
Dans la nuit du 10 au 11 de ce mois, il a été volé une malle
attachée derrière une chaise de poste, sur la grande route,
entre Blâmont et Herbéviller. Cette malle contenait :
1. Des chemises fines à jabots à plis gaufrés.
2. Des mouchoirs de toile de batiste et de perkale, tous marqués
à noeuds blancs, F. G.
3. Des mouchoirs, des bas de coton de différentes qualités.
4. Des bas de soie blancs, et noirs; des chaussettes de fil.
5. Des caleçons longs, et courts en toile et toile de coton.
6. Des gilets piqués blancs, d'étoffe de coton et autre étoffe
piquée de couleur jaune, et blancs rayés, un gilet blanc
d'étoffe de coton très belle, un peu épaisse, à trois petites
côtes très-serrées et saillantes.
7. Un gilet de cachemir vrai, fond blanc, avec des raies
amarante en long, dans lesquels se trouvent de petites fleurs,
les raies blanches égales aux raies de couleur, et larges de six
lignes a-peu-près.
8. Un gilet noir en laine, et un en soie croisée.
9. Un pantalon de peau de daim, boutonné sur les côtés, en façon
de culotte longue, pour mettre avec des-bottes à revers, tout
neuf et de belle qualité ; un autre pantalon de tricot en laine
bleue foncée, étoilé très-épaisse et très-fine, garni, sur les
ceintures et sur les devans de noeuds à la hussarde, d'une ganse
bleue, large à-peu près de 4 lignes.
10. Un pantalon de drap gris un peu clair, tout neuf, pour
mettre par-dessus des bottes, .avec des boutons jusqu'a la
hauteur du mollet, recouvrant d'une double patte ; un pantalon
de drap foncé, façon idem.
11. Un pantalon couleur feuille morte, en étoffe à côtes à peiné
indiquées, étoffé forte et fine, garni sur les coûtures et sur
le devant d'une ganse de même couleur.
12. Un pantalon de casimir d'un gris un peu clair, sans cordons,
pour mettre avec des souliers.
13. Une culotte de drap de soie noire ; plusieurs, autres
culottes de Casimir de différentes nuances, longues et courtes
avec des boutons d'étoffe, de métal jaune, et noirs; des
pantalons et des culottes de nankin; Un spencer en castorine
brune.
14. Un habit de drap verd tres-beau, boutons de même étoffe,
n'ayant pas encore été porté ; un autre habit de drap noir ; une
paire de bottes à revers.
Les personnes auxquelles tout ou partie de ces effets serait
présenté, sont invitées à s'en saisir, à arrêter, s'il est
possible, les individus qui en seraient porteurs, et à les
livrer à l'autorité locale.
Une conduite différente les exposerait aux poursuites de la
justice.
Si quelqu'un avait des renseignemens à donner, soit sur les
objets volés, soit sur les auteurs du vol, il est prié de se
rendre directement auprès du Procureur du Roi, à Lunéville, qui
l'indemnisera de ses démarches.
A Lunéville, ce 12 novembre 1815.
Le Procureur du Roi. JORANT.
Le Contre-Amiral, Préfet du département de la Meurthe,
s'empresse d'annoncer à ses administrés qu'il reçoit l'avis
officiel que les troupes russes, stationnées dans le
département,
se mettront en marche du 12 au 19 décembre courant, pour aller
prendre les cantonnemens qui leur sont assignés par les
conventions conclues entre la France et les puissances alliées.
La brigade, qui est dans les environs de Toul, partira le 12.
Celle qui est à Nancy partira le 13.
Celle qui se trouve à Lunéville et dans les environs se mettra
en marche, moitié le 13 et moitié le 15.
Les escadrons de dragons actuellement dans le canton de Blâmont,
passeront à Lunéville le 18.
Enfin, ceux stationnés dans l'arrondissement de Sarrebourg
passeront à Blâmont le 19.
Toutes ces troupes prendront leur direction par le département
de la Meuse. Les dispositions sont faites pour assurer la
subsistance de ces [...]
Le préfet ne doute pas que les habitans, reconnaissans de la
bonne conduite qu'ont tenue les troupes russes dans ce
département, ne concourent, avec l'administration à les bien
recevoir dans leur passage, afin que la bonne intelligence qui a
régné jusqu'à présent ne soit pas troublé.
Nancy, le 10 décembre 1815. Le Comte DE KERSAINT.
A vendre à Blâmont. Environ 150 paires de bas de laine, 30
paires de bas de coton et 200 aunes de toile, produit de
l'atelier de charité établi à Blâmont. S'adresser à M. le maire.
NANCY. - Le sieur Mathis, de Blâmont, sollicite en ce moment
l'autorisation de joindre à son nom celui de Grandseille.
NANCY. On mande de Blâmont, que M. l'abbé Ferry, vicaire de
cette ville, vient de faire habiller à ses frais quatorze enfans
de parens pauvres. Une souscription pour le soulagement de la
classe indigente, a rendu 58 hectolitres de grains., et 544
francs en argent, indépendamment de 20 hectolitres de froment et
de 270 fr. qu'on a envoyés aux malheureux Qui ont le plus
souffert de l'épouvantable orage du 5 août. L'hiver dernier et
jusqu'à la récolte, il a été fait d'abondantes distributions de
pain, toutes les semaines, avec le produit d'une autre
souscription, et celui d'un atelier de travail qui a fait vivre
les artisans pauvres qui se trouvaient sans ouvrage.
Maison de maître, de fermier, corps de gagnage et prairies,
situés à Blâmont, sur le ban de la même ville et sur le ban de
Fremonville, à vendre par expropriation forcée.
Les maisons et biens saisis, sont situés partie à Blâmont,
partie sur le ban de la même ville et sur le territoire de
Fremonville, arrondissement de Lunéville, ils consistent, 1° en
une maison de maître, dite le Château, rue du même nom, à
Blâmont, elle est précédée d'une grande cour, dans laquelle sont
à droite et à gauche deux petits bàtimens, servant de logement,
l'un an portier et l'autre au
jardinier, à côté de la maison du portier, en entrant dans la
cour à gauche, il y a un bâtiment pour la bergerie et caves
dessous.
A gauche de la cour en entrant, est la maison d'habitation
principale, composée, savoir : au rez-de-chaussée, de quatre
pièces outre une cuisine, un garde-manger, une salle de bains et
d'une chambre à lessive.
Au premier, d'un appartement de sept pièces, deux cabinets, et
une chambre de domestique.
Au second, de quatre pièces, l'étage supérieur comprend les
greniers régnant sur toute la maison.
L'escalier communiquant du bas eu haut est en pierre avec une
rampe de fer.
La maison de ferme est au fond de la cour, sa distribution est
de trois pièces au rez-de-chaussée, à côté sont les écuries,
étables, remises, engrangemens, greniers à fourrage et
poulailler.
Au premier sont plusieurs pièces servant de greniers à grains.
A la suite de cette seconde maison est un jardin-verger en
amphithéâtre, dans lequel sont deux anciennes tours, le jardin,
l'emplacement des maisons et dépendances, comprennent une
étendue de vingt ares quarante-quatre centiares.
Les héritages ruraux consistent 1.° en 19 pièces de terre
labourables, contenant ensemble quarante-deux hectares
vingt-quatre ares vingt centiares.
2.° En six pièces de prés, contenant douze hectares
quatre-vingt-onze ares quarante-quatre centiares.
Et en douze pièces de jardins, de la contenance totale d'un
hectare vingt-trois ares quatre-vingt-cinq centiares.
La maison dite le Château, jardin et dépendances sont occupés
par la partie saisie.
Le corps de ferme est exploité par la veuve Bridey, cultivateur
à Blâmont .
Et une partie des prés est laissée à bail à plusieurs
particuliers dudit lieu.
La saisie desdits biens a été- faite par procès-verbal de
l'huissier Lebon, du 21 mai 1817, enregistré le 24 même mois, au
bureau de Lunéville, sous-le droit de deux francs vingt
centimes.
A la requête dü sieur Vivant-Pierre-Nicolas Thouvenel,
commissaire en chef des poudres et salpêtres, à la résidence de
Nancy, ayant pour avoué près le tribunal civil de Lunéville dans
l'arrondissement duquel sont situés lesdits Biens saisis, M.e
Ferry, qu'il à constitué et qui occupera pour lui en l'instance
et poursuite sur la saisie.
Sur le sieur Pierre Leclerc, rentier, demeurant à Blâmont.
La première publication du cahier des charges aura lieu à la
barre du tribunal civil de l'arrondissement de Lunéville, à son
audience des criées du vendredi 25 juillet 1817, dix heures du
matin, en l'auditoire ordinaire au palais de justice,.
La seconde le. huit du mois d'août suivant.
Et la troisième le 22 même mois.
Une copie du procès-verbal de saisie a été délivrée à M. Thomas,
greffier de la justice de paix du canton de Blâmont, demeurant
en cette dernière ville, une autre pareille copie à M. Lafrogne,
maire de la même ville de Blâmont, y résidant, et une autre au
sieur Haton, maire de la commune de Frémonville.
Ladite saisie a été transcrite au bureau des hypothèques de
Lunéville, le 24 mai 1817, et au greffe du tribunal de
Lunéville, le 27 dudit mois.
Un extrait aussi a été placé ledit jour 27 mai au tableau à ce
destiné dans la salle d'auditoire du tribunal;
Pour extrait remis et délivré à M.e Ferry, avoué du poursuivant
par le greffier sous-signé, ce 28 mai 1817. Signé Rades.
Enregistré à Lunéville, le 30 mai 1817, f° 198, case 7, reçu 2
fr. 48 centimes.
Signé Depéronne.
Marché de Blâmont. - Le maire de la ville de Blâmont donne avis
que le marché, dont la concession vient d'être confirmée par
décision de S. Exc. le ministre de l'intérieur en date du 22
avril dernier, s'ouvrira le 20 du présent mois.
Il a lieu le vendredi de chaque semaine.
Il a été rétabli dans l'intérêt respectif et des consommateurs
et des possesseurs de grains.
Blâmont est comme le centre des communications nécessaires entre
un pays agricole qui le
borde à l'ouest, et les montagnes qui règnent à son orient.
Liberté la plus entière est garantie dans les transactions qui
auront lieu sur le marché de cette ville : l'ordre y régnera;
protection égale sera accordée aux vendeurs et aux acheteurs ;
aucune insulte, aucune provocation ne seront tolérées.
Les denrées, qui n'auront pas été vendues, pourront être remises
dans un entrepôt où elles seront préservées de toutes avaries.
Il n'en résultera aucuns frais pour les propriétaires, autres
que ceux de portage des sacs. On trouvera sur le marché des
cuves et grandes corbeilles pour la vidange des sacs; des
livreurs, jurés seront aux ordres des vendeurs et des acheteurs.
Des dispositions sont prévues, pour que les cultivateurs-aient
toujours le débouché de leurs grains à un taux modéré et
courant.
Ceux qui amèneront des bestiaux au marché de Blâmont, y
trouveront aussi des acheteurs.
Le canton de Blâmont vient d'être désigné par M. le préfet, pour
être arpenté en 1818. Le canton de Blâmont est le13.eme du
département où cette opération aura été entreprise, et bientôt
les deux cinquièmes des communes jouiront du bienfait, de
l'égalité proportionnelle dans la répartition de l'impôt, et
elles auront le terrier le plus exact de leurs propriétés,
puisque les propriétaires ont le droit de contester les
contenances résultant de l'arpentage. - Nous croyons utile
d'insérer ici quelques fragmens de la lettre que M. le préfet a
adressée à ce sujet à MM. les maires. Ils feront connaître à nos
lecteurs une partie des avantages que le Cadastre offre aux
propriétaires. Le but unique du Gouvernement est de faire
cesser, dans la répartition de l'impôt, les inégalités qui font,
depuis si long-temps, l'objet des justes plaintes de toutes les
parties de la France. L'intérêt du Gouvernement n' est pas que
la masse imposable soit, en définitif, plus ou moins
considérable, mais bien que Ies élémens, dont cette masse est
composée, soient dans le rapport, le plus exact possible, avec
les véritables revenus des propriétés dans les divers
départemens. Le Cadastre fait connaitre aux propriétaires toute
la consistance de leurs propriétés, et les met ainsi à portée de
réclamer les portions de terrain qui auraient pu être envahies
sûr eux. Il fait cesser, pour jamais, les erreurs ou les
injustices qui proviennent du pouvoir donné aux répartiteurs,
d'augmenter ou de diminuer, les évaluations, lorsque la [...] la
matrice de rôle est autorisë. Ainsi, il n'y aura plus de
réclamations en sur-taxe, qui occasionnaient des frais, des
démarches, des voyages, et faisaient perdre aux contribuables,
un temps précieux. Par suite, il n'y aura plus de reimpositions.
Les contribuables, qui perdront la totalité ou une partie de
leur revenu, n'obtiendront pas moins une remise totale, ou une
modération partielle de leur taxe. Les propriétaires, lorsque
l'allivrement sera une fois fixé, pourront se livrer aux
améliorations, et augmenter leur revenu, sans craindre de voir
augmenter leur contribution. Le Cadastre offre encore d'autres
avantages ; il termine, il prévient pour l'avenir une foule de
contestations entre les propriétaires, sur les limites de leurs
propriétés : contestations qui occasionnaient souvent des frais
considérables. Des avantages aussi marqués ne peuvent échapper à
l'attention des propriétaires qui verront, dans l'opération du
Cadastre, une preuve de la sollicitude du Gouvernement pour
leurs intérêts personnels. (Voyez, pour plus amples
renseignemens, nos Numéros des 13 septembre 1816, 14 et 21 mars
1817.)
La session de la cour d'assises du département de la Meurthe,
pour le quatrième trimestre, ouverte a Nancy, le 11 de ce mois,
à été terminée le 23.
Ont été condamnés dans cette session :
[...]
5.° Barbe Jacques, journalière, demeurant à Domêvre, canton de
Blâmont, à sept années de réclusion, pour différent vols dans la
maison habitée, audit Domêvre, par la veuve Fremion, aubergiste,
pendant qu'elle y était employe comme journalière.
Médecine M. Lhuillier, pharmacien à Blâmont, nous prie
d'annoncer qu'il possède un remède infaillible pour guérir de
toutes les espèces devers solitaires. Quelle que soit leur
longueur, M. Lhuillier les extirpe tout entier dans l'espace de
24 heures. Sur 22 personnes qu'il a traitées pour cette affreuse
maladie, aucune n'a été manquée. Le 18 de ce mois, il a guéri un
individu des environs de Blâmont, qui logeait cet hôte incommode
et dangereux pour la troisième fois; chacun de ces vers était de
23 à 24 pieds.
M. Lhuillier invite les personnes qui voudraient se faire
traiter par lui, à se rendre à Blâmont, l'avant-veille de la
pleine lune, afin qu'elles aient un jour de repos, le remède
s'administrant le jour même de la pleine lune. Il les avertit
aussi qu'il est indispensable qu'elles lui envoient ou lui
apportent dans une bouteille remplie d'eau, mêlée d'un peu
d'eau-de-vie, quelques morceaux du ver dont elles sont
incommodées; sans cela il ne les entreprendrait pas. Les
principaux symptômes de cette maladie sont de fortes douleurs au
ventre, au coeur, au gosier, au cou, aux épaules, des faiblesses
et de violens étourdissemens.
A vendre le château de Blâmont, très-avantageusement situé sur
la route de Strasbourg à Nancy, et offrant les plus beaux points
de vue: il consiste 1° une grande maison de maître très-bien
distribuée et réunissant toutes les commodités désirables, comme
vastes et excellentes caves pouvant contenir 2000 mesures de
vin, de très-beaux greniers, de vastes remises, salle de bains ;
2.° deux petites maisons de chaque côté de la porte d'entrée,
fermée par une grille, et qui peuvent-servir à loger un portier
et un jardinier ; 3.° en une autre maison, servant autrefois de
maison d'exploitation, composée de plusieurs appartemens,
d'écurie, granges, remises, réduits à porcs et vastes greniers à
fourrages ; au milieu de tous ces bâtimens règne une cour d'un
jour et demi d'étendue, au centre de laquelle est un grand puits
fournissant abondamment une eau excellente; ensuite, en face de
la maison de beaux jardins potager et verger en amphithéâtres,
remplis d'arbres à fruits une très-belle serre reconstruite à
neuf garnie d'orangers; au nord une fort belle terrasse avec
bosquet et salle d'arbres d'autres jardins au-dessous ; enfin
attenant à ces maisons, un terrain de la contenance d'environ 1
hectare tant en terres que jardins et prairies de sainfoin, le
tout.de première qualité, en bon état et en plein rapport, forme
un seul gazon isolé clos de murs tout neufs et contient en
superficie 2 hectares 62 ares ou environ 13 jours, ancienne
mesure de Lorraine ; on vendra ensemble ou séparément un pré de
140 ares de première qualité, un jardin verger de deux jours et
demi et un champ de 2 jours sur le haut d'Autrepierre, où se
trouve une source excellente que le précédent propriétaire avait
conduite au château. On accordera toute facilité pour les
paiemens.
S'adresser au propriétaire à Blâmont, M. le baron de Klopstein.
ECONOMIE RURALE.
Cours gratuit sur l'éducation des abeilles par M. de Mirbeck,
associé libre.
M. de Mirbeck, propagateur toujours zélé et généreux de l'art
dans lequel il a fait tant de progrës, se propose d'ouvrir cette
année, comme il l'a fait précédemment, un cours gratuit sur
l'éducation des abeilles. Afin d'aplanir toutes les difficultés,
il a obtenu de huit cultivateurs de Barbas, que chacun d'eux
recevra chez lui, logera et nourrira gratuitement un homme de 20
à 40 ans, qui s'engagera à travailler pour lui aux opérations de
l'agriculture, quatre jours de la semaine, pendant les mois de
juin et de juillet. Les trois jours libres seront employés aux
leçons de M. de Mirbeck, qui auront lieu deux fois par jour, Son
enseignement est gratuit; les élèves ne sont tenus qu'à acheter
son ouvrage (1). Il répond de les instruire parfaitement dans
les deux mors, peur peu qu'ils aient de goût pour la culture des
abeilles.
Ceux qui désirent profiter de celte occasion favorable
d'apprendre un art aussi utile qu'il est encore mal connu,
pouront s'adresser directement, ou par lettres affranchies, a M.
de Mirbeck, au château de Barbas, près Blâmont ; les huit
premiers inscrits seront reçus cette année, les autres remis à
l'année prochaine, par rang de demandes.
(Extrait du Bon Cultivateur)
(1) Le Questionneur, opuscule sur les abeilles, par M. de
Mirbeck, in-8.° A Nancy, chez Senef et Vincenot, et chez tous
les imprimeurs des sous-préfectures de la Meurthe et des Vosges.
Prix : 1 f. 5 cent. N.B. Au 1.er mai, le prix en sera porté à 2
francs.
Le 26 mars, à sept heures et demie du soir, le feu s'est
manifesté dans la belle filature de coton de MM. Flamand frères,
située à Domêvre, près Blâmont. En moins d'une heure et malgré
la promptitude des secours des habitans de Domêvre, de
Badonviller et du corps des pompiers de Blâmont, tout a été
réduit en cendres. La perte résultant de ce fâcheux événement
s'élève à plus de 100,000 francs. Le bâtiment, le mobilier
industriel et les marchandises étaient assurés par la
Compagnie-Royale, et déjà son agent-général à Nancy s'est rendu
sur les lieux pour constater le dommage. On attribue la cause de
cet incendie à quelques éteincelles échappées de l'un des poêles
qui chauffaient les ateliers.
Par suite de l'incendie quia détruit entièrement la belle
filature de Domèvre, près Blâmont, les propriétaires se sont de
suite mis en mesure de réclamer auprès de la compagnie royale
qui avait assuré les bâtimens et les machines. Après les
expertises d'usage et les comptes établis, M. Lefèvre, agent
général de ladite compagnie, s'est empressé de payer le dommage,
et les propriétaires se plaisent à le déclarer publiquement,
afin de rendre justice à la loyauté et la promptitude que la
compagnie royale apporte dans ses opérations.
Adjudication au rabais..
Le jeudi 17 décembre à midi, conformément à la décision de S.
Exc. Le ministre de l'intérieur, il sera procédé, dans une des
salles de la mairie et par-devant le maire de Blâmont, à
l'adjudication des travaux, à exécuter pour la construction d'un
hôtel-de-ville, conformément aux plans et devis dressés par le
sieur Jandel, architecte, qui a estimé la dépense à 93,000 fr.
On pourra prendre connaissance de ces plans et devis, ainsi que
du cahier des charges, au secrétariat de la mairie de ladite
commune.
Vente à Blâmant.
Le vendredi 11 décembre 1829, en l'étude de M.e Lafrogne,
notaire, il sera procédé à la vente d'un bâtiment considérable
situé à Domêvre, qui servait de bibliothèque à l'ancienne
abbaye, avec de vastes et superbes caves; Un autre petit
bâtiment servant de logement de jardinier, et 1 hectare de
terres labourables, jardins ou chenevières en dépendant.
Ces immeubles pourraient servir de fabrique ou d'entrepôt. En
démolissant le bâtiment principal, les matériaux pourraient être
employés avec avantage dans la construction de l'hôtel de ville
de Blâmont, dont l'adjudication aura lieu le 17 du courant.
Arrondissement de Lunéville. - Adjudication au rabais. -
Construction d'un Hôtel-de-Ville à Blâmont.
- Le lundi 8 février 1830, à midi, conformément à la décision de
S. Exc. le ministre de l'intérieur, il sera procédé, dans . une
des salles de la mairie.de Blâmont, et pardevant le maire à
l'adjudication des travaux à exécuter pour la construction d'un
Hôtel-de-Ville, conformément aux plan et devis dressés par M.
Jandel, architecte, qui a estimé la dépense à 93,000 fr.
On pourra prendre communication, des plans et devis ainsi que du
cahier des charges à la mairie de ladite commune.
Nul ne sera admis à concourir à l'adjudication s'il n'est pourvu
d'un certificat du rédacteur du devis ou d'un membre de la
commission des bâtimens civils, constatant qu'il a les qualités
nécessaires pour bien exécuter les travaux, et s'il ne justifie
en outre, par un certificat du maire de sa commune, qu'il est
d'une solvabilité suffisante pour répondre de son entreprise.
Adjudication au rabais. - Construction d'un Hôtel-de-Ville à
Blàmont.
Le lundi 8 février 1830 . à midi, conformément à la decision de
S, Exc. le ministre de l'intérieur, il sera procédé, dans ine
des salles de la mairie de Blâmont, et pardevant le maire, à
l'adjudication des travaux à exécuter pour la construction d'un
Hôtel-de-Ville, conformément aux plan et devis dressés par M.
Jandel, arcbitecte, qui a estimé la dépense à 93,000 Fr.
On pourra prendre communication des plans et devis ainsi que du
cahier des charges à la mairie de ladite commune.
Nul ne sera admis à concourir â l'adjudication s'il n'est pourvu
d'un certificat du rédacteur du devis ou d'un membre de la
commission des batimens civils, constatant qu'il a les qualités
necésaires pour bien exécuter les travaux, et s'il ne justifie
en outre par un certificat du maire de sa commune, qu'il est
d'une solvabilité suffisante pour répondre de son entreprise ;
lesquels certificats devront être déposés à la mairie de Blâmont
avant l'adjudication.
Blâmont, le 13 janvier 1830.
Le maire de Blâmont, GÉRARD.
Le 24 mai dernier, vers six heures du soir, un orage des plus
violens a éclaté sur les communes de Frémonville, Igney,
Autrepierre et Amenoncourt (arrondissement de Lunéville), et y a
causé des accidens et des dégâts considérables. - A Frémonville,
le nommé Claude et ses deux enfans en bas- âge. ont péri sous
les décombres de leur habitation qui s'ast écroulée par la force
du vent et de la pluie. Quatre autres maisons de la même commune
et plus de 800 mètres de murs de clôture ont été renversés. - A
Igney, Autrepierre et Amenoncourt ; où la grêle est tombée avec
violence, toutes les récoltes sont entièrement perdues. - A
Verdenal (même arrondissement), la nommée Marie Sauzes, se
trouvant dans les champs, a été tuée par la foudre. - A Blâmont,
les prairies ont été submergées et plusieurs murs de jardins;
renversés. - A Saint-Firmin, un cultivateur été tué par la
foudre sous un arbre où il s'était réfugié.
A VENDRE attendu le décès du propriétaire. L'HOTEL DU GRAND
CERF, situé à Blâmont, sur la grande route de Paris à
Strasbourg.
Cet hôtel serait cédé à des conditions avantageuses : il se
compose de beaux appartemens, d'écuries pour 100 chevaux, de
vastes greniers, de plusieurs cours, d'une remise, de plusieurs
caves et d'un jardin attenant au bâtiment. Le tout est en bon
état.
S'adresser à la veuve qui habité ledit hôtel, ou à M.e
Thouvenel, notaire à Blâmont.
Dans la nuit de mardi à mercredi, près de Blâmont, un des fils
de M.me veuve Saugnier, entrepreneur de Messageries à Nancy, a
été écrasé sous les roues de la diligence dont il était
conducteur.
Transporté à Blâmont, il expira au bout de quelques heures.
Lors de l'inondation qui a eu lieu dans la nuit du 4 au 5
septembre 1851, les rues basses de la ville de Blâmont, furent
remplies d'eau, à une grande hauteur, par la rivière de Vezouse
qui traverse cette ville. M. Poerson, maréchal-des-logis de
gendarmerie, après avoir donné aux gendarmes sous ses ordres les
instructions que les circonstances rendaient nécessaires, est
monté à cheval et ayant pris un second cheval avec lui, a
parcouru toutes les rues inondées, pour secourir les habitant
qui ne pouvaient plus sortir de leurs maisons. Il a couru
plusieurs fois les plus grands dangers. Son cheval ne pouvant
même plus, résister au torrent s'est abattu, et M. Poerson n‛a
dû son salut qu'à son courage, et à sa présence d'esprit. M. le
préfet, en rendant compte à M. le ministre du commerce et des
travaux publics, de la belle conduite de M. Poerson, l'a prié de
lui accorder une médaille, qu'il vient de recevoir. D'un
côté-elle porte l'effigie de S. M. Louis-Philippe et au revers
l'inscription suivante :
A Poerson. (Marie-Auguste) maréchal-des-logis de gendarmerie,
pour le courage et le dévouement dont il a fait preuve lors de
l'inondation qui a eu lieu à Blâmont (Meurthe) 4, 5 septembre
1854.
M. le préfet a invité M. le sous-préfet de Lunéville à faire
remettre cette médaille à M. Poerson, en présence de la brigade
de gendarmerie et de la garde nationale de Blâmont.
A VENDRE ou A LOUER, à Blâmont (Meurthe) arrondissement de
Lunéville, pour cause de départ, une grande maison servant de
café, connu sous le nom du café Mena, situé sur la place des
Halles, et de l'Hôtel-de-Ville en construction ; elle se compose
de deux corps-de-logis; elle a deux entrées, l'une sur la place,
et l'autre sur le côté, par une allée fort large, donnant sur la
rue des Voileurs ; ensuite du second coprs-de-logis un petit
jardin. Le premier corps-de-logis se compose de la grande salle
de café du devant, ayant deux grandes croisées, et la porte à
deux battans au milieu, ensuite un cabinet et la cuisine. Au
premier, une grande salle de billard et une grande chambre, de
laquelle on parvient par une galerie au second corps de bâtiment
consistant en une vaste salle à quatre croisées, où se donnent
des bals, et se font des expositions de marchandises ; au dessus
de ce bâtiment, un grand grenier ; au dessous et à côté, un
hallier, une grande cave et une cour ; sous le premier
corps-de-logis, une grande cave ; enfin, au second étage de ce
premier corps-de-logis se trouvent deux chambres, et les
greniers.
S'adresser à M. Lafrogne, maire et notaire â Blâmont.
VENTE DE LA FERME
De l'hospice civil de la ville de Blâmont, située en cette ville
et sur les bans voisins.
Ce corps de ferme se compose de 54 hectares 86 ares 55 centiares
tant terres labourables que prés et jardins.
La vente, autorisée par ordonnance du Roi, aura lieu en un seul
lot aux enchères publiques, le lundi 8 janvier 1833, à 11 heures
du matin, à Blâmont, en l'Hôtel-de-Ville.
S'adresser en l'étude de M.e Thouvenel, notaire à Blâmont, ou au
greffe de la mairie de cette ville pour prendre connaissance du
cahier des charges, des titres de propriété, du procès-verbal
d'expertise et du plan des immeubles qui composent cette ferme.
Le sieur Lapointe fils, manoeuvre à Blâmont, qui faisait pâturer
une vache, s'étant entortillé le bras avec la corde destinée à
la guider, a été entrainé au loin dans les champs. Rapporté chez
son père dans un état désespéré, il est mort le lendemain.
Le dimanche 21 septembre 1854, à Blâmont, salle de la mairie, et
par-devant le maire de la ville, il sera procédé à
l'adjudication au rabais de travaux à 'exécuter pour
construction d'une place devant I'Hôtel-de-Ville. Ces travaux
ont été estimés à 4,500 francs. Les devis et plans ont été
dressés par M. Jeandel, architecte à Lunéville, chargé de suivre
les ouvrages. Il sera à l'avance donné, du tout communication
aux curieux a secrétariat de la mairie de Blâmont, où est déposé
le cahier des charges.
Hier la cour d'assises a condamné à six années de réclusion sans
exposition, une sage-femme de Blâmont, connue dans le pays sous
le nom de Marie Marchal, pour avoir, procuré un avortement à une
jeune fille d'une commune voisine.
ADJUDICATION AU RABAIS.
CONSTRUCTIONS POUR LA VILLE. DE BLAMONT
Le dimanche 7 novembre 1855, à une heure après-midi, en
l'Hôtel-de-Ville de Blâmont, pardevant le maire, il sera procédé
l'adjudication des travaux ci-aprës, savoir:
1.° Construction d'un petit bâtiment destiné à un réfectoire, et
une salle pour les femmes, etc. .dans l'hôspice de Blâmont,
estimée, suivant devis descriptif et estimatif dressé par M.
Antoine, architecte de la ville, â quatre mille quatre cents
francs, ci 4,400 fr.
Construction d'un aqueduc et de pavés dans les environs de
l'Hôtel-de-Ville et de la place faite en avant, estimée, suivant
devis du même architecte, à cinq mille huit cents francs, ci
5,800 fr.
On peut, à l'avance, prendre, a la mairie de Blâmont,
communication des plans et devis et des conditions de
l'adjudication.
Un incendie a réduit en cendres la manufacture de M. Martin-Horrer,
de Blâmont, ainsi que les marchandises qu'elle renfermait. Le
tout était assuré.
Atteinte depuis quinze mois d'une maladie très-grave et
long-temps désespérée, la femme Jacquemin, de Harboué, vient
enfin d'être rendue à la santé par les soins de M. le docteur
Lesaing, de Blâmont . Cet habile et savant médecin lui a
prodigué tous les secours de son art avec le plus vif intérêt et
le plus noble désintéressement. Car il n'a craint, pour la
sauver, ni les fatigues d'une traverse difficile, ni
l'intempérie des saisons. Et lorsque le mari de celle femme,
mère de sept enfants en très-bas âge, est allé le trouver pour
le dédommager de toutes ses peines et lui faire hommage de son
bonheur, non seulement il n'a voulu accepter aucune récompense
matérielle, mais encore il s'est soustrait aux remercîments et
aux transports inspirés par la reconnaissance. C'est pour
remplir un devoir de conscience que cette famille a voulu faire
connaître, autant qu'il est en elle, une conduite si généreuse
qui révèle tant de grandes qualités dans celui qu'elle regarde
et qu'elle chérira à jamais comme son bienfaiteur et son
sauveur. T. REID.
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