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Presse - Divers - 1834-1911
 


  • L'Indépendant de la Moselle
    14 juillet 1834

On écrit de Blâmont : Un événement affreux vient d’avoir lieu dans notre pays. M. P***, l’un des riches propriétaires des environs de Sarrebourg, vient de se suicider à Barchain, petit village où son frère possède une campagne. Il avait diné comme à l’ordinaire avec abandon et gaîté, lorsqu’au sortir de table il s’arme de son fusil, descend au jardin pendant qu’on causait au salon et se fait partir la balle dans le cœur : comme on ne soupçonnait rien, on crut qu’il avait tiré sur un oiseau ; le soir arrive cependant, on le cherche et après bien des perquisitions on arrive au jardin où on le trouve mort sur le coup. On ignore encore les motifs de cette tragique détermination.


  • L'Indépendant de la Moselle
    12 octobre 1842

La communauté Israélite de Blâmont (Meurthe), demande un MINISTRE OFFICIANT, connaissant le français, et qui soit capable d’enseigner l’allemand et l’hébreu.-S’adresser au commissaire de ladite communauté.


  • L'Indépendant de la Moselle
    1er juin 1863

On nous écrit de Blâmont, 2 mai 1863 :
Mardi 19 mai, à 6 heures du soir, un orage mêlé de grêle a passé sur Blâmont avec une violence incalculable. Les dégâts qu’il y a occasionnés s’élevent à une somme très considérable ; la récolte des vignes et des jardins a été complètement détruite, les sainfoin trèfle et luzerne haché. On estime que l’on perdra le quart de la récoltées blés. La commune de Montigny et d’autres, situées au sud sud-ouest de Blâmont, ont été encore plus endommagées. A Ibigny, à Richeval et partir de Foulcrey, tout a été complètement anéanti ; on n’espère pas récolter un sac de blé dans les deux premieres. L’orage n avait pas de direction régulière: là il soufflait d’ouest, plus loin nord ouest, nord-nord-ouest. Enfin, arriv » a environ 40 kilomètres de Blâmont, il a tourne au nord-est, et est, dit-on, allé se perdre a Sarreguemines, en causant partout sur son passage plus ou moins de dégâts.
Quelques pertes seront couvertes par l’assurance, mais l’apathie des campagnards pour les institutions nouvelles leur causera sinon la ruine, au moins de grands dommages Iongs à réparer. Ils sont en général si indifférents, que plutôt que de verser quelques francs dans une caisse d’assurances, ils s’exposent aux pertes les plus énormes. Ils renoncent du moins en partie à leur libre arbitre pour s’en rapporter à l'administration à laquelle ils auront soin de demander des secours, et en cela ils sont du moins conséquents : l’administration règle tout, veille à tout. Ne doit-elle pas, selon eux, pourvoir à tout ? - Cayet.


  • Le Courrier de Metz
    2 octobre 1892

Déserteurs. - Mercredi matin, à la pointe du jour, quatre déserteurs du 11e régiment de uhlans brandebourgeois, en garnison à Sarrebourg (Lorraine), ont franchi la frontière en uniforme, près de Blâmont, après avoir erré toute la nuit dans la campagne pour ne pas être arrêtés par les gendarmes et les douaniers.
L'un d'eux, le nommé Bettbaum, s'est présenté affamé et harassé de fatigue, à la gendarmerie
de Blâmont où on l'a restauré et de là conduit devant le commissaire spécial de la gare d'Igney-
Avricourt, à qui il a demandé à contracter un engagement de trois ans dans la légion étrangère. Il a été dirigé sur Nancy. Les trois autres se sont mis à la recherche de travail.


  • Le Courrier de Metz
    30 novembre 1892

Blâmont. - M. Jacques, maréchal-ferrant, revenait vers sept heures du soir de Blâmont. Il fit la rencontre de deux individus, qui s'approchant de lui, lui demandèrent : «  La bourse ou la vie », puis le frappèrent de nombreux coups de pied et le renversèrent sur le sol. M. Jacques, qui était armé d'un bâton, se releva et se défendit avec énergie. Il réussit à mettre ses agresseurs en fuite.


  • Le Courrier de Metz
    1er février 1893

Blâmont. - Le 26 janvier, M. Reinstadler pharmacien, allait dans son jardin et constatait à sa grande stupéfaction, que la partie inférieure d'un corps humain émergeait de la neige recouvrant encore le sol. Dans son respect de l'autorité, il envoya prévenir M. le juge de paix. Ce dernier se rendit immédiatement sur les lieux. De l'enquête faite par ce magistrat, il résulte que la victime serait un nommé Béna, de Lorquin, mort de congestion cérébrale ainsi que la constaté M. le docteur Hanriot,
aussitôt appelé. On suppose qu'il s'est égaré et qu'il a cherché à gagner les premières maisons de Blâmont. Mais, après avoir traversé la rivière, il a été saisi par le froid. Ses forces l'ont abandonné à l'endroit où son corps a été retrouvé.


  • Le Courrier de Metz
    2 juin 1893

Blâmont. - On écrit à la Gazette de Sarrebourg :
On signale de l'autre côté de la frontière un nouveau krach financier : le notaire Vanier de Blâmont, mort il y a quinze jours, laisserait un déficit considérable, un million, ce qui est un joli chiffre. Les victimes sont d'autant plus nombreuses qu'elles se recrutent parmi les petits rentiers et les ouvriers agricoles et industriels. Le remous passe la frontière et atteindrait, paraît-il, quelques habitants de nos villages limitrophes.
Vanier est un nom à ajouter à la série noire, qui compte, à Blâmont seulement, et depuis moins de vingt ans, les Mézière, les Stengre, les Thouvenel, d'illustre et néfaste mémoire !
Si ce nouveau désastre nous guérissait de cette tendance aveugle de jeter à l'étranger, dans les châteaux en Espagne ou dans les mers du Panama, les économies amassées péniblement, ce serait pour le bien général du pays, un regain de vitalité, notamment pour la valeur de la propriété foncière. Voyez Gondrexange et Foulcrey. Les populations laborieuses et économes de ces deux localités, instruites par l'expérience, consacrent à l'achat des terrains, dont les prix atteignent et dépassent aujourd'hui les plus beaux jours d'autrefois, les capitaux, qu'elles portaient naguère aux banquiers véreux ou aux notaires banqueroutiers.
En attendant, c'est un malheur irréparable pour plus d'un. Qui n'a été témoin du désespoir inénarrable d'un de ces petits rentiers, autrefois brave et intelligent ouvrier, honnête commerçant, ayant peiné et sué toute une vie de labeur et d'économie, pour ramasser une poire pour la soif, quelques jours de repos et de bien-être dans sa vieillesse, et qui tombe tout d'un coup par la faillite d'un autre dans le dénuement le plus complet? Et cette vieille demoiselle ou veuve, dont quelques maigres rentes, restes d'un patrimoine conservé religieusement, sont l'unique ressource. Son existence est un mystère pour beaucoup, car c'est un miracle de calcul et d'économie pour arriver, comme on dit communément, à mettre les deux bouts ensemble, tout en conservant les dehors d'une aisance relative, parfois d'un confortable enviable. Et ce miracle, elle le renouvelle chaque jour, grâce à ses chétifs revenus.
Qui peindra son saisissement et sa douleur, lorsqu'un matin, un voisin charitable lui apprend l'effondrement de sa petite fortune. Elle doute d'abord ; elle espère ensuite, ne fût-ce qu'un tant pour cent de la liquidation, qui dure de longs mois. Quelles nuits d angoisses, suivies de journées fiévreuses, jusqu'à la certitude complète de son malheur ! Et après?
La folie, la mort, n'est-ce pas ; et ceux-là et ceux-ci sont moins à plaindre que ceux qui restent, traînant une vie affreuse de vieux mendiants chez dos parents hargneux ou rancuniers.
Je me rappelle une bonne vieille, qui fut servante toute sa vie, c'est-à-dire près de trois quarts de siècle et qui avait servi bien des années chez le notaire St. de B. Elle lui avait laissé en prêt ses gages et lui avait ensuite porté régulièrement ceux qu'elle gagnait chez son dernier maître, où je l'ai connue. Ce n'était pas beaucoup, c'est vrai, elle gagnait 100 fr. par an, mais elle était parvenue au chiffre de 10,080 fr.
Un statisticien pourrait nous calculer combien cela représente d'années de domesticité, en tenant compte des quelques sous, nécessaires pour une toilette plus que médiocre, et des intérêts simples ou composés. Bref, lors de la faillite St. de B., il y a onze ans environ, elle vint me trouver, m'apportant son compte final, arrêté par son ancien patron l'année précédente et l'adresse du fils du dit patron E. St Ecrivez à Edmond, me dit-elle, on m'a dit qu'il était riche ; dites-lui que je ne suis pas
une créancière comme les autres. J'ai travaillé tant d'années chez son père sans recevoir un sou. Lui, le fils, je l'ai élevé, je l'ai vu grandir, je l'ai choyé comme une mère ; il était bon pour moi. Dites-lui que je n'ai plus rien et qu'à mon âge, je ne peux plus rien faire. Il m'enverra, je suis sûre, de quoi payer ma dernière bouchée de pain.
Un an après, je la revis, vieillie de cent ans, toute décrépie, pliée en deux, la tête branlante, paralysée d'un bras. Je lui demandai si elle avait reçu des nouvelles de Nice. Non, murmura-t-elle, on ne m'a pas répondu. Et baissant la tête plus bas encore, elle pleure silencieusement. Pauvre Minette ! »


  • Le Courrier de Metz
    8 juin 1893

Blâmont. - A la suite d'un entrefilet paru dans un journal d'Alsace-Lorraine, l'agence Dalziel a reçu de Lunéville une dépêche annonçant que M. Vanier, notaire à Blâmont, serait mort laissant un déficit de plus d'un million.
M. Paul Vanier, fils du défunt, proteste énergiquement contre cette dépêche. Il oppose le plus formel démenti à la diffamation dont la mémoire de son père est l'objet. Il a adressé immédiatement au Temps une lettre rectificative.


  • Le Républicain des Vosges
    4 novembre 1894

Moriville. - Le nommé Eugène-Camille Jacquot, domestique, s’était enfui le 19 octobre dernier avec 200 fr., que M. Lucien Godchot, de Blâmont, où il était employé depuis deux mois, l’avait chargé d’encaisser chez M. Vaurion, à Ongevillier.
Samedi, 27 octobre, il a été arrêté par son père à Moriville, qui a prévenu la gendarmerie.
On n’a trouvé sur lui qu’un billet de banque de 100 fr. Le reste, d’après lui, avait été employé à acheter des marchandises de bimbeloterie, dont il voulait faire le commerce, et qu'il a déclaré avoir laissées dans sa voiture de marchand ambulant.
Le coupable est sous clef.

Moriville. - M. Godchot, marchand de chevaux habitant Blâmont, avait envoyé son domestique, E. Jacquot, 15 ans, chez M. D. Bourion, cultivateur à Augévillers, pour toucher 200 fr. à valoir sur le prix d’un cheval. Jacquot toucha la somme et ne revint pas.
Il a pris la direction de Thiébauménil, Marainvilier et Benaménil.


  • Le Courrier de Metz
    23 janvier 1895

Harbouey. - On a trouvé, dans un verger appartenant à M. Duhaut, habitant Harbouey, un squelette humain enterré à une profondeur de 40 centimètres.
On soupçonne que ce squelette est celui d un soldat russe inhumé en 1815.
Le docteur Hanrion, de Blâmont, estime, en effet, que l'inhumation doit remonter à une époque difficile à déterminer, mais déjà ancienne.


  • Le Courrier de Metz
    11 avril 1895

Domèvre-sur-Vezouse. - Mme Mathilde Bailly, femme Antoine, âgée de 29 ans, a été trouvée morte dans son lit par un de ses voisins, M. Courtois, vannier. Le même jour, vers quatre heures du matin, le mari de la défunte était entré chez M. Courtois et lui avait demandé des allumettes. A ce moment, il tremblait de tous ses membres, et son voisin lui en fit l’observation. Depuis, Antoine a disparu de son domicile. C'est une heure après, que M. Courtois, étant entré dans le logement d'Antoine, trouva sa femme étendus sans vie sur le lit. A côté, dans un berceau, son enfant pleurait.
La rumeur publique accusait Antoine d'être l'auteur de la mort de sa femme. La gendarmerie de Blâmont a ouvert une enquête, mais aucune trace de violence n'a été relevée sur le corps et M. le docteur Zimmermann a conclu à une mort naturelle.
Antoine, qui s'adonnait à la boisson, ne jouit pas de la plénitude de ses facultés mentales.


  • Le Courrier de Metz
    25 octobre 1895

Blâmont. - Mlle Haas 27 ans, native de Bettenhoffen (Alsace-Lorraine), domestique au service de M. Ferry, notaire, a été arrêtés en flagrant délit de vol chez son patron, à qui elle est inculpée d'avoir dérobé divers objets valant 180 fr.


  • Le Courrier de Metz
    7 juin 1898

La police allemande a signalé au gouvernement français deux chasseurs et un caporal, du 2me bataillon, en garnison à Liverdun, rencontrés, lundi, sur le territoire annexé, entre Avricourt et Blâmont. Ces soldats seront punis sévèrement.


  • Le Courrier de Metz
    25 août 1899

LORQUIN. - La «  Gazette de Francfort » reçoit la nouvelle amusante que voici;
«  Le juge cantonal de L. avait à prendre, dans une affaire vol, la déposition d'un gendarme français (le volé lui-même), de Blâmont, et sa femme comme témoins. Pour éviter toutes les lenteurs qu'occasionne ordinairement l’audition d'étrangers, le juge invita le gendarme et sa fenme à comparaître devant lui à la frontière. Tout près d'une ferme on installa une chaise, moitié sur territoire allemand, moitié sur territoire français. Du côté allemand s'assirent le juge et son greffier buvant de l'eau, du côté français, le gendarme et sa femme, dégustant de la bière. L'audition terminée, juge et greffier enfourchèrent leur vélo et pédalèrent dans la direction du siège de leur juridiction et les témoins regagnèrent Blâmont. »


  • Le Vosgien : journal politique, agricole, commercial et industriel
    7 septembre 1902

Tribunal correctionnel d’Epinal.
Audience du 5 septembre. - [...] Coups et port d'arme prohibée. - Paul Michel Charles, 28 ans, charretier de bateau, né à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), a donné un coup de tête, trois coups de pied dans les jambes à un employé du cirque Barnum qui a eu une jambe cassée. Auparavant il avait déjà frappé un boulanger rue Saint-Michel, chez qui il avait cassé un carreau. Au moment de son arrestation il était porteur d’un coup de poing américain. 2 mois de prison.


  • Le Courrier de Metz
    3 octobre 1902

Pigeon voyageur. - On mande de Blémery (Meurthe-et-Moselle), qu'un pigeon voyageur appartenant à un colombier de Metz s'est réfugié chez M. Rudeau, cultivateur, qui en a fait la remise à la gendarmerie de Blâmont.


  • Le Vosgien : journal politique, agricole, commercial et industriel
    29 mars 1903

MEURTHE-ET-MOSELLE
Mariages. - On annonce le prochain mariage de M. René de la Lance, fils de M. de la Lance, ancien officier, qui habite Lunéville une partie de l’année, avec Mlle de Martimprey, de Blâmont.
Le fiancé est le petit fils de M. de Pleurre, de Lunéville, et le neveu da M. le colonel de la Boulinière, commandant le 4e régiment de chasseurs à cheval, à Epinal.
On annonce également les fiançailles de M. Thellier de Poncheville, lieutenant au 8e dragons à Lunéville, avec Mlle Mathis de Grandseille.


  • Le Vosgien : journal politique, agricole, commercial et industriel
    30 septembre 1904

HAUTE-MARNE
Cour d’assises. - Les nommés François Adam, âgé de 32 ans, terrassier ; Paul-Jean-Baptiste Jolbert, âgé de 31 ans, né à Eloyes, arrondissement de Remiremont (Vosges), fils de Jean-Baptiste-François et de Louise Lambert, demeurant à Nancy ; Sébastien Joseph Fougeron, âgé de 19 ans, né à Blâmont, arrondissement de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), fils de Philippe-Auguste et d’Anne-Catherine Roche, demeurant à Nancy, sont accusés de vol de vin, commis pendant la nuit, dans une maison habitée, en réunion, avec port d’armes cachées ou apparentes, avec effraction ; de vol de porte-monnaie, de coups et bris de clôture.
Fougeron est condamné à deux ans de prison ; Jolbert, à cinq ans de travaux forcés et à la rélégation, et Adam à cinq ans de travaux forcés, sans interdiction de séjour.
Jolbert, qui a habité Nancy, rue Jeannot, 17, du 3 novembre 1902 au 10 février 1904, a été condamné à une peine d’emprisonnement par le tribunal de cette ville pour avoir porté un coup de couteau à une femme.
Il avait été précédemment condamné pour vols et vagabondage, notamment à Epinal, le 20 avril 1894, à six mois de prison.


  • Le Courrier de Metz
    18 novembre 1911

Ces jours-ci un déserteur du 11e régiment d'uhlans, en garnison à Sarrebourg, a été conduit en uniforme par la gendarmerie de Blâmont à Igney-Avricourt. Comme il désirait contracter un engagement d'ans la légion étrangère, il fut dirigé sur Nancy,

 

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