Recueil des
Adhésions adressées au Prince-Président à l'occasion de l'acte
du 2 Décembre.
Ed. Paris 1852
CANTON de Blamont.
Blamont, décembre 1851.
Adhésions du receveur des domaines et de l'enregistrement; du
percepteur-receveur des contributions directes; du receveur et
des préposés surveillants de l'octroi; du conducteur des ponts
et chaussées, de l'agent voyer; des gardes champêtres; des
facteurs ruraux et de ville; du concierge de la maison de
sûreté.
Amenoncourt, décembre 1851.
Adhésions de l'adjoint faisant fonctions de maire, de
l'instituteur et du garde champêtre.
Ancerviller, décembre 1851.
Adhésions de l'instituteur et des gardes champêtres de la
commune.
Autrepierre, 8 décembre 1851.
Le maire de la commune.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Je m'empresse de répondre à votre lettre du 5 décembre courant.
Mes sentiments sont ainsi qu'il suit: Vive Louis-Napoléon
Bonaparte qui a sauvé la France par son courage et par son
dévouement pour le bonheur de la patrie!
Mon plus grand désir est de le voir de nouveau chef de l'État,
parce qu'il y a tout à espérer qu'il fera le bonheur de la
patrie si la Providence daigne le conserver longtemps au milieu
de nous.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le sous-préfet, votre
très-humble serviteur.
Le maire, PERRIN.
Autrepierre, 8 décembre 1851.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Je dis franchement et sincèrement que les Français n'ont pu
mieux faire que de choisir notre digne Président pour nous
diriger, par la raison qu'il a su nous mettre à l'abri de mille
revers en prenant des mesures sages pour maintenir la paix,
l'ordre et la tranquillité dans le pays; aussi mon désir est
qu'il soit proclamé de nouveau dans ses fonctions, parce que je
crois qu'il fera le bonheur de la France.
Je suis, avec un profond respect, Monsieur le sous-préfet, votre
très-humble serviteur.
L'instituteur, CUISELLE.
Autrepierre, décembre 1851.
Le garde champétre de la commune.
Le sieur Louis Jean, garde champêtre de la commune d'Autrepierre,
trouve bon Louis-Napoléon Bonaparte pour Président ou Roi de
France; il ne trouve rien pour en empêcher.
JEAN LOUIS.
Barbas, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Blémerey, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Buriville, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Chazel, 9 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et le garde champétre de la commune.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Le maire, l'instituteur et le garde champêtre de la commune ont
l'honneur de vous informer qu'ils ont accueilli avec joie la
mesure prise par M. le Président, et que le gouvernement peut
les compter au nombre de ses fonctionnaires dévoués.
Veuillez, Monsieur le sous-préfet, agréer les sentiments
respectueux de vos dévoués serviteurs.
(Suivent les signatures.)
Domjevin, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Embermenil, 7 décembre 1851.
Le maire de la commune.
Le maire de la commune, vu les mesures prises par M. le
Président de la République pour sauver la France de l'anarchie
et lui donner un pouvoir ferme, durable et propre à rétablir
l'ordre et la confiance, déclare adhérer entièrement au
gouvernement proclamé par M. le Président de la République, et y
concourir avec tout le pouvoir que lui confère la loi, comme le
seul propre à donner au Peuple français la sécurité dont il a
besoin.
Le maire, E. POIRSON.
Embermenil, décembre 1851.
L'instituteur de la commune, confiant et plein des plus belles
espérances dans le gouvernement proposé par le chef de l'État au
Peuple français pour l'ordre et la prospérité de la France,
déclare donner son adhésion pleine et la plus dévouée au
gouvernement proclamé par M. le Président de la République, et
concourir de tout son pouvoir à son affermissement.
L'instituteur, AUBIN.
Emberménil, décembre 1851.
Adhésions du percepteur et du garde champêtre.
Fréménil, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Frémonville, décembre 1851.
Adhésions de l'instituteur et du garde champêtre de la commune.
Gogney, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Gondrexon, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Halloville, 8 décembre 1851.
Le maire de la commune.
Le maire de la commune donne son adhésion au grand acte adopté
par M. le Président de la République pour le bien-être de la
France, et il déclare qu'il fera tout ce qui dépendra de lui
pour en assurer l'exécution.
Le maire, J.-B. DUBOIS.
Halloville, décembre 1851.
Adhésions de l'instituteur et du garde champêtre de la commune.
Harboué, décembre 1851.
Le maire de la commune.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Mon adhésion et mon dévouement sont pour Louis-Napoléon,
Président de la République, chef de l'État actuellement, et je
tiendrai l'ordre et la tranquillité publique selon la rigueur
des lois.
Le maire, CHARPENTIER.
Harboué, 8 décembre 1851.
Je, soussigné, instituteur communal, demeurant à Harboué,
déclare approuver l'acte d'énergie du Président de la République
et reconnais comme un grand bien pour l'État la grande mesure
qu'il vient d'adopter.
L'instituteur, MARCHAL.
Harboué, 8 décembre 1851.
Les gardes champêtres de la commune.
Nous, soussignés, Blanchet (Nicolas) et Titra (Jean-François),
gardes champêtres, déclarons devant M. le maire de la commune de
Harboué, que notre dévouement est pour le Président de la
République.
(Suivent les signatures.)
Herbéviller, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Leintrey, 8 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et les gardes champétres de la commune.
Nous, soussignés, maire, instituteur et gardes champêtres de la
commune de Leintrey, déclarons, par le présent, adhérer à la
mesure que vient de prendre le chef de l'État, et nous engageons
à lui prêter notre concours au besoin.
(Suivent les signatures.)
Saint-Martin, décembre 1851.
Le maire de la commune.
Le maire de la commune déclare que les actes de M. le Président
de la République, dans les circonstances actuelles, étant faits
dans le but d'empêcher la France d'être livrée à l'anarchie, et
de réprimer énergiquement des tentatives de désordre, ne peut
qu'y adhérer, et promet de seconder de tout son possible les
vues de M. le Président dans le pouvoir qui lui a été conféré.
Le maire, MUTTON.
Saint-Martin, 8 décembre 1851.
L'instituteur et le garde champêtre de la commune.
L'instituteur et le garde champêtre de la commune, appréciant
l'énergie et le bon esprit qui ont porté M. le Président de la
République à prendre des mesures promptes et énergiques pour
réprimer les tentatives de désordre commises dans le
gouvernement et préserver la France d'une guerre civile, ne
peuvent qu'y adhérer, et déclarent être prêts à concourir de
tout leur possible au maintien de la paix et de l'ordre.
(Suivent les signatures.)
Nonhigny, 8 décembre 1851.
Le maire au nom du conseil municipal, de l'instituteur et de la
garde nationale.
La nouvelle des graves événements qui viennent de s'accomplir
dans la capitale, aux applaudissements de la population, a été
accueillie dans la commune de Nonhigny avec une vive
satisfaction. Le maire, l'instituteur, le garde champêtre et les
citoyens les plus notables s'empressent de faire connaître leur
adhésion à la grande mesure que M. le Président vient d'adopter.
Le conseil municipal fait la déclaration formelle de son
concours pour la réalisation de la pensée du chef de l'État.
Le maire, MARCHAL.
Montreux, 10 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et le garde champêtre de la commune.
Nous, soussignés, maire, instituteur et garde champêtre de la
commune, déclarons adhérer au grand acte accompli, le 2
décembre, par Louis-Napoléon Bonaparte.
(Suivent les signatures.)
Ogéviller, 8 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et le garde champêtre de la commune.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Les soussignés, maire, instituteur et garde champêtre de la
commune s'empressent de vous donner leur adhésion entière et
sincère aux grandes mesures que vient de prendre le chef de
l'État, et vous prient de croire que l'autorité supérieure peut
compter sur leur dévouement et leur concours pour le maintien de
la tranquillité et de l'ordre public.
Veuillez, Monsieur le sous-préfet, agréer l'hommage respectueux
avec lequels ils ont l'honneur d'être vos très-humbles
serviteurs.
(Suivent les signatures.)
Reillon, 7 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et le garde champêtre de la commune.
Nous, Maire (François), maire de la commune, Bonhomme (Charles),
instituteur, Thiébaut (François), garde champêtre au même lieu,
voulons le maintien de l'autorité de Louis-Napoléon Bonaparte et
lui déléguons les pouvoirs nécessaires pour faire une
Constitution sur les bases proposées dans sa proclamation du 2
décembre.
(Suivent les signatures.)
Remoncourt, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Réclonville, 8 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et le garde champêtre de la commune.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Après avoir pris connaissance du décret du Président de la
République, ainsi que de sa proclamation en date du 2 décembre,
j'ai l'honneur de le féliciter sur la manière dont il s'y est
pris pour assurer les droits de la nation et le maintien du bon
ordre.
Vous pouvez compter, Monsieur le sous-préfet, sur mon concours
relatif au projet du Président de la République.
J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond des respects, votre
très-obéissant et fidèle serviteur.
Le maire, DIEUDONNÉ.
Instituteur et garde champêtre de la commune, soussignés, nous
vous faisons part, Monsieur le sous-préfet, de notre adhésion à
la grande mesure que le Président de la République vient de
prendre pour mettre la France à l'abri des révolutions qui
tendent à sa ruine.
(Suivent les signatures.)
Repaix, décembre 1851.
Adhésions du maire et de l'instituteur de la commune.
Vaucourt, décembre 1851.
Adhésions du maire, de l'instituteur et du garde champêtre de la
commune.
Veho, décembre 1851.
Le maire de la commune.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Il est certain que j'adopte le décret proclamé le 2 de ce mois,
fait par M. le Président de la République pour le maintien de
l'État. Vous n'ignorez pas que j'ai signé la révision à l'égard
de M. le Président.
J'ai l'honneur d'être votre très-obéissant serviteur.
Le maire, N. C. LIOTTE.
Veho, 8 décembre 1851.
Adhésion des gardes champêtres de la commune.
Verdenal, 7 décembre 1851.
Le maire de la commune.
Moi, Jean-Simon Girard, maire de la commune,
Vu le décret de M. le Président de la République, en date du 2
de ce mois, ainsi que sa proclamation au Peuple français, sous
la même date,
Déclare, par la présente, adhérer et donner mon concours avec le
plus grand dévouement à la grande mesure que vient d'adopter le
gouvernement.
Le maire, J.-S. GIRARD.
Verdenal, décembre 1851.
Adhésions de l'instituteur et du garde champêtre de la commune.
Xousse, 8 décembre 1851.
Le maire, l'instituteur et le garde champêtre de la communе.
MONSIEUR LE SOUS-PRÉFET,
Nous, maire de la commune, déclarons et certifions accepter avec
plaisir le changement de gouvernement proposé par le Président.
Nous en avons proposé l'acte à MM. Cuny, instituteur, et Janin,
garde champêtre, qui ont accepté avec plaisir et ont signé avec
nous pour vous assurer de notre respect et dévouement.
Veuillez bien, Monsieur le sous-préfet, recevoir nos
très-humbles sentiments.
(Suivent les signatures.) |