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Union Lorraine des coopératives de reconstruction - Assemblée générale 1919


Le Bon grain : organe de l'Union des syndicats lorrains
1er décembre 1919

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
de l'Union Lorraine des coopératives de reconstruction
le mercredi 19 novembre 1919.

C'est à 13 h. 30 que s'est ouverte, dans la salle Déglin, sous la présidence de M. l'abbé Thouvenin, l'Assemblée générale des coopératives de reconstruction. Environ 150 personnes, dont 20 ecclésiastiques, assistent à la réunion, parmi lesquelles M. Maitrot, autrefois chef de service à la préfecture de Meurthe-et-Moselle, aujourd'hui ingénieur en chef du génie rural au ministère des Régions libérées, qui était envoyé pour étudier l'action et les desiderata des coopératives de reconstruction et de leur Union.
Prennent place au bureau : MM. Berlet, administrateur; Marin et de Warren, députés de Meurthe-et-Moselle; Simon, maire de Nancy; Roisin, architecte en chef du service d'architecture; Préaud, ingénieur en chef du génie rural, et Goubeaux, chef des services administratifs, représentant M. le préfet, M. le secrétaire général et M. le directeur général des services de reconstitution; Bohin, président de l'Union lorraine des syndicats agricoles ; le Dr Collin, professeur à la Faculté de médecine.
M. l'abbé Thouvenin souhaite la bienvenue à M. le Maire de Nancy, aux représentants de M. le Préfet, aux députés de Meurthe-et-Moselle, et aux délégués des coopératives. Il présente les excuses de MM. Ferry, député, Burnouf, l'abbé Devaux et l'abbé Fiel. Puis il rappelle les trois vœux qui ont été émis par l'assemblée générale du 9 juin dernier et qui ont reçu satisfaction.

ALLOCUTION DU PRÉSIDENT
Situation de l'Union.
1° Sociétés affiliées (1). - Le Bon Grain du 15 juill. 1919, rendant compte de l'assemblée du 9 juin, a publié les noms de 54 sociétés affiliées. Depuis cette époque, ont adhéré à l'Union : les coopératives d'Amenoncourt, Autrepierre, Beaumont, Bezange-la-Grande, Bouxières-Lesménils, Brin, Bures, Champenoux, Chazelles, Dampvitoux, Dieulouard, Domèvre-sur-Vezouze, Domprix et Avillers, Fillières, Hoëville, Landres, Lanfroicourt, Léyr, Manoncourt-sur-Seille, Repaix, Rogéville, St-Pancré, Saulnes, Sornéville, Tronville, Vittonville-Champey et Waville-Villecey.
2° Sociétés cotisantes. - 36 sociétés seulement (2) ont payé leur cotisation de 5 fr., d'où une recette de 190 fr. : c'est bien insuffisant.
3° Subventions à l'Union et aux coopératives. - M. Edouard de Warren a donné 200 fr. à l'Union. La Lorraine agricole de Lunéville a accordé 41 subventions de 100 fr., soit un total de 4.100 fr. (3). Mgr Ruch, alors qu'il était évêque de Nancy, a remboursé à 34 coopératives leurs frais de timbre et d'enregistrement, soit 523 fr. 50. Enfin, la préfecture a fourni gratuitement à toutes les coopératives les livres de caisse, grands livres, registres des délibérations et carnets de sociétaires.

Les coopératives et leur Union ont-elles donné tous les résultats qu'on en attendait ?

« Toute vérité n'est pas bonne à dire. » Mais, dans la situation grave où se trouvent les sinistrés de la guerre, nous devons dire la vérité : nous n'avons pas obtenu tous les résultats attendus.
1° Les statuts des coopératives sont défectueux et la notice explicative est insuffisante. Dans le Guide des sinistrés et dans l'Almanach des syndicats agricoles nous avons essayé de remédier à ces défauts par des articles sur les coopératives.
2° Les coopératives et l'Union manquent de direction : on ne trouve que difficilement des administrateurs ayant le temps et les connaissances nécessaires. Il faudrait renouveler ou au moins compléter le conseil d'administration de l'Union.
3° il y a des frais à payer soit à l'Union, soit dans les coopératives. Ils doivent incomber surtout à l'Etat : les coopératives, en effet, procureront une grosse économie à l'Etat: il est donc juste qu'elles reçoivent de lui des subventions convenables. Le projet de loi Marin demandant une subvention n'est pas voté. Toutefois, une circulaire ministérielle, dont il sera parlé tout à l'heure, parait nous donner satisfaction.
4° Les architectes ne sont pas assez nombreux. En outre, quelques-uns ont oublié le proverbe : « Qui trop embrasse mal étreint », ils ont recherché de la clientèle sur différents points du département et ils n'arrivent pas à fournir, en temps voulu, aux particuliers, les plans et devis nécessaires, et aux communes, les plans d'alignement, de nivellement, d'aménagement et d'assainissement exigés par la loi.
5° Les entrepreneurs, en raison des circonstances, ont craint d'aller de l'avant. Quelques-uns ont commis la faute que nous reprochons à certains architectes, en prenant trop de travaux dispersés.
6° Les ouvriers du bâtiment par leurs grèves de juin ont fait perdre deux ou trois mois et ont découragé certains entrepreneurs.
7° Les matériaux sont rares et n'arrivent que difficilement, en raison de la crise des transports.
8° Les avances de l'Etat n'ont été accordées un peu largement aux coopératives qu'à partir de septembre, en vertu de la circulaire du 13 août. Nous devons reconnaître néanmoins que le département de Meurthe-et-Moselle, avec des 5.171.000 fr. d'avances payées, arrive dans les premiers rangs des départements sinistrés. Mais ces avances sont encore insuffisantes ou plutôt n'arrivent pas assez vite eu égard aux besoins : il faut les augmenter ou plutôt en faciliter le paiement en faveur des coopératives.
9° Enfin les sinistrés, même les adhérents de nos coopératives, manquent d'initiative; on leur a tant promis qu'ils attendent que tout se fasse sans eux : beaucoup ne collaborent ni avec les administrateurs de leur coopérative, ni avec l'architecte, ni avec l'entrepreneur. Ceux qui pourraient, moyennant finances, aider comme ouvriers, manœuvres ou charretiers, se font prier. La plupart n'ont pas encore fait leur déclaration de dommages. On oublie trop le proverbe : « Aide-toi et le ciel t'aidera. »
Nous sommes réunis pour chercher à solutionner les difficultés que nous avons rencontrées. Plusieurs rapporteurs vont étudier en détail deux questions importantes ou exposer comment, dans un groupe de coopératives, on a vaincu les obstacles.
Auparavant nous indiquons comment, cet hiver, nous devons préparer les travaux de reconstruction pour 1920 et 1921.
1° Il faut, avant de reconstruire, établir, là ou la loi l'exige, un plan d'alignement et de nivellement avec projet d'aménagement, d'assainissement et d'embellissement de la commune. Pour cela, le conseil de la coopérative devra s'entendre avec le conseil municipal. Nous allons en reparler.
2° Il faut achever de démolir les maisons en ruines, faire le déblaiement et récupérer les matériaux utilisables. Ce sont des travaux d'Etat qui peuvent être faits par l'Etat, ou mieux, pour le compte de l'Etat, d'accord avec ses représentants, par les entrepreneurs des coopératives, ou même par les sinistrés. Rentrés dans leur commune, les sinistrés devront collaborer à ces travaux dans toute la mesure possible comme manœuvres, charretiers, etc...
3° Pour commencer la reconstruction des maisons détruites, les entrepreneurs exigeront un paiement certain ; il faut donc que les sinistrés obtiennent au plus tôt leur titre de paiement, ce qui suppose que les sinistrés ont fait leur déclaration, et ont fait fixer leur indemnité (perte subie, frais supplémentaires, et emprunt éventuel à l'Etat).
4° Il faut un projet de reconstruction établi par l'architecte, d'accord avec le sinistré, l'entrepreneur et l'administration.
5° Pendant que ces opérations se feront, il y aura lieu de constituer à proximité des maisons à rebâtir des stocks de matériaux (moellons, sable, chaux, ciment, bois de construction, tuiles, planches, plâtre, etc.) ; il y aura lieu aussi, puisqu'il s'agit de maisons à rebâtir, de commander en série, dans les régions non sinistrées, de la menuiserie, de la serrurerie, etc. C'est le rôle des entrepreneurs et peut-être de l'État.
Le programme est immense ; nous le réaliserons avec le concours de l'Etat, grâce aux groupements coopératifs, par le travail des architectes, des entrepreneurs, des ouvriers et des sinistrés.

(1) Pour adhérer à l'Union lorraine des Coopératives de reconstruction, il faut envoyer à son président (Nancy, salle Déglin) : 1° un extrait du registre des délibérations de l'assemblée générale ou du conseil d'administration demandant l'affiliation; 2° la réponse à un questionnaire; 3° un exemplaire des statuts (ordinairement l'un des deux exemplaires timbrés et enregistrés). Voir modèle de délibération et questionnaire à la fin du présent numéro.
(2) Coopératives ayant versé leur cotisation 1919 : Amance, Amenoncourt, Ancerviller, Armaucourt, Arraye, Athienville, Autrepierre, Bazailles, Beaumont, Bezange la-Grande, Bouxières-Lesménils, Bures, Champenoux, Dieulouard, Domèvre-sur-Vezouze, Fenneviller, Fillières, Gerbéviller, Halloville, Hoëville, Hogéville, Landres, Léyr, Manoncourt-sur-Seille, Mignéville, Montigny, Ogéviller, Reméréville, Rogéville, Saint-Pancré, Ste-Geneviève, Sornéville, Val et Chatillon, Vaucourt, Verdenal, Villers- sous-Prény, Waville-Villecey.
(3) Coopératives de reconstruction qui ont touché la subvention de 100 fr. : Drouville, Crévic, Vallois, Laneuveville-aux-Bois, Fenneviller, Gerbéviller, Mignéville, Maixe, Rehainviller, Courbesseaux, Vaucourt, Bréménil, Verdenal, Domjevin, Val et Chatillon, Saint-Maurice, Parux, Xousse, Emberménil, Remoncourt, Cirey, Autrepierre, Ogéviller, Amex, noncourt, Montigny, Bures, Halloville, Badonviller, Repaix, Ancerviller, Angomont, Pexonne, Hériménil, Chazelles, Vého, Blémerey, Athienville, Hoëville, Arracourt, Bezange, Gogney.


Résultats obtenus dans un groupe de Coopératives.
Rapport de M. L'ABBÉ FIEL, secrétaire de la Coopérative d'Ancerviller.

Aussitôt après l'armistice, les propriétaires d'Ancerviller avaient senti la nécessité de se grouper s'ils voulaient relever les ruines de leurs maisons; dès le mois de février, la municipalité provoquait une réunion des habitants sinistrés et proposait de chercher un architecte et un entrepreneur auxquels serait confiée la reconstruction des immeubles communaux aussi bien que de toutes les maisons du village. Séduits par la perspective de rentrer dans leurs, foyers au cours de l'année et de reconstituer leurs cultures, tous les propriétaires adhérèrent à ce projet et chargèrent la municipalité de la mener à bonne fin. Quelques jours après, les municipalités de Domèvre, Halloville et Montigny suivaient cet exemple, proposaient d'adopter la même combinaison et de recourir au même entrepreneur.
Consultée sur cette initiative, la Préfecture l'approuva. Forts de ces encouragements, les quatre municipalités, dûment qualifiées par les sinistrés, passèrent un marché avec un architecte et un entrepreneur qui acceptaient de travailler dès le mois d'avril à la restauration des maisons d'après les lois, décrets et circulaires en vigueur au ministère des Régions libérées. Les devis des travaux devaient être soumis à la Préfecture, exécutés sous son contrôle et finalement payés par elle.
C'était en somme le fonctionnement de la coopérative, sans les avantages que donne un groupement légal, et avec l'inconvénient de centraliser sur la personne de l'architecte la force et l'autorité dont jouissent les Conseils d'administration des coopératives. Je dois à la vérité de reconnaître que M. le chanoine Thouvenin avait souligné les inconvénients de ce système. Nos groupements, du reste, expérimentèrent bien vite que seuls les statuts des coopératives prévues et conseillées par le ministère des Régions libérées pouvaient réaliser ce qu'ils avaient attendu d'une simple association de fait. Bientôt, de la combinaison première il ne resta que l'entrepreneur M. Vercelli, avec lequel traitèrent directement les coopératives dont lui- même, du reste, avait désiré la constitution. Il fut convenu avec la Préfecture que, pour les maisons réparables, les coopératives ne prendraient pas d'architecte, que l'entrepreneur ferait lui-même les devis des travaux à soumettre aux services de la reconstitution, qu'il les exécuterait sous le contrôle et d'après une série de prix approuvée du génie rural. Les coopératives s'engageaient à réserver à M. Vercelli la construction des maisons neuves d'après les prix qui seront en vigueur et acceptés des pouvoirs publics. De son côté, l'entrepreneur promettait de ne travailler dans les quatre villages que pour les membres des coopératives.
Le mois d'avril fut consacré aux organisations et aux approvisionnements, et dès les premiers jours de mai, l'entreprise Vercelli était à pied d'œuvre avec 150 ouvriers sur les chantiers d'Ancerviller. Quelques jours après, c'était le tour de Montigny, Domèvre et Halloville.
Situés dans les premières lignes allemandes et françaises, ces quatre villages avaient été évacués dès le premier hiver de la guerre. Toutes les maisons, même celles qui n'avaient pas été directement bombardées, étaient inhabitables en février dernier; les rares toitures qui avaient été épargnées par les obus étaient criblées de gouttières qui, à la faveur de quatre hivers, avaient pourri les charpentes ainsi que les planchers, et démoli les plafonds. Il n'était plus question de portes ni de fenêtres, qui avaient pris le chemin des tranchées ou avaient été brûlées sur place. Dans un grand nombre d'immeubles, les murs avaient été ébranlés par les bombardements ou percés par de larges brèches.
Ancerviller comptait 110 maisons dans ce cas, Montigny 32, Domèvre, 22, Halloville 11. Actuellement, toutes ces maisons ont été rendues habitables par l'exécution des travaux les plus urgents : les toitures ont été refaites à neuf, les brèches réparées, la charpente intérieure rétablie, les planchers indispensables aux habitants et aux récoltes posés, les portes extérieures remplacées. Les autres planchers, les dalles des écuries, les porcheries, les crèches, les râteliers, les escaliers des greniers, les hangars, les plafonds des chambres habitées constitueront un travail à l'abri pour cet hiver. La difficulté des transports ayant retardé l'installation d'une menuiserie mécanique, qui va seulement fonctionner cette semaine, il manque encore quelques fenêtres et portes intérieures, mais pour le 15 décembre toutes les chambres et les cuisines auront des fermetures définitives, et la toile huilée aura complètement disparu de nos villages.
A la date du 1er novembre les travaux exécutés à Ancerviller par M. Vercelli représentaient la somme de 1.500.000 fr., ceux de Montigny 450.000 fr., Domèvre 300.000 fr., Halloville 200.000 fr. L'entrepreneur a touché effectivement 1.150.000 fr. pour Ancerviller, 370.000 fr. pour Montigny, 200.000 fr. pour Domèvre et 110.000 fr. pour Halloville.
Ces résultats sont dus à l'initiative des municipalités, au dévouement des conseils d'administration des coopératives, à l'activité et à l'intelligence professionnelle de l'entrepreneur Vercelli ; mais à côté de ces énergies locales il m'est souverainement agréable de rendre hommage aux services de la reconstitution de Meurthe-et-Moselle : nos coopératives y ont toujours trouvé de précieux conseils, d'utiles directions et de dévoués concours ; chacun dans sa sphère, les chefs de service, agents techniques, employés à tous les degrés, ont compris et rempli à notre égard le devoir sacré qu'ils ont assumé envers les sinistrés.
Si, dans la première période, l'allure financière de la Préfecture n'était pas en rapport avec celle des travaux de M. Vercelli, il ne tenait pas qu'aux chefs départementaux de la reconstitution de l'accélérer. Dès que la circulaire du 13 août leur en donna la possibilité, la situation s'améliora, et, durant les mois de septembre et d'octobre, l'entrepreneur aussi bien que les sinistrés eurent pleine satisfaction. Pour les travaux d'urgence qui restaient à exécuter dans les maisons réparables, les coopératives d'Ancerviller, Domèvre, Halloville et Montigny ont demandé et obtenu, dans le courant de septembre, le 20 % du devis dont elles ont avancé une partie à l'entrepreneur sur garantie du matériel et des matériaux existant sur les chantiers, Ajoutées à l'avance de 4 %, ces sommes constituent un fonds de roulement qui donne une grande aisance à nos opérations de trésorerie.

Communes

Avances de 4 % Avances de 20 %

Ancerviller

280.000 fr 525.000 fr.

Domèvre

150.000 fr 131.000 fr.

Halloville

78.000 fr. 41.000 fr.

Montigny

73.000 fr. 138.000 fr.

Dans les trois dernières communes, notamment à Domèvre, un certain nombre de propriétaires encore évacués, tout en ayant adhéré à la coopérative, n'ont pas encore fourni les éléments nécessaires pour établir leur demande de 4 %. Ce travail est en cours, et d'ici le 1er janvier tous les dossiers seront en règle.
Dès maintenant, les fonctions des secrétaires et des trésoriers de nos coopératives sont très absorbantes et nécessiteraient des loisirs dont ne disposent pas nos administrateurs ; aussi les conseils d'administration ont décidé de prendre collectivement un secrétaire-trésorier qu'ils rétribueront proportionnellement au montant de leurs travaux, et qui sera sous le contrôle du bureau de chaque coopérative.
Pour son compte, la coopérative d'Ancerviller vient de confier à un homme expérimenté et préparé à cette tâche la rédaction du dossier total de dommages de guerre de chacun de ses membres. Ce travail sera rétribué sur les avances de 4 % qui ont porté sur l'ensemble des dommages.
L'architecte chargé par les quatre coopératives des devis de reconstruction des maisons complètement démolies ou brûlées prépare activement les dossiers à remettre à la coopérative pour la Commission cantonale. Dix sont déjà déposés pour chaque commune, 80 seront remis à la fin de ce mois, et les autres seront terminés pour la fin de février. L'entrepreneur Vercelli, qui est chargé du déblaiement, va commencer incessamment ce travail, de manière qu'au printemps prochain il puisse attaquer les constructions neuves.
Les plans d'alignement sont approuvés par la commission départementale, et nous avons toutes les raisons de croire qu'ils reviendront bientôt avec l'approbation du ministère.
Si, comme c'est le cas pour le programme de cette année, les projets de nos coopératives se réalisent, l'automne 1920 verra un grand nombre de maisons reconstruites.
Les communes de Barbas, Sainte-Pole, Saint-Maurice, Mignéville et Ogéviller ont, ces temps derniers, sollicité le concours de M. Vercelli. Les travaux de ces communes représentent les chiffres suivants :

Barbas

11 maisons réparées : 140.000 fr.

Sainte-Pole

28 250.000 fr.

Saint-Maurice

7 100.000 fr

Mignéville

32 250.000 fr.

Ogéviller

17 150.000 fr.
 

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