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Presse - Divers - 1835-1946


  • Gazette de Metz
    3 novembre 1835

On se rappelle que le mois dernier un orage terrible éclata sur la ville de Strasbourg, et que la foudre tomba.sur la flèche de la cathédrale, en y causant des dégâts assez considérables; le même jour, c’était un dimanche, vers dix heures du matin, un ouragan non moins violent vint effrayer les habitans de Frémonville, prés Sarrebourg, et ceux des villages environnans; il y eut un coup de tonnerre si fort, qu’à Barbus, Parux, Harbouey, Cirey et Frémonville, chacun pensait que la foudre était tombée sur une des maisons du village, et que dans l’une de ces paroisses, où l’on célébrait le service divin, les assistans furent remplis de terreur; ce n’était pas cependant sur l'un de ces villages que la foudre avait éclaté, mais dans une forêt voisine, où elle a produit les effets les plus extraordinaires. Un de nos amis qui a visité ce lieu, nous transmet les détails suivans :
« Il existe entre Frémonville et Harbouey une forêt de peu d'étendue, mais peuplée de très-gros arbres, et sur la lisière de laquelle se trouvait un chêne d’une beauté remarquable; c’est lui que le tonnerre a écrasé.
» D’après toute probabilité, la foudre est tombée d’abord dans la direction de la plaine; attirée ensuite par je ne sais quel ressort électrique, elle est venue frapper le chêne vers le milieu, comme si la main de l’ouvrier l’avait scié entièrement; elle est descendue par l’intérieur même du tronc, qui restait enfoncé dans la terre, l’a soulevé par les racines, et après avoir divisé une partie de l’arbre en fragmens considérables et l’autre en fils déliés semblables à des gerbes, elle a replanté la partie supérieure du chêne qui était en l’air dans l’emplacement même du tronc, et cela avec une telle force, que plusieurs hommes y sont montés et n’ont pu parvenir à l’ébranler. Il fallait voir de nombreux fragmens suspendus comme des guirlandes aux sommités des arbres voisins, d’autres lancés, malgré leur grosseur, dans le plus épais de la forêt après avoir tout brisé sur leur passage ; partout des arbres fracassés et renversés; une multitude de petits morceaux coupés en dentelle, déliés comme des fils, paraissant fendus à plaisir, et néanmoins attachés ensemble par une extrémité : jamais l’image de la destruction ne parut plus effrayante que dans un pareil spectacle. Un morceau énorme du chêne, lancé dans un champ voisin, rasa la terre et fit un sentier très-long au milieu de l’avoine, qui était encore sur pied. Plus de six mille personnes de la ville et de la campagne accoururent pour visiter ce spectacle extraordinaire de destruction; M. Chcvandier, le député, des ingénieurs, des savans examinèrent soigneusement les lieux, et tous s’en retournèrent pleins d’étonnement et avec une singulière impression de tristesse. Du reste, le feuillage du chêne et celui des arbres voisins n’avait pas souffert. Si une pareille force avait éclaté dans un village, il est à croire que le ravage aurait été effroyable »


  • Gazette de Metz
    30 octobre 1835

Gogney. Nous avons à signaler encore, comme avertissement, un exemple de l’imprudence des habitans de la campagne quand ils pénètrent, la nuit dans les granges, avec de la lumière. Dernièrement un cultivateur de ce village étant allé chercher quelques gerbes de blés, avait laissé sa lampe allumée à côté d’un immense amas de paille, et était ressorti dans la campagne. Le feu prit à la paille et se communiqua rapidement à la grange; heureusement on s’en aperçut assez à temps pour que le dommage fut peu considérable. Les habitans de Frémonville, village voisin, accourus avec leurs pompes, n’eurent pas à déployer leur courage et leur zèle.


  • Gazette de Metz
    24 novembre 1835

Le 18 novembre, deux autres loups ont été tués dans la forêt de Frémonville par M. le maire de cette commune et son fils; chaque année ces messieurs se signalent dans cette chasse difficile et souvent dangereuse.


  • Gazette de Metz
    21 mars 1847

Dans la soirée du vendredi, un nouvel accident est venu effrayer les habitans de Frémonville. Un bruit semblable à celui de la foudre s’est fait entendre, et chacun a cru ressentir une secousse de tremblement de terre. C’était la maison de Mme Hatin qui s’écroulait toute entière. Cette maison, déjà endommagée par l’incendie du mois de décembre, avait été complètement restaurée; on creusait à côté une cave immense sur l’emplacement de la vaste maison qui avait été brûlée. Tout à coup les murs ont cédé, et après un craquement épouvantable, tout a été renversé. Heureusement qu’au premier mouvement les nombreux habitans de cette maison ont pu s’échapper. Le mobilier a été écrasé, et c’est à peine si on a pu eu ramasser quelques débris.


  • Gazette de Metz
    24 mars 1847

On nous écrit des environs de Blâmont :
« Comme nous l’avions annoncé et pour l’accomplissement de ses dernières volontés, les dépouilles mortelles de M. l’abbé Dieulin ont été transportées à Xousse (canton de Blâmont), où une messe solennelle a été chantée avant l’inhumation. Une foule énorme de fidèles y assistait et notamment un grand nombre d’habitans de Bourdonnay qui étaient venus rendre à leur ancien curé un dernier tribut d’attachement et de vénération.
» 60 prêtres se trouvaient réunis autour du cercueil du pieux grand-vicaire, qui fut toujours pour eux un ami et un père.
» Toute cette assistance avait une attitude morne et désolée, et lorsque l’honorable abbé Delalle a payé en chaire son tribut de regrets à la mémoire du digne prêtre, lorsqu’il a rappelé toutes ses œuvres de charité, de piété ; lorsqu’il a parlé de sa bonté, de son zèle, de sa haute intelligence, les sanglots étouffés ont éclaté de toutes parts.
» Après que le cercueil eut été descendu dans la fosse, M. Vagner, rédacteur en chef de 1’Espérance, voulut à son tour exprimer ses regrets et ceux de scs amis, et son chaleureux discours rempli de sentiméns élevés et de pensées chrétiennes, a paru à tous l’interprétation la plus parfaite de la douleur commune.
» Aujourd’hui la terre recouvre ce pauvre corps, mais le souvenir dé sa belle âme ne périra jamais dans le diocèse de Nancy. »


  • Le Travail : journal de la Meurthe, des Vosges et de la Moselle
    15 avril 1851

L’incendie qui a éclaté, le, 5 avril, à la petite Domêvre écart de Domêvre, canton de Blâmont, a réduit en cendres 8 petites maisons dont deux seulement étaient assurées. Ce sinistre qui est attribué à la mauvaise construction d’une cheminée, a causé une perte de 7,755 fr.


  • Le Travail : journal de la Meurthe, des Vosges et de la Moselle
    29 mai 1851

Le vendredi soir 22, Laurent Cerf, journalier à Tanconville, était monté sur une voiture d’écorce, se rendant de Blâmont à Frémonville; un coup de vent emporta casquette, et faisant un mouvement pour la saisir, il perdit l’équilibre et tomba sur la tête. Transporté à l’hospice de Blâmont, il y mourut dans la soirée. Cerf était marié et père de sept enfants


  • Le Travail : journal de la Meurthe, des Vosges et de la Moselle
    15 août 1851

Cour d’assises de la Meurthe.
Audience du 11 août [...]
Accusation de viol contre Cahen Coblentz, âgé de 60 ans , employé à la synagogue de Blâmont. Ministère public, M. Simonin. Défenseur, Me Louis. Coblentz a été acquitté.


  • Le Travail : journal de la Meurthe, des Vosges et de la Moselle
    8 septembre 1851

Le 15 du courant, trois chasseurs de Blâmont suivaient dans une voiture le courrier de Baccarat. Les deux voitures allaient au trop. Le courrier de Baccarat s’étant arrêté subitement, le conducteur de la seconde voilure s’empressa de prendre la gauche, mais il ne dévia pas assez, et la roue du dernier montant sur le moyeu de la roue du courrier, les trois chasseurs furent culbutés sur le milieu de la route; l’un d’eux fut lancé sous les pieds des chevaux qui conduisaient une voiture d’avoine, le second entre les deux roues de cette même voiture que le conducteur eut le bonheur d’arrêter tout-à-coup. Les fusils des chasseurs étaient encore chargés, et le canon de l’un fut courbé dans la chute, Cette réunion de circonstances devait occasionner un malheur, mais la Providence en avait décidé autrement, tous les trois en furent quittes pour de faibles contusions. (Meurthe.)


  • Le Travail : journal de la Meurthe, des Vosges et de la Moselle
    30 septembre 1851

Un jeune cheval et un poulin inconnus, se sont introduits, il y a quatre jours, dans la commune de Barbas. Ils ont été recueillis dans les écuries de M. Gérard (Victor) cultivateur à Barbas, près Blâmont, où l’on pourra les réclamer.


  • La Gazette des campagnes
    29 août 1874

Comice de Lunéville, son concours à Blamont.
Nos excellents compatriotes lorrains pratiquent avec une ardeur éminemment patriotique le conseil de chercher dans le développement de la vie agricole les éléments de réparation des maux qu’a causés la dernière guerre à la France.
L'Espérance de Nancy nous donne les nouvelles suivantes du concours qu’a tenu le comice de Lunéville à Blamont, le 9 courant :
Cette fête agricole a admirablement réussi. La position choisie pour le concours était merveilleuse, - la ferme de M. Brice, - située sur ce plateau que traverse l’ancienne grande route de Strasbourg, et d’où l'on découvre à la fois la chaîne des Vosges, la pittoresque petite ville, la jolie vallée de la Vezouse, et au nord de vastes étendues cultivées.
A l’avance on aurait pu craindre que toute l'activité agricole, que toute la curiosité bienveillante du canton ne pussent suffire à animer, à remplir ce superbe théâtre. Erreur absolue; le cadre semblait fait exprès pour les scènes qui s’y développaient. La route dominée par la tente des commissaires et sur laquelle s’alignaient en ordre, au milieu d’une foule avide de tout voir, les chevaux, le bétail et les machines ; la vaste plaine où labouraient et moissonnaient à la fois trente-quatre charrues bien attelées et neuf moissonneuses des modèles les plus récents et les plus perfectionnés ne laissaient aucun vide et satisfaisaient l’œil le plus difficile. Les délégués de la Société de Nancy reconnaissaient n’avoir vu nulle part, dans des pays plus populeux et plus riches, un ensemble aussi complet. Le temps est resté favorable pendant la durée des épreuves.
Le même journal rend compte en ces termes d'une distribution de prix qui montre que l’enseignement rural entre dans les idées et la la pratique de l’instruction générale dans la même contrée :
« Cette semaine, la ville de Blamont a été favorisée de deux fêtes charmantes : le comice agricole et la distribution des prix aux élèves de l’Institution secondaire et professionnelle dirigée par M. Gérardin.
» M. Mathis de Grandseille, conseiller général et maire de la ville, présidait cette dernière solennité. Aux applaudissements unanimes d’un nombreux et brillant auditoire, cet honorable administrateur, se faisant l'interprète de la population, a remercié chaleureusement le directeur, dont l'intelligence et l’activité ont su, en si peu de temps, redonner à l’établissement son ancienne splendeur.
» De son côté, le respectable curé de la paroisse, qui porte un si vif intérêt à la prospérité de notre collège, a. fait ressortir avec force l’importance de l’éducation religieuse, au point de vue de la patrie et de la famille.
» A son début, 1872, l’institution comptait 65 élèves ; cette année, ce chiffre s’est élevé à 115, dont 50 internes. »
Pourquoi un tel succès ? C’est que nos intelligentes populations ont compris la nécessité d’une solide instruction agricole, industrielle et commerciale, et les bienfaits d’une discipline ferme et paternelle. »


  • L'Industriel vosgien
    20 mars 1880

Le Progrès de l'Est annonce que la sœur directrice de l’école de Blâmont (Meurthe-et-Moselle) a été révoquée, après une enquête administrative, pour avoir distribué des brochures politiques à ses élèves.


  • La Gazette des campagnes
    14 mai 1881

A Blamont (Meurthe-et-Moselle), le principal du collège a pris la fuite en emportant la caisse de l’établissement. Ce collège, qui était florissant sous l’ecclésiastique qui le dirigeait jadis, a été laïcisé il y a quelques années.


  • La Gazette des campagnes
    24 septembre 1881

Comice de Lunéville
SON CONCOURS A BLAMONT
Le comice de Lunéville, l’un des plus anciens et des plus distingués du sol français, a tenu à Blamont un concours qui a eu un éclat digne des concours passés. La ville de Blamont a fait un accueil somptueux et cordial au comice, à ses exposants et à ses visiteurs. Les expositions de chevaux, de bestiaux de diverses espèces, d’instruments agricoles, portaient la marque d’une agriculture avancée. L’exposition d’horticulture était remarquable entre toutes: fruits, fleurs, légumes étaient d’une beauté exceptionnelle. Un chou pesant treize kilos, présenté par M. Perrin, jardinier, a montré que la légende du chou colossal n’est pas aussi imaginaire qu’on le croit.
Le comice a inauguré sa belle fête par une messe solennelle, où M. le doyen de Blamont a prononcé une éloquente allocution sur l’alliance du travail agricole avec la religion, et a donné au comice un juste éloge pour le courage avec lequel il brave les menaces de l’impiété, en continuant d’invoquer la protection du ciel pour les travaux de la terre.
Le vénérable M. Noël, président et fondateur du comice, l’un des derniers élèves de Dombasle, a prononcé une charmante allocution où son cœur s’est montré toujours jeune et toujours plein de sympathie et d’encouragement pour les jeunes agriculteurs entrés après lui dans la carrière.
Ensuite M. Paul Genay, l’infatigable apôtre qui prêche par l’exemple et par la parole, a fait un rapport vivant sur les fermes visitées par la commission des primes de culture. Il n’a pas dissimulé les effets douloureux de la crise agricole, si aveuglément niée par nos agronomes officieux ; il a signalé aussi la fâcheuse obstination des cultivateurs à trop étendre leurs soles de céréales.
Nous avons vu là la crise agricole supportée comme un fléau passager par les cultivateurs qui ne se rendent pas compte de l’état nouveau de notre agriculture. Nous les avons trouvés travaillant sans relâche et remuant la terre comme autrefois, continuant à ne produire que du blé et basant leur exploitation sur cette culture peu rémunératrice.
Il les a engagés vivement à changer de système et à prendre courage, en s’inspirant de la devise de Jeanne d’Arc : « Vive l’ardeur ! »
Oui, cultivateurs du canton de Blamont, vous travaillez sans relâche, vous cultivez des terres louées 15 francs l’hectare comme des terres qui en valent 80. Nous avons trouvé des cultivateurs se donnant un mal énorme pour cul iver des tas de pierres ; quand vous aurez remué deux ou trois fois un tas de pierres, que viendra-t-il de-sous? - Rien, n’est-ce pas ?
Le savant rapporteur leur a montré qu’on n’arrive à rien en nourrissant six chevaux pour labourer un sol pauvre, et qu’il y aurait plus de profit de nourrir des vaches laitières ou d’autres bêtes de rente.
La terre arable, dit-il, a perdu la moitié de sa valeur, pendant que les prairies se vendent toujours bien. Faites donc de la culture fourragère. Quelques cultivateurs ont objecté le manque de chemins. Il répond que les fermiers bien pourvus de chemins n’ont pas réformé leur système de culture; et il constate avec douleur le dépeuplement des communes purement agricoles, où il n’y pas là des oseraies et les industries alimentées par l’osier. Il cite un village où trois maisons sont inhabitées et où il y a eu une unique naissance en quatre ans. Cependant les leçons et les encouragements du comice amènent tous les ans des améliorations et modèrent le fléau de l’émigration. Le comice continuera son œuvre patriotique. - De chaleureux applaudissements ont accueilli ce magistral rapport.
Le banquet, comme de coutume, s’est terminé par des toasts, où la politique s’est contenue dans des limites supportables. Le toast de M. Paté, rédacteur du Bélier, a eu un succès de rire. Citons-le:
Savez-vous, a-t-il dit, pourquoi les cultivateurs n’ont pas voté pour un conservateur, c’est qu’ils n’auront bientôt plus rien à conserver. Ils ont dit : peut-être quelqu’un pourrait nous rendre ce que nous avons perdu, ils ont pensé à M. Viox et voté pour M. Viox.
Les cultivateurs ont ri : ils ont bien fait. Il était trop tard pour revenir sur la sottise qu’on leur a fait commettre.
La prime d’honneur consistant en un buste de Mathieu de Dombasle a été décernée à M. Collesson, de Sallières. Autre prime d’honneur à M. Boileau, d’Igney. MM. Colin, de Barbas, Marchal, Cuny, Claude, Dumas, ont eu les autres primes de culture.
Plusieurs instituteurs ont été primés pour leur enseignement agricole.
On a primé les communes de Barbas et de Chazelles pour créations et améliorations de chemins, - excellente coutume du comice de Lunéville, que nous recommandons aux autres comices.


  • Le Bon grain : organe de l'Union des syndicats lorrains
    15 avril 1926

JOURNÉES RURALES
Contrairement à ce qui était annoncé dans le Bon Grain du 7 avril, la journée rurale de Domèvre-sur Vezouze n’aura pas lieu le 2 mai, mais le jeudi 13 mai, jour de l’Ascension Nous espérons que les cultivateur de la région de Domèvre viendront nombreux à cette réunion, dont voici le programme :
Messe paroissiale à 9 h. 45;
Conférence à 11 heures, par le colonel Lyautey, sur le but des journées rurales et l’utilité, des syndicats communaux ;
Déjeuner à midi, prix : 15 francs;
Conférence à 14 heures, par M. Duriez, professeur d’horticulture, sur la culture de l’osier.
Les personnes désirant prendre part au déjeuner sont priées de le faire savoir pour le 5 mai au plus tard, à Mme Fourmont, à Domèvre sur-Vezouze, par Blâmont.


  • Figaro
    18 avril 1946

On annonce la mort de M. le chanoine CONSTANTIN, chevalier de la Légion d’honneur, aumônier du lycée Henri-Poincaré, à Nancy, décédé le 31 mars, dans sa 81e année. L’inhumation a eu lieu le 3 avril, dans le caveau de famille, à Blâmont (M.-et-M.).

 

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