1914 - Munitions
non explosées
Comme déjà largement évoqué sur ce
site, après les défaites françaises de Sarrebourg et de
Morhange, les allemands sont de retour à Blâmont le 22
août 1914. A partir de cette date, commence l'histoire
d'une commune occupée jusqu'à l'armistice, servant de
base arrière aux troupes allemandes, avec casernements et hôpitaux militaires.
Contrairement aux autres
parties du territoire où les combats n'ont pas cessé
pendant toute la durée de la guerre, la ville de Blâmont
se trouve ainsi épargnée ; le problème des munitions
non explosées a donc été très limité, alors même que la
moyenne des obus tirés pendant la grande guerre et qui
n'ont pas explosée à l'impact, est de un sur quatre
(proportion qui atteint 80 % en cas de sol mou)..
Mais il semble de plus que l'occupant allemand ait lui
même procédé au dynamitage des obus non explosés, comme
on le voit sur les photographies allemandes ci-dessous
prise pendant l'occupation, et concernant des munitions
peut-être issues du combat de Blâmont dans la nuit du 14
au 15 août 1914.
|