| CHAPITRE 1EN LORRAINE, 1914 - LA COUVERTURE
 La préparation. - La déclaration de guerre. - La 
							couverture. - Vic. - Le baptême du feu. - La forêt 
							de Parroy. - Combat de Vaucourt.
 
							Quand le grand conflit éclata en 
							1914, le 2e montait toujours la garde à Lunéville.Au milieu d'une population grave et laborieuse, 
							animée du plus ardent patriotisme, l'âme du 
							bataillon s'était confondue avec celle du peuple 
							lorrain et les coeurs battaient à l'unisson dans un 
							même amour de la Patrie.
 Pendant près de trente ans d'un labeur incessant, 
							sous l'impulsion énergique de ses chefs successifs, 
							le bataillon put développer et porter à un haut 
							degré ses belles qualités militaires.
 Gardien jaloux des traditions et du passé, il 
							fortifia et développa constamment l'esprit de corps, 
							ce levier moral incomparable.
 Dans un rayon de 50 kilomètres, la région n'avait 
							plus de secrets pour lui.
 Cette connaissance approfondie du pays devait lui 
							être d'un très grand secours.
 La menace de 1914 le trouva prêt à son poste de 
							combat.
 Le 31 juillet, ayant à sa tête le commandant Boussat, 
							il quittait sa garnison et se portait en observation 
							sur les hauteurs au nord du Sanon dans la région d'Einville. 
							Il était rattaché à la 2e division de cavalerie.
 Conformément aux ordres reçus, les éléments les plus 
							avancés se tinrent à une distance de 8 à 10 
							kilomètres en deçà de la frontière pour éviter tout 
							incident.
 Cette zone fut cependant violée à plusieurs 
							reprises, notamment dans la journée du 3 août, par 
							des chevau-légers et des uhlans, à Réchicourt, Bures 
							et Coincourt. Deux cavaliers ennemis tombèrent sous 
							les coups des douaniers près de Coincourt. Les 
							cadavres ramenés à Einville y furent inhumés le 
							lendemain.
 C'est dans cette situation que le bataillon apprit 
							le 4 août la déclaration de guerre.
 Cette nouvelle attendue ne causa aucune surprise, 
							pourtant la gravité de l'événement provoqua une 
							émotion légitime. Mais cette émotion fut bientôt 
							dissipée pour ne plus songer qu'à la grandeur de la 
							tache à accomplir.
 Le 5 août, le bataillon se porta plus au nord et 
							s'établit aux avant-postes sur la frontière. Une 
							compagnie prit part à une réquisition effectuée à 
							Vic par le groupe cycliste de la 2e D. C.
 Le 6 août le bataillon reçut le baptême du feu en 
							assurant le repli de la réquisition.
 Les jours suivants, le bataillon glissa 
							insensiblement de position en position vers la forêt 
							de Parroy.
 Le 9, il est mis à la disposition du général 
							commandant la 10e D. C. Il entre dans la composition 
							d'un détachement mixte et reçoit comme mission de «  
							tenir la forêt de Parroy et de retarder tout ennemi 
							qui tenterait d'y entrer par les lisières est ».
 Le 10 août, au fur et à mesure de leur relève par le 
							58e d'infanterie, les unités du bataillon viennent 
							occuper leurs nouveaux emplacements, devant la 
							partie est de la forêt de
 
							 LORRAINE 1914 - Vaucourt, 11 août. - Vého, Reillon, 
							22 août.
 
							Parroy, depuis Xures jusqu'au signal de Xousse 
							(région d'Emberménil) :La 3e compagnie en grand'garde à l'angle de la forêt 
							contre Xures ;
 La 5e compagnie un peu à l'est du bois de Grez (côte 
							289) ;
 La 2e compagnie et la S. M. au signal de Xousse;
 Les 1re, 4e et 6e compagnies en réserve échelonnées 
							en profondeur.
 Dans la soirée, une action effectuée sur Lagarde par 
							des éléments du 16e corps attirait une réplique 
							sévère le lendemain.
 Le 11 août de bon matin, Lagarde est repris par les 
							Allemands. Vers 8 heures une attaque se dessine 
							contre le bois du Haut-de-la-Croix un peu au nord de 
							Xures.
 En même temps s'ouvrait une canonnade intense, 
							battant toute la corne nord-est et les lisières est 
							de la forêt. Les 2e, 3e et 5e compagnies étaient 
							prises à partie.
 Vers 10 heures l'infanterie allemande se portait à 
							l'attaque de la cote 289 et du signal de Xousse.
 La 2e compagnie, appuyée par la section de 
							mitrailleuses, contint l'ennemi et se replia en 
							ordre sur la lisière du bois.
 Elle avait devant elle la valeur d'un bataillon qui 
							progressa jusqu'à hauteur de la route Xousse 
							Emberménil sans la dépasser à l'ouest.
 
 La 5e compagnie fut plus spécialement attaquée et 
							littéralement coiffée de projectiles. Malgré un 
							violent bombardement qui lui causait de lourdes 
							pertes, la 5e compagnie, devant l'héroïsme de son 
							chef, le capitaine Martin-Sané, déjà frappé de deux 
							blessures, garda ses emplacements et tint 
							l'infanterie ennemie en respect à une distance de 
							800 mètres.
 Une troisième blessure vint mettre définitivement le 
							capitaine Martin-Sané hors de combat. Atteint 
							mortellement, il eut le courage avant de mourir 
							d'exhorter ses chasseurs à faire leur devoir 
							jusqu'au bout, et leur indiqua le point de 
							ralliement du bataillon.
 L'héroïsme du lieutenant Rouzés, frappé mortellement 
							de quatre blessures, fut à la hauteur de celui de 
							son chef.
 Un troisième officier, le sous-lieutenant Favre, fut 
							blessé.
 Vers 13 heures, la 5e, complètement hachée, se 
							repliait sur la lisière du bois de Grez, à 
							l'exception de la 3e section maintenue en place par 
							l'adjudant Romac; trois officiers et une centaine 
							d'hommes étaient hors de combat. Ce fut la première 
							affaire sérieuse du bataillon. A la suite du repli 
							des grand'gardes, la défense fut concentrée à 
							l'intérieur de la forêt. Un centre de résistance fut 
							organisé à la maison forestière du Puits (1).
 Le soir une reconnaissance commandée par le 
							lieutenant Mougenot s'assura que l'ennemi n'avait 
							pas abordé la forêt ; les lisières furent réoccupées 
							le lendemain avant l'aurore.
 Le 14 août dans la matinée, des éléments du 16e 
							corps vinrent relever le bataillon, dont la mission 
							de couverture était terminée. Regroupé à 
							Laneuveville-aux-Bois dans la journée du 14, il se 
							porta le 15 dans la région d'Emberménil, il y reçut 
							l'ordre d'aller cantonner à Marainviller. Le 17, il 
							embarqua pour Igney-Avricourt. Le 18, il rejoignit 
							dans la forêt du Rinting le Ier corps de cavalerie 
							auquel il était rattaché.
 
 (1) Nous devons ici une mention spéciale à trois 
							braves Françaises : Mme Bercet, femme du 
							garde-forestier mobilisé, des Evrieux, et ses deux 
							filles.
 Avec un dévouement d'une simplicité admirable, ces 
							trois femmes recueillirent et pansèrent elles-mêmes 
							tous les blessés de la 5° compagnie transportés chez 
							elles. Dans la soirée, au péril de leur vie, elles 
							explorèrent le champ de bataille pour porter secours 
							à ceux qui n'avaient pu encore être recueillis.
 
							 DOMJEVIN 1915. Le pont sur la Vezouse 
							détruit par les Allemands en septembre 1914.
 
							CHAPITRE IIEN LORRAINE, 1914
 L'OFFENSIVE DES 1re ET 2e ARMÉES
 La concentration. - Morhange. - Sarrebourg. - La 
							retraite. - Combats d'arrière-garde. - Leintrey. - 
							Reillon. - Vého. - Domjevin.
 
							La concentration est terminée. 
							Les grandes opérations commencent le 14 août.La 2e armée est rassemblée sous les ordres du 
							général de Castelnau entre la Meurthe et la Seille 
							face au Nord-Est.
 Couverte à gauche, face à Metz dans la région de 
							Pont-à-Mousson, sa droite (16e C.A.) occupe la forêt 
							de Parroy et s'appuie au fort de Manonviller.
 Elle marche de l'avant en direction générale 
							Morhange-Sarrebruck.
 La 1re armée, sous les ordres du général Dubail, est 
							rassemblée en arc de cercle dans la région 
							Saint-Dié, Senones, région à l'est du fort de 
							Manonviller. L'aile droite de cette armée doit 
							franchir les Vosges, se mettre en liaison avec un 
							corps opérant en Haute-Alsace, pivoter ensuite sur 
							son aile gauche et occuper une ligne jalonnée par 
							Strasbourg, Saverne, Sarrebourg.
 Le 1er corps de cavalerie, sous les ordres du 
							général Conneau, dont les éléments ont coopéré à la 
							couverture, en liaison avec les 20e et 21e corps, 
							marche à la jonction des deux armées et en liaison 
							avec elles.
 Du 14 au 19 les deux armées progressent sur tout le 
							front. Les Allemands n'ont engagé que leurs éléments 
							de couverture qui se replient sur la ligne 
							principale de résistance en exerçant sur nos têtes 
							de colonnes leur action retardatrice.
 Le 19 au soir, la ligne générale passe un peu à 
							l'est de Delme, au nord de Villers, Marthil, Pévange, 
							s'infléchit sur Lidrezing, passe ensuite vers 
							Loudrefing, Gosselming, suit la Sarre, contourne 
							Sarrebourg au nord et de là s'étend vers les Vosges 
							par la ligne approximative Abreschwiller, le Donon.
 Les deux armées sont alors séparées par le massif 
							forestier et la région marécageuse des étangs, 
							traversés du nord au sud par le canal des 
							houillères.
 Le corps de cavalerie, chargé d'une mission 
							spéciale, a son gros rassemblé dans les bois à 
							l'ouest et au sud-ouest de Sarrebourg:
 La journée du 19 a été dure pour les troupes, en 
							raison de la résistance de plus en plus sérieuse 
							offerte par l'ennemi.
 Les éléments engagés se sont heurtés en fin de 
							journée à une série de positions reliées entre elles 
							et solidement organisées.
 Néanmoins, au centre de la 2e armée, le 20e corps 
							devant Morhange a atteint ses objectifs après avoir 
							soutenu de rudes combats et subi de lourdes pertes.
 A droite le 15e corps a progressé au nord-est de 
							Dieuze. A la gauche de la 1re armée, le 8e corps, 
							entré à Sarrebourg la veille, n'a pu en déboucher.
 La 2e armée est arrivée sur le terrain choisi par 
							l'ennemi pour la riposte.
 Le 20 août dès l'aube, devançant la reprise de notre 
							mouvement en avant, il prend à son tour l'offensive. 
							Son infanterie très dense, soutenue par une 
							puissante artillerie lourde, submerge le terrain et 
							attaque nos troupes avec une grande vigueur.
 Au centre, le 20e corps soutient admirablement le 
							choc, malgré la fatigue des jours précédents et les 
							sacrifices déjà consentis.
 La droite cède, découvrant peu à peu le centre de la 
							2e armée et la gauche de la 1re.
 La situation devenant critique dans la journée, la 
							retraite générale est ordonnée, nous venons de subir 
							un grave échec.
 Le 2e bataillon de chasseurs, rattaché au corps de 
							cavalerie, ne fut pas engagé sérieusement dans les 
							combats des 18 et 19 août. Quelques éléments 
							seulement eurent un rôle de soutien.
 Le 18, la 6e compagnie fut poussée en grand'garde 
							dans les bois d'Etzelwald devant Sarraltrof, la 4e 
							s'installa dans le Bergwald en liaison avec la 2e au 
							Sarrewald.
 Les 1re et 5e occupèrent Sarrebourg. La 3e resta en 
							réserve. Le 19, le bataillon regroupé dans le bois 
							du Rinting reçut l'ordre d'occuper une position de 
							repli éventuel pour la 2e D. C. au nord du bois du 
							Rinting, de manière à assurer la possession des 
							ponts de Langatte et de Haut-Clocher.
 Le 20 août, à la suite du repli général, la mission 
							du bataillon se précise. Il va couvrir le flanc 
							gauche du corps de cavalerie découvert par la 
							retraite précipitée du 16e corps.
 Rassemblé au petit jour à Langatte, il prend une 
							formation d'arrière-garde dans la région Kerprich-aux-Bois-Borchain, 
							et par échelons successifs, sans combattre 
							toutefois, il arrive à Gondrexange tard dans la 
							soirée.
 Ce village, encombré de troupes de toutes armes et 
							de convois de toutes sortes refluant vers le 
							sud-ouest, était pittoresquement éclairé par les 
							feux de bivouacs allumés dans les rues et contre les 
							maisons. Les silhouettes des hommes affairés et des 
							chevaux se profilaient dans la nuit sombre, tandis 
							qu'un cliquetis d'armes et de ferraille, un 
							roulement continu de voitures, entrecoupé par les 
							jurons des conducteurs cherchant à se frayer un 
							passage, offraient à l'observateur un aspect curieux 
							de la retraite.
 
							 CARTE N° 2. - Région Nord-Ouest de 
							Sarrebourg, 1914.
 
							Le bataillon arriva difficilement 
							à pénétrer dans Gondrexange. Les avant-postes furent 
							installés le long du canal de la Marne au Rhin.Cependant les dernières troupes et les derniers 
							convois finirent par évacuer la localité. Il était 
							temps. Vers 2 heures du matin des coups de feu 
							furent échangés aux avant-postes, les balles 
							sifflèrent venant s'aplatir contre les maisons et 
							cassant quelques tuiles. Toutefois la fusillade fut 
							de courte durée, l'ennemi n'insista pas.
 Le 21, la retraite continue. Les avant-postes 
							quittent le canal vers 9 heures.
 Jusqu'à Igney, l'arrière-garde fut assurée comme la, 
							veille en liaison avec quelques escadrons et le 
							groupe cycliste. Les éléments avancés de la 
							cavalerie ennemie, peu mordante, furent tenus à 
							distance respectueuse.
 Le bataillon, regroupé à l'ouest d'Igney, fut dirigé 
							vers Leintrey où il stationna, quelques heures avant 
							d'aller s'installer en surveillance à Vého.
 Le 22 août, le bataillon est rattaché à un 
							détachement mixte sous les ordres du colonel de 
							Champvallier, du 20e dragons. Ce détachement a pour 
							mission d'assurer la sécurité du 16e corps en 
							retraite.
 Renseignement : l'ennemi est signalé en force la 
							veille au soir à Moussey et à Gondrexange.
 La 6e compagnie (capitaine Luc) va s'établir en 
							grand'garde à 1 kilomètre environ au nord-est de 
							Reillon, face à Gondrexon ; elle est en liaison avec 
							le 134e d'infanterie.
 La 4e compagnie (capitaine Trichot) va s'installer 
							sur la cote 303.
 Le gros du bataillon, en réserve sur les hauteurs au 
							nord de Vého, se retranche.
 Vers 11 h. 50, la grand'garde du capitaine Luc est 
							sous le feu de l'artillerie ; peu après l'infanterie 
							ennemie esquisse une attaque, mais elle est tenue en 
							échec par les feux bien dirigés de la 6e compagnie.
 Vers midi, la compagnie du capitaine Trichot est 
							également aux prises.
 Les grand'gardes ont l'ordre de ne céder le terrain 
							que devant un ennemi supérieur en nombre.
 La situation semblait stationnaire quand un 
							télégramme expédié de Saint-Clément de la part du 
							capitaine Lafont, du 17e chasseurs à cheval, avise 
							le commandant Boussat que des obus tombent sur la 
							cote 305, à 4 kilomètres au nord-est de Lunéville.
 
							 
  
							En présence de ces faits, le chef 
							de bataillon échelonnait ses réserves en profondeur 
							en vue d'assurer la possession des ponts de Domjevin 
							et de Manonviller.Pendant ce temps, les deux grand' gardes se 
							repliaient sous la pression de l'ennemi ; toutefois, 
							ayant pu se dégager à la faveur d'un orage de grêle, 
							elles ne furent pas poursuivies.
 La grand'garde du capitaine Luc, découverte à droite 
							par le 134e, avait subi des pertes assez élevées.
 Le capitaine Trichot eut un officier, le lieutenant 
							Doumer (1), son sergent major (2) et une douzaine de 
							chasseurs hors de combat.
 Les unités, regroupées à Domjevin, continuèrent la 
							retraite vers le Sud-Ouest. Après un arrêt à 
							Chennevières, le bataillon franchit la Meurthe à la 
							nuit tombante, traversa Vathiménil et s'enfonça 
							bientôt par une nuit profonde dans les bois de la 
							Taxonnière.
 La marche devenait fatigante, le bataillon avançait 
							péniblement dans l'obscurité et sur des chemins en 
							très mauvais état.
 En débouchant du bois de la Taxonnière, le bataillon 
							traversa Moyen et arriva à Gerbéviller après une 
							journée des plus pénibles.
 Au cours de la soirée, les chasseurs avaient appris 
							avec un indicible serrement de coeur l'entrée des 
							Allemands à Lunéville. Une fatigue extrême 
							terrassait les meilleures volontés, mais le moral 
							restait parfait.
 Des postes furent placés aux issues de la ville et 
							sur les ponts. Des vivres furent réquisitionnés en 
							hâte ; peu après le bataillon tombait d'un lourd 
							sommeil dans le parc du château, autour des feux de 
							bivouac, dont les derniers tisons s'éteignaient 
							bientôt.
 
 (1) Fils de M. Doumer, sénateur, ancien ministre. Le 
							lieutenant Doumer, promu capitaine un peu plus tard, 
							trouva au cours de la campagne une mort glorieuse 
							dans l'aviation.
 (2) Le sergent-major Richard grièvement blessé était 
							resté sur le champ de bataille, dans les hautes 
							herbes. Ce sous-officier put à la faveur de la nuit 
							se traîner dans la direction de Laneuveville-aux-Bois.
 Il eut la présence d'esprit et le courage d'enterrer 
							sa sacoche contenant le boni de la compagnie, 
							s'élevant à près de mille francs.
 Recueilli par les Allemands, il fut emmené et soigné 
							à Saint-Clément où il réussit à se mettre en 
							relations avec sa famille habitant Lunéville et à 
							lui faire connaître sa cachette.
 Après la retraite de l'ennemi trois semaines plus 
							tard, des recherches furent effectuées, la sacoche 
							fut retrouvée avec son contenu. Le sergent-major 
							Richard avait été emmené en captivité.
 [...]
 
 
							OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS, 
							CAPORAUX ET CHASSEURS DU 2e BATAILLON DE CHASSEURS A 
							PIEDMORTS POUR LA FRANCE
 (CAMPAGNE 1914-1918)
 
 Vaucourt (11 août 1914)
 Capitaine
 MARTIN-SANE (G.).
 Sous-Lieutenant
 ROUZÈS (H.).
 Sergent-Fourrier
 DEVILLE (A.).
 Sergents
 KLEIN (P.).
 RAPHAËL (P.).
 Caporal-Fourrier
 BALEDENT(R.).
 Caporaux
 CHENOT (J.).
 CLÉMENT(E.).
 JACQUES (J.).
 Chasseurs
 ANTONI (L.).
 BELLAT (M.).
 BELLET (B.)
 BODOT (E.).
 BOUCHIE (E.).
 BOULLAIS (V.).
 BRUNET (M.).
 CANTOT (M.).
 CARRARA (M.).
 CERIZIER (H.).
 CHADEBEC (J.).
 CHARTIER (N.).
 CHOPLIN (P.).
 COLLIN (J.).
 CORMIER (G.).
 DEIBER (E.).
 DESMET (A.).
 FEAU (G.).
 GOURDELIER (M.).
 HILPERT (P.).
 HOLSCHUCH (C.).
 JAUSS (E.).
 LAURENT (E.).
 LEBRUN (M.).
 MILANUS (J.).
 PONCIN (A.).
 THOUVENOT (E.).
 WELTZ (E.).
 
 Offensive de Lorraine devant Sarrebourg
 (18 au 21 août 1914)
 Sergent
 OLIVIER (J.).
 Caporal
 HETZEL (J.).
 Chasseurs
 CORDEAU (A.).
 MORCEL (E.).
 VÉBERT (P.).
 
 Reillon-Vého (22 août 1914)
 Sergent
 SAINT-SIMON (A.).
 Chasseurs
 BELSOEUR (F.).
 BLAVAIT (J.).
 BOUVIER (A.).
 CHRÉTIEN (A.).
 CORDEL (M.).
 COUTELLE (E.).
 DUPRÉ (L.).
 LARMOYEUR (H.).
 [...]
 
							  |