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de Singapour, et est le journal anglophone de référence en Asie du
Sud-Est.
The Straits Times, 21 October 1914, Page 2
German War Methods
French protests against barbarities
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Facts Placed Before The Powers
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Killing the Wounded
A memorandum to the Powers dated August 17 states that, according to a report of August 16 trasnmitted by the General commanding the French Eastern Army, the Germans had killed a number a wounded by shooting them right in their faces, as was plainly indicated by the dimensions and form of the wounds : other wounded had been deliberately trampled and kicked to death. On August 10 the Germans infantry, who where Bavarians, in the Barbas, Harboue, Monhigny, Montreux and Parax districts systematically set fire to the villages which they passed through. Also during the action, when no artillery was uses by either side and nothing had been don't to provoke incendriarism, in the same district they force the inhabitants to go in front of their spies.
According to a report of August 11, from the same officer, the German troops burned the villages, massacring the inhabitants while on leaving the villages and going into the scene of action they made the women and children go in front of them. they also, and notably at Billy, on August 10, finished off the wounded and killed the prisoners.
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Murder and incendiarism
The next Memorandum to the Powers is dated August 19 and is a protest against alleged murders and incendiarism in the Cirey district (Meurthe-et-Moselle).
The Memorandum encloses a report signed by the Prefect of Nancy and dated August 17 in which the Prefect says the he had visited Badonviller, Cirey and Blamont in the arrondissement of Luneville and that it was impossible to relate by telegram all the savage acts perpetrated, of which he gives a list. He says that at Badonviller the Germans killed (assassinees) eleven persons including the wife of the mayor, that they burned 78 houses by means of petrol from special receptacles carried in the hand, and that after the pillage of the village the church was cannonaded and laid in ruins, etc, etc. At Bremenil the Prefect says that five persons were assassinated, including a man 74 years of age who was shot “like a rabbit” and who when he found his house burnt took refuge in the church ; that another man, who had been laid up for fifteen days as the result of fall from a bicycle was burned, together with his house, etc.
The Prefect reports that in Blamont there were three victims, including a young girl “killed like a partridge in the field,” the great chocolate works belonging to a Swiss subject were sacked and pillaged, several hundred thousands of franks damage being done. Here, as at the first named places, they took a number of hostages from among the chief inhabitants. In course of his report the official states that at Badonvillers they burned the business premises of the mayor as well as his private residence and killed his wife while she was obeying their orders and opening the shutters of the house.
Méthodes de guerre allemandes
Protestations françaises contre les barbaries
Fait présenté devant les Autorités
Meurtre de blessés
Un mémorandum aux Autorités datés du 17 août déclare que, selon un rapport du 16 août transmis par le Général commandant l'Armée française de l'est, les Allemands avaient tué
nombre de blessés en leur tirant directement dans le visage, comme l'indiquent manifestement les dimensions et la forme des blessures : d'autres blessés
avaient été délibérément piétinés et
frappés à mort. Le 10 août, l'infanterie allemande, qui était Bavaroise, dans les districts de Barbas, Harboue, Monhigny (Nonhigny), Montreux et Parax (Parux) mettent le feu systématiquement aux villages qu'ils ont traversé. De même pendant
les combats, alors qu'aucune artillerie n'était utilisé des deux côtés et sans que rien n'ait été fait pour provoquer des incendies, dans le même district, ils forcent les habitants à aller devant leur éclaireurs.
Selon un rapport du 11 août, du même officier, les troupes allemandes ont brûlé les villages, en massacrant les habitants alors qu'ils fuyaient leurs villages, et sur le champ de bataille, ils ont fait marcher devant eux les femmes et les
enfants. Ils ont aussi, et notamment à Billy, le 10 août, achevé les blessés et tué les prisonniers.
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Meurtre et incendie volontaire
Le mémorandum suivant aux Autorités est daté du 19 août et est une protestation contre les meurtres allégués et l'incendie volontaire dans le district de Cirey (Meurthe-et-Moselle).
Le Mémorandum contient un rapport signé par le Préfet de Nancy et daté du 17 août dans lequel le Préfet dit
qu'il avait visité Badonviller, Cirey et Blamont, dans l'arrondissement de Luneville et qu'il était
impossible de relater par télégramme tous les actes violents commis, dont il donne une liste. Il dit qu'à Badonviller les Allemands ont tué
(assassiné) onze personnes dont la femme du maire, qu'ils ont brûlé 78 maisons au moyen de pétrole dans des réceptacles spéciaux portés à la main, et qu'après le pillage du village, l'église a été canonnée et s'est trouvée en ruines, etc, etc. à Bremenil le Préfet dit que cinq personnes ont été assassinées, en incluant un homme 74 ans d'âge qui a été tiré “comme un lapin” et qui quand, il avait trouvé sa maison brûlée, s'était réfugié dans l'église; cet autre homme, qui avait été forcé à s'aliter depuis quinze jours
à cause d'une chute d'une bicyclette, a été brûlé, avec sa maison, etc.
Le Préfet dit que dans Blamont il y eut trois victimes, dont une jeune fille “tuée comme une perdrix dans
un champ,” les grandes usines de chocolat appartenant à un ressortissant suisse ont été saccagées et pillées,
causant des centaines de milliers de francs de dommages. Ici, comme aux premiers endroits cités, ils ont pris un nombre
d'otages parmi les habitants notables. Au cours de son rapport le fonctionnaire déclare qu'à Badonviller ils ont brûlé les locaux commerciaux du maire aussi bien que sa résidence privée et ont tué sa femme pendant qu'elle obéissait à leurs ordres et ouvrait les volets de la maison.
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