Les architectes
élèves de l'Ecole des beaux-arts (1793-1907)
Edmond Augustin Delaire, etc...
Ed.1907
Répertoire biographique [...]
CAMAILLE Joseph-Auguste, né 1873 Blâmont (Meurthe-et-Moselle), prom. 1892-2, élève Moyaux (2), 1re cl. 1898 (1)(1), dipl. 1901
; A.D.G. Const. part. Inspect. trav. domaine royal Tervueren,
Arch. à Tervueren, Bruxelles, Grand place, 7.
(2) Médaille en 2ème classe
(1) 1res, 2ème et 3ème médailles en première classe
A .D.G. Société des Architectes diplômés par le Gouvernement
Constr. part Constructions particulières
Insp. Inspecteur
trav. Travaux
Né le 7 novembre 1873 à
Blâmont, fils de François Victorin Camaille, cordonnier et Marie
Catherine Meyer.
Après avoir passé plusieurs années à l'Ecole professionnelle de
Nancy, Joseph Camaille est admis en 1894 à l'Ecole des
Beaux-Arts de Paris. Il y obtient successivement des médailles
en stéréotomie, architecture et dessin, et son diplôme d'état
d'architecte en 1901.
Il épouse à Paris 7ème, le 14 décembre 1903, Marie-Thérèse Nouvian.
Le journal Gil Blas du 2 décembre 1903 publie d'ailleurs
l'information de ce prochain mariage, et Le Figaro du 13 décembre 1903 annonce :
« On célébrera demain, à Sainte-Clotilde, le mariage de M.
José Camaille, architecte diplômé par le gouvernement, fils de
M. et de Mme Victorin Camaille, avec Mlle Thérèse Nouvian, fille
de M. et de Mme Albert Nouvian. Les témoins seront, pour le
fiancé MM. Moyaux, architecte, membre de l'Institut, et de
Grièges, secrétaire général de l'exploitation du chemin de fer
Métropolitain; pour la fiancée MM. Guébhart, ancien juge au
Tribunal de commerce, et le colonel d'artillerie Zimmerman, ses
oncles. »
Gil Blas du 14 décembre l'annonce « aujourd'hui » « en la
basilique Saint-Clotilde », tout comme le Figaro du même jour,
et Gil Blas du 15 décembre 1903 précise :
« Très brillante assistance hier, à midi, en la basilique
Sainte-Clotilde, où l'on célébrait le mariage de Mlle Thérèse
Nouvain, fille de M. et de Mme Albert Nouvain,avec M. José
Camaille, architecte, fils de M. et Mme Victorin Camaille.
Les témoins de la fiancée étaient : le colonel d'artillerie
Zimmermann et M. Maurice Têtard ; ceux du marié : M. Moyaux,
architecte, membre de d'Institut, et M. de Grièges, secrétaire
général de l'exploitation du Métropolitain. »
Sous ce prénom de « José », Joseph-Auguste Camaille exerce sa profession
d'architecte à Bruxelles en établissant les plans de différents
hôtel individuels (voir ci dessous le 212 avenue Longchamps,
actuelle avenue Winston Churchill. Ou encore un hôtel de
maître construit en 1911 au 119 du croisement de l'ancien
Boulevard Saint-Michel et de le rue Baron de Castro).
Mais on le
retrouve aussi, sous ce prénom, auteur de diverses aquarelles
dès 1896 (Eglise romane, Voûtes d'arête renaissance 1900,
Dressoir, Gymnase, Presbytère, Restaurant, Siège épiscopal,
Serre monumentale, Chaise renaissance, Cercle militaire, Musée
national, Escalier monumental, Projet de grille, etc...)
Cet usage précoce de « José » explique pourquoi l'Est-Républicain
de 1901 le mentionne déjà lors de l'obtention de son diplôme :
« 8 juillet 1901
Frémonville
Nous apprenons que M. José Camaille, architecte, fils de
l'honorable M. Victorin Camaille, de Frémonville, vient d'être
diplômé par le gouvernement.
Après avoir passé plusieurs années à l'Ecole professionnelle de
Nancy, M. Camaille a été admis, en 1894, le neuvième à l'école
des beaux-arts de Paris. Il y obtint successivement des
médailles en stéréotomie, architecture et dessin.
M. Camaille fut, comme on le sait, un excellent élève.
Toutes nos félicitations au sympathique diplômé et à sa famille.
»
De 1904 à 1909, « José » Camaille est architecte en chef du
musée du Congo, créé à Tervuren par le roi Léopold II (voir le
document
http://www.buildingsagency.be/bestekken/20120807_documenten/Bijlagen/bijlagen
bij bestek/bijlagen restauratiedoss/2 borderellen inventarissen
etc/(2-)/0274_AO_III.2_(2-)_WF.pdf sur le site de la
Régie des Bâtiments de Bruxelles).
Joseph-Auguste Camaille décède le 17 février 1948 à Etterbeek
(Bruxelles).
Revue mensuelle « Vers l'art », planches n° 58 et 59 (1910 ?) |