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Presse - L’Écho de Paris - 1887-1931
 


27 février 1887
Condamnation d'un banquier
Sur appel du ministère public, la cour de Nancy vient d'élever de trois mois à six mois la peine d'emprisonnement prononcée contre M. Mézière, banquier à Blamont, par le tribunal correctionnel de Lunéville, pour banqueroute simple.


5 septembre 1892
A la frontière
Avricourt, 3 septembre.
Ce matin a commencé le service du poste sanitaire établi à Avricourt contre le choléra, sous la direction des docteurs Henriot et Zimmermann de Blamont. Ces médecins sont assistés de deux internes de Nancy, de deux infirmiers, d'une infirmière et d'un employé. Une étuve à désinfection pour les linges sales et pour les bagages, a été installée.
Un lazaret en bois a été construit par la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour les malades; quatre lits, fournis par la Société des femmes de France de Cirey, y ont été placés.
Aucun cas de choléra n'a été constaté jusqu'ici.
9 septembre 1892
Département de Meurthe-et-Moselle
Poste d'Igney-Avricourt. - MM. les docteurs Zimmermann et Hanriot de Blamont assurent le service médical avec l'aide de deux étudiants en médecine. Le personnel auxiliaire est composé de deux hommes de peine chargés de la désinfection, d'un secrétaire, de deux infirmiers et d'une infirmière. Le lazaret contenant six lits est établi à une certaine distance de la gare. Le matériel de ce lazaret a été généreusement offert par l'Union des femmes de France de Lunéville. Une grande étuve fixe a été installée et fonctionne depuis le 2 septembre.
8 mai 1903
Hier, en l'église de Blamont, a été célébré le mariage de M. René de La Lance, avec Mlle de Martimprey de Romécourt.
Nous avons parlé longuement de la maison de Martimprey; ajoutons que la famille de La Lance, originaire de l'Anjou, et, plus anciennement, du Limousin, est connue en Lorraine depuis l'an 1430, époque à laquelle un Jehan de La Lanec commandait un corps important de cavalerie pour le service de René d'Anjou, roi de Sicile, duc de Lorraine, qu'il avait suivi dans ce pays.
18 septembre 1912
Ceux qui sont tombés au Maroc
LE CAPITAINE DESFRËRES
Les obsèques du capitaine Desfrères, tué au Maroc, le 19 juin, ont eu lieu, à Frémonville (Meurthe-et-Moselle), son village natal, au milieu d'une nombreuse assistance. Le général Varin et beaucoup d'officiers étaient venus rendre un dernier hommage à leur camarade.
Un officier, capitaine au 1er tirailleurs, le maire de Fremonville, l'abbé Richard, curé d'Herbeviller, le président des vétérans de la section de Blamont prononcèrent d'éloquents et patriotiques discours.
15 janvier 1914
Une affaire d'espionnage (De notre correspondant particulier)
Nancy, 14 janvier. Le tribunal correctionnel de Lunéville a jugé aujourd'hui une affaire d'espionnage. Il s'agit d'un sujet allemand, Charles Hermann, sous-officier de landwehr, qui était employé comme contremaître aux travaux de la voie ferrée de Lunéville-Blamont-Badonviller et qui fut trouvé en possession de plans, de ladite ligne, comprenant particulièrement les points où les mines devaient faire exploser les ponts, viaducs, etc., en cas d'invasion. Les entrepreneurs Mège et Ferge étaient poursuivis en même temps pour l'imprudence qu'ils avaient commise en laissant les plans, traîner sur les bureaux. Les trois prévenus sont acquittés, le tribunal déclarant mal fondés les moyens engagés par le ministère public. On prête à ce dernier l'intention de faire appel à minima.
4 février 1914
Déserteurs allemands
De notre correspondant particulier
Nancy, 3 février.
Deux uhlans déserteurs sont arrivés cet après-midi à Blamont, avec leurs armes et leurs chevaux. Ils se sont constitués prisonniers à la gendarmerie. Motif de la désertion : mauvais traitements.
11 janvier 1915
Deux Fusillés... vivants
(De notre correspondant particulier)
Nancy, 10 janvier.
Un otage de Blamont (Meurthe-et-Moselle), M. La Houssay, vétérinaire, arrivé à Nancy samedi, nous a confirmé que M. Thiriet, maire de Saales, qu'on avait dit fusillé, est en excellente santé, ainsi que sa femmes à Stuttgart, après avoir été incarcéré à Bitche, puis à Strasbourg.
Est également vivant et à Stuttgart, M. Gadel, maire d'Igny-Avricourt, qu'on avait dit aussi fusillé. Il en est de même enfin de Gorard, négociant en vins à Sarrebourg, arrêté pour ses sentiments français.
17 novembre 1918
«  Ils » ne veulent pas s’en aller.
(De notre correspondant particulier)
Nancy, 16 novembre. - Voici maintenant une autre affaire I Les Boches se sentent en France mieux que dans leurs foyers et ils refusent de partir. Quand ils ont appris la conclusion de l'armistice, dans les secteurs entre Parroy et Blâmont, la plupart d'entre eux ont réclamé comme une grâce la faveur d’être faits prisonniers :
«  Nous ne voulons, pas retourner en Allemagne; disaient-ils. On y meurt de faim. Nous avons peur d'être fusillés... »
La lecture des journaux français que nous, leur envoyions dans leur cantonnements n'était pas de nature à dissiper leurs inquiétudes !
«  Impossible de vous faire prisonniers, déclaraient nos soldats... La guerre est finie. »
Et, depuis quatre jours, ils ont beau lever les bras, répéter qu'ils désirent être traités en «  Kamarades », les Boches attendent que l'on statue sur leur sort. L'officier de qui nous tenons cette information absolument véridique, la commentait à la manière de ses vaillants poilus :
«  Non seulement on les a eus; mais il n'y a plus moyen de s'en débarrasser : ils se cramponnent à la terre de France ! »
3 mai 1927
Nous apprenons les fiançailles de Mlle Marie-Louise Aubron, fille de M. Georges Aubron, ancien notaire à Paris, et de Mme, née Hocquet, avec M. René Diot, ingénieur civil des mines, ingénieur aux Forges de Dilling, fils de M. Diot, notaire à Blamont, et de Mme, née Le Févre.
2 novembre 1928
On annonce la mort de M. Pierre-Frédéric d'Hausen, décédé subitement à Blamont (Meurthe-et-Moselle), le 31 octobre 1928, à l'âge de 82 ans. Les obsèques auront lieu le samedi 3 novembre, à Blamont, à 10 heures du matin. Le présent avis tient lieu d'invitation.
De la part du lieutenant-colonel d'Hausen, du commandant d'Hausen, du 31e dragons et de M. Jean d'Hausen, de M. Gaston de Joybert, de M. Henri Gomont, directeur de la Compagnie d'assurances l'Urbaine, de M. Mathis de Grandseille, ses enfants et cousins.
22 octobre 1930
POUR LES JEUNES FILLES
Une école de puériculture vient de s'ouvrir
Jeunes filles qui cherchez à vous créer une situation honorable et lucrative, suivez, dès la rentrée d'octobre, si vous aimez .les enfants, des cours de puériculture.
Vous .serez ainsi capables, au bout d’un stage d'un an, d'être une garde-puéricultrice diplômée et vous trouverez immédiatement une situation soit dans une famille, soit dans les pouponnières, crèches, maisons maternelles qui manquent de personnel dévoué et expérimenté.
Or, justement, l'Œuvre des Nourrissons débiles (fondation Blum-Ribes), reconnue d'utilité publique par décret du 5 décembre 1928, et qui est située aux portes de Paris, 4, place de Villiers, à Montreuil-sous-Bois, ouvre, au début d'octobre, une Ecole pratique de puériculture.
La durée des études est de un an ou de six mois et, pendant ce stage, les élèves passent tour à tour dans tous les services : biberonnerie, lazaret, salles diverses de nourrissons de tous les âges, nourrissons allaités par leur mère, etc. Elles apprennent ainsi un enseignement pratique des plus complets. Les cours théoriques sont faits par le médecin de l'établissement (docteur Camus), par la directrice (Mme Mouth, ancienne directrice de la Maison maternelle de Blamont),
Ces cours théoriques comprennent :
1° La morale professionnelle;
2° Des notions d'anatomie et de physiologie;
3° L'hygiène de l'enfance ; enfant normal, maladies d'enfants;
4° Quelques notions de pansements et de petite chirurgie.
Les élèves doivent se soumettre à la discipline de l'établissement et se plier aux heures réglementaires de travail et de repos.
Elles sont pensionnaires, occupant des chambres confortables munies de tout le confort moderne. Elles ont une après-midi de libre par semaine et une journée et demie de sortie par mois.
Après un stage d'un an, les élèves, si elles ont satisfait à l'examen de sortie reçoivent un diplôme de Garde-Puéricultrice. Ce diplôme, du reste, peut leur servir et le stage qu'elles auront fait à la maison de santé leur comptera pour obtenir ensuite le diplôme d'infirmière d'Etat.
L'Ecole pratique de puériculture s'occupe, à la sortie, de procurer aux élèves une situation variant de 500 à 700 francs par mois, défrayées de tout, soit dans les établissements publics ou privés s'occupant de la première enfance, soit dans les familles particulières.
Pour faciliter aux Jeunes filles l'accès de ces cours, les frais d'internat sont des plus réduits et s'élèvent à 600 francs pour six mois ou 900 francs pour un an, payables par avance et par trimestre. Si vous habitez Paris, n'hésitez pas à venir visiter l'Oeuvre de Nourrissons débiles et vous rendre compte ainsi de l'organisation toute moderne de cet établissement.
Si vous ne pouvez vous rendre compte sur place, écrivez à la surintendante de cette Ecole, Mme Mouth, ancienne directrice de la Maison Maternelle de Blamont.
N.B. - La première série des coure a commencé le lundi 6 octobre.
7 novembre 1931
Les obsèques de la comtesse Edmond de Martimprey de Romécourt, née de Maillart de Landre, décédée à Granville, le 2 novembre, auront lieu à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), le samedi 7 novembre, à 10 h. 30. De la part de M. et Mme de la Lance et du comte et de la comtesse de Chivré, ses enfants.
 

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