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Presse - Courrier de la Moselle - 1836-1872


  • 28 avril 1836

Blamont, 15 avril. Un militaire qui rejoignait son régiment se trouvant en retard de quelques jours, et craignant pour lui de fâcheuses conséquences, a mis fin à son existence en se noyant dans la Vezouze, près de Domèvre.


  • 16 novembre 1837

On nous écrit du département de la Meurthe :
«  L’élection de M. Boulay, à Lunéville, est due en partie aux louables efforts des électeurs de la ville de Blâmont : dix-neuf d'entre eux, sur vingt-cinq, ont voté pour le candidat indépendant. Mais c’est surtout aux électeurs qui professent le culte Israélite que nous devons savoir gré de leur persévérance et du zèle qu'ils ont déployé dans cette circonstance : ils avaient mis cinq voitures à la disposition de leurs concitoyens. Nous ne devons pas oublier les jeunes gens non électeurs: ils n’ont cessé de travailler cette élection, et se sont montrés dignes d’exercer les droits électoraux que leur refuse une loi faite au profit d’un petit nombre de privilégiés. La nomination de M. Boulay doit être appréciée en ce sens, qu’elle a abattu une coterie qui depuis long-temps, avait le monopole des élections dans cet arrondissement. »


  • 16 mars 1844

[Metz] Un homme, originaire de Blamont (Vosges) sorti depuis peu du service militaire dans le 5e régiment d’artillerie, s’est brûlé la cervelle, avant-hier soir, dans la rue d’Alger. Il a été porté à cette fatale résolution par la préférence qu’accordait à un de ses rivaux une fille de cette rue.


  • 17 juillet 1849

On nous écrit de Blâmont (Meurthe) :
«  Le 14, un sinistre affreux a eu lieu dans la commune de Foulcrey (arrondissement de Sarrebourg). Le feu a pris, par imprudence, dans l'habitation d’une femme qui allait cuire du pain. Il était cinq heures du soir, et à neuf heures, 39 maisons, 46 ménages presque tous de cultivateurs étaient brûlés ainsi que l’église. Tout ce que les bâtiments renfermaient est incendié : ce sont les plus grosses maisons du village. Heureusement que la plupart d’entr’elles et l’église étaient assurées par la Compagnie générale : mais peu de mobiliers et de récoltes se trouvaient dans le même cas. Ce sera donc, en fin de compte, une perte immense pour la malheureuse population de Foulcrey.


  • 15 juillet 1858

FAITS DIVERS,
Un jour de cette semaine, dans un village du canton de Blâmont (Meurthe), le fossoyeur, ayant à préparer une fosse dans le cimetière, trouva un squelette parfaitement conservé. Il remarqua avec surprise qu’il avait encore toutes ses dents. À l’instant, le village en est instruit, et tous les souffreteux de chaque sexe d’accourir; on prie le fossoyeur de briser les maxillaires pour en extraire les dents, parce qu’on croit, dans ce pays, que le plus sûr talisman pour se préserver ou se guérir des maux de dents, c’est de porter sur soi une dent d’un mort dont la denture a été parfaite. Ce fut bientôt avec fureur qu’on se disputa les dépouilles du cher défunt. On a vu des personnes d’une certaine instruction conserver deux dents avec une étreinte obstinée, et refusant de les partager avec ceux qui arrivaient trop tard.
Le fossoyeur a manqué d’esprit, sans quoi ils les aurait mises à l’enchère; peut-être en aura-t-il l’idée une autre fois. Le remède carminatif est distribué entre bien des personnes qui ne doutent pas de son efficacité.
O superstition ! quand disparaitras-tu des campagnes?
(Impartial.)


  • 10 octobre 1872

Dans la nuit de dimanche a lundi dernier, rapporte L’Eclaireur, de Lunéville, d’audacieux voleurs se sont introduits dans la remise et l’écurie de M. Gaureigt, rue d’Alsace, et ont emmené deux chevaux et une voiture avec une certaine quantité de marchandises, après avoir vidé quelques bouteilles de sirop. Un voisin a entendu atteler et sortir la voiture, mais il a pensé que c’étaient les garçons de la maison qui partaient un peu plus tôt que d’habitude.
La voiture et les chevaux ont été retrouves à Blâmont où ils avaient été ramenés, après avoir franchi la frontière prussienne. Les voleurs, se doutant qu’on les poursuivait, avaient, paraît-il, été obligés d’abandonner sur la route les chevaux qui, fatigués de la veille, surmenés et déferrés, ne pouvaient aller plus loin.

 

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