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Journal - La Presse du jour

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Presse - Divers - 1824-1952
 


  • Le constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire.
    10 novembre 1824

L'inondation paraît avoir été générale dans le département de la Meurthe, et y a causé des dégâts considérables. Au nombre des villes qui paraissent avoir le plus souffert, on distingue celle de Dieuze, où, dans plusieurs rues, les eaux se sont élevées à huit et neuf pieds de hauteur. Cette crue a été si subite, que les habitans n'ont eu que le temps de fuir, emportant leurs enfans et abandonnant tout le reste. On évalue à 80,000 fr. les pertes de la saline; celles que les habitans ont faites sont incalculables; mais toutes les caves ayant été remplies d'eau jusqu'à la voûte, et tous les rez-de-chaussées ayant été submergés plus ou moins, on peut se faire une idée des dégâts qui en sont résultés. Plusieurs maisons de la rue du Moulin sont tellement endommagées qu'il sera presque impossible de les réparer. Les villes de Château-Salins, de Vic, et toute la vallée des deux Seilles, ont également souffert dans cette circonstance.
A Lunéville, la Vezouze a aussi débordé. Ses eaux ont atteint le faîte des arches du pont. Les habitans de sept à huit maisons qu'on désigne sous le nom de Petit-Bosquet, et qui se trouvent situées entre la Vezouze et le canal du château, qui était rempli à pleins bords, ont été si subitement surpris par les eaux, qu'ils n'ont pu pourvoir à leur sûreté ni se procurer les provisions nécessaires. On n'apercevait, dans la plaine ou elles se trouvent, que la partie supérieure de ces maisons et leurs habitans aux fenêtres les plus élevées, implorant un secours que la rapidité extrême des eaux et l'approche de la nuit ne permettaient point de leur apporter sans exposer à une mort certaine ceux qui s'y seraient hasardés. La hausse des eaux a cessé dans la nuit du 30, vers deux heures du matin, et, à la pointe du jour, leur abaissement étant sensible, M. le sous-préfet a déterminé deux hommes à entrer dans l'eau jusqu'à la poitrine pour porter des alimens aux habitans des maisons du Petit-Bosquet. Ils sont arrivés à propos pour ceux de deux de ces maisons où l'on commençait à souffrir de la faim.
A Sarrebourg, la Sarre a charrié des bestiaux, des meubles, des bois, des planches, etc. Les communications étant encore interrompues par les eaux, on ignore les dégâts qui ont dû avoir lieu danses montagnes.


  • Journal de Lille : organe des intérêts du Nord
    27 août 1850

- On lit dans l’Impartial de la Meurthe :
Dimanche 18 août, à deux heures du matin, M. Aron Levy quittait Blâmont pour se rendre à Sarrebourg. Deux jeunes poulains étaient attachés derrière sa voiture. Arrivé à 5 kilomètres de Blâmont, vis-à-vis Gogney, deux hommes lui demandent son argent, puis s’élancent sur sa voiture, l’un par devant et l’autre par derrière, le saisissent et lui enlèvent environ sept francs qui se trouvaient dans son gousset. Levy, voulant résister, reçut des coups de couteau qui heureusement ne traversèrent que les vêtements ; un seul effleura un peu ses chairs.
Le bruit des diligences de Strasbourg, qui se rendaient à Blâmont, intimida les voleurs qui s’empressèrent de fuir à travers la campagne. La nuit étant très sombre, le signalement des malfaiteurs n’a pu être donné exactement.
On annonce d'une manière certaine, que M. le Président ne passera pas par Blâmont, mais par Dieuze, pour déférer à la demande des habitants de cette dernière ville.


  • L'Espérance : courrier de Nancy
    28 janvier 1866

Le caporal César, âgé de 22 ans, né à Gogney, avait été arreté le 21 janvier par la gendarmerie de Toul, pour délit de désertion, et avait été déposé à la maison d'arrêt de cette ville, en attendant qu’il fût reconduit à son corps (le 6e bataillon de chasseurs à pied, en garnison à Saint-Omer). Le lendemain, il était trouvé pendu, à l’aide de sa cravate, aux barreaux de la croisée de sa chambre.


  • L’Espérance - Courrier de Nancy
    6 novembre 1866

On écrit de Blâmont, le 27 octobre 1866, au Journal de la Meurthe :
Hier, à l’audience de la justice de paix de celte ville, il s’est passé un fait qui prouve que le sobriquet de plaideur peut être donné aux Lorrains tout aussi bien qu’aux Normands. Deux propriétaires de la commune de V., distante du chef-lieu de canton de 17 kilomètres 1/2, très à leur aise et des plus instruits, plaidaient à la seconde audience pour une anticipation de 60 centimètres de large sur 15 mètres de long, se terminant en pointe, que P. prétendait avoir été faite par M. sur un terrain qu’il estimait à 1,000 fr. l’hectare. R. se défendait, en soutenant que l’anticipation ne s’étendait que sur une longueur de 7 m. 1/2, et déclarait être prêt à rendre le terrain. P. soutenait qu’elle s’étendait sur 15 et demandait à ce qu’il plût à M. le juge de paix de se transporter sur les lieux : ce qui fut accordé.
Après l’audience, les plaideurs entrèrent dans un café, où, me trouvant, ils me contèrent leur différend, « Mais, malheureux, leur dis-je, un triangle de 15 mètres de haut, et de 60 centimètres à sa base, fait 4 mètres 1/2 de surface ; à 1,000 fr. l’hectare, cela fait deux sous le mètre, ou neuf sous que vous pourrez réclamer à R., qui vous offre quatre sous et demi ; et dans huit jours il y aura pour 36 ou 40 fr. de frais.
Ils doutaient encore, quand une personne qui se trouvait là, ardoise et craie blanche à la main, leur prouva, non-seulement que mon calcul était juste, mais qu’ils étaient, eux, des nigauds ; ce qu’ils avouèrent franchement, mais un peu tard.
Ce fait, malheureusement, se reproduit trop souvent. Pour mon compte, j’en ai vu bien d’autres : ce qui néanmoins ne justifie pas ceux-ci !
Cayet.


  • L'Ami du peuple
    8 juillet 1888

Ecrasé par un train. - On écrit de Blâmont à l’Express :
« Le nommé X..., âgé d’environ 60 ans, originaire de Reillon et pensionnaire à l’hospice de Blâmont, a tenté d’en finir avec la vie dont il semblait las, en se jetant résolûment sur la voie du chemin de fer de Cirey au moment du passage du train, à quelques centaines de mètres de la gare de Blâmont, près de la ferme appartenant à M. du Champ, au château de Blâmont.
» X... a eu le bras et la jambe brisés ; il a été aussitôt transporté à l’hospice. Ce pauvre malheureux ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.


  • L'Écho cognaçais
    3 avril 1892

Nancy,
Il y a deux jours, la maison Isaï Bechmann Zellier et C°, à Blamont, a reçu une lettre anonyme non affranchie portant sur l’enveloppe deux cachets de la poste de Nancy, et contenant la menace suivante :
Votre maison et vos magasins sauteront à la dynamite, le 1er avril prochain. Mort aux juifs !
« Un anarchiste »
L’enveloppe de cette lettre renfermait une certaine quantité de poudre blanche, qui paraît être de la farine et qui en tout cas a été reconnue, après expérience, incombustible. Cette affaire se réduit probablement à une mystification. Quoi qu’il en soit, les intéressés et les autorités locales organisent un service de surveillance.


  • Le Réveil oranais
    18 juin 1893

Un notaire de Blamont, nommé Vannier, a attendu pour se faire enfoueller, d’avoir rendu au dieu des Floquet son âme de conservateur du frusquin d’autrui.
Il laisse un déficit d’un million.


  • Semaine religieuse du diocèse de Moulins
    7 février 1903

M Fix. - Nous avons le regret d’apprendre un nouveau décès, celui de M. l’abbé Fix, ancien curé de Saulzet, mort le 29 janvier, à Saulzet où il avait pris sa retraite.
M. Prosper-Maurice Fix était né le 9 octobre 1826, à Blamont, au diocèse de Nancy. Il fut ordonné prêtre le 17 décembre 1853. Après avoir été vicaire au Donjon, à Arfeuilles et à Saint-Pourçain, il fut nommé curé de Maillet en 1859. Trois ans après il était transféré à la cure de Sussat, où il resta jusqu’en 1871. De là il fut envoyé à Perrigny en 1871 et à Saulcet en 1879. Son état maladif et son âge avancé l’obligèrent à résigner ses fonctions en 1900, et c’est au milieu de ses anciens paroissiens qu’il avait pris le repos mérité par ses longs services. Depuis quelques mois, il était très affaibli. Rien cependant ne faisait prévoir une fin imminente. Il est mort presque subitement. Bien que survenu à l'improviste, l’appel de Dieu, nous l’espérons, l’aura trouvé prêt à paraître devant le Souverain Juge !
Nous recommandons son âme aux prières de nos lecteurs.
R. I. P.


  • La République : grand hebdomadaire de l'Est
    15 décembre 1907

A Frémonville, deux vanniers ambulants frappent Michel Bucle à coups de couteau. La police les recherche.
A Blâmont, on arrête le nommé Charles Arnould, vagabond.


  • La République : grand hebdomadaire de l'Est
    15 mars 1908

Blâmont. - Le feu prend chez M. René Florentin, entrepreneur de broderie. 25000 francs de dégâts


  • La République : grand hebdomadaire de l'Est
    5 septembre 1909

Barbas. - Dimanche dernier, les fromages de Blâmont conduits par un soldat du 2e bataillon de chasseurs, habillé en sous-lieutenant, ont fait une excursion à Barbas.
Nous souhaitons à ce jeune homme d’être sous-lieutenant toute la semaine et soldat le dimanche.
Et ce serait plus profitable pour lui.


  • Le Courrier de Metz
    17 novembre 1912

FOULCREY
(Moutons transfuges.) - On nous écrit: « Dernièrement, cinq moutons d'un troupeau, de Gogney, à la frontière française, disparurent en l'espace de quelques jours.
A quel ennemi mystérieux avait-on à faire? On ne savait. Quelque loup affamé était-il l’auteur du rapt ? On n'aurait su le dire.
Vers le 15 octobre, on fut fixé. Un bélier avait disparu de Gogney; on le retrouva dans le troupeau de Foulcrey. Un gendarme allemand, assisté de l'adjoint, fit Une enquête; le délit fut constaté, non sans
exciter l’ire du délinquant.
Mais voici que la douane intervient à son tour pour réclamer les droits d'entrée du bélier français, introduit sans déclaration.
On attend la suite avec quelque curiosité.»


  • Les Annales politiques et littéraires
    15 octobre 1916

LE LIVRE DU JOUR
La Barbarie Méthodique
M. Gabriel Hanotaux poursuit la publication de sa grande Histoire de la Guerre. Les deux premiers volumes renferment l'exposé des faits diplomatiques qui précédèrent les hostilités. Les troisième et quatrième volumes (en cours) sont consacrés au récit de la Bataille des Frontières (Charleroi) jusqu'à la retraite de la Marne. Une documentation sévèrement contrôlée, des renseignements puisés aux sources les plus sûres, de minutieuses enquêtes éclairent et précisent ces événements qui n'ont laissé dans notre mémoire que des images confuses. Dans une des dernières livraisons, l'historien trace le tragique tableau des crimes commis par l'envahisseur, qui se montrait d'autant plus féroce qu'il se croyait victorieux et assuré de l'impunité. Empruntons une page à cet implacable réquisitoire :
On a pu chicaner le détail : l'ensemble subsiste. Un horizon de flammes, une mare de sang, une catastrophe barbare, une régression impie, c'est ce qui restera, pour l'avenir, de ces journées affreuses où tant de maux particuliers accumulèrent leur indéniable et innombrable souffrance. Devant les neutres et devant la postérité, ce stigmate a été imprimé au front de l'Allemagne pour toujours.
Relevons quelques faits et quelques témoignages parmi ceux qui ont été recueillis.
Voici une lettre du soldat allemand Wenger, appartenant à un des régiments d'infanterie de la garde bavaroise (Ire brigade du Ier corps bavarois, brigade qui occupait alors Badonviller), à son amie, Grete Mayer:
« Vous aurez ainsi un beau souvenir d'un guerrier allemand qui, depuis le commencement, a pris part à tout, et qui a tué tant de Français à coups ce fusil et à coups de baïonnette et qui a tué aussi tant de femmes à coups de baïonnette. Chère Grete Mayer, en cinq minutes, j'ai transpercé avec ma baïonnette, sept femmes et quatre jeunes filles au combat de Batowille (Badonviller). » Cet abominable coquin se vante, probablement pour plaire à la chère Grete Mayer !
A Blamont, trois personnes furent fusillées sans aucun motif, dont une jeune fille et un vieillard de quatre-vingt-six ans, M. Barthélémy, ancien maire de Blamont.
Quand nos troupes sont entrées dans la commune, elles ont trouvé, sur les murs, des affiches annonçant que, le lendemain matin, le maire et les notables du pays seraient fusillés. Notre arrivée rapide et le désordre de la retraite allemande leur ont sauvé la vie.
M. Mirman, qui visita les cantons de
Badonviller, Cirey et Blamont aussitôt après les événements, rapporte qu'à Nonhigny, quarante-cinq maisons furent brûlées sur soixante, et quatre hommes fusillés. Barbas et Remoncourt furent mis à sac, Vaucourt eut trente maisons brûlées.
Un autre soldat allemand écrit : « La première ville rencontrée après la frontière a été détruite. C'est un spectacle à la fois triste et agréable »... « Tous les Français « civils » sont fusillés s'ils ont seulement la mine suspecte ou malveillante. On fusille tout : les hommes et même les jeunes garçons non encore adultes. » Une autre note : « J'ai vu passer trois convois de paysans français prisonniers : tous seront fusillés. » Autre lettre : « Nous avons fusillé les habitants de quatorze à soixante ans ; on en a abattu trente pièces (30 Stucke). »
Citons, maintenant, le carnet de route du soldat Schenfele Carl, du 3e régiment bavarois d'infanterie de landwehr, relatant en quelles circonstances le village de Saint-Maurice (Meurthe-et-Moselle) fut brûlé avec ses habitants :
Dans la nuit du 18 au 19 août, le village de Saint-Maurice, en punition de ce qu'ils avaient tiré sur les troupes allemandes (2 régiments, le 12e landwehr et le 17e), le village fut encerclé, les homme à un mètre les uns des autres, de sorte que personne ne pouvait sortir. Puis les uhlans mirent le feu, maison par maison. Ni homme, ni femme, ni enfant, ne pouvaient sortir; on se contenta d'emmener la plus grande partie du bétail, parce qu'on pouvait en tirer parti. Qui se risquait à sortir était abattu à coups de fusil. Tout ce qui se trouvait d'habitants dans ce village fut brûlé avec lui.
La quantité, le caractère et l'authenticité des faits ne peuvent laisser aucun doute sur la méthode, le parti pris et les intentions sans excuses : Violation de la frontière française avant la déclaration de guerre; assassinats de prisonniers et de blessés ; pillages, incendies, viols, meurtres, attentats contre les hôpitaux et les ambulances ; emploi de projectiles interdits ; emploi de liquides enflammés et de gaz asphyxiants ; bombardement de villes non défendues, destruction d'édifices consacrés au culte, aux arts, aux sciences et à la bienfaisance ; usage de procédés déloyaux ; actes de cruauté commis à l'égard des populations civiles, - telles sont les têtes de chapitre de ce triste martyrologe.
GABRIEL HANOTAUX,
de l'Académie française.


  • La France libre
    19 novembre 1944

Dans les Vosges
Sur le front des Vosges, la 7e armée a réalisé plusieurs avances appréciables, traversant un certain nombre de villages brûlés par l’ennemi dans sa retraite.
Les Allies ont occupé Remoncourt, à 4 km de la lisière de la forêt de Parroy. A 10 km, plus au sud dans la région de Blamont, l’important carrefour routier de Domêvre a été occupé. Les Allies occupent Angerviller, à 7 km. au sud de Blamont.


  • Le Populaire du Centre
    19 juillet 1952

Un bébé meurt de coups reçus
L'amant de sa mère a pris la fuite
Nancy, 18 juillet. - Hier matin. vers 9 heures, dans le petit village de Gogney (Meurthe-et-Moselle), des voisins étaient alertés par des cris de souffrance d’un enfant et provenant de l’une des maisons de la localité où habitent Vincent Bruckhart, 23 ans, vannier. Et Henriette Weiss, sa maîtresse.
Les voisins devaient découvrir le corps meurtri de coups et gisant dans une pièce, un bébé de 10 mois, enfant naturel de Henriette Weiss. L’enfant, déjà dans le coma, fut transporté à l’hôpital de Nancy, où il devait décéder le soir.
Les gendarmes de Blamont se sont rendus sur les lieux et eurent rapidement la conviction que l’auteur de cet acte criminel était Bruckhart. Mais, le vannier s’était enfui avant l’arrivée des gendarmes et n’a pas encore été retrouvé.
Les recherches se poursuivent activement.

 

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