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Documents sur Blâmont (54) et le Blâmontois

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Journal - La Presse du jour

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Presse - Divers - 1826-1931


  • L'Ami de la religion - 18 février 1826

S.A.R. Mme la Dauphine a fait remettre à M. le curé de Xousse (Meurthe) une somme de 300 fr., destinée aux réparations de l’église de Remoncourt.


  • L'Ami de la religion - 14 décembre 1833

Les habitans de Verdenal, arrondissement de Lunéville, ont bâti une nouvelle église à laquelle ils ont travaillé avec ardeur pendant plusieurs années. Le maire, homme estimable, dirigeoit les travaux. Enfin l'église a été terminée récemment, quoique la paroisse fût en ce moment privée de pasteur. La bénédiction du nouvel édifice a eu lieu au milieu d'un grand concours. L'autorité ecclésiastique a récompensé le zèle des habitans en leur envoyant un curé.


  • La Constitution : journal des Pyrénées - 23 février 1851

Empoignes toujours. - Dans la nuit du 7 au 8 de ce mois, M. Pierron de Blâmont voyageait sur la roule de Nancy, où il était appelé en témoignage aux assises pour un vol commis dans sa maison. Arrivé vers minuit à Flavigny, il y entre dans une auberge pour y prendre un peu de repos et un verre de vin. Deux hommes étaient à table avec l’hôte, l'un ivre, l’autre travaillant à se mettre de niveau. M. Pierron s'assied à table, on l’interroge, il répond simplement; mais au moment où il prend sa canne pour continuer son chemin, les deux individus l’arrêtent et lui demandent aes papiers. Sur son refus, une brigade de gendarmerie arrive avec trois ou quatre gardes nationaux, la baïonnette au bout du fusil.
Nous tenons donc enfin ce fameux Noël, dit le brigadier triomphant. Pierron veut prouver son identité et les motifs de son voyage de nuit; on ne l’écoute pas, on lui met les poucettes, on lui passe une chaîne au cou, une autre au bras, on le mène à la caserne des gendarmes. Là, on le fouille, on vide ses poches et sa bourse, on visite son havresac, on le déshabille, on cherche sur son corps des traces de ferremens; enfin on vérifie ses papiers. Tout cela ne prouve rien, dit le brigadier, vous aurez sans doute assassiné Pierron pour avoir ses papiers. Qu'on le f... dedans! Ce qui fut dit fut fait.
Arrive un habitant du village de Noël, avec lequel on le confronte, et qui, comme de raison, ne le reconnaît pas. Pierron veut parler. Le brigadier lui répond : Vous vous expliquerez à Naney, où je vais vous eonduire. En effet, on lui passe une chaîne au bras et on l’emmène entre deux gendarmes, conduit par l’un d'eux en laisse par une pluie et une neige affreuses. Le brigadier lui fait observer qu’il doit s’estimer heureux d’être bon marcheur, sans quoi il eût attaché la chaîne à la queue de son cheval, ne se souciant pas d'aller au pas par ce temps abominable.
C’est ainsi que la moitié du chemin s’est faite quand une voilure, venant d’Epinal. a enfin atteint le convoi, M. Pierron. qui ne pouvait plus suivre, a demandé d'y monter à ses frais, et est ainsi arrivé à Nancy, sur la place du Marche; de cette place il a été conduit, toujours enchainé, un jour de marché, dans le cabinet du procureur de la République. Là, il a suffi à ce magistrat de voir le procès-verbal d’arrestation et les pièces dont M. Pierron était porteur, pour juger qui il avait devant lui, et, sans autre preuve d’identité, il a renvoyé les gendarmes et a donné la liberté au prisonnier.
Noël, le vrai Noël, est un forçat évadé condamné à perpétuité pour empoisonnement. On rapporte que dernièrement il a pu, et plusieurs fois, passer la journée sur la Moselle, avec le pécheur de Velle, à la porte du brigadier si zélé de Flavigny. CHANAL. (Impartial de la Meurthe.)


  • Le Joaillier - 16 janvier 1875

Dernièrement, une jeune fille a été prise à la douane d'Emberménil et condamnée à 10,000 francs d'amende et trois jours de prison pour avoir introduit en France des bijoux qui avaient donné lieu au remboursement des droits. On a découvert que cette fraude était faite pour le compte d'un bijoutier de Paris, le sieur Choisel, qui s'abouchait avec un chef de tram.
Le tribunal de Lunéville, malgré une transaction intervenue avec l'administration centrale des douanes au prix de plus de 25,000 francs et malgré la défense de Me Trolley, du barreau de Paris, a condamné M. Choisel à dix jours de prison et l'a déclaré solidaire pour le payement de l'amende de 10,000 fr. Le chef de train, père de la délinquante, a été déclaré également solidaire, et a, de plus, perdu sa place dans la Compagnie des chemins de fer de l'Est.


  • Le Temps - 7 juin 1886

Un crime horrible a été commis à Herbeviller (Meurthe-et-Moselle). Le nommé Charles Ade, âgé
de vingt-cinq ans, originaire d'Alsace-Lorraine, domestique chez M. Lemoine, a étranglé, à l'aide d'un
mouchoir, une pauvre veuve de quatre-vingts ans nommée Masson.
On ignore le mobile du crime. L'assassin a été arrêté.


  • L'Impartial des Pyrénées - 4 décembre 1895

Cour d’Appel
Nous croyons savoir que M. Lièvre, ancien officier de cavalerie, et, en 1894, percepteur à Mont-de-Marsan, condamné par le Tribunal de cette ville à une année d’emprisonnement et 50 fr. d’amende pour abus de confiance, fait appel de ce jugement. Il comparaîtra donc prochainement devant la Cour de Pau.
En Janvier 1894, M. Lièvre ayant besoin de 1.500 fr. demanda à M. Dupouy, maire de Geloux, de lui endosser un billet qu’il escompta à la Société Générale.
Pour obtenir cette marque de confiance, il lui présenta de nombreuses pièces, lettres dont quelques-unes écrites en allemand : pièces, lettres qui faisaient supposer qu’il possédait en Alsace des domaines ayant une grande valeur. Il lui exhiba aussi une lettre avec en-tête du ministère de l’Agriculture, dans laquelle un haut fonctionnaire de l’administration des forêts, l’engageait à intenter certains procès, dont l’issue ne pouvait qu’être favorable pour lui.
Enfin, il lui fit admirer un salon qui renfermait des meubles de valeur et des objets d’art. Or, les biens en Alsace n’existaient pas et le salon était la propriété de sa soeur.
C’est grâce à la confiance qu’il inspira que M. Dupouy donna sa signature jusqu’à concurrence de 5.000 fr. Les billets ne furent pas payés à l’échéance par Lièvre et ce fut l’endosseur qui dut les retirer. Un brave charbonnier de Bordeaux avait été précédemment dépouillé par les mêmes procédés de ses économies, s’élevant à 4.000 fr.
Comme devant le Tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, c’est Me Hublard, député de Seine-et-Oise qui, devant la Cour d’Appel de Pau, présentera la défense de M. Lièvre.


  • L'Impartial des Pyrénées - 10 mars 1896

COUR D’APPEL
Audience du samedi 7 mars 7896
PRÉSIDENCE DE M. DISPAN DE FLORAN
Trois affaires sont inscrites au rôle.
[...] Le sieur Lièvre, Gustave, 61 ans, sans profession, né à Blamont, demeurant actuellement à Paris, ayant demeuré à Mont-de-Marsan, en qualité de percepteur, fait appel d’un jugement rendu par le tribunal de cette ville, le 28 novembre 1895, qui l’a condamné à 1 an de prison et 50 fr. d’amende, pour escroqueries et tentatives d’escroqueries.
Me Hubbard, député de Seine-et-Oise, est assis au banc de la défense.
Le prononcé de l’arrêt est remis à quinzaine.


  • L'Impartial des Pyrénées - 24 mars 1896

COUR D’APPEL
Audience du samedi 21 mars 1896
PRÉSIDENCE DE M. DISPAN DE FLORAN
Une affaire est inscrite au rôle.
Nos lecteurs se rappellent l'affaire Lièvre, l’ancien percepteur de Mont-de-Marsan, qui avait été condamné par le Tribunal de cette ville à 1 an de prison.
La Cour réforme le dit jugement en ce qui touche les motifs de la prévention, et condamne Lièvre, reconnu coupable sur tous les autres chefs, à six mois de prison.


  • Revue du Cercle militaire - 22 février 1902

Manœuvre de garnison à Lunéville. - Une manœuvre de garnison des plus instructives vient d’être faite, à Lunéville, sous la direction de M. le général de Benoist, commandant la 2e division de cavalerie. Le 15 février, dans la soirée, le peloton cycliste, la brigade de dragons, trois compagnies du 2e chasseurs à pied, et une batterie d’artillerie, représentant l’ennemi, s’étaient portés, pour y cantonner, entre Blamont et Domèvre-sur-Vezouze. Vers minuit, à l’annonce supposée de l’arrivée de cette force, l’alerte fut donnée au restant de la garnison de Lunéville, comprenant la brigade de cuirassiers, trois compagnies du 2e chasseurs et une batterie d’artillerie. L’action commença de très bonne heure, dans la matinée du 16, et se déroula d'abord entre Gerbéviller et Blamont ; puis, comme le thème prévoyait la prise de Lunéville par les troupes assaillantes, celles-ci, progressivement, gagnèrent du terrain jusque dans la ville même, où la manœuvre prit fin, vers cinq heures du soir, par un combat de rues. Les troupes regagnèrent leurs quartiers après avoir donné la preuve, une fois de plus, de toute l’endurance dont elles sont capables.


  • Est-Républicain - 2 mai 1905

Enseignement primaire
[...] Mlle Pierron, institutrice à Frémonville, est nommée institutrice adjointe à Saint-Clément.
Mlle Dufour, institutrice suppléante, est déléguée dans les fonctions d'institutrice adjointe à l'école communale facultative de Frémonville.


  • La Croix - 7 novembre 1906

Hommage patriotique
38 soldats ayant été inhumés sur le territoire de Domèvre, près de Blâmont (Meurthe-et-Moselle), dans les années 1813-1814, le Souvenir Français a fait ériger à leur mémoire un monument qui sera inauguré et béni par M. le curé de Domèvre dimanche prochain.
Les noms de 16 seulement de ces braves ont pu être recueillis sur les registres de l'état-civil.


  • The Mercury - 18 février 1918

THE TOREADOR.
GREAT RAID AT BLAMONT.
LONDON. February 18.
The "Daily Chronicle's'' correspondent at French Headquarters says: - Some soldiers believe that the enemy will make a dramatic but limited coup on the French front instead of an offensive on a grand scale. The sector mentioned by them offers difficulties of attack because it is commanded by a crescent of hills on the Rheims Plateau and Moronvillers.
The French, desiring information regarding the German fortress at Blâmont, in Lorraine, poured five thousand shells into the enemy's lines within fifteen minutes, and an officer led a raid, pointing the direction with his cane. The raiders destroyed trenches and captured and stunned the occupants, and obtained valuable information. A corporal returned carrying n German machine-gun, and singing "The Toreador" song at the top of his voice.


  • Journal des débats politiques et littéraires - 14 juin 1919

Aviation
Le raid Paris-Constantinople interrompu - Le capitaine Lafon. qui était parti hier matin de l'aérodrome du Bourget pour tenter le raid Paris-Constantinople, a du renoncera son projet.
Tout permettait d'espérer la réussite de cette courageuse entreprise, mais une panne banale de circulation d'eau contraignit l'aviateur à atterrir aux environs de Lunéville, à Gondrexon.
Cet incident est d'autant plus fâcheux que l'appareil, en se posant sur un terrain peu propice, a été endommagé.


  • Le Sémaphore Algérien - 16 novembre 1921

En écoutant M. le curé
Le village d'Ancervillers (Meurthe-et-Moselle) avait été totalement détruit par les allemands.
Las d'attendre les subsides du gouvernement, les habitants, sous la vigoureuse Impulsion du curé du pays l'abbé Firl [sic], se sont constitués en coopérative de reconstruction.
Par leurs seuls travaux, dans une mutuelle assistance, ils ont entièrement relevé leurs maisons et leurs granges. Il y en a 552 actuellement.
« Vous voyez qu'on fait bien des choses
« En écoulant M. le Curé » dit une vieille chanson paysanne.


  • Le Temps - 5 novembre 1923

DEPLACEMENTS MINISTERIELS
M. REIBEL EN MEURTHE-ET-MOSELLE
M. Charles Reibel, ministre, des régions libérées, s'est rendu aujourd'hui dans le département
de Meurthe-et-Moselle.
Au cours de son voyage, le ministre s'est arrêté à Badonvillers, NeuviIlers et Cirey où il a inauguré le monument aux morts de cette commune, à Domèvre et à Herbevillers.


  • Le Figaro - 5 novembre 1923

M. Reibel en Meurthe-et-Moselle
M. Reibel est arrivé dans la soirée à Nancy régions libérées a passé la journée d'aujourd'hui en Meurthe-et-Moselle. M. Reibel s'est arrêté notamment à Badonviller, à Neuvillers, à Domèvre, à Herbinviller et à Cirey, où il a inauguré le monument aux morts.
M. Reibel est arrivé dans ;la soirée à Nancy nuit a été l'hôte de son oncle, M. Henry Mengin. maire de la ville, auquel. il a exprimé ses félicitations a l'occasion de son prochain jubilé, car les avocats du barreau nancéen fêteront, le 14 novembre, le cinquantième anniversaire de son inscription au barreau, dont il a été longtemps le bâtonnier.


  • The Plattsburgh Sentinel, N. Y. - 1er août 1930

Vet Prizes Hoover's Letter
Above Medal for Heroism
COLUMBUS, Ohio (AP) - Curtis E. Harrison prizes a letter more than his Distinguished Service medal.
The medal was recently awarded him by congress for heroism in saving his mules and horses under fire in France, but the letter was written by the President. He wrote:
"My dear Mr. Harrison:
"I have noted with satisfaction the recognition of your heroism during the world war in standing by your mules and horses entrusted to your care, and protecting them at the expense of wounds and grave personal danger to yourself.
"Unselfish service in helping a stricken comrade on the battlefield is a soldierly quality that always inspires admiration.
"But your heroic action in risking your life to care for these dumb animals carries an added touch of unselfishness and devotion to duty, justifying a peculiar gratification among those who hold in high esteem the best traditions of the military service.
"Yours faithfully,
"Herbert Hoover."
Harrison's exploit took place at the town of Migneville, France, on June 18, 1918.
The enemy threw 600 gas shells into the town, and Corporal Harrison, at the first alarm, succeeded in adjusting the gas masks on the horses and mules. Later, when shrapnel and high explosives were thrown over, penetrating the barn where the animals were billeted, Harrison entered the place alone to care for them. He was twice wounded by shrapnel.


  • L'Immeuble et la construction dans l'Est - 30 août 1931

Blâmont-la-Morte semble se réveiller par tout un système de canalisations souterraines pour le tout-à-l'égout. La petite ville des Sires d'autrefois est entièrement bouleversée par ces affouillements.


  • Journal officiel de la République française - 22 novembre 1942

Le commissaire général aux questions juives,
Vu l'article 1er de la loi du 22 juillet 1941, relative aux entreprises, biens et valeurs appartenant aux Juifs,
Arrête:
Article unique. - Les immeubles suivants, appartenant en tout ou en partie ou dirigés en tout ou en partie par des Juifs, sont pourvus des administrateurs provisoires ci-dessous:
[...] M. Lacroze, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) pour:
[...] Immeuble sis à Emberménil, Xousse, Leintrey, Laneuveville-au-Bois (Meurthe-et-Moselle), appartenant à Job (Paul) et tous autres copropriétaires juifs (pour prendre effet à la date du 16 décembre 1941);
 

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