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Naissance |
Décès |
Mariage |
Conjoint(e) |
Antoine Régnier |
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Catherine Colnot |
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Ambroise Régnier |
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21 janvier 1720, Saint Dié |
28 décembre 1806, Blâmont |
26 octobre 1745, Blâmont |
Marie Francoise Thiry
(1725-1785) |
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Claude Ambroise Régnier |
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5 novembre 1746 |
25 juin 1814 |
5 avril 1769, Lunéville |
Charlotte Lejeune (1748-1835) |
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Catherine Charlotte |
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5 avril 1775 |
3 février 1856 |
14 mars 1791 |
François Mansuy Thiry (1765-1854) |
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Nicolas-François-Sylvestre Régnier |
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31 décembre 1783 |
20 août 1851, paris |
Décembre 1810 |
Anne Charlotte Mac Donald (1792-1870) |
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Alfred Régnier |
1811 |
1813 |
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Alphonse Régnier |
1812 |
21 février 1846 |
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Caroline Adélaïde Andréine Leroux
(1816-1874) |
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Charlotte Joséphine Nancy Régnier |
1816 |
24 octobre 1864 |
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Jacques Edouard Burignot de Varennes
(1794-1873) |
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Adèle Marie Sidonie Mathilde Régnier |
1827 |
1907 |
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Alexandre Philippe Régnier |
1831 |
1910 |
5 janvier 1874 |
Françoise Caroline Marie Madeleine Coppens
(1855-1937) |
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Jean François Régnier |
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6 juillet 1748 |
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Jeanne Ludivine Régnier |
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1er décembre 1749 |
1825 |
19 septembre 1768, Blâmont |
François Chatel (1740-1825) |
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Jean François Régnier |
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29 juillet 1751 |
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Barbe Thérèse Régnier |
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16 février 1755 |
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11 janvier 1780, Blâmont |
Jean François Servant |
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Marie Madeleine Régnier |
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11 octobre 1756 |
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François Cholet |
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Marie Jeanne Régnier |
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21 novembre 1758 |
1825 |
7 janvier 1784, Saint-Nicolas-de-Port |
Charles-Joseph Claude Romer
(1753-) |
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Antoine Régnier |
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21 juillet 1760 |
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Marie Anne Régnier |
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1761 |
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10 janvier 1786, Blâmont |
Jean François Antoine Masson
(1762-) |
Et voici celle de François Joseph Régnier :
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Naissance |
Décès |
Mariage |
Conjoint(e) |
Jean Baptiste Régnier |
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1748 |
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Marie-Anne Destourbet |
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François Régnier |
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1773 |
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Claude jean Baptiste Marcellin Régnier |
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4 mars 1775, Langres |
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20 novembre 1798 |
Jeanne Marguerite Sophie
Feytou, née à Langres le 22 février 1777 |
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Hyppolite François Régnier (« Régnier Destourbet ») |
1804 |
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1832 |
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François Joseph Régnier |
3 mai 1808 |
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28 octobre 1889 |
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Nicolas Régnier |
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1779 |
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La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs
étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles
J.M Quérard
Ed. Paris 1854-1864
REGNIER (Joseph), frère du précédent, avocat à
Nanci, ancien juge de paix, écrivain religieux, grand amateur de musique sacrée, membre de la Société de foi et de lumière de
Nanci, secrétaire de la Société de musique religieuse de la même ville. On a de lui : I. Tableau de la ville éternelle. Supplément à tous les voyages d'Italie. Paris,
Derivaux; Delossi, 1835, in-8 (6 fr.). II. Chronique d'Einsidlein [Notre-Dame-des-Ermites], d'après
d'Achery, l'anonyme de Reicheneau (Bernon). Baronius, Bernard Bez. Bettschardt, les Bollandistes. D-Calmet. Haller, D. Mabillon, Joachim Muller, etc., etc. ; divers manuscrits, bulles et
brefs, diplômes et cartulaires, légendes, nécrologes, etc. Paris, Gauthier frères, 1837, in-8 (5 fr.).
III. Résumé de la question suisse. Mémoire sur l'opportunité d'une intervention étrangère. Paris, Olivier Fulgence, 1841, in-8 de 28 p.
IV. Voyage à la sainte robe de Trêves, Paris, Sagnier et Bray,1845, in-12 de 60
pag. (50 c.). V. Mémoire sur le maintien de la Musique à l'Église, Impr. dans le
« Correspondant », t.
XV (sept 1846; pag. 667 et suiv. VI.. le Choeur, journal de la Société de musique religieuse. Nanci, J. Régnier. 1848-57, 9 ann. in-4 à deux colonnes. Ce journal parait tous les deux mois. Prix de l'abonnement annuel, 6 fr. 50 c.
« Le Choeur » continue à paraître. VII. Garde à vous, paysans !
Nanci, Vagner ; Grimblot, 1849, in-16 de 16 pag. Au sujet des élections. VIII.
L'Orgue, Sa connaissance, son administration, son jeu. Nanci, Vagner, 1850, in-8 de 56 f. 3/4 (6 fr.). En 1837, il a été publié un
« Robinson chrétien », qu'on a été porté à attribuer
à M. Joseph Régnier, parce qu'il a paru avec le nom
J. Régnier, mais l'ouvrage en question est de M. Jacomy-Régnier.
Revue de musique ancienne et moderne - 1856
Le Choeur est un recueil fort intéressant que publie à Nancy, depuis huit années déjà, la Société de musique religieuse, sous la direction de l'estimable M. Joseph Régnier, avocat, juge de paix à Blamont (Meurthe), et secrétaire de la société. Ce qui donne beaucoup d'importance au Choeur ce sont les morceaux de bonne et excellente musique religieuse qu'il contient.
Pour que nos lecteurs se fassent une idée bien exacte du mérite de ces morceaux, nous citerons ici les titres de ceux qui ont paru depuis un an. Les voici
- Adoramus te, motet au S.-Sacrement, à quatre voix par Palestrina.
- Jesu dulcis memoria, hymne de la fête du Saint-Nom de Jésus, à 4 voix, par Thomas-Louis da
Vittoria.
- Caro mea, antienne au S.-Sacrement, à trois voix égales avec orgue ad libitum, par l'abbé Joseph
Baini.
- O Salutaris, choral à quatre voix, par Himmel.
- Ave Maria, que l'on attribue à Orlando di Lasso, et qui avait déjà paru dans le
Choeur, comme étant d'Arcadet, maître de chapelle du cardinal de Lorraine (1540).
- Cantantibus organis, antienne ou graduel à voix seules par le R. P. Anselme
Schubiger, maître de chapelle des Bénédictins de Notre-Dame-des-Ermites (1852).
- Messe pour trois voix égales et orgue, par M. l'abbé Candotti, maître de chapelle de la collégiale de Cividale en Frioul. Cette messe a valu, à M. l'abbé
Candotti, le premier prix au dernier concours ouvert par la Société de musique religieuse de Nancy.
- Offertoire pour orgue par M. l'abbé Jacques Tomadini, organiste de la collégiale de Cividale (2e prix du concours dont il vient d'être fait mention plus haut)..
- Répons à l'ITE MISSA EST, choeur fugué a 6 voix seules, par le même
- Fughetta pour orgue, par M. le prince de la Moskowa.
Voilà, certes, de bonnes choses qu'il faut propager à tout prix, pour chasser
enfin de nos églises la honteuse musique qu'on y fait, hélas! trop souvent
entendre !
M. Joseph Régnier peut être intimement convaincu que son oeuvre excite nos plus vives sympathies. Si le succès d'une entreprise dépendait uniquement du zèle le plus pur, du dévouement le plus noble et des plus parfaites convenances du bon goût religieux, M. Régnier aurait obtenu, depuis longtemps déjà, un complet triomphe. Malheureusement, ce ne sont pas toujours les hommes de science réelle et de jugement solide qui remportent la victoire à l'époque où nous sommes.
L'Ami de la religion
Samedi 8 janvier 1859
Diocèse de Nancy. - On lit dans l'Espérance
de Nancy : « Une cérémonie qui offre toujours un intérêt des plus touchants
réunissait ces jours-ci dans la chapelle des Cordeliers quelques ecclésiastiques
et un grand nombre de fidèles. M Joseph Régnier, avocat et ancien juge de paix à
Blâmont, auteur du livre de l'Orgue et de plusieurs autres ouvrages, élevé
récemment à la prêtrise par S. E. le cardinal archevêque de Reims, disait sa
première messe. Il avait pour servant de messe son vénérable père, vieillard
octogénaire, ancien directeur des contributions indirectes. Après la messe et
pendant le chant du Te Deum, M l'abbé Régnier a imposé les mains à sa famille, à
ses amis et à toute l'assistance. »
La Semaine religieuse de Saint-Dié
4 janvier 1889
CHRONIQUE DIOCÉSAINE
Nécrologie : Mgr Régnier. - Nous avons le regret d'annoncer la mort, à l'âge de
81 ans, de Mgr Joseph Régnier, prélat romain, chanoine honoraire de Nancy, de
Reims et de Saint-Dié, pieusemement décédé lundi matin, muni des sacrements de
la Sainte-Eglise, à Nancy.
Né à Langres, en 1808, élevé à Dijon, condisciple, pour la philosophie, au
Séminaire d'Issy, de M. l'abbé Lacordaire, dont il partageait la cellule et dont
il est resté l'ami intime, M. Régnier, ses études de droit achevées, passa
quelques années à Nancy, où son père, ancien directeur des contributions
indirectes, s'était retiré, et où son beau-frère, M. Maffioli, était juge au
tribunal.
Puis il fut nommé juge de paix à Blâmont; mais, après quelques années, il se
sentit appelé à l'état ecclésiastique, fit ses études théologiques à Rome, et
fut ordonné prêtre en 1858.
II fut un prêtre pieux, dévoué, mais sans presque jamais exercer de ministère à
poste fixe.
Le prêtre entretint et conserva les nombreuses et cordiales relations qu'avait
nouées le jeune avocat, notamment avec MM. de Saint-Beaussant, de Dumast, et les
fondateurs de l'Espérance.
M. l'abbé Régnier publia plusieurs ouvrages, l'Orgue notamment, qui est très
estimé ; le Chœur, recueil de musique religieuse ; Lacordaire, souvenirs et
lettre d'amis ; et Deux visites au curé d'Ars.
C'était un homme plein de foi, un cœur d'or, un esprit fin et délicat; mais ses
dernières années furent attristées par de cruelles infirmités qu'il supporta, du
reste, avec une virile et chrétienne résignation. (L'Espérance.)
Rédaction : Thierry Meurant |
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