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Incidents de frontière - Presse - 1888

A compter du 1er juin 1888, le gouvernement (allemand) d'Alsace Lorraine oblige tous les étrangers pénétrant sur le territoire de l'Alsace-Lorraine (que ce soit un simple passage ou un séjour) à produire un passeport revêtu du visa de l'ambassade d'Allemagne à Paris. Avec cette mesure, la situation, déjà émaillée de multiples incidents, ne va pas s'améliorer à la gare d'Avricourt...


Le Petit Parisien
10 août 1887

EN ALSACE-LORRAINE
Le nombre des ménages d'employés des chemins de fer de l'Est, expulsés d'Avricourt, est de trente-huit, comprenant cent personnes environ.
Depuis l'annexion, ces employés habitaient à Avricourt, village cédé à l'Allemagne, parce que le village en deçà de la frontière, Igney, ne compte pas assez de maisons pour pouvoir les loger.
A la suite de leur expulsion, il est probable que ces employés habiteront Lunéville, en attendant qu'on ait fait des constructions à Igney pour les recevoir.


Le Petit Parisien
17 août 1887

EN ALSACE-LORRAINE
La Landeszeitung a annoncé que, dimanche dernier, la police a arrêté le sieur Lang, originaire des environs de Haguenau et instituteur à Igney-Avricourt. A l'occasion de la fête du juillet dernier, disait le journal allemand, Lang avait passé la frontière avec ses élèves et, la figure tournée vers l'Allemagne, leur avait fait chanter des chansons dont le texte constituait de graves insultes envers le gouvernement.
M. Lang proteste et rétablit ainsi les faits dans une lettre livrée à la publicité :
«  Ni moi ni mes élèves n'avons passé la frontière. Nous avons chanté nos chansons patriotique comme les années précédentes : la Marseillaise des Enfants, les Girondins, le Drapeau de la France, le Souvenir du beau pays de France, etc., et cela au centre de la colonie française d'igney-d'Avricourt, devant l'hôtel de la Gare, où le cercle tient habituellement ses réunions; mes élèves avaient la figure tournée vers le village français d'igney. Et dire que nous avons passé la frontière est un odieux mensonge. Toute la population de la gare française a été témoin de notre tenue et de notre chant et proteste avec mot contre l'Infime article de la Landeszeitung.
Le dimanche 31 juillet, dix heures trois quarts, M. Lang se trouvait dans le village allemand voisin.
«  Un gendarme m'accoste, dit M. Lang, et me demande si J'ai sollicité la permission de passer mes vacances en Alsace, et si j'en ai obtenu la permission. Sur ma négation, il m'invite à l'accompagner chez le commissaire allemand, qui m'obtiendra facilement cette permission. Je l'en remerciai et lui dis que je resterais tranquillement chez moi. Il Insiste et je lui réponds que si l'envie me prenait, Je pourrais bien trouver le commissaire dans l'après-midi. Mais il insiste plus fortement. Je l'accompagne. En route, le gendarme me parlait du la fête du 14 Juillet, des cris qui ont été proférés. Sur toutes les questions je lui répondais que nous sommes Français et chez nous. Arrivé chez le commissaire, celui-ci me demande si je n'ai pas connaissance de la loi qui interdit le territoire allemand à tout Français non muni d'un permis allemand. Et comme je lui disais que tous les employés et leur personnel de la gare française descendaient sans gêne au village, je m'en croyais le droit aussi. Sur quoi il me répond que je suis Instituteur et que j'inculque à mes élèves un patriotisme ridicule et outré, et qu'à partir de ce moment ni moi, ni ma femme ne devaient plus franchir le territoire allemand, sans quoi nous serions «  coffrés ». Si nous voulions y descendre, nous devrions nous pourvoir d'un permis du kreisdirector de Sarrebourg. »


Le Gaulois
21 janvier 1888

L'AGENT KUEHN
Un de nos confrères du soir annonçait hier, en dernière heure, que le commissaire spécial de la police des chemins de fer, à Igney-Avricourt, nommé Kuehn, serait pas Français.
D'après notre confrère, M. Kuehn, prévenu par le commandant de recrutement de Nancy d'avoir à accomplir une période d'instruction de treize jours, aurait répondu qu'il ne devait aucun service militaire en France, qu'il avait bien opté, il est vrai, mais que son option n'était pas valable, et qu'il se considérait comme Allemand.
Une enquête, pratiquée aussitôt, démontra que M. Kuehn avait dit la vérité; aussi le releva-t-on immédiatement de ses fonctions.
Notre confrère ajoutait que cette affaire causait une certaine émotion sur la frontière.
Etant donnée l'importance des fonctions d'un commissaire spécial de la police des chemins de fer à la frontière, nous avons tenu à renseigner exactement nos lecteurs sur cet incident.
Une personne des plus autorisées nous a donné, à cet égard, des renseignements excessivement précis.
- C'est une vieille histoire, nous a dit, tout d'abord, notre interlocuteur.
«  Kuehn et non Kuhn n'a jamais été commissaire spécial à Avricourt ; ce poste est occupé actuellement par M. Fischer, ancien commissaire adjoint à la gare de l'Est, chargé de surveiller les
expériences de mélinite aux environs de Saint-Quentin, l'an dernier.
«  M. Fischer a été nommé à Avricourt quelque temps après, et son prédécesseur fut envoyé à Lyon pour remplacer M. Rissier, qui alla à Pagny-sur-Moselle, à la place de M. Schnaebele.
«  Kuehn n'était que simple inspecteur spécial, et occupa fort peu de temps ces fonctions, car il fut mis en disponibilité, il y a dix-huit mois environ, c'est-à-dire moins de six mois après son entrée en fonctions, et voici pour quelles raisons. Lorsque Kuehn, qui est de Strasbourg, fit sa demande à l'administration, il produisit à l'appui ses états de service militaire, établis par le ministère de la guerre, et attestant qu'il avait servi dans l'armée française; il y ajouta un certificat d'option dans sa ville natale, c'est-à-dire à Strasbourg, en date du 13 mars 1872.
«  Au bout de quelque temps, sa demande aboutit, et il lut envoyé comme inspecteur à Igney-Avricourt.
«  De par la nature de leurs fonctions, nos agents sont classés dans l'indisponibilité de l'armée mais, comme un agent nouvellement entré dans notre administration peut, pour des raisons multiples, ne pas convenir aux fonctions qui lui sont dévolues, ce n'est généralement qu'après une sorte de stage que nous le faisons inscrire sur les contrôles de l'indisponibilité par l'administration de la guerre.
«  Ceux de nos agents qui sont appelés à servir dans la réserve de l'armée active ou dans l'armée territoriale envoient alors leurs livrets militaires à la direction de la Sûreté générale, qui les remet au Ministère de la guerre, où on fait la mutation nécessaire; ces livrets sont ensuite renvoyés à leurs propriétaires.
«  Or, jamais on ne put obtenir le livret militaire de Kuehn; aussi, après environ trois mois de réclamations inutiles, l'a-t-on mis en disponibilité.
- Et après?
- Après, rien; on a pensé, à la Sûreté générale, que ce Kuehn, qui était un homme paraissant avoir certaines ressources personnelles, s'était trouvé froissé de ce que son livret lui était réclamé avec une telle insistance, et on ne s'est plus occupé de lui; il a quitté Igney-Avricourt et un autre a pris sa place.
- Mais l'option de Kuehn n'était peut-être pas valable; car vous n'ignorez certainement pas, dis-je à mon interlocuteur, que beaucoup d'Alsaciens-Lorrains, après avoir opté, ont fait leur service militaire en France et qu'ensuite, retournés chez eux, les Allemands les ont repincés. sous prétexte qu'ils n'acceptaient pas, leur option, et ont incorporé dans leur régiments des hommes qui avaient fait leur temps de service en France.
- Parfaitement; mais, du moment que nous reconnaissions bonne l'option de Kuehn, nous n'avions pas à nous préoccuper de savoir s'il en était de même chez les Allemands.
- Et sait-on ce que Kuehn est devenu depuis qu'il a quitté le service de la Sûreté générale.
- Nullement, il a accepté sans récriminations la mesure prise à son égard, et il disparut quelques jours après.
Notre interlocuteur nous permettra de ne pas partager l'indifférence du service de la Sûreté générale, au point de vue de ses agents employés sur la frontière.
La mise en disponibilité d'un fonctionnaire, quelque minime que soit sa fonction, est une punition grave.
Ou le fait, par Kuehn, de refuser de remettre son livret à ses chefs était insignifiant, et alors il n'y avait pas lieu de lui infliger une pareille disgrâce ou ce fait, par lui-même, avait une telle importance qu'on ne devait pas, une fois Kùehn mis en disponibilité, le laisser s'éloigner sans plus s'occuper de ses faits et gestes.
Les papiers militaires et le certificat d'option pouvaient être faux; ce sont des pièces plus faciles à falsifier qu'un livret militaire, pièces grâce auxquelles Kuehn a pu, pendant six mois, renseigner les
Allemands, en toute sécurité, sur les allées et venues à la frontière.
Nous n'insisterons pas davantage


La Croix
24 janvier 1888

Révocation d'un employé français
M. Fulhart, représentant de la Compagnie de l'Est à la gare de Deutsch-Avricourl, a dû, sur la demande des Allemands, cesser ses fonctions dans les 24 heures. Son crime était d'être le gendre de l'inspecteur de police d'igney-Avricourt.


Le Gaulois
18 mai 1888

Réponse à la Gazette de l'Allemagne du Nord
L'agence Havas, qui continue à recevoir, comme par le passé, malgré ce qu'on avait dit, les communications du gouvernement, reproduit la note suivante, qui prouve que l'incident de la frontière signalé par la Gazette de l'Allemagne du Nord, avait tout au moins une importance relatives
Les journaux allemands ont publié un procès-verbal établissant qu'un sieur Littauer, de nationalité allemande, se disant typographe, s'est vu refuser l'entrée sur le territoire français par le commissaire de police d'Igney-Avricourt.
Nous sommes en mesure de fournir quelques éclaircissements sur cet incident. Le sieur Littauer est arrivé à. la gare d'Igney-Avricourt le 24 avril, à trois heures, présentant les apparences d'un vagabond. Il a déclaré, non pas être ouvrier typographe, mais bien être marchand ambulant, sans domicile, se rendant à la foire de Chàlons-sur-Mame.
Le commissaire de police, devant cette déclaration, a demandé à Littauer s'il était muni de l'autorisation requise par les instructions ministérielles, des étrangers qui se rendent en France comme marchands ambulants, bateleurs, etc., etc. Littauer n'ayant pu fournir cette pièce, l'accès du territoire français lui a été interdit.
Dès que M. le préfet de Meurthe-Et-Moselle a eu connaissance de ce tait, il a donné des instructions au commissaire de police pour que le sieur Littauer pût être admis en France. Les circulaires ministérielles avaient été en effet mal interprétées. Les marchands forains étrangers doivent obtenir une autorisation spéciale pour exercer leur métier en France mais il ne leur à jamais été prescrit d'être en possession de cette autorisation au moment où ils pénètrent sur notre territoire..


Le Petit parisien
19 mai 1888

L'INCIDENT D'AVRICOURT
On sait quel bruit les journaux allemands ont fait à propos de l'incident soulevé contre M. Littauer, ce voyageur de commerce qui s'est vu refuser l'entrée du territoire français par le commissaire de police d'igney-Avricourt.
Les feuilles à la solde de M. de Bismark ont saisi avec joie cette occasion de recommencer leurs criailleries contre la France. Cela ne pouvait manquer.
Voici pourtant à quoi, d'après l'Agence Havas, se réduit l'incident
«  Le sieur Littauer est arrivé à la gare d'Igney-Avricourt le 24 avril à trois heures, présentant les apparences d'un vagabond. Il a déclaré, non pas être ouvrier typographe, mais être marchand ambulant, sans domicile, se rendant à la foire de Châlons-sur- Marne.
» Le commissaire de police, devant cette déclaration, a demandé à Littauer s'il était muni de l'autorisation requise par les instructions ministérielles des étrangers qui se rendent en France comme marchands ambulants, bateleurs, et., etc.
» Littauer n'ayant pu fournir cette pièce, l'accès du territoire français lui a été interdit.
» Dès que le Préfet de Meurthe-et-Moselle a eu connaissance de ce fait. Il a donné des instructions au commissaire de police pour que le sieur Littauer pût être admis en France. Les circulaires ministérielles avaient été. en effet, mal Interprétées. Les marchands forains étrangers doivent obtenir une autorisation spéciale pour exercer leur métier en France; mais il ne leur a jamais été prescrit d'être en possession de cette autorisation au moment où ils pénètrent sur notre territoire. »
De quoi donc les Allemands ont-ils à se plaindre, et quel droit ont-ils de récriminer, eux qui, sans motif, après tant de provocations à notre adresse, ont expulsé d'Alsace-Lorraine un si grand nombre de nos compatriotes ? Leur audace est par trop forte de parler de vexations et de persécutions. Il est vrai que leur consigne est de mentir. lls ont reçu l'ordre de toujours calomnier, et du moment qu'il s'agit d'attaquer la France, leur zèle haineux ne se dément Jamais,


La Croix
1er juin 1888

La garde de la frontière
Déjà les mesures vexatoires du stathalter sont exécutées avec la plus grande rigueur. La dépêche suivante, que reçoit le Petit Journal, montre que les Prussiens rempliront sans ménagement leur consigne.
Igney-Avricourt, 20 mai.
Des à présent, la gare frontière de Deutsch-Avricourt est devenue à peu près infranchissable pour tout voyageur qui n est pas muni d'un passeport visé par l'ambassade d'Allemagne à Paris ou d'une autorisation de séjour.
J'ai pu men rendre compte ce matin par moi-même. En arrivant à Deutsch-Avrieourt, jai trouvé sur le débarcadère un piquet de soldats d'infanterie, le fusil en bandoulière, et coiffés du casque à pointe. Un officier, le sabre au côté, et un commissaire de surveillance, en uniforme militaire, sont chargés de rabattre vers l'intérieur de la gare les voyageurs descendus du train de France dans les salles, et d'organiser, outre la douane des bagages, un véritable système de crible pour les voyageurs; un soldat placé à porte de sortie interroge les arrivants.


Le Petit parisien
2 juin 1888

Igney-Avricourt, 31 mai.
Les nouvelles mesures sont appliquées rigoureusement depuis ce matin minuit par la police allemande. A Deutsch-Avricourt. hommes, femmes et enfants non munis de passeports par l'ambassade d'Allemagne à Paris, sont renvoyés impitoyablement, quelle que soit leur nationalité.


Le Gaulois
2 juin 1888

Les passeports à la frontière
Igney-Avricourt, 1er juin.
Les instructions allemandes sont appliquées avec un redoublement de rigueur; je n'insiste pas sur l'impression qu'éprouvent nos compatriotes
Les voyageurs étrangers font entendre les plus vives plaintes. Le gouvernement français espère peut-être que le gouvernement allemand, en présence des réclamations qui ne vont pas manquer de se produire, apportera quelques atténuations au régime inauguré depuis hier.
C'est une illusion. Si les étrangers sont mieux traités, les Français ne le seront pas. En quarante-huit heures, l'ambassade d'Allemagne à Paris a délivré cinq cents passeports.
Le procureur général de Nancy a été appelé à Paris par le gouvernement français. Ce matin, vingt-sept personnes se rendant en Alsace-Lorraine ont dû rebrousser chemin, n'étant pas munies de passeports. Le service de surveillance à la frontière allemande est fait par le commissaire spécial, assisté de gendarmes et de douaniers.


La Croix
5 juin 1888

A LA FRONTIÈRE
Nancy, 3 juin,
Une affiche apposée sur les murs de la gare d'Igney-Avricourt recommande aux employés de la Compagnie de l'Est, appelés à accompagner les trains français jusqu'à la gare allemande d'Avricourt, de ne prononcer aucune parole malveillante contre les Allemands, même au cas où ils seraient soumis à quelques vexation.


La Croix
30 juin 1888

On lit dans l'Espérance de Nancy
II résulterait, d'une statistique faite à la gare de Nancy, qu'à partir du jour où l'Allemagne a exigé la présentation du passeport à l'entrée en Alsace-Lorraine, jusqu'au 16 juin, il a été délivré, pour des stations au-delà d'Igney-Avricourt, trois mille billets de moins que l'année précédente, pendant la période correspondante.


La Croix
20 septembre 1888

Les expulsions en Alsace-Lorraine
Avricourt (français), 19 septembre. Louis Wech, cuisinier, employé depuis douze ans au buffet de la gare d'Avricourt (allemand), a reçu l'ordre de quitter le territoire d'Alsace-Lorraine, attendu qu'il fait partie de l'armée française,
On croit que cette mesure est une réponse à l'expulsion d'un garçon allemand du buffet d'Igney-Avricourt.
On serait quitte.


La Croix
22 novembre 1888

INCIDENT A LA FRONTIÈRE
Igney-Avricourt, 20 novembre. Voici à quoi se borne l'incident de frontière signalé ce matin
Un employé de la gare française d'Avricourt a été arrêté, dimanche dernier, sur le territoire annexé, sous la prévention de vol de feuilles de choux dans un champ contigu au sien. Il a été relâché ce matin, faute de preuves. (Havas)


Le Petit Parisien
22 novembre 1888

UN NOUVEL INCIDENT A LA FRONTIÈRE
On télégraphie de Nancy, à la date d'hier,
20 novembre
«  On parle d'un nouvel incident a la frontière: un employé de la are française d'igney-Avricourt aurait été arrêté par un gendarme sur le territoire allemand, où il possède un champ qu'il était entrain de cultiver, selon son habitude.
» Le sous-préfet de Lunéville a été appelé à Avricourt par télégramme.
» On ne donne pas d'autres détails, et on espère que cet incident n'aura pas de gravité. »
L'Agence Havas a reçu la dépêche suivante
Igney-Avricourt, 20 novembre.
«  Voici à quoi se borne l'incident de frontière signalé ce matin
» Un employé de la gare française d'Avricourt a été arrêté, dimanche dernier, sur le territoire annexé, sous la prévention da vol de feuilles de choux dans un champ contigu au sien.
» Il a été relâché ce matin, faute de preuves. »


Le Gaulois
21 avril 1889

NANCY. À partir du 1er mai prochain les employés des chemins de fer français ne dépasseront plus la gare de Pagny-sur-Moselle.
On sait que, jusqu'à présent, les employés français allaient faire à Novéant, première gare du pays annexé, la remise du train. et des bagages qu'ils conduisaient; les employés allemands effectuaient, en revanche, la même opération à la gare de Pagny.
A partir du mois prochain, ces diverses opérations auront constamment lieu à la gare française, et aucun employé français ne pourra plus franchir la frontière.
Les mêmes mesures ont été adoptées à Igney-Avricourt. Le changement de personnel et la réception des bagages auront lieu à la gare d'Igney.

 

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