Mémoires de la
Société d'archéologie lorraine
1886
LES SEIGNEURS, LE CHATEAU, LA
CHATELLENIE ET LE VILLAGE DE TURQUESTEIN
M. Henri LEPAGE
I
La partie méridionale de l'ancien département de la Meurthe
renferme un territoire (4), voisin de ceux qui formaient
autrefois les comtés de Salm et de Dabo, où se trouvent
plusieurs localités intéressantes tant à cause de leur
ancienneté que par les souvenirs qui s'y rattachent. Ici, Saint-Quirin
avec son prieuré fondé sur la fin du Xe siècle là, Bon-Moutier,
berceau de l'abbaye de Saint-Sauveur, transférée ensuite à
Domêvre ; à quelque distance, les châteaux de Chatillon et de
Turquestein enfin, hors des limites de cette petite contrée, à
l'ouest, l'abbaye de Haute-Seille dont l'histoire est intimement
liée à celle des possesseurs de ce dernier manoir féodal.
Un de nos savants et regrettés confrères, M. Dagobert Fischer,
de Saverne, lui a consacré une monographie (5) qui m'a fourni
plusieurs indications précieuses, et que j'ai pu compléter à
l'aide de documents qu'il n'avait pas connus (2).
On doit se demander d'abord quelle peut être l'étymologie de ce
nom de Turquestein, en allemand Türkstein, dont la première
partie a subi de nombreuses transformations dans le cours des
siècles; la seconde, qui n'a été que légèrement modifiée,
signifie pierre ou rocher, et vient, sans doute, de ce que le
château avait été bâti sur une masse de rochers. Quant à la
syllabe Turck ou Durck, que l'on a francisée en y faisant une
légère addition, peut-on admettre qu'elle ait une origine
celtique et rappellerait le culte qu'on aurait rendu dans ce
lieu au dieu suprême des Celtes et des Germains, Thir, Thür ou
Thor qu'honoraient les anciens habitants, les Triboques, du
comté de Dabo (3)? C'est une simple hypothèse, que je formule
sous toutes réserves, et qui se rapporterait à l'étymologie
donnée par quelques auteurs au village de Turkeim, en Alsace.
Autres questions non moins difficiles à résoudre par qui et à
quelle époque le château dont il s'agit fut-il bâti ? quelle est
la famille qui en porta le nom ?
M. Fischer a, jusqu'à un certain point, répondu à ces questions.
« Dès le Xe siècle, dit-il, Turquestein a du être la résidence
des puissants comtes de Metz, qui le tenaient en fief du
chapitre de la cathédrale de cette ville.
» Il est probable que les évêques de Metz s'étaient déterminés à
élever cette forteresse dans une solitude inaccessible et dans
un lieu sauvage pour protéger et garder le passage, très
important alors, qui conduisait en Lorraine par la vallée de
Schirmeck et le pied du haut Donon.
» ...En l'année 1009, lorsque l'empereur Henri II fit la guerre à
son beau-frère Thierry de Luxembourg, évêque de Metz, et
assiégea cette cité, qui résista avec succès, Hugues IV, comte
de Metz et de Dagsbourg, et ses vassaux, étaient passés à
l'armée impériale. Son épouse, Heilwig, mère du pape Léon IX,
craignant d'être attaquée par l'évêque chercha un refuge dans
l'abbaye de Moyenmoutier, après avoir mis en état de défense
Turkstein et ses autres forteresses. » L'auteur renvoie à la
Chronique de Moyenmoutier par Jean de Bayon, dont le texte (6)
diffère quelque peu de la traduction qu'il en donne, notamment
sur un point capital pour le sujet qui m'occupe à savoir, qu'il
n'y est pas fait mention de Turquestein.
« Cette forteresse, ajoute M. Fischer, avait ses propres
chevaliers, qui y étaient seigneurs et paraissent souvent dans
les documents. Leur race, dite des chevalier du château, s'était
enrichie au service du comte de Metz et de Dabo, et fut de bonne
heure en grande estime.
Ulrich de Turquestein, seigneur de Blâmont, fut investi, en
1012, par l'évêque de Toul Bertholde du bailliage protecteur de
l'abbaye de Saint-Sauveur. Dans la suite, les nobles de Turquestein prétendirent au bailliage du prieuré de Saint-Quirin,
dépendant de l'abbaye de Marmoutier. »
Ce passage est, en partie, la paraphrase de ce que dit Dom
Calmet dans sa Notices de la Lorraine (1) :
« Les seigneurs particuliers de Blamont furent Ulric de
Turkestein, sire de Blamont, à qui Bertolde, évêque de Toul en
1002 (7) donna la vouërie de St. Sauveur en Vôge. Gérard, fils
d'Ulric, sire de Blamont, reçut du même évêque la vouërie de la
même abbaye. Il ne prend point le nom de Turkestein. En 1174
nous trouvons Henri de Blâmont, et, en 1204, Olric ou Ulric de
Blamont, qui étoient sans doute les fils ou petits-fils d'Ulric
et de Gérard, ci-devant nommés.
» En 1204, Olry de Blamont est témoin d'une donation faite à
l'Eglise par le duc de Lorraine Simon II ce fut vers ce tems-là
que la seigneurie de Blamont entra dans la Maison de Salm par le
mariage de la fille unique et héritière des anciens seigneurs de
Blamont et de Turkestein, avec Herman de Salm... »
D'où il résulterait que les sires de Blâmont furent Ila souche
de la famille de Turquestein, laquelle ne serait pas du tout,
comme le dit Bermann (8) originaire d'Alsace.
Je dois ajouter, néanmoins, qu'il règne une certaine obscurité
sur les premiers temps de l'histoire de cette famille, et qu'il
est prudent de se borner à rappeler les actes qui la concernent.
En 1122, Reinhardt, abbé de Marmoutier, eut une querelle avec
Bencelin, seigneur de Turquesteiu, au sujet de l'église et de la
dime de Heille, près de Saint-Quirin, à laquelle tous deux
prétendaient. L'évêque de Metz Etienne, n'ayant trouvé aucun
moyen d'accommodement, soumit les parties au jugement de Dieu
par l'eau froide. L'épreuve fut en faveur de l'abbé et son
monastère déclaré possesseur de l'église et des dimes de Heille,
comme les ayant acquises de Milon, abbé de Moyenmoutier (9).
Le même Bencelinus de Truchstein figure comme témoin, en 1124,
avec le comte Conrade de Langstein, dans l'acte de dédicace de
l'église de l'abbaye de Senones par Etienne, évêque de Metz
(10).
Il est encore témoin, en 1126, dans le titre de fondation de
l'abbaye de Saint Jean-des-Choux, près de Saverne, sous le nom,
légèrement défiguré, de Berchelmus de Durchelstein (11).
Par une charte de l'année 1128, l'évêque Etienne fait savoir que
Bencelin de Turquestein, avec sa femme Mathilde, Conon, son
fils, et ses filles (Bencelinus de Truclistem, cum uxore sua
Mastilda, et Cuonone filio, et filiabus suis), avec Gérard, son
neveu, et d'autres seigneurs, ont donné à l'abbaye de Senones le
fonds et le conduit de l'église de Lorquin (12).
Becelinus de Turkestein figure encore comme témoin, en 1135,
dans une confirmation, par Henri de Lorraine, évêque de Toul, de
diverses donations faites à l'abbaye de Beaupré, notamment par
Folmar, comte de Metz (13).
A partir de quelques années plus tard, les archives de l'abbaye
de Haute-Seille nous fournissent line série de documents
beaucoup plus explicites que ceux qui précèdent.
Le premier est une charte de 1147 par laquelle l'évêque Etienne
déclare que l'abbaye de Haute-Seille ayant été fondée par les
bienfaits de la comtesse Agnès et des héritiers de Langstein,
ensemble de Bencelin de Turquestein, avec Conon, son fils, et
d'autres, commençait à fleurir lorsqu'elle se vit tellement
molestée par ces seigneurs, qui ne cessaient d'exercer leur
souveraineté sur ce monastère, sous prétexte de fondation, que
les religieux se disposaient à se retirer ailleurs, dans tel
endroit que l'évêque voudrait leur assigner, ce que voyant,
celui-ci convoqua tous ces seigneurs, auxquels il était allié,
et les engagea à lui céder tous leurs droits ils y consentirent,
et le prélat les transporta à l'abbaye, qui demeura tranquille
(14).
Quels liens de parenté unissaient l'évêque à ces seigneurs,
notamment aux sires de Turquestein ? il serait difficile de le
dire. Etienne était, disent les historiens (15), fils de Thierry
1er du nom, comte de Montbéliard de Bar, de Monçon et de
Ferrette. Sa mère était Ermentrude, fille de Guillaume II,
surnommée Tète-Hardie, comte de Bourgogne, et soeur du pape
Calixte II, auparavant comte de Bourgogne, archevêque de Vienne.
Etienne eut cinq frères et deux soeurs, savoir 1° Thierry II du
nom, comte de Montbéliard et de Bar ; 2° Louis, comte de Monçon;
3° Renaud, qui devint comte de Bar après la retraite de Thierry,
son frère 4° Frédéric, comte de Ferrette 5° Guillaume, comte de
Montbéliard. De ses soeurs, la première fut mariée à Herman,
comte de Salm en Ardennes, et devint mère de Thierry, comte de
Salm, et de Thierry, abbé de Saint-Paul de Verdun; la seconde,
nommée Gunthilde, première abbesse du monastère de Biblisheim,
mourut en odeur de sainteté.
Ailleurs (16), l'écrivain que je viens de citer, dit que la
femme de Herman fut la comtesse Agnès de Langstein, fondatrice
de l'abbaye de Haute-Seille, dont il eut deux fils : Conrade,
qui était seigneur de Pierre-Percée (ou Langstein) en 1127, et
Henry, comte de Salm, voué de l'abbaye de Senones en 1125, 1135
et 1152 (17).
D'où il serait permis de conclure que les Turquestein étaient
alliés la famille de Langstein, par conséquent, bien qu'à un
degré fort éloigné, à celle de l'évêque Etienne.
A l'exemple de son père, Conon de Turquestein molesta l'abbaye
de Haute-Seille au sujet des donations que ses prédécesseurs lui
avaient faites avant qu'il ne fût au monde. Il fallut, en 1186,
l'intervention d'Albert, comte de Metz et de Dabo pour obtenir
de lui la ratification de ces donations ce qui fut consigné dans
une charte de Bertrand, évêque de Metz (18), et dans une autre
du comte Albert (19). Cette dernière nous apprend que la mère de
Conon s'appelait Havide, et, par conséquent, que celui-ci
n'était pas le Conon, fils de Bencelin, mentionné dans les
titres de 1128 et 1147.
Vers ce temps parait un nouveau Conon, qui fait aussi diverses
donations à l'abbaye de Haute-Seille, notamment de celle du
droit de pâture pour ses bestiaux sur tout le ban de Turquestein,
ainsi que le leur avait concédé son oncle C. et son père le
comte Conrade (20).
L'oncle est sans doute Conon, fils de Bencelin, nommé dans les
titres de 1128 et 1147 ; quant au comte Conrade, ne serait-ce
pas Conrade de Langstein, fils de la comtesse Agnès, fondatrice
de Haute-Seille, et de Herman, comte de Salm, dont il a été
parlé plus haut à propos de la famille de l'évêque Etienne.
Dans sa charte, malheureusement sans date, mais qui est indiquée
comme antérieure à l'année 1201 (21) Conon nomme sa soeur Aleidis,
et il termine en disant que ses donations ont été faites avec le
consentement de son seigneur le comte Albert de Dabo, dont il
était le feudataire.
Ce qui ne laisse point de doute à cet égard, c'est que le comte
crut devoir confirmer les donations dont il s'agit pas un acte
dans lequel il exprime formellement cet état de vassalité (22).
Une autre charte du même comte, sans date comme la précédente
(23), renferme la première mention relative à la résidence des
sires de Turquestein. Il y dit que Hawidis, fille de Bencelin,
avait donné à l'abbaye de Haute-Seille son breuil ou pré de
Roencurt. Dans la suite, la fille de Hawidis, nommée Adeleidis,
étant venue demeurer à Turquestein, et trouvant que ce pré lui
était nécessaire, le demanda à l'abbé, qui le lui abandonna, sa
vie durant, moyennant un cens annuel de deux sous.
En 1227, Waltguinus (ou Walterguinus), chevalier de Turquestein,
pour le remède de son âme, et du consentement de son épouse
Lorathe, quitte à l'abbaye de Haute-Seille 19 marcs d'argent
qu'elle lui devait, lui donne ses prés de Landange, lui restitue
le moulin de ce lieu, lui donne le patronage de l'église de
Hattigny et les dimes (24).
Par une autre charte de l'année 1231, le même Waltrekinus et sa
femme donnent à l'abbaye un moulin qu'ils avaient sur la Sarre,
du revenu de 40 virtels d'avoine, à condition qu'ils le
tiendront toute leur vie (25).
Lors de la paix conclue, le 17 des kalendes d'avril 1233, entre,
l'évêque de Metz et Simon comte de Dabo, touchant le comté de
Metz et l'héritage de sa femme Gertrude, Vautrin (Waldukinus)
fut institué arbitre « diseur « de cette paix conjointement avec
le comte de Castres (26).
En 1272, le jour de la fête Saint-Pierre et Saint-Paul, Laurent
évêque de Metz déclare au seigneur Hugues, appelé Franz de
Turquestein, qu'il lui doit 60 livres pour le dommage qu'il a
éprouvé à son service (27).
Vers la fin de l'année 1238, Jean de Lichtenberg, qui était un
fidèle partisan de l'empereur Louis de Bavière, ayant pris à son
service Jean de Turquestein et plusieurs autres guerriers du
royaume de l'Ouest, dévasta et mit à contribution le territoire
de l'évêque de Strasbourg Berthold de Bucheck. Celui-ci, qui
défendait les droits du duc Léopold d'Autriche, alla, à la tête
d'une armée nombreuse, devant Schlestadt, et entreprit un
véritable siège de cette ville, pendant que le comte Ulrich de
Wurtemberg, avec sa troupe et les bourgeois de Saverne,
commençait le siège de Neuwiller et causait beaucoup de dégâts.
Jean de Turquestein et quelques autres vassaux de Lichtemberg
furent faits prisonniers ou tués à ce siège mais la place ne se
rendit pas (28).
Il y a une interruption de plus d'un siècle dans la série des
titres relatifs à la généalogie des sires de Turquestein le plus
ancien, en effet, après celui de 1272, ne remonte pas au-delà de
1389.
Des lettres de Henry, sire de Blâmont, du jour de Saint-Simon
Saint-Jude de cette année, portent que guerre et dissension
étant entre le comte de Salm, Hartong de Durquestain, « Hanris
et Werris », ses enfants, et le duc de Lorraine ayant, par force
et contrainte, obligé ces derniers à quitter 4 livres 14 sous 4
deniers de terre qu'ils avaient sur la vente de Badonviller, et
qu'ils tenaient en fief et hommage dudit comte de Salm, lesquels
provenaient de l'héritage d'Isabelle de Brouville, lemme d'Hartong,
ledit de Blâmont leur a assigné, en récompense, pareille rente
sur la vente de Blâmont, il rachat de 80 petits florins (29).
« Werry de Durquilstain » se trouvant le plus proche héritier de
Catherine de Brouville, sa tante, celle-ci lui fit don et
transport, en 1400, de tous ses meubles et héritages, priant le
duc de l'admettre à faire ses foi et hommage pour les fiefs
qu'elle tenait de lui ce à quoi le prince consentit (30).
Le 6 novembre 1404, « Werry de Durkestain », écuyer, reprend en
fief et hommage du duc de Lorraine les bois de « Moregnieweivre
près d'Aizeralle » (Azerailles), sa part des bois de « Boixiers
» et cent soldées de terre à lui échues de par Nyclaus de
Durkestain son oncle, lesquelles se devaient lever chaque année
sur les salines de Dieuze (31).
J'arrive à Geoffroy de Durquestein celui des seigneurs de ce nom
sur lequel on possède le plus de documents; mais ils sont loin
de justifier la haute opinion qui nous est donnée de lui (32).
S'il fut assez « puissant », comme on le dit, pour faire la
guerre à l'évêque de Metz en 1442, il fallait qu'il eût trouvé
des ressources dont il ne disposait guère auparavant. On le voit
en effet, dans le cours d'une même année, contracter des
emprunts qui ne dénotent. pas une grande opulence, comme il
résulte de trois lettres, scellées de son sceau, portant un écu
à l'écusson chargé d'une étoile à six rais
C'est ainsi qu'en 1425, il reconnaît devoir à Gérardin, dit le
Cardinal, bourgeois de Blâmont, 40 fr. que celui-ci lui avait
prêtés, à son « grans besoing et urgent nécessitei », pour
laquelle somme il lui a mis en gage sa maison appelée la
Chambre, séant en la ville ferme de Blâmont.
Peu après, lui et Catherine, sa soeur, « pour leur gran besoin et
urgent nécessité », empruntent 30 florins de bon or à une femme
de Deneuvre et lui mettent en gage une pièce de pré.
Enfin, il reconnait devoir 50 fr. à son cher ami Lazarus de
Xelatte et à Biétrix, sa femme, et lui met en gage sa maison
dite la maison « auz Crennez », séant en la ville ferme de
Blâmont, entre sa maison dite la Chambre et la grange de Jean du
Pont, clerc (33).
En 1436, il rachète le pré de Buxières qu'il avait engagé au
chapitre de Blâmont pour 40 vieux florins (34). - Par lettres du
7 juin 1441 il consent à ne point retirer l'engagement par lui
fait à Marguerite de Lorraine, dame de Blâmont, de ses droits
aux villes de Ribauviller et de Guémar qu'en acquittant à ladite
dame la somme de 70 vieux florins et celle de 10 francs, qu'elle
lui avait prêtés. - On trouve, enfin, sous la date du 4 juin
1455, la vente faite à Thiébaut de Blâmont par un nommé Warin,
de Deneuvre, dit le Varlet, d'une gagère de 160 francs qu'il
avait de Geoffroy de Turquestein, moyennant 100 vieux florins
(35).
Les « gagères » faites au profit de Marguerite n'étaient pas
rachetées en 1469 puisqu'on voit cette dame les donner par
testament à son fils Olry de Blâmont (36).
Geoffroy était mort vers 1491, laissant, entr'autres héritiers
Warry de « Lucembourg» (Lutzelbourg), seigneur de Fléville, et
Béatrix de Germiny, sa femme (37); mais il ne semble pas qu'il
ait eu de descendants directs, car on ne trouve plus de
gentilshommes du nom de Turquestein dans les nombreux titres
conservés au Trésor des Chartes.
Fischer a cru pouvoir ajouter à leur liste des nobles alsaciens
appelés Gossmar, dont quelques-uns prirent le surnom de
Türkelstein; mais cette famille, qui habitait la ville
d'Obernai, n'eut rien de commun avec celle dont il est ici
question (38).
(à suivre)
|