Rapports et
délibérations - Conseil général du Département de la Meurthe et
Moselle
1921
Deuxième liste des communes ayant été l'objet de décorations ou
de citations pour leur belle conduite pendant la guerre.
(Journal officiel du 13 avril 1921, p. 4694 et 4685)
Le ministre de la Guerre cite
à l'ordre de l'armée :
SEICHEPREY, REMENAUVILLE (Meurthe-et-Moselle) : situées en
pleine zone de bataille pendant toute la guerre, ont été l'objet
de continuels bombardements qui les ont totalement détruites.
Par leur héroïque sacrifice, ont bien mérité du pays.
DIEULOUARD (Meurthe-et-Moselle) : située à proximité du front, a
été l'objet de nombreux bombardements par avions qui ont détruit
une partie de ses habitations. Par ses deuils et ses souffrances
a bien mérité du pays.
CHAREY. DOMMARTIN-LA-CHAUSSÉE, ESSEY-ET-MAIZERAIS, EUVEZIN,
JAULNY, REMBERCOURT, SAINT-BAUSSANT, VIÉVILLE-EN-HAYE, VILCEY-SUR-TREY,
XAMMES (Meurthe-et-Moselle) : ont, pendant quatre ans, supporté
l'occupation ennemie avec une fermeté admirable. Malgré la
destruction d'une grande partie de leurs habitations, ont
conservé intacte leur foi dans le succès final, s'acquérant
ainsi des titres à la reconnaissance du pays.
Paris, le 9 avril 1921.
Louis BARTHOU.
Le ministre de la Guerre cite à l'ordre de l'armée :
FLIREY, LIMEY, LIRONVILLE, REGNIÉVILLE, FEY-EH-HAYE
(Meurthe-et-Moselle) : situées en première ligne pendant toute
la durée des hostilités, ont été soumises à d'incessants
bombardements qui les ont totalement détruites. Se sont acquis
par leurs ruines, des titres impérissables à la reconnaissance
du pays.
CHAMBLEY, DAMPVITOUX, ONVILLE, SAINT-JULIEN-LES-GORZE,
AFFLÉVILLE, BÉCHAMPS (Meurthe-et-Moselle) : malgré les dommages
subis par le bombardement et l'incendie, ont toujours fait
preuve de la plus belle confiance dans la victoire finale. Ont
bien mérité du pays.
GONDRECOURT-AIX (Meurthe-et-Moselle), : vaillante cité qui, par
ses deuils, ses souffrances et la destruction d'une partie de
ses habitations, a bien mérité du pays.
PAGNY-SUR-MOSELLE, NORROY, MAIDIÈRES (Meurthe-et-Moselle) :
restées aux mains de l'ennemi pendant quatre années, ont
supporté courageusement les épreuves de l'occupation. Malgré
leurs deuils, leurs souffrances et les dommages subis par les
multiples bombardements, n'ont jamais cessé de faire preuve
d'une ardente confiance dans la victoire finale, méritant ainsi
la reconnaissance du pays.
Paris, le 9 avril 1921.
Louis BARTHOU.
Le ministre de la Guerre cite à l'ordre de l'armée :
MONTAUVILLE, VILLERS-SOUS-PRENY (Meurthe-et-Moselle) : situées à
proximité de la zone de feu dans les lignes ennemies, ont
supporté Sans faiblesse les plus violents bombardements. Par
leurs deuils, leurs souffrances et les dommages subis, ont bien
mérité du pays.
LESMÉNILS (Meurthe-et-Moselle) : vaillante cité qui, constamment
bombardée et âprement disputée, a été le témoin de violents
combats. A payé de sa destruction totale l'honneur d'avoir été
pendant quatre ans sur la ligne de feu, donnant ainsi un bel
exemple de sacrifice et d'abnégation.
BOUXIÈRES-SOUS-FROIDMONT, PRENY (Meurthe-et-Moselle) :
vaillantes cités qui, occupées pendant toute la durée de la
guerre, ont supporté sans faiblesse les plus violents
bombardements; ont, par leurs souffrances et leurs ruines,
mérité la reconnaissance du pays.
SAINTE-GENEVIÈVE, VITTONVILLE (Meurthe-et-Moselle) : par les
bombardements qu'elles ont supportés courageusement, leurs
souffrances et la ruine d'une partie de leurs habitations, ont
bien mérité du pays.
MOUSSON (Meurthe-et-Moselle) : par les nombreux bombardements
qu'elle a vaillamment supportés, par ses deuils, ses souffrances
et la ruine d'une partie de ses habitations, a mérité la
reconnaissance du pays.
Paris, le 9 avril 1921.
Louis BARTHOU.
Le ministre de la Guerre cite à l'ordre de l'armée :
DENEUVRE (Meurthe-et-Moselle) : a vaillamment supporté, en 1914,
les souffrances de l'occupation allemande après avoir vu
l'ennemi incendier nombre de ses maisons et fusiller plusieurs
de ses habitants. Située pendant quatre ans à proximité du
front, a été fréquemment bombardée par canons et par avions,
sans jamais cesser de faire preuve, dans l'adversité, des plus
belles qualités, de courage et d'abnégation.
Paris, le 19 avril 1921.
Louis BARTHOU.
(J.O. du 17 juin 1921, p. 6928.)
Le ministre de la Guerre cite à l'ordre de l'armée :
SORNÉVILLE (Meurthe-et-Moselle) : vaillante cité d'extrême
frontière qui fut, dès le mois d'août 1914, une des premières
victimes de l'ennemi. A payé de sa destruction partielle
l'honneur d'avoir été pendant quatre années sur la ligne de feu,
méritant ainsi la reconnaissance du pays.
ANGOMONT, FENNEVILLER, NEUVILLER-LES-BADONVILLER, SAINTE-PÔLE,
PEXONNE, PIERRE-PERCÉE, SAINT-MAURICE (Meurthe-et-Moselle) :
courageuses citées qui ont été au début de la guerre des
premières victimes des Allemands. Ont vu l'ennemi incendier une
partie de leurs maisons, fusiller ou déporter nombre de leurs
habitants. Par leur deuil et leur héroïque sacrifice ont bien
mérité du pays.
ARRACOURT, ATHIENVILLE, BURES, BEZANGE-LA-GRANDE, RÉCHICOURT-LA-PETITE,
LEINTREY, REILLON,
VÉHO (Meurthe-et-Moselle) : villages
d'extrême frontière qui furent dès le mois d'août 1914 des
premières victimes de l'ennemi. Ont payé de leur destruction
l'honneur d'avoir été pendant plus de quatre années sur la ligne
de feu. Par les deuils et les dommages qu'ils ont subis, ont
droit à la reconnaissance du pays.
BIONVILLE (Meurthe-et-Moselle) : occupée par les Allemands
pendant toute la guerre, a subi le joug d'un ennemi brutal qui
emmena une grande partie de sa population en captivité et
fusilla plusieurs de ses habitants sans aucun motif. Par son
douloureux sacrifice et ses deuils, a bien mérité la
reconnaissance du pays.
BATHELÉMONT, COURBESSEAUX, DROUVILLE, MONTIGNY
(Meurthe-et-Moselle) : ont vaillamment supporté, en 1914, les
souffrances de l'occupation allemande, après avoir vu l'ennemi
incendier nombre de ses maisons et fusiller plusieurs de leurs
habitants. Ont conservé un courage stoïque au cours des nombreux
bombardements qui se succédèrent jusqu'à l'armistice, prouvant
ainsi, par la belle énergie de leurs habitants, leur croyance
inaltérable dans la victoire finale.
Paris, le 16 juin 1921
Louis BARTHOU.
(J.O. du 9 juillet 1921, p. 7873.)
Le ministre de la Guerre cite à l'ordre de l'armée :
BLENOD-LÈS-PONT-A-MOUSSON, JEZAINVILLE (Meurthe-et-Moselle) :
situées dans la région du bois Le Prêtre, ont été occupées par
l'ennemi en septembre 1914, puis ont été fréquemment bombardées
pendant la durée des hostilités. Par leurs deuils et les
dommages subis, ont bien mérité du pays.
La commune de Champey (Meurthe-et-Moselle) : vaillante cité qui
a subi le joug allemand, du 4 août 1914 au 12 septembre 1918 et
qui a été fréquemment bombardée. Par ses deuils, les dommages
subis et les vexations de l'ennemi, qu'elle a courageusement
supportés, s'est acquis des titres à la reconnaissance du pays.
La commune de VANDIÈRES (Meurthe-et-Moselle) : restée aux mains
de l'ennemi pendant quatre années, a supporté courageusement les
épreuves de l'occupation. Malgré ses deuils nombreux, ses
souffrances et les dommages subis par suite des multiples
bombardements, n'a jamais cessé de faire preuve d'une ardente
confiance dans la victoire finale, méritant ainsi la
reconnaissance du pays.
La commune de MARS-LA-TOUR (Meurthe-et-Moselle) : courageuse
cité qui a été envahie par l'ennemi pendant toute la guerre et a
subi avec une patriotique fermeté toutes les vexations d'une
occupation brutale, faisant preuve ainsi d'une confiance
inébranlable dans le succès final.
Paris, le 4 juillet 1921.
Louis BARTHOU.
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