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Documents sur Blâmont (54) et le Blâmontois

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L'Est Républicain

- 1924 -



6 janvier 1924
LEINTREY
Chasseurs de corbeaux, - Il y a des corbeaux à Leintrey, mais il n'est pas permis de les tuer. Pour avoir enfreint cette défense. MM. Robert Colin, Camille Jacques et Guertat Charles ont été l'objet d'une contravention.


18 janvier 1924
LUNEVILLE
AUTREPIERRE
Sangliers abattus. - M. Rogiez, boulanger, a abattu deux sangliers dans la prairie d'Autrepierre ; l'un pesait 80 kilos et l'autre 20.
DOMJEVIN
Coup de pied de cheval mortel. - Le 15 janvier, vers 8 heures du soir, le jeune Bienfait Noël, âgé de 18 ans, domestique de culture chez M. Henry, se rendait à l'écurie en compagnie de M. Munier Célestin, beau-frère de son patron, Bienfait mettait la croupière à un des chevaux lorsqu'une soudaine ruade de l'animal l'atteignit a la mâchoire. Assommé, le pauvre garçon tomba. M. Munier sortit aussitôt pour chercher du secours. On transporta le blessé dans la maison tandis qu'en toute hâte une personne courait mander le docteur Humbert.
Mais l'intervention du médecin devait être inutile. L'infortuné Noël Bienfait rendait le dernier soupir avant son arrivée. Le défunt, très honnête et justement considéré, est originaire de Croismare.

21 janvier 1924
BLAMONT
Procès-verbal. - Une contravention pour divagation de chien a été dressée contre M. Duchamp Henri, propriétaire à Blâmont

30 janvier 1924
AVRICOURT
Logements et travaux. - Près de la gare de Nouvel-Avricourt, un certain nombre de maisons tombent en ruines et rien ne fait présager leur prochaine reconstruction Ce sont là de lamentables souvenirs de guerre qui devraient disparaître le plus tôt possible, d'autant plus que ces maisons en ruines sort un danger pour la sécurité publique ; reconstituées, elles offriraient des logements recherchés par de nombreux amateurs Avant la guerre, la douane allemande y logeait ses employés.
Ces maisons appartiennent aujourd'hui à l'Etat français Or, les logements sont recherchés et le seront encore davantage en raison des travaux qui se préparent à Nouvel-Avricourt et à Igney-Avricourt.
En face de la gare de Nouvel-Avricourt, l'administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine vient d'acheter des terrains et de capter une source, «  la Fontaine des Cloches », pour établir un vaste réservoir d'un hectare, afin d'alimenter d'eau les machines de la gare.
A Igney-Avricourt, la pose de quatre voies latérales de Blainville à Réding exigerait la disparition d'un certain nombre de maisons construites le long de la voie, sur une colline, appelée aussi à disparaître.
Les démolitions et nivellements demanderont de nombreux ouvriers qu'il faudra loger et nourrir. Des affaires en perspective.
FRÊMONVILLE
Vol. - De retour à Frémonville à la baraque qu'ils habitent, Henri Véchambre et Roger Sehirrer manoeuvres, s'aperçurent qu'ils avaient été volés. Véchambre d'une paire de bottines, un gilet et d'une somme de 6 fr. ; Sehirrer, de son pardessus. Préjudice : 180 francs.

31 janvier 1924
DOMEVRE-SUR-VEZOUZE
Asphyxié dans un blockhaus. - Un septuagénaire, Henri Bélain, demeurant à Domèvre, habitait un blockhaus en béton armé, à cent mètres du village. Ce blockhaus était séparé en deux parties. Dans l'une, le vieillard avait installé un logement, l'autre partie servant de magasin de matériel. Le 28 janvier dernier, M. Paul Davot, monteur à la Compagnie lorraine, était occupé à monter un transformateur d'électricité à côté du blockhaus. Vers quatre heures du soir, il aperçut une fumée filtrant sous la porte du local. Il y pénétra et constata qu'un commencement d'incendie s'était déclaré dans le réduit. Il remarqua en outre, la présence de son occupant, M. Bélain, qui ne donnait plus signe de vie. Le septuagénaire avait été asphyxié.

11 février 1924
ANCERVILLER
Police des étrangers - Procès-verbal a été dressé contre Paviovitch, manoeuvre, pour défaut de carte d'identité.
EMBERMÊNIL
Police des étrangers. - Les gendarmes ont verbalisé contre le Polonais Janas Windysla, manoeuvre, qui ne possédait pas de carte d'identité.

L'assassinat du curé de Repaix
On annonce que l'assassin de l'abbé Hans l'infortuné curé de Repaix, passera en mars prochain devant la Cour d'assises des Vosges.
Il sera défendu par Me Pierre Dussaux le distingué avocat du barreau de Nancy.

12 février 1924
HARBOUEY
Les étrangers. - Droz Marcel, ferblantier, n'ayant pas de carte d'identité, a été pourvu d'un procès-verbal.
Défaut de guides. - Kissoum Mohamed, charretier, s'est vu dresser procès-verbal pour défaut de guides à son attelage.

20 février 1924
BLAMONT
Contraventions. - Plusieurs contraventions ont été dressées contre Yves Filioux, manoeuvre à Nouvel-Avricourt, pour ivresse, défaut de lanterne et de plaque de contrôle à son vélo.

29 février 1924
BLAMONT
Police des étrangers. - Pour défaut de carte d'identité, un procès-verbal a été dressé contre Roza Paul, manoeuvre.

28 mars 1924.
Demangel, l'assassin de l'abbé Hans
DEVANT LE JURY DES VOSGES
II a été condamné aux travaux forcés à perpétuité

30 mars 1924
ANCERVILLER
Procès-verbal.- Procès-verbal a été dressé contre François Chappuis, fromager, pour défaut de récépissé de déclaration, défaut de permis de conduire et défaut de numéro d'ordre à l'arrière de sa motocyclette.

1er avril 1924
AVRICOURT
Police des étrangers,. - Pour défaut de visas de pièces d'identité, Brussic Jean, manoeuvre, a été verbalisé.

17 avril 1924
BLAMONT ivresse. Ayant rencontré Charles Gockel, garçon de culture à Blâmont, en complet état d'ivresse, les gendarmes lui ont dressé procès-verbal.

20 avril 1924
BLAMONT
Vol de peaux de lapin. - M. Grandjean Arthur, marchand de bestiaux et de peaux de lapin, a porté plainte contre son domestique Ray Philippe, qui lui aurait volé dans son magasin, 33 kilos de peaux de lapin Le préjudice éprouvé par M. Grandjean est de 675 francs.
Le domestique indélicat aurait vendu les peaux à divers commerçants.

21 avril 1924
AVRICOURT
Procès-verbal. - Les gendarmes ont verbalisé contre Drouin Désiré, journalier à Blâmont, lequel avait négligé d'allumer sa voiture.
BLAMONT
Code de la route. - Kalembrun Charles, mécanicien, dont l'auto n'était pas éclairée, a été gratifié d'un procès-verbal.

26 avril 1924
BLAMONT
L'inauguration du stand des Marmottes - Rappelons que dimanche 18 mai, à 11 h. 30, sous la présidence de M. le général Penet, commandant le 20e corps, aura lieu l'inauguration du stand de la Société de tir de Blâmont, avec le concours de la fanfare l'Industrielle des établissements Mazerand, et la clique de trompettes de la Société de gymnastique.

16 mai 1924
LEINTREY
Arrestation. - Les gendarmes ont arrêté en flagrant délit de vagabondage les nommés Niézytte Karol, mécanicien, et Wroblemki, boulanger, tous deux sans domicile fixe.

19 mai 1924
L'inauguration du Stand des « Marmottes» à Blâmont
Le soleil de mai, enfin victorieux des bouderies d'un hiver obstiné, resplendissait dimanche d'un incomparable éclat. Il poudrait d'or léger le délicieux paysage que l'on découvre des larges terrasses du stand des «  Marmottes ». N'allez pas me croire victime d'un mirage. Non. Le panorama sur quoi, de ce point culminant, les regards enchantés s'arrêtent, est vraiment un des plus nobles du pays lorrain. Au premier plan, c'est Blâmont, la vieille ville au glorieux et tumultueux passé ; Blâmont, avec les ruines du château de la reine Christine de Danemark et du duc François, qui s'enlèvent en grisaille dans l'azur immuable ; avec les tourelles chapeautées d'ardoises du château Burrus, les deux tours élégamment effilées de sa belle église ; derrière, dans les bois qui ceinturent l'horizon, les façades ressuscitées du château Ste-
Marie et du clos Saint-Pierre ; autour de nous, la neuve verdure des vergers avec la féerie des mirabelliers et des pommiers en fleurs...
Quelle reconnaissance devons-nous au grand animateur de la journée, l'excellent docteur Hanriot, de nous avoir procuré la joie d'assister à une solennité sportive et patriotique dans un pareil cadre !
A 11 heures, un cortège s'organisait en gare de Blâmont pour se rendre au stand.
Précédées par la vibrante fanfare de trompettes de la P. M., la Chorale et l'Industrielle, fanfare des établissements Mazerand, les personnalités officielles traversèrent Blâmont et montèrent le petit chemin rocailleux qui conduit au stand des Marmottes.
Remarqué au nombre des personnalités présentes, MM. le docteur Hanriot, président de la Société de tir et de P. M. de Blâmont ; Georges Mazerand, député ; le général Bizouard, délégué par le général Penet, commandant le 20e C. A. ; de Turckheim, conseiller général ; Lucien Labourel, maire de Blâmont ; Campion, adjoint ; le lieutenant-colonel Larcher ; le capitaine Beaudouin ; Maze, capitaine de gendarmerie ; Coulon, inspecteur primaire ; Wacus, président de la Mussipontaine, société de tir et de P. M. ; Blum, vice-président, et Muller, directeur du matériel de la Société ; Chesnel, directeur du L.-B.-B. ; Hanra, vice-président de la Fédération départementale de P, M. pour l'arrondissement de Briey ; Schutzenberger, président de la Société de tir de Strasbourg ; Letaudy, secrétaire général de la même société ; Fischer, président de la Société de tir de Sélestat, auteur des plans du stand des Marmottes ; Barbier, président de la Société de tir de Cirey ; Noirtin, président de la Société de tir de Neufchâteau ; E. Thomas, président de la Société de tir d'Epinal ; Vaillant, inspecteur des forêts ; Piffert, maire de Sarrebourg ; Emile Boirat, président de l'Amicale Jules-Ferry, secrétaire de la Fédération lorraine des Sociétés de gymnastique et de sport; Batho, juge de paix ; Gaspard ; Thomas, directeur de l'enregistrement ; Watrinet ; Moret, vice-président de la Société de tir de Badonviller ; Cuissard ; Taillibert, Spire, de Val-et-Chatillon ; Caen ; Spaëth, maire de Blainville ; Gérard, maire de Nonhigny ; Odinot, maire de Harbouey ; Georgel, maire de Foulcrey ; Alison, maire d'Emberménil ; Barthélémy, maire de Xousse ; Walter, maire de Remoncourt ; Dubois, maire d'Amenoncourt; Pierron, maire de Saint-Martin ; Hainzelin, maire- de Barbas ; Aubry, maire de Gogney ; Martin, maire de Montreux ; Jacquot, adjoint, au maire d'Ogéviller ; Jacquot, maire de Reillon ; Legrand, maire de Frémonville ; Loeffler, maire d'Avricourt ; René Gadel, maire d'Igney ; Hoilard, maire de Domjevin ; Adam, maire dé Fréménil, conseiller d'arrondissement, de nombreux administrateurs, instituteurs, etc.
Des terrasses du stand où l'on s'arrête un instant pour reprendre haleine et jouir de la vue splendide, on se rend au stand, pavillon admirablement aménagé et digne d'une grande ville, avec ses tables de tir installées devant les créneaux, les coquets bureaux d'inscription derrière, l'armurerie, le secrétariat
Les moelleux coussins qui permettent aux tireurs de prendre sans fatigue la position couchée, les sonneries électriques qui servent à avertir les marqueurs, tout cet ensemble harmonieusement ordonné permettent d'affirmer que le docteur Hanriot a réalisé là le summum du confort et la perfection même.
Tout est prévu. Les fusils sont au râtelier et bientôt le bruit assourdissant des coups de feu va éveiller les échos de la vallée.
C'est Mme Letaudy, la charmante femme du vice-président de la Société de tir de Strasbourg, qui, priée par le docteur Hanriot, s'allonge gracieusement sur une table de tir et inaugure les marmottes en tirant le premier coups. Bientôt, c'est un terrible vacarme.
La carabine, l'arme de guerre, le revolver entrent en jeu, C'est un jazz-band infernal.
Mais bientôt, ces bruits héroïques s'espacent puis s'éteignent, Il est midi et demi, l'heure du déjeuner champêtre.
Dans le bâtiment central du stand, coquette salle des fêtes ornée de trophées de drapeaux et de verdure, toutes baies ouvertes sur l'enchantement de la campagne fleurie, un exquis banquet, servi par le maître hôtelier Cuny requiert les robustes appétits.
Au champagne, le docteur Hanriot se lève et, dans une de ces improvisations charmantes que l'on ne saurait résumer sans en déflorer l'humour, remercie avec effusion les hôtes de Blâmont, ses collaborateurs, les maires, les instituteurs. Pour chacun, il a un mot aimable, une attention délicate, un compliment spirituel, un trait marqué au coin de sa fantaisie si personnelle.
Ayant rappelé les noms des généraux qui visitèrent autrefois l'ancien champ de tir des Pâtis, les Balfourier, les de Lastours, les Lyautey ; des mécènes qui aidèrent puissamment à la prospérité de la Société : les Jean-Baptiste Mazerand, les Bechmann, le dévoué président de la société de Blâmont, évoque le souvenir des glorieux morts de la Société et boit à l'union du canton de Blâmont. L'orateur est, comme bien l'on pense, vigoureusement applaudi.
Le général Bizouard, qui lui succède, présente les excuses du général Penst et expose brièvement la doctrine officielle de l'importance actuelle du feu et du matériel, «  point fondamental de la formation de la troupe ».
Il félicite les créateurs du stand de l'aide efficace qu'ils apportent à notre armée.
«  Ces stands, ces sociétés de tir, dit-il, sont un instrument de progrès économique et de progrès social ». De progrès économique, puisqu'ils peuvent faire envisager la réduction du service militaire ; de progrès social, en resserrant les liens bonne et saine camaraderie entre les citoyens.
Très éloquemment, le général salue la Société de tir de Blâmont et son sympathique et dévoué président. «  Honneur à vous messieurs, honneur à la ville et à la Société de tir de Blâmont ». La salle tout entière acclame ces paroles. Le café fume dans les tasses et les convives font honneur à un certain kirsch du Saint-Pierre, digne de vénération. Si tel discours fut autrefois discuté, voilà un nectar qui ne le sera pas. C'est une compensation.
Le temps nous manque pour parler de la visite de «  Bon-Accueil », qui eut lieu ensuite.
Nous y reviendrons dans un prochain article.
Fernand ROUSSSELOT.

21 mai 1924
AVRICOURT
Contravention. - Une contravention a été relevée contre Georges Vigneron, négociant à Remiremont, pour défaut de lanterne à son auto.
FREMONVILLE
Vélos, - Pour défaut d'éclairage à leur vélo, Swhaller Léon et Martin Tempel, garçons bouchers à Blâmont, ont été chacun l'objet d'un procès-verbal.
OGEVILLER
Filouterie d'aliments. - Attilio Vénéra, sujet italien, n'ayant pas d'argent, mangea et coucha, le 22 avril, chez M. Jean Chausson, restaurateur.
Vénéra a déclaré qu'il payerait un jour ou l'autre.
En attendant le paiement, le débitant a déposé une plainte.

7 juin 1924
Le geste criminel d'un ivrogne
Domèvre-sur-Vezouze, le 6 juin.- Les nommés Charles Schneider, manoeuvre, et Jacques Schoeffler, domestique de culture chez M. Dedenon, à Domèvre-sur-Vezouze, regagnaient leur domicile dimanche, vers dix heures et demie du soir, devisant en dialecte alsacien. Ils passaient devant une baraque occupée par les époux Dubois. A ce moment, le sieur Dubois Edmond, 55 ans manoeuvre, sortit de chez lui. Il était ivre. S'étant armé d'un bâton et proférant des menaces, il s'avança vers les deux Alsaciens
Sa femme, une mégère, âgée de 52 ans, le suivait portant une hache. Sans aucune provocation de la part des deux Alsaciens, les deux forcenés se jetèrent sur eux. Schneider ayant réussi à enlever à Dubois le bâton qu'il brandissait, celui-ci s'empara de la hache que portait sa femme et en porta un terrible coup sur la tète de Schoeffler. Le malheureux tomba, baignant dans son sang, tandis que les époux Dubois rentraient tranquillement chez eux.
M. le docteur Hanriot, de Blâmont, a donné les premiers soins au blessé, dont l'état est désespéré.
Dubois a été arrêté et écroué à la prison de Lunéville.

20 juin 1924
Accident d'automobile
M. Henri Amédée, capitaine à l'école de guerre, a déposé à la gendarmerie de Lunéville une plainte contre Mme Farand, commissionnaire en fruits à Paris, dont l'automobile a endommagé la sienne, le 16 courant, entre Blâmont et Domèvre. Mme Ferrand était accompagnée de son chauffeur et de M. Henri Nicolas, sous-chef de bureau au ministère des colonies. Une enquête est ouverte.

21 juin 1924
BLAMONT
Dégradations à propriété. - Visitant sa propriété à Vacqueville, M. Arsène Humbert, facteur des postes, constata qu'un jambage d'une pierre de taille, faisant partie de la clôture, avait été brisé. Il estime à 300 fr. le préjudice qui lui est causé.

24 juin 1924
BLAMONT
Auto. - Pour défaut de permis de conduire, un procès-verbal a été dressé contre M. Payeur Jean, marchand de chaussures, à Val-et-Châtillon.

27 juin 1924
Homicide par imprudence
Blâmont, 26 juin. - Deux vieillards de l'hospice de Blâmont, Charton Eugène, 66 ans, et Marchand François, 81 ans, vivaient sur le pied d'une parfaite camaraderie.
Marchand, néanmoins, malgré ses 81 ans, était d'humeur taquine. Fréquemment il blaguait Charton et celui-ci prenait parfois assez mal la plaisanterie. Avant-hier, Marchand reprocha à Charton de n'avoir rien donné à la quête, à la messe de la veille, et le traita de «  vieux loup. »
Charton se fâcha et entreprit de houspiller son camarade. Celui-ci, en se débattant, tomba sur une marche d'escalier en ciment. La mort fut presque instantanée. L'infortuné octogénaire s'était fait, dans sa chute, une fracture de la base du crâne.
C'est M le docteur Hanriot qui vint constater le décès.
Mercredi, le parquet de Lunéville s'est transporté à Blâmont. M. le procureur Tassard et M. le juge Grosjean ont trouvé le père Charton, désespéré d'avoir été la cause involontaire de la mort de son vieux camarade.
Naturellement, il a été laissé en liberté.

30 juin 1924
OGÉVILLER
Inauguration. - Nous rappelons que l'inauguration du monument érigé par la commune d'Ogéviller à la mémoire des morts de la guerre aura lieu le dimanche 6 juillet, sous la présidence de M. Mazerand, député. Programme. - Matin ; sonnerie des cloches ; 10 h. 30, service solennel ; 12 heures, banquet par souscription ; 14 h. 30, formation du cortège à la mairie ; 15 heures, bénédiction et inauguration du monument ; 16 h. 30, tirage de la tombola.
La Société de musique et la Chorale des Etablissements Mazerand, de Cirey, prêteront leur gracieux concours à la cérémonie. Le prix du banquet est fixé à 20 francs par tête. Les adhésions sont reçues à la mairie, jusqu'au 29 juin.

8 juillet 1924
BLAMONT
L'inauguration du monument aux morts de la grande guerre.- Rappelons que l'inauguration du monument élevé par la ville de Blâmont à ses enfants morts pour la patrie aura lieu le 13 juillet, sous la présidence de M. le préfet de Meurthe-et-Moselle.
Voici le programme de la cérémonie : 12 juillet 1924.- 19 heures : sonnerie funèbre.
13 juillet. - 6 heures : sonnerie funèbre
9 heures 15 : Réunion des conseillers municipaux, des fonctionnaires, délégations et sociétés à la mairie.
9 heures 30 : Service religieux à l'église paroissiale.
11 heures 30 : Banquet à l'hôtel de ville.
La fanfare l'Industrielle, des établissements Mazerand, de Cirey, prêtera son concours à la cérémonie.
A l'issue de la cérémonie d'inauguration du monument, inauguration de la nouvelle école des filles et de l'école maternelle, reconstruite dans les locaux de l'ancien collège.

10 juillet 1924
BLAMONT
Excès de vitesse. - Un procès-verbal a été dressé contre M. Bissonnet Léon, entrepreneur à Lunéville, pour excès de vitesse.

14 juillet 1924
13 juillet 1924 - Inauguration du monument aux morts de Blâmont

19 juillet 1924
EMBERMENIL
Etranger.- Procès-verbal a été dressé contre Magahais Gonzalvez, manoeuvre, pour défaut de photo sur sa carte d'identité.

23 juillet 1924
BLAMONT
La fête de l'Union des sapeurs-pompiers. - Voici-le programme officiel de la fête de l'Union des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle et des Vosges, qui aura lieu, à Blâmont, le 3 août prochain :
9 h. 30. Réception à la gare du chemin de fer Lunéville-Blâmont des autorités et des délégations arrivant par train spécial de Lunéville.
9 h. 45. - Défilé et cortège au cimetière. Dépôt d'une palme au monument du capitaine Delabbeye, fondateur de l'Union des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle et des Vosges.
10 h. 30. - Revue de la compagnie de sapeurs-pompiers de Blâmont.
10 h. 45. - Réception à l'hôtel de ville et vin d'honneur offert par la municipalité de Blâmont.
11 heures. - Congrès à la salle des fêtes le Bon Accueil.
12 heures. - Banquet à l'hôtel de ville (souscription : 15 francs).
14 h. 30. - Démonstration de fonctionnement d'appareil extincteur Mousse Knock-out, de la maison Bouillon frères, de Paris.
15 h. 25. - Départ du train spécial direct Blâmont-Lunéville.
16 h. 45. - Arrivée à Lunéville.

25 juillet 1924
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Audience du 23 juillet
L'homicide par imprudence de Blâmont. - Nous avons raconté l'histoire de ces deux vieillards de l'hospice de Blâmont, Eugène Charton et François Marchand, qui se prirent de querelle pour une raison futile. Eugène Charton poussa François Marchand et celui-ci tomba à la renverse sur une marche d'escalier garnie d'une tringle en fer. Le pauvre vieux, qui était âgé de plus de quatre-vingts ans, mourut quelques heures après sa chute, d'une hémorragie.
Eugène Charton, qui a éprouvé un profond chagrin de la mort de son vieux camarade, est condamné pour le principe à 15 jours de prison avec sursis.

5 août 1924
La Fête de l'Union des Sapeurs-Pompiers de Meurthe-et-Moselle et des Vosges
A BLAMONT
Le temps n'est plus où une revue, un défilé de sapeurs-pompiers suscitait l'ironique gaité des foules et alimentait le répertoire des chanteurs de café-concert.
En enlevant aux pompiers des armes inutiles, en réglementant et unifiant leur uniforme, on a tari d'un coup une source de plaisanteries faciles et désobligeantes,
Nous nous rappelons, certes, de lointaines réunions de pompiers, il y a trente ans. Il n'est pas exagéré de dire que les spectateurs, amateurs de pittoresque, ne s'y embêtaient pas.
Les sapeurs de certaines campagnes étaient vêtus d'une courte veste ; d'autres, d'une longue tunique à larges pans, ornée de parements et d'insignes disparates. On voyait encore, à cette époque, des sapeurs, le visage encadré d'une barbe épanouie, la hache sur l'épaule, portant le bonnet à poil et le blanc tablier de cuir. Des cantinières étaient attachées à certaines compagnies, celle de Lunéville notamment. Souvent accortes, ces aimables auxiliaires montraient des jambes haut guêtrées sous un cotillon court ; la tête coiffée d'un amusant chapeau à cocarde, elles arrondissaient avantageusement le coude sur leur petit tonnelet, plein de «  blanche » à deux sous. Ajoutez à cela les casques, souvent invraisemblables de cocasserie, casques à chenille rappelant les couvre-chefs guerriers d'Annibal et de Philopoemen...
L'ensemble baroque de ces compagnies ainsi présentées, se rapprochait beaucoup plus d'un joyeux défilé d'opérette que d'une parade de troupes du premier Empire. Rien de tout cela n'existe plus aujourd'hui. On a, fort heureusement, restitué aux descendants des nocturnes décemvis de Rome, des vigiles, des gens de guet du moyen-âge, des quaterniers de François Ier, la dignité à laquelle ils ont droit. Les pompiers ne sont pas des militaires plus ou moins drôles, des gardes nationaux plus ou moins désuets ; ils sont des volontaires du devoir, des braves gens et des gens braves, dévoués à la sauvegarde des biens et des personnes de la collectivité.
Pourquoi nous faut-il constater que la collectivité ne rend pas toujours en gratitude ce que ses courageux défenseurs lui donnent en abnégation et en désintéressement ? Car c'est bien là l'impression que nous avons remportée du congrès et de la fête officielle de l'Union des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle et des Vosges, qui eurent lieu, avant-hier, à Blâmont.
Cette fête avait amené dans l'aimable et si accueillante cité, soit par le chemin de fer de l'Est, soit par le chemin de fer du L. B. B., d'importantes délégations de toutes les compagnies affiliées à l'Union. Ce fut une solennité impressionnante et superbe.
Rappelons que Blâmont est la ville d'élection des pompiers. C'est à Blâmont que se tint le premier concours des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle, en 1883. C'est de Blâmont que la voix autorisée de Jules-Césaire Delabbeye, capitaine des sapeurs-pompiers, et l'un des principaux fondateurs de la Fédération, formula les nécessaires appels d'union et de solidarité.

RÉCEPTIONS, REVUE, CONGRÈS
A 9 heures et demie, M. Lucien Labourel, maire de Blâmont, accompagné de M. Campion, adjoint, de son conseil municipal, de plusieurs notabilités blâmontaises, de l'Harmonie de la Société-Lorraine de Lunéville, de la compagnie des sapeurs-pompiers de Blâmont, commandée par le lieutenant Martin, de M. de Turckheim, conseiller général, attend devant la gare du L. B. B. l'arrivée des délégations.
Du train spécial qui arrive, un flot d'uniformes s'écoule. Les présentations ont lieu, puis un véritable bataillon se forme qui, musique en tête, défile par les rues de Blâmont admirablement pavoisées et fleuries, se dirigeant vers le cimetière. Là, une touchante manifestation a lieu devant la tombe du toujours regretté capitaine Delabbeye, dont l'éminent statuaire Michel Malherbe a rendu, dans le bronze, la mâle physionomie. Une palme fut déposée sur la tombe, après que le commandant Aubertin eut brièvement évoqué la mémoire de son ancien camarade. On s'inclina également devant la tombe d'un autre disparu, le lieutenant Moitrier, et l'on revint, au rythme allègre d'une marche militaire, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, où tous les officiers des délégations passèrent en revue la compagnie des sapeurs-pompiers de Blâmont, dont l'impeccable tenue et l'entrainement furent fort remarqués.
Un vin d'honneur, servi sous, les Halles, réunit, dans une gaie et fraternelle confusion, officiers et sapeurs, tandis que l'Harmonie de la Société Lorraine donnait, sur la place, un brillant concert.
A 11 heures, tout le monde se rendait à «  Bon-Accueil », mis à la disposition du congrès par l'excellent docteur Hanriot, qui s'avère l'homme de toutes les généreuses initiatives et de tous les gestes gracieux. Les congressistes se réunirent dans la coquette salle de théâtre de Bon Accueil. Sur la scène avaient pris place, autour du commandant Aubertin, commandant inspecteur du département des Vosges, MM. le lieutenant Arsant, secrétaire de l'Union ; Devit, adjoint au maire de Nancy ; Potu, capitaine de la compagnie de Nancy, ainsi que d'autres personnalités plus haut citées.
M. Aubertin prend le premier la parole. Il remercie la municipalité de Blâmont de sa charmante cordialité et adresse un souvenir ému aux membres d'honneur de l'Union, décédés, et en particulier à son président d'honneur, le commandant Vannier, mort il y a huit jours, et dont il fait un délicat éloge. M. Aubertin rappelle ensuite les buts de l'Union des sapeurs-pompiers et en montre les avantages matériels et moraux.
En l'absence du secrétaire général de l'Union, le capitaine Alvarez, de Toul, tombé malade à la suite d'un récent incendie, le lieutenant Arsant expose la situation de la société et quelques-uns des desiderata, sur lesquels MM. Aubertin et Georges Mazerand reviendront tout à l'heure, à l'issue du banquet de l'hôtel de ville.
Un débat s'engage au sujet des procédés dilatoires employés par la compagnie de l'Est pour se soustraire aux demandes de tarifs réduits formulés par les délégations de sapeurs-pompiers, désireuses d'assister au congrès.
M. Arsant ayant fait appel aux journaux pour les prier de souligner un manque de compréhension de la compagnie, notre camarade Schutz déclare, non sans opportunité, qu'il est infiniment plus simple de s'adresser directement à M. Adrien de Turckheim, membre du conseil d'administration de la compagnie des chemins de fer de l'Est, justement présent sur l'estrade. M. de Turckheim se lève alors et promet d'intervenir pour faire obtenir aux pompiers les faveurs qui sont accordées sans difficultés à maintes sociétés et patronages, de moindre conséquence. (Ce n'est pas M. de Turckheim qui dit cela, c'est nous.)
On s'occupe encore de diverses questions corporatives et la séance est levée. Tout le inonde se dirige, soit vers le banquet officiel soit vers les différents hôtels de la ville, ou des centaines de déjeuners sont servis.

LE BANQUET DE L'HOTEL DE VILLE
A l'hôtel de ville, 180 couverts sont dressés, à la table d'honneur et aux hauts bouts des tables perpendiculaires, notons la présence le MM. Aubertin, président ; Lucien Labourel, maire de Blâmont ; Georges Mazerand, député, qui arrivera au milieu du déjeuner, retour de l'inauguration du monument de Fontenoy-la-Joûte ; de Turckheim, conseiller général ; Campion, adjoint au maire de Blâmont ; Devit, adjoint au maire de Nancy ; Potu, capitaine des pompiers de Nancy ; le docteur Hanriot ; lieutenant Arsant, secrétaire le l'Union ; le capitaine Mathieu, de St-Dié ; le lieutenant Martin, de Blâmont ; Bouquet, de Valcourt ; Voinquel, vice-président de l'Union ; le capitaine Stingre, de Lunéville ; le capitaine Cailler, de Remiremont ; Petit, de Pont-à-Mousson ; le capitaine et le lieutenant Lesprit, de Rambervillers ; Fort, de Badonviller ; le sous-lieutenant Antoine, de Toul ; Henrion, de St-Nicolas-de-Port ; le statuaire Michel-Malherbe ; le maire et l'adjoint de Varangéville ; le lieutenant Vichard, de Marainviller ; le sous-lieutenant Clasquin, de Blâmont ; Franbry, directeur de l'Harmonie de la Société Lorraine ; le lieutenant Vosgein, de Toul ; le capitaine Salviac, de Mirecourt ; le capitaine Leclerc et le lieutenant Crouzier, de Raon-l'Etape ; Charles Leclerc, ancien capitaine de Lunéville ; le lieutenant Edmond Didillon, de Lunéville ; le capitaine Petitdemange et le lieutenant Daburon, de Baccarat, etc. Que les oubliés ne nous gardent pas rigueur, nous n'avons à notre disposition que deux yeux et un crayon.
Le déjeuner, excellemment servi par la maison Cuny, de Blâmont, fut, comme bien on le pense, fleuri de bruyante cordialité.
LES TOASTS
Au champagne, M. le commandant Aubertin se lève. Il adresse des remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à l'Union et ont prêté leur concours à l'absolue réussite de la fête.
Il expose ensuite les modestes desiderata de l'Union des sapeurs-pompiers :
«  Nous demandons que l'Etat se montre un peu plus large dans ses subventions, afin de nous permettre de perfectionner et moderniser notre matériel, d'habiller, sinon coquettement, du moins proprement nos hommes.
«  Nous demandons tarif réduit pour nos voyages, non pour des parties de plaisir, mais pour faciliter nos échanges de vues et nos études.
«  Nous demandons aussi qu'une loi rende obligatoire l'organisation du service de protection contre l'incendie dans toutes les communes. Ce sont là trois points d'intérêt général. Mais nous demandons surtout qu'une loi majore les maigres pensions attribuées aux sapeurs-pompiers blessés au feu, et rendus incapables de gagner leur vie ; aux veuves et orphelins mineurs de ceux qui ont perdu la vie en se dévouant au service de leurs concitoyens. Nous sommes certains que la majeure partie de nos représentants et, en particulier, tous ceux de l'Est, sont favorables à nos demandes. »
M. le commandant Aubertin trace un portrait vigoureusement brossé du sapeur-pompier luttant dans la fumée et prodiguant des efforts, insoupçonnés du publie qui regarde.
«  Il est évident, dit-il, en terminant, qu'une bonne tenue, une belle allure font plus que des longs palabres pour servir la causé des sapeurs-pompiers. Mais il faut autre chose encore. Il faut de la ténacité, de la volonté ; il faut cette conscience du devoir, cet esprit de sacrifice librement consenti, qui font de nos corps de sapeurs-pompiers l'armée du devoir avant tout,
«  A la devise «  Courage, abnégation, dévouement », ajoutons «  Bonne humeur et camaraderie », et nous aurons ainsi la caractéristique complète de l'institution des corps de sapeurs-pompiers français.
«  Messieurs, levons gaiement nos verres A la santé de nos invités et de nos familles, à la fraternité, à la France, à la République ! »
Un tonnerre d'applaudissements accueille ces paroles.
Des toasts également applaudis sont portés ensuite par MM. le lieutenant Martin, qui, au nom de la compagnie de Blâmont, porte la santé de tous ses camarades ; le capitaine Stingre, qui évoque avec esprit les sapeurs-pompiers d'autrefois et se réjouit de l'esprit d'égalité qui a présidé à la réforme des anciens règlements. Le capitaine Stingre exalte les sentiments de fraternité qui animent les sapeurs-pompiers d'aujourd'hui.
M. Lucien Labourel, maire de Blâmont, dit que la ville de Blâmont, par sa bouché, acquitta une dette de gratitude en remerciant l'Union d'avoir bien voulu choisir la cité blâmontaise pour célébrer son congrès trentenaire.
M. Devit, adjoint au maire de Nancy, apporte à Blâmont le salut de la capitale lorraine.
Puis, il exprime les regrets de M. Mengin, maire de Nancy, de n'avoir pu assister à cette solennité. Cette absence du maire de Nancy lui a permis de fraterniser aujourd'hui avec les plus belles compagnies de sapeurs-pompiers de France. Très éloquemment, M. Devit salue la compagnie de Blâmont, toujours à la hauteur de sa vieille et glorieuse réputation ».
«  Soldats du feu, dit-il en terminant, vous avez hautement mérité la sollicitude gouvernementale et publique, recevez nos remerciements fraternels. »
M. de Turckheim, conseiller général, commente la devise bien française des pompiers «  abnégation, courage, dévouement » et M. Bouquet, gendre du capitaine Delabeyye, remercie de l'hommage qui fut rendu, le matin, à la mémoire de son beau-père.
C'est M. Georges Mazerand qui termine la série des discours par une allocution, à la fois familière et vibrante, qui fut hachée d'applaudissements et saluée d'unanimes acclamations.
Rappelant des souvenirs de jeunesse, notre ami Mazerand dit qu'il fut de tout temps un ami des pompiers ; tout gamin, il avait un uniforme et suivait les sapeurs de Cirey, à gauche de la compagnie.
M. Mazerand montre qu'il connaît à fond toutes les questions qui préoccupent les pompiers et qu'il sera toujours, à la Chambre, leur ardent défenseur.
Comme en toutes choses, c'est l'Est qui donne l'exemple à la France. C'est dans l'Est, en effet, que furent constituées les premières compagnies régulières de sapeurs-pompiers. Quel réconfort pour nous, Lorrains, de voir cette Union si florissante dans nos départements de Meurthe-et-Moselle et des Vosges, alors que certains départements, à l'heure actuelle, n'ont pas une seule compagnie constituée.
Le député de Lunéville montre le rôle des sapeurs-pompiers. Dans toutes les circonstances tragiques, incendies, inondations, accidents de toute nature, on fait appel à leur dévouement. Et pendant la guerre, pendant que les jeunes défendaient la patrie, quels immenses services les vieux pompiers lorrains ne rendirent-ils pas, dans les bombardements, pour sauver la vie des malheureuses populations sinistrées !
Les pompiers sont des soldats, toujours sur la brèche. Leur action est plus utile que celle d'aucune autre société en France.
M. Mazerand traite ensuite, avec une grande clarté, la question des subventions gouvernementales et des prélèvements opérés par l'Etat sur les compagnies d'assurances. «  Il faut, dit-il, que ces sommes, dont les compagnies de pompiers ne voient, contrairement à l'esprit de la loi, qu'une infime partie tomber dans leurs caisses, soient versées intégralement aux pompiers.
«  La nation et les pouvoirs publics ont le strict devoir d'écouter les justes revendications des sapeurs-pompiers de France. »
M. Mazerand conclut, au milieu des acclamations, en buvant au président Aubertin et à tous les vaillants sapeurs de Meurthe-et-Moselle et des Vosges.
Un ban vigoureux est battu en l'honneur de notre député.
L'assistance se lève alors et quitte la salle du banquet pour se rendre sur la place de l'Hôtel-de-Ville où ont lieu des démonstrations de fonctionnement d'appareils extincteurs d'incendie.
Les expériences de M. Kippeurt, agent régional de la maison Laffly, de Billancourt, qui procéda à une extinction de matières inflammables à l'aide de l'appareil «  Sagaz », sont entièrement couronnées de succès et vigoureusement applaudies.
Dans les rues de Blâmont, toutes résonnantes de clairons et de tambours, c'est une animation extraordinaire et une gaieté tumultueuse. Mais les trains spéciaux attendent en gare l'heure du départ. Les délégations de pompiers quittent la bonne ville lorraine, au milieu des ovations et des vivats.
Fernand ROUSSELOT.

12 août 1924
OGEVILLER
Contravention. - Remelter Joseph, vannier ambulant, a été l'objet d'une contravention pour défaut de collier à son chien.
Auto. - Pour défaut d'appareil rétroviseur et défaut de numéro d'ordre à l'arrière de son camion, les gendarmes ont verbalisé contre Xenard Henri, conducteur.

16 août 1924
MONTREUX
Inauguration du monument. - Nous rappelons que la commune de Montreux, dans le canton de Blâmont, qui avait été anéantie pendant la guerre, fêtera lundi prochain, 15 août, sa résurrection.
Le matin, à 10 heures, la solennité débutera par la bénédiction de la nouvelle église.
L'après-midi aura lieu l'inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants de Montreux morts pour la France M. Georges. Mazerand, député, présidera la cérémonie de l'après-midi.

26 août 1924
XOUSSE - Les étrangers. - Les gendarmes ont verbalisé contre Vicchioto Vito, charretier, pour défaut de carte d'identité et pour défaut de guides à son attelage.

9 septembre 1924
L'inauguration du monument de Repaix

12 septembre 1924
Coupé en deux par un train
Lunéville, 11 septembre. - Avant-hier vers 6 heures du matin, M. Louis Henry, cantonnier à la Compagnie des chemins de fer de l'Est, découvrait sur la voie ferrée près du pont du Haut-de-Serolles, non loin d'Avricourt, le cadavre affreusement mutilé d'un inconnu. Les jambes, séparées du tronc se trouvaient sur la voie n° 1 de la ligne Paris- Strasbourg.
La gendarmerie, ayant été avertie, identifia rapidement le malheureux. Il s'agissait d'un domestique de ferme, Jacquet Charles, né à Gogney en 1884, au service de Mme Marin, cultivatrice au Haut-de-Sérolles. On suppose que, suivant la voie ferrée pour rentrer chez sa patronne, et peut-être pris de boisson, Charles Jacquet a été surpris et tué car un express.

16 septembre 1924
L'INAUGURATION du monument de Vaucourt

DOMEVRE-SUR-VEZOUZE
Police des étrangers. - Marezik Pierre et Agrodski Franzescheck, employés tous deux aux fils de fer barbelés, ont été gratifiés chacun d'un procès-verbal.


20 août 1924
ANCERVILLER
Conseil municipal. - Dans sa séance au 15 août courant, le conseil
A approuvé les propositions de la commission du bureau de bienfaisance ;
A admis les décomptes servant de base au traitement du receveur municipal, tant pour le bureau de bienfaisance que pour la commune;
Fixe à 1.000 stères, la quantité de bois à délivrer à la commune pour l'affouage en 1925 ;
Décide de mettre en adjudication le plus tôt possible la coupe de chablis à la Perrière afin que les produits en soient délivrés plus rapidement ;
Prend ensuite la décision suivante : «  Le conseil, désireux qu'une sage-femme soit à demeure à Ancerviller ; considérant que Mlle Marchal, domiciliée à Ancerviller, a terminé ses études et consent à y demeurer, moyennant une indemnité annuelle de 3.500 francs, à partir du 15 août 1924 au 1er janvier 1928 sollicite de M. le préfet, l'ouverture d'un crédit de 937 fr. 50 pour l'année courante, et d'un crédit de 2.500 francs à inscrire au budget de 1925 » ;
Charge M. le maire de remplir les formalités nécessaires.

30 août 1924
Accident en gare d'Avricourt
DIX WAGONS BRISÉS
Mercredi, vers 13 heures, un train trop lourdement chargé, était envoyé de la gare d'Igney-Avricourt dans la direction de Cirey.
On s'aperçut, en cours de route, que la machine ne pouvait remorquer le train dans la rampe de la Dondole. Le train fut coupé, une vingtaine de wagons détachés pour alléger le convoi.
Dans ce train se trouvait M. Grandbastien, inspecteur de la Compagnie à Lunéville, qui lui-même bloqua le frein à main. Mais, sur la pente très forte, là queue du train était entraînée. Les wagons prirent de la vitesse par leur propre poids et marchèrent bientôt à 60 kilomètres à l'heure.
Fort heureusement, au passage de la rame filant à l'allure d'un express, on s'inquiéta on fit diligence et la gare de Nouvel-Avricourt prévenait par téléphone Igney-Avricourt d'avoir à prendre immédiatement toutes dispositions pour diriger les wagons emballés sur une voie de garage.
La manoeuvre se fit à temps. On aiguilla le convoi sur une voie libre terminée par un butoir où vinrent s'écraser, dans un terrible choc, les wagons encore lancés à toute vitesse.
Le butoir arraché, les wagons se télescopèrent ; les dix premiers furent à peu près détruits.
M. Grandbastien avait pu, avant la catastrophe, se laisser tomber sans mal sur le ballast.

2 septembre 1924
BLAMONT
Vélo. - Procès-verbal a été dressé contre M. Gaspard Ferdinand, cultivateur, pour défaut d'éclairage à sa bicyclette.
Abandon d'attelage. - M. Joseph Kraëmer, cultivateur, s'est vu dresser contravention pour abandon de son attelage.

16 septembre 1924
DOMEVRE-SUR-VEZOUZE
Police des étrangers. - Marezik Pierre et Agrodski Franzescheck, employés tous deux aux fils de fer barbelés, ont été gratifiés chacun d'un procès-verbal.

23 septembre 1924
Le Conseil général de Meurthe-et-Moselle se réunira lundi prochain 29 septembre, à 10 heures du matin, pour sa deuxième session ordinaire de 1924.
Cette première séance sera consacrée à l'élection du bureau pour l'exercice 1924-25. Depuis la loi du 10 août 1871, qui a créé l'organisation actuelle de nos assemblées départementales, le conseil général de Meurthe-et- Moselle a compté neufs présidents et dix- neuf vice-présidents.[...] Cinq cantons ont eu six représentants ; ce sont ceux de :
Blâmont, avec MM. Mathis de Grandseille (1871-1874), Hubert Brice (1874-1887), Cuny (1887-1892), Barthélemy (1892-1919), Bentz (1898-1919) et de Turckheim (1919-1924).

27 septembre 1924
AVRICOURT
Ambulant - Une contravention a été relevée contre Mme veuve Richard, née Fuhry, pour défaut de déclaration de profession ambulante.
AMENONCOURT
Entre jeunes gens. - Gaston Baumgarten, 16 ans, eut une altercation avec René Mougeot, 16 ans, et René Haumant, 17 ans, domestiques de culture.
Mougeot l'ayant menacé puis frappé avec une latte, Baumgarten envoya un coup de poing. Mougeot et Haumant ripostèrent et la gendarmerie a dressé procès-verbal.

14 octobre 1924
LEINTREY
Enfant tombé d'un train. - Le 10 octobre, vers 16 h. 45, M. Dupays, employé de chemin de fer trouvait étendu sur un côté de la voie ferrée non loin d'Emberménil, le corps d'un enfant paraissant âgé de cinq ans. Le pauvre petit était blessé, il portait au front une blessure assez profonde et poussait des gémissements sourds,
M. Dupays ramassa l'enfant et le porta à Leintrey où des soins lui furent prodigués. Une heure après, la mère du petit blessé venait le réclamer. C'était une femme d'origine polonaise. Elle se trouvait dans un train transportant plusieurs centaines de ses compatriotes. Un de ses enfants tomba soudain par la portière sur la voie. L'enfant, dont la blessure est heureusement peu grave, a été remis à sa mère.

16 novembre 1924
Tribunal de Lunéville
Les créanciers de la faillite du TISSAGE DE BLAMONT sont invités, en conformité de l'article 492 du Code de commerce, à déposer leurs titres de créance, soit au greffe du Tribunal, soit entre les mains de M PRUD'HOMME, syndic, dans le délai de vingt jours, à partir de la présente insertion
Le greffier du Tribunal, C. LACROZE.

19 octobre 1924
Le bi-centenaire de l'église de Buriville-en-France
En même temps que sa fête patronale, toujours aussi gaîment animée, le petit village de Buriville célèbre aujourd'hui le bi-centenaire de son église.
Ce fut en octobre 1724, le premier dimanche après la Sainte Thérèse, - il y a aujourd'hui deux cents ans, - que François Mathieu, desservant de Buriville, célébra pour la première fois l'office religieux dans l'église construite pour les deux parties du hameau, séparées par le Saint-Bâle, l'une constituant une enclave française en terre lorraine, - Buriville-en-France, - l'autre relevant alors de la souveraineté de son altesse royale le bon duc Léopold, toutes les deux ressortissant spirituellement à l'évêché de Metz.
Ce même jour eut lieu la solennité du baptême des cloches, dont deux sur trois devaient être enlevées par les Suédois, au début du siècle dernier. La survivante actuelle, «  Marie-Françoise-l'Unique », au timbre argentin, s'enorgueillit des plus nobles attaches. C'est avec fierté qu'elle porte encore les titres et privilèges de sire Hyacinthe N. I. de la Garde du Fage, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, brigadier des armées du Roy, chevalier S. Gr d'Herbéviller, Mignéville, Buriville, Fréménil et autres lieux, son illustre parrain, ainsi que ceux de dame Marie-Françoise d'Arras d'Haudreuy, épouse du gentilhomme-chevalier, laquelle lui donna ses prénoms.
On conçoit aisément que le prestigieux éclat d'un si haut parrainage, ait, depuis les guerres du premier Empire, dont l'Etat n'a pas assumé la réparation des dommages, le plus lourdement pesé sur le souci de son convenable réaccouplement avec des compagnes dignes d'elle et de celles qu'elle a perdues. Il ne faut pas chercher ailleurs le mobile de sa solitude obstinée dans le vieux clocher...
Aujourd'hui, Marie-Françoise. «  carillonne » à sa manière, et pour la deux centième fois, la fête - toujours aussi gaîment animée - de Buriville.
Vénérable témoin de ses gloires passées, impénétrable monument d'un autre âge, elle se recueille, impassible, et chante, avec un tranquille et inlassable espoir :
Moitié sur la Lorraine et moitié sur la France,
Ton site, vieux hameau, a bien son éloquence.
Et le frêle Saint-Bâle, indiquant autrefois
La frontière, dit seul ton histoire et tes droits !
Il dit qu'aux jours de paix, ta riante opulence
Invitant côte à côte, en toute insouciance,
Les Lorrains à la chasse, et les Francs aux tournois,
Ta séduction conquit les deux camps à la fois !..
Depuis cent cinquante ans de douce annexion,
Tu n'as pas renoncé à ton ambition
De renaître «  toi-même », et je te sais attendre
Le réveil incertain d'une gloire endormie.
Jaloux d'avoir, un jour, en pleine autonomie,
Ton passé à revivre et ton poste à reprendre !...

4 novembre 1924
Une automobile traînée, sur une longueur de 70 mètres, par le tram L-B.-B,
Lunéville, 3 novembre (de notre rédaction) : Un accident d'automobile s'est produit, le 29 octobre, à deux kilomètres environ de Domèvre-sur-Vezouze, à l'endroit où la voie du L.-B.-B. traverse la route nationale, entre Domèvre et Herbéviller,
M. Morgenthaler Louis, 53 ans, garagiste à Sarrebourg, avait quitté cette ville à 6 h. 20 du matin pour conduire à Lunéville M. Berger, marchand de vins à Héming.
Entre Domèvre et Herbéviller, la voiture roula, pendant quelques minutes, parallèlement avec le train L.-B.-B. dont la voie est en bordure de la route.
L'automobiliste, malheureusement, ignorait le passage à niveau non gardé qui, brusquement, traverse la route. Lorsque la locomotive obliqua pour s'engager dans la traverse, la voiture ne put s'arrêter suffisamment vite ; elle alla donner dans la machine qui, l'ayant prise en écharpe et accrochée, la traîna sur une longueur de 70 mètres environ.
Par un hasard miraculeux, les occupants de la voiture n'ont eu aucun mal. Mais leur émoi, comme bien l'on pense, a été grand.
Cet accident, qui pouvait se terminer en véritable catastrophe, s'est borné à de simples dégâts matériels.

19 novembre 1924
FREMENIL
Grave accident. - Un accident grave est survenu le 15 courant, en gare de Fréménil, à 16 h. 40. M. Jean Marchal, âgé de 77 ans, de Bénaménil, sa journée finie à la sablière qu'il exploite à Fréménil, allait regagner par le train départemental, son domicile.
Monté sur la plate-forme du wagon, le train se mit en marche. Est-ce par suite d'un brusque démarrage ? S'est-il cramponné à la main courante ? Le fait est que le malheureux vieillard, tournoyant sur lui-même, perdit l'équilibre et roula entre deux voitures; il eut les deux bras écrasés et des côtes brisées.
Relevé par les agents du L.B.B. après arrêt du train, il fut dirigé immédiatement sur l'hôpital de Lunéville où l'amputation des deux bras a été jugée nécessaire.

27 novembre 1924.
EMBERMENIL
Arrestation. - Les gendarmes ont mis en état d'arrestation Lefrançois Jean, 16 ans, domestique de culture, en vertu d'un mandat d'arrêt délivré à la suite d'une condamnation pour vol d'une bicyclette, aux environs de Cherbourg.

12 décembre 1924
LEINTREY
Abandon d'attelage. - Pour abandon de son attelage, procès-verbal a été dressé contre Dulcé Joseph, charretier.
OGEVILLER
Auto. - Les gendarmes ont verbalisé contre Lagrue Léon, conducteur de camion, pour automobile insuffisamment éclairée à l'avant et défaut d'éclairage à l'arrière.

14 décembre 1924
Etudes de Me DIOT, notaire à Blâmont, et de Me HOUOT, notaire à Nancy.
Adjudication publique
A BLAMONT
LE MARDI 30 DÉCEMBRE 1924, à 2 heures de l'après-midi, à BLAMONT, en la salle de la Justice de paix et à la requête des liquidateurs de la SOCIÉTÉ ANONYME DE LA BRASSERIE BAUMGARTEN, de Blâmont «  EN LIQUIDATION ».
DÉSIGNATION :
I. - L'ÉTABLISSEMENT industriel et commercial de Brasserie et malterie, sis à Blâmont derrière l'Hôpital et rue de Voise, ensemble le matériel fixe et roulant.
Le canal d'alimentation, les glacières, vaste terrain.
La maison d'habitation, écuries et remises.
II. - LES IMMEUBLES SUIVANTS :
1° Une Maison sise à Blâmont, rue du Pont, où s'exploite le Café de la Réunion.
2° Un Terrain-Verger, sis à Blâmont, route de Domèvre, en face de la petite gare, de 78 ares.
3° une Maison à usage de Café-Auberge, sise à Ogéviller, au centre du village.
4° un Terrain, sis territoire de Domjevin, en face de la gare.
5° Et une Maison à usage d'auberge, sise à Cirey-sur-Vezouze, route d'Harbouey.
III. Le Fonds Industriel et commerçant, consistant en : La clientèle, l'exploitation des cafés avec droits y attachés.
IV. Les indemnités pour dommages de guerre accordés à la Société de la Brasserie «  en liquidation », s'élevant :
Celles afférentes à la 2e catégorie à francs 159.596 15
Celles afférentes à la 3e catégorie, à francs 188.347 »
Total des indemnités disponibles le détail figure au cahier des charges : 347.937 15
Toutes ces indemnités remployables dans le rayon de 50 kilomètres à l'intérieur du département de Meurthe-et-Moselle si l'adjudicataire est Français, sur place, s'il est Belge.
MISE A PRIX globale pour les immeubles, biens mobiliers et dommages de guerre : 322.000 francs.
S'appliquant pour Francs : 125.000 aux dommages de guerre.
Consignation pour enchérir : francs : 25.000.
Le cahier des charges dressé par Me DIOT, notaire, et déposé en son étude, où communication en est donnée, sans frais, a été homologué par jugement du Tribunal civil de Lunéville en date du 25 octobre 1924.
S'adresser pour tous renseignements aux notaires vendeurs, et à MM. SCHOTT et LECLERC, liquidateurs, 47, place de la Carrière, à Nancy.

18 décembre 1924
CHAZELLES
Une bonne capture. - Dimanche dernier, au cours d'une battue dans les bois de la commune, une bande de six sangliers fut découverte par de hardis rabatteurs. Cinq de ces animaux furent abattus :
Un solitaire de 100 kilos et un plus petit par M. Lavigne, de Lunéville ; une laie de 88 kilos par M. Flane, de Chazelles ; les trois autres par des chasseurs dont la modestie égale l'adresse. Le 6e ne dut son salut qu'au déplacement d'un chasseur accouru «  au ferme ».
Nos félicitations à ces adroits chasseurs et aux sympathiques organisateurs de la partie : MM. Franck et Claudon.
La population de Chazelles s'associa à la joie des heureux nemrods qui, à leur tour ne l'oublièrent pas.

27 décembre 1924
BLAMONT
Tournée Paulin. - Mercredi 31 décembre, à 20 h. 30, à Bon-Accueil, on jouera «  La Tante Léontine » et » Les Boulingrins », deux très amusantes comédies.
Contraventions. - Des procès-verbaux ont été dresse; contre M, Edmond Camaille, menuisier à Reillon, pour défaut, de lanterne et de plaque de contrôle à sa moto, et contre M. Charles Kalembrun, mécanicien, pour défaut d'éclairage de son auto.
GONDREXON
Le fusil boche. - Sur le chemin vicinal de Chazelles à Gondrexon, les gendarmes de Blâmont rencontrèrent Camille Démange, manoeuvre, qui portait à la bretelle un fusil allemand.
Il sera poursuivi pour détention d'arme de guerre,
IGNEY
Accident. - Adolphe Fréemann, 19 ans. revenait en auto de Blâmont. A 200 mètres d'Avricourt, il vit deux attelages arrivant dans sa direction et qui suivaient le côté gauche de la chaussée, M. Fréemann arrêta son auto et le conducteur de la première voiture, René Foiselle, demeurant à Repaix, voulant, porter son attelage à droite, accrocha avec sa roue arrière gauche le garde-boue gauche avant de l'auto, qui fut en partie détruit
Les dégâts sont estimés à 280 francs. Procès-verbal a été dressé contre René Foiselle et Henri Bonnetier, 18 ans, pour avoir suivi la gauche de la chaussée.

30 décembre 1924
Mort accidentelle Montreux, 29 décembre (de notre correspondant particulier). - Le 26 courant, M. Gondrexon Joseph, cultivateur à Montreux, âgé de 35 ans, revenait en voiture. Sur le véhicule, M. Gondrexon avait placé des cors de fourneau. Ceux-ci, par suite des cahots, se déplacèrent, glissèrent de la voiture et tombèrent dans les jambes des chevaux qui s'emballèrent.
M. Gondrexon tomba, à son tour de la voiture, en voulant retenir ses chevaux et roula sous les roues, qui lui passèrent sur le corps. Le malheureux cultivateur est mort des suites de ses blessures.
 

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