La
Croix - 16 juillet 1922
La médaille des victimes de
l'invasion
La médaille des victimes de l'invasion a été
décernée; à [...] Théodore Barbier, à Blamont
Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy) -
1921-1922
SÉANCE PUBLIQUE DU 18 DÉCEMBRE
1921
[...] Dans les années qui viendront, nous
décernerons le prix Virginie Jacquot, tout
dernièrement fondé par M. le chanoine Barbier,
curé-doyen
de Blâmont, pour être attribué à une ou plusieurs
familles nombreuses et méritantes de la commune de
Glonville ; à défaut, du canton de Baccarat.
[...]
Prix Virginie Jacquot
Prix de 450 francs fondé par M. le Chanoine Barbier,
curé doyen de Blâmont, pour être attribué, chaque
année, au père ou à la mère d'une famille d'au moins
quatre enfants vivants (les morts de la grande
guerre comptant comme tels) habitant depuis dix ans
la commune de Glonville, ou, à défaut de candidats
méritants, une autre commune rurale du canton de
Baccarat, et professant la religion catholique; mais
sans aucune exclusion pour raison politique ou
religieuse, ni de fréquentation scolaire.
Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy) -
1922-23
SÉANCE PUBLIQUE
DU 24 MAI 1923
[...] Enfin, M. le chanoine Barbier, curé doyen de
Blâmont, a fondé deux prix de 450 francs destinés
aux familles nombreuses des communes de Saint-Firmin
et
de Blâmont.
Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy) - 1925
SÉANCE PUBLIQUE
DU 20 DÉCEMBRE 1925
Quant au prix Virginie Jacquot, il doit suivant les
intentions de la fondatrice être décerné à une
famille de Glonville, comptant au moins quatre
enfants.
Mme veuve Eugène Neige (à Gloville), dont le mari
est mort en 1923 d'une maladie de coeur contractée à
la guerre, remplissait bien les conditions voulues.
Elle a cinq
enfants, dont trois l'aident déjà vaillamment aux
travaux de culture, tandis que les autres vont
régulièrement à l'école. Tout ce petit monde est
bien élevé et la famille jouit d'une réputation sans
tache.
Mais la vie n'est pas facile aujourd'hui, et le prix
Virginie Jacquot sera un appoint appréciable et
encouragera ces braves gens, qui marchent si droit
dans la
voie du devoir.
Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy) - 1932
SÉANCE PUBLIQUE
DU 20 DÉCEMBRE 1931
C'est en 1923 que vous avez décerné pour la première
fois le prix Virginie Jacquot, fondé par M. le
chanoine Barbier, curé-doyen de Blâmont, en faveur
du père ou de la mère d'une famille d'au moins
quatre enfants habitant, depuis dix ans, Glonville,
ou à défaut, une commune voisine du canton de Baccarat. Pour attribuer cette
récompense, on vous a signalé M. Emile Labourcl, de
Glonville, qui satisfait aux conditions exigées et
qui en est digne à tous égards : père de quatre
enfants vivants, le plus jeune, Joseph, a un an,
l'aînée, Yvonne, sept ans; il fait tous ses efforts
pour les élever convenablement. C'est un laborieux
cultivateur qui aime la terre sur laquelle il peine.
Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy) - 1934
Prix locaux.
Le prix Virginie Jacquot doit, dans l'esprit de son
fondateur, récompenser un père ou une mère de
famille d'au moins quatre enfants vivants, habitant
au moins
depuis dix ans la commune de Glonville.
M. Alfred Henry a paru, à tous points de vue, digne
de cette récompense. Agé de trente-sept ans, grand
blessé de guerre, M. Henry a perdu sa femme au mois
de
décembre dernier; il a quatre enfants, deux filles
de neuf et sept ans, et deux garçons de Cinq et
trois ans. Cultivateur et boulanger à la fois, M.
Henry, est seul pour élever ses enfants; il jouit à
Glonville de l'estime générale.
La
Croix - 6 août 1938
A NOS AMIS DÉFUNTS
M. le chanoine Théodore Barbier, curé doyen de
Blamont (Meurthe-et-Moselle), mort en se rendant
auprès d'un malade pour lui administrer les derniers
sacrements.
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