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Documents sur Blâmont (54) et le Blâmontois

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1914-1918 - Munitions diverses
 


Le rubrique 1914-1918 met en évidence la diversité des opérations militaires sur le Blâmontois pendant quatre années. Il était donc inévitable de rencontrer encore de nombreuses munitions éparses, perdues, entreposées ou non explosées. Si elles sont bien évidemment très fréquentes sur la ligne de front, elles ne sont pas totalement absentes de la zone occupée pendant quatre ans par les Allemands. Voici deux exemples de munitions françaises :

1 - Obus de Barbas

Voici d'abord un curieux obus, désormais inactivé, mais toujours présent dans la façade de la mairie de Barbas.


 



Tout comme Blâmont, Barbas est occupé par l'armée allemande depuis le 22 août 1914. L'obus planté dans le mur de la mairie de Barbas est donc sans aucun doute un obus de canon de 75 français.

Si son inclinaison a sans doute été modifiée au fil du temps, son axe d'arrivée indique un tir provenant d'une batterie située au sud-ouest. Si l'on considère la portée pratique d'environ 6,5 km, et maximale de 7,5 km, du canon de 75, l'obus provient très certainement d'une batterie française située dans le secteur d'Ancerviller, mais aucune batterie ne paraît avoir été aussi proche à la date indiquée du 1er février 1916 : l'obus est il venu de Montigny, secteur où réside alors la 42ème batterie du 62ème régiment d'artillerie de campagne ? Nous avons déjà écrit dans l'article 1914 - Munitions non explosées, qu'en moyenne un obus sur quatre n'explosait pas à l'impact : peut-être la trop longue course de cet obus en a t-il réduit la capacité d'explosion...


(ligne de 7,5 km)

2 - Balle rue de la gare à Blâmont

Voici une balle retrouvée, parmi d'autres, en montant rue de la Gare,  à une centaine de mètres de la vieille Gare.

Cette balle est adaptée au fusil Lebel français modèle 1886.
Avec sa cartouche de 8 mm à balle type D (capitaine Désaleux) de 39,20 mm, ses marques de fabrication nous indiquent qu'elle a été fabriquée dans les ateliers de Valence au 3ème trimestre 1901.

 

D'où provient cette balle ? On sait que depuis 1897, la société de Tir de Blâmont propose régulièrement des tirs sur cible au fusil de guerre Lebel. Mais il serait étonnant de retrouver une telle balle intacte si loin du champ de tir...

Il est peu probable aussi, vue sa date de fabrication, qu'elle ait été égarée après l'armistice, et ne peut donc, si elle date de la guerre, n'avoir été perdue qu'entre le 15 et le 22 août 1914. Une des hypothèses les plus plaisantes est de rattacher cette munition au 95ème régiment d'infanterie, provenant de Bourges, et dont le premier engagement fut de nuit le combat de Blâmont... dans la montée de la rue de la gare, où «  Le repli commence sur Blamont, par la route, par les vignes et les vergers » dans les première heures du 15 août 1914.


Fusil Lebel

Rédaction : Thierry Meurant

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