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Le Canton de Blâmont - E. Delorme - 1927 (2)
Domèvre-SUR VEZOUZE - HERBÉVILLER

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Edmond DELORME
LUNEVILLE ET SON ARRONDISSEMENT
Tome II
1927
CHAPITRE XIII - LE CANTON DE BLAMONT

DOMÈVRE-SUR-VEZOUZE

Dans l'histoire de ce village, qui reste un bourg important du Canton, marquent deux grands faits: la Fondation de l'Abbaye, à laquelle il dut la notoriété du XVIe au XIXe siècles, et les pires désastres qu'il subit. pendant la Grande Guerre.
DOMÈVRE SUR-VEZOUZE,(1) distant de 5 kilomètres, de Blâmont, de 25 de Lunéville, est une station de la ligne Lunéville-Blâmont-Badonviller.
En 710, le Roi Louis. III y aurait confisqué les biens d'un Seigneur (GROSSE) ; au Xe siècle, l'Évêque de Toul y aurait acquis des terres. L'Évêque de Metz posseda son territoire. L'abbaye de Saint-Sauveur y a eu une métairie, aussi, lorsqu'après son incendie, en 1536 par les Calvinistes, ses religieux demandèrent au Pape et au Duc de Lorraine l'autorisation de rebâtir leur Abbaye à Domèvre, cette autorisation leur fut accordée.
Le transfert des Chanoines de Saint-Sauveur à Domèvre est le signal d'une transformation complète de l'ancien Prieuré. La ferme et la maison d'habitation de l'Abbé sont remplacées pur une grande Maison Abbatiale, une vaste Église, un Cloître, un réfectoire, une bibliothèque et des dépendances.
La construction demanda sept années ; elle n'était terminée qu'en 1576. Onze ans plus tard, les reîtres, protestants d'Allemagne, sous la conduite, du Duc de Bouillon, pillent le Monastère, l'incendient avec le village. Les Archives de la riche Bibliothèque de l'Abbaye sont perdues. Le village de Vacon, proche de Domèvre, est anéanti ; les digues des étangs d'Albe et de Vilvacourt sont rompues.
Tout d'abord, l'Abbaye se relève difficilement de ses ruines. Mais, vers le milieu du XVIIIe siècle, s'ouvre, pour elle, une nouvelle période de splendeur. Un autre quartier abbatial s'élève, avec une Église surmontée de deux tours. Des sommes importantes sont consacrées à l'embellissement de celle-ci, ainsi que de la décoration des autres bâtiments. L'Abbé Chatton, l'historien de l'Abbaye de Domèvre, en relevant des comptes, retrouve les noms d'ouvriers et de sculpteurs renommés, qui ont travaillé pour elle, ceux des Durand, des François, des Jacquard, de Dominique Larnbroise, de Sarrebourg, réputé pour les beaux ouvrages qu'il avait exécutés aux Églises de Sarrebourg, de Saverne et de Charmes. C'est là que François laissa ses admirables confessionnaux. Nous avons vu que deux de ceux-ci, véritables richesses archéologiques et artistiques, sont conservés en l'Eglise paroissiale de Blâmont. Un troisième était resté dit-on, dans l'Église de Domèvre. Il a disparu.
Ce sont ces grands Sculpteurs qui avaient. fouillé d'ornements magistralement traités, la Chaire du Monastère, dont l'Église de Blâmont a encore - et heureusement - hérité.
Xures a possédé, avant guerre, le tambour de la Porte en chêne sculpté de l'Église abbatiale; on a dit que celle de Saint-Nicolas, à Nancy, possédait les Stalles sculptées par Lambroise. Je ne les y ai pas vues, lors d'un voyage récent que j'ai fait pour les y découvrir.
C'est encore François qui avait livré le Buffet des Orgues. Il était assez beau pour qu'un garde-magasin de Domèvre an ait poussé l'enchère, en 1795, jusqu'à 10.000 livres. Qu'est-il devenu ?! Mon compatriote et ami, l'Architecte Antoine, a son salon et sa salle à manger ornés de boiseries, qui, d'après lui, proviendraient de l'Abbaye de Domèvre.
On a vanté le Buste en ronde bosse de Saint Gérard, qui fut encastré dans une borne-fontaine du lavoir du village. Il a disparu.
Le Peintre Fachot, pendant neuf ans de 1761 à 1770 orna l'Église abbatiale de ses toiles. Des dix-neuf tableaux du Peintre nancéien Herbel que possédait, avant guerre, l'Eglise paroissiale de Domèvre, n'en était-il pas dont elle ait hérité de l'Église abbatiale ?
D'après cette description, on peut juger du nombre et de l'importance des richesses artistiques que possédait cette Abbaye, dont les plans avaient été conçus par le Père FABRI, après un long séjour à Rome: (LEPAGE).
A la Révolution, le Monastère et ses biens sont saisis : l'Église abbatiale est offerte au village. Il ne veut pas en prendre possession, parce que l'entretien de l'édifice serait une charge surajoutée à celui de son Eglise paroissiale; aussi est-elle démolie. La Maison abbatiale, le Cloître subissent le même sort. Les livres de la bibliothèque sont vendus à vil prix. Quant au bâtiment même, il restera, pour un temps, debout. Une grosse construction, appelée la. Maison Rouge, abritera temporairement un atelier de tissage, pour disparaître comme le reste.
Le Château, que la Grande Guerre a détruit, sera bâti avec les matériaux de démolition de l'Église. Un motif sculptural, en forme de coquille, avec une inscription de 1541, linteau d'une porte de l'enclos, restait, avant la guerre, le seul et bien faible souvenir du Monastère. Il a été brisé.


Porle de l'Enclos de l'Abbaye
Dessin de E. DELORME, d'après AMBROISE

A l'encontre de celle de Saint-Sauveur, l'Église abbatiale de Domèvre ne renfermait ni ces tombeaux ni ces pierres tombales seigneuriales, qui constituaient l'un des ornements des Églises des grands monastères édifiés aux siècles antérieurs à sa construction. C'est que des abus les avaient fait interdire; seules s'y trouvaient des pierres tombales des Abbés qui portaient alors la mitre, la crosse, l'anneau. Près de la porte de l'Église du village, l'une d'elle avait été conservée : elle a subi le sort de cette Église.
Des Abbayes de Saint-Sauveur, de la Haute-Seille, de Beaupré. de Belchamp, il reste encore, sur place, des vestiges matériels importants. De celle, de Domèvre, il n'y a plus rien.
M. l'Abbé CHATTON, dans une magistrale et fort intéressante


Le Château bombardé: 1er étape de sa destruction.
Le Château en ruines: 2eme étape (état actuel).
Dessins de E. DELORME
d'après une photographie et d'après nature

étude, rappelé l'Histoire de l'Abbaye de Domèvre. Son travail l'a classé parmi nos meilleurs historiens régionaux. (2)
Le village de Domèvre avait. comme son Abbaye, souffert des guerres du XVIIe si siècle. Celle de 1914-1918 l'a ruiné.
En 1914, le 9 août, il voit les premières patrouilles allemandes; il est repris, puis perdu. Le 23 août, nos ennemis incendient le clocher, sous prétexte que s'y étaient installés des mitrailleurs; 138 maisons sont la proie des flammes; des habitants inoffensifs sont fusillés; les femmes du village sont enfermées dans un hangar, pendant que leurs maisons sont pillées et brûlent.
Le 10 novembre 1914, Domèvre est, par ordre des autorités allemandes, évacué dans les trois heures et le village reste dès lors entre les lignes, tombant tour à tour des mains des Allemands dans les nôtres. Les bombardements achèvent l'oeuvre commencée par les incendies.
En 1919, les habitants reviennent petit à petit et occupent des baraques, attendant une reconstruction, laquelle est poussée activement.
On peut dire que le village était alors en totalité détruit, avec sa Mairie, son Église et son Château.
Les maisons nouvelles n'offrent rien de particulier à signaler. La Mairie et l'École occupent un même bâtiment, massif, isolé, dominé par un clocheton et précédé d'un porche de pierre aux lourds supports. Cette construction est diversement appréciée.
Pour la construction de l'Église, rebâtie en grès rouge, on s'est rapproché des formes de nos Églises anciennes. Les vitraux seuls ne réunissent pas tous les suffrages des visiteurs et des habitants. Des lambris de chêne recouvrent les: murs; les colonnes elles-mêmes sont recouvertes de panneaux de bois.
Un Monument aux Morts de la Commune, Soldats et Civils, a été élevé tout près de l'Église. Il a inscrit vingt-cinq noms de Soldats et ceux de cinq Civils.
Construit en grès rouge, il a la forme d'un hémicycle avec table peu élevée, surmontée, au milieu, d'une stèle qui porte sculptées les armes de la localité (tète de sanglier et sapins) et la Croix de Guerre. Aux extrémités de l'hémicycle, sont des foyers desquels s'échappent des flammes éternelles.
Ce Monument est l'oeuvre de l'Architecte Villemont et du Sculpteur Michel Malherbe. (3)
Le Château n'a pas été reconstruit. Seules restent debout des dépendances.


Mairie actuelle de Domèvre
Dessin de E. DELORME, d'après nature

Domèvre n'a plus aujourd'hui que 350 habitants, 140 maisons, 125 ménages. Il avait 795 habitants en 1886, 671 en 1913 et 1.255, en 1838, avec 200 maisons. (4)
Son territoire, très étendu, englobe 1.023 hectares cadastrés: 428 de terres arables, 200 de prés, 423 de bois; 133 ne sont pas cultivés (Statistique de 1926). Il y avait autrefois 10 hectares plantés en vigne (GROSSE).
La terre est exploitée par des agriculteurs propriétaires.
Les productions du sol sont: les céréales, le fourrage, l'osier, les légumes.
Nombreux sont les vanniers (-9-); le village a conservé des ouvriers de métier, des brodeuses.
A Domevre, une fontaine, appelée la Bonne-Fontaine ou Fontaine du Bon-Père, donne une eau ferrugineuse.
A la sortie du village, sur le chemin d'Ancerviller, on peut remarquer une Croix de pierre, ornée d'anges (XVIIIe siècle). Elle ne manque pas de caractère. 

A l'entrée, on voit, sur un côté de la route, un gros abri allemand avec inscriptions, qui avait été ménagé dans des caves couvertes d'une chape épaisse bétonnée (5) ; en avant de lui, de l'autre côté de la route, à quelque distance, se trouve un blockhaus; des restes de fortifications se remarquent vers le bois qui, au Sud, domine Domèvre.


Abri allemand établi dans une maison bombardée
Dessin de E. DELORME, d'après nature

Une stèle de Moreau-Vauthier, élevée sur l'initiative d'un Comité Argentin, marque à Domèvre, comme dans d'autres points du front, la limite de la progression allemande. Cette stèle, se rencontre sur la route, près de l'entrée du village, en venant de Lunéville. J'en ai donné le dessin (T. I, p. 230).
BARBEZIEUX, à l'entre-croisement des route de Blâmont et de Barbas, était jadis un gros village. Après le passage des Suédois, il ne restait que le Moulin, qui était un écart de Domèvre. De la Grande Guerre, il est en ruines.
Avant 1914, la SABOTERIE était encore un écart de la commune.

HERBÉVILLER

En continuant, depuis Domèvre, à suivre la route qui, de Blâmont, conduit à Lunéville, on trouve HERBÉVILLER. Ce village a une histoire mouvementée ; il a eu un passé brillant, au Moyen Age, lorsque ses deux Seigneurs y avaient chacun un Château ; il a été dans la détresse au XVIIe siècle et voilà que le XXe siècle lui ramène ruines sur ruines.
Bâtie sur la Blette, qui la sépare en deux parties, entourée d'une belle plaine, cette grosse localité est desservie par le Chemin de fer départemental Lunéville-Blâmont-Badonviller. Elle est à 9 kilomètres de Blâmont, à 21 de Lunéville.
De ce fief des Évêques de Metz, qui l'avaient engagé aux Comtes de Blâmont, les Châtellenies s'étendaient sur plusieurs villages environnants. Elles avaient deux Châteaux : l'un appelé Château de Lannoy ou de Herbéviller et désigné aussi sous. le nom de Maison Forte; l'autre dit La Tour. Le village avait déjà ses deux groupes de maisons : celles d'au delà de l'eau, celles de la Grande Herbéviller.
Les Châteaux ne subirent pas de sièges. Au XVIIe siècle, Herbéviller fut dévasté; son Église fut reconstruite au XVIIIe et maintes de ses maisons témoignent d'une reconstruction à cette époque.
Pendant la Grande Guerre, Herbéviller a été en presque totalité détruit. Peu de maisons de la partie principale du village ont été épargnées. Elles sont actuellement rebâties ; son Église, sa Mairie ont dû être également reconstruites.
Le 4 août 1914, les patrouilles allemandes font leur apparition à Herbéviller ; elles sont refoulées. Le 12 août, de nouvelles troupes reviennent et accusant mensongèrement les habitants d'avoir tiré sur elles, elles les enferment dans des maisons dont elles gardent les clefs et y mettent le feu. Ce n'est que grâce à une évasion par les fenêtres que les malheureux échappent aux pires supplices.
Du 22 août au 12 septembre, les Allemands restent à Herbévilller, puis se retirent, mais le village est dès, lors compris entre les lignes franco-allemandes.
Le ravitaillement, sous les bombardements et de véritables pilonnages, est des plus dangereux; cependant, beaucoup d'habitants restent au village jusqu'au 12 novembre, époque où il est, par ordre, évacué.
Herbéviller a été cité à l'Ordre du Jour de l'Armée. (6)
Le village est aujourd'hui reconstruit.
Un bâtiment neuf, important, réunit la Mairie et l'École. Il a belle apparence.
L'Eglise nouvelle a remplacé celle déjà rebâtie au XVIIIe siècle et que Grosse vantait. On s'est inspiré du modèle de l'ancienne. De grands vitraux sont signés de Grueber. Les personnages sont de grandeur naturelle, mais la composition et l'exécution ne semblent pas heureuses.
Des portes. de maisons épargnées, ornées à la mode italo lorraine du XVIIIe siècle, sont datées de 1709, 1753; elles mériteraient plus qu'une mention. Celle, qui date de 1698, est l'une des plus belles de la région. Des colonnes corynthiennes supportent un tympan sculpté; les cordons courbes du fronton brisé encadrent une niche recouverte d'un toit. Mon dessin en donne une image fidèle.
Herbéviller a honoré ses Morts en consacrant à leur mémoire une pyramide formée de plusieurs blocs de granit. superposés. Elle a été édifiée entre l'Église et la Mairie.
A peu de distance est la Synagogue, délaissée depuis la guerre par une colonie Juive, qui s'est déplacée. C'est une très modeste construction, sans caractère architectural, de 10 à 12 mètres carrés, sans étage, avec fenêtres en plein cintre sur chaque face.


Porte remarquable de maison d'habitation (XVIIIe siècle)


La Synagogue de Herbéviller
Dessins de E. DELORME, d'après nature

Du Château, appelé La Tour, et qui appartint au Seigneur de Barbas, il ne restait, au dernier siècle, qu'un pan de mur avec une échauguette (AMBROISE).
Le Château de Lannoy ou de Herbéviller, l'un des plus inté-


Son château
LEGENDE
1. État primitif (façade sud)
2. État après la guerre.
Dessin de E. DELORME, d'après une photogravure (Ambroise) et d'après nature (état actuel)

ressants de notre région, était une demeure seigneuriale médiévale, bâtie au Sud du village, entre ses deux parties. La Blette alimentait ses fossés. Une belle avenue, amorcée sur la grande route, y conduisait.
Ce Château, sans tourelle, comprenait un bâtiment de façade et deux bâtiments annexes, perpendiculaires au premier et limitant, avec lui, une cour d'honneur rectangulaire.
Les murs très épais, même ceux des refends, étaient percés d'ouvertures, de forme gothique, irrégulièrement réparties et de grandeur différente. Celles de la façade, élargies à l'intérieur par des abrasions obliques des murs, étaient les plus hautes. Contre le centre de cette façade, était appliquée une tour à pans coupés, convertie en Chapelle.
Les chambres du bâtiment principal étaient hautes et grandes ; celles du bâtiment latéral gauche étaient petites; les locaux du bâtiment de droite servaient de dépendances.
Un petit réduit pour le guet, avec banc de pierre, était, à l'intérieur, dans l'angle du bâtiment de gauche et du bâtiment principal. Une tour ronde, distante, servait de pigeonnier.
Les dessins que je fournis montrent le bâtiment central tel qu'il était primitivement et tel qu'il est aujourd'hui, privé de sa Chapelle, qui a été vendue et enlevée, pierre par pierre, ainsi que les montants et linteaux des portes et fenêtres, A ces déprédations d'avant guerre, se sont ajoutées celles de la guerre et d'après guerre, lesquelles ont porté- surtout sur les matériaux de l'intérieur. (7)
Aujourd'hui, le Château et ses terres appartiennent à un cultivateur propriétaire, qui a fait, à l'entrée de la cour, construire une confortable et vaste maison banale.
Herbéviller est un beau village agricole, dans lequel s'est constitué un Syndicat Agricole, puis des Mutuelles Bétail et Incendie, un Syndicat de Vannerie. Il a conservé des commerçants et des hommes de métier. C'est un centre de production de la Broderie Blanche.
Sa population de 590 habitants, en 1836, est descendue progressivement à 447, en 1886, à 396, en 1913, et à 278 actuellement. Il a 76 maisons et 80 ménages.
Les 872 hectares de son territoire englobent: 200 hectares de terres labourables, 180 hectares de prés, 180 de bois. 


(1) Dit SUR VEZOUZE, pour le distinguer de Domèvre-EN-HAYE.
(2) A. BENOIT: Notes sur Domèvre-sur-Vezouze (Abbaye des Chanoines réguliers de la Congrégation de Lorraine); Journ. Soc. Arch. Lorr., 1873.
CHATTON É.: Histoire de l'Abbaye de Saint-Sauveur et de Domèvre (1010-1789); Mém. Soc. Arch, Lprr., 1807-1898, plan.
CHATTON (L'ABBÉ) : Histoire de l'Abbaye de Saint-Sauveur et de Domèvre ; Nancy, 1897, in-8°, 400 p., planches.
(3) L'inauguration de ce monument a donné lieu à des discours, qui ont rappelé les épreuves de la Commune de Domèvre ; Journal de Lunéville et Indépendant, 16 août 1925.
(4) Il y avait alors plusieurs Tissages, une très belle Filature de Coton, des Moulins à grains et à écorces, un petit Port de planches et de bois de construction (GROSSE).
(5) Lors de ma dernière visite à Domèvre, il était question de démolir cet abri. Quand donc finira-t-on de détruire les souvenirs les plus impressionnants, les plus originaux, les plus durables de la Grande Guerre ?
(6) MAZERAND : Discours prononcé à l'occasion de l'Érection d'un Monument aux Morts de la localité, Indépendant, Août 1925.
(7) M. É AMBROISE a décrit longuement le Château de Herbéviller. Il en a donné des photogravures, qui sont d'autant plus précieuses qu'elles ont été tirées avant qu'il ait subi des dévastations regrettables, voulues, autorisées par le propriétaire, avant guerre. L'un des dessins que je donne est la reproduction de l'une de ses photogravures. 

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