BLAMONT.INFO

Documents sur Blâmont (54) et le Blâmontois

 Présentation

 Documents

 Recherche

 Contact

 
 Plan du site
 Historique du site
 
Texte précédent (dans l'ordre de mise en ligne)

Retour à la liste des textes - Classement chronologique et thématique

Texte suivant (dans l'ordre de mise en ligne)

 

Charles Marteaux (1831-1874), compositeur


Dans son Histoire du Blâmontois dans les temps modernes, l'abbé Dedenon écrit, concernant le collège après 1841,
«  Le célèbre compositeur Marteaux y dirigea une fanfare, que l'on devine excellente. »

Dans ses notes manuscrites sur le collège, il ajoute :
«  Collège municipal de 1841 à 1863. [...] Marteaux (Charles), organiste (Musique) »

Nous avions retrouvé la trace de deux oeuvres :
- Pius (1865, Tragédie chrétienne en 4 actes ; A la mémoire vénérée de MM. les chanoines Jean Gombervaux, Léopold Martin, Eugène Durand, supérieurs du Petit Séminaire et gardiens de la Châsse de S. Pius (1865-1927) ; Préface de M. le chanoine P. Niedergang, supérieur du Petit Séminaire de Bosserville)
- Tantum ergo, edité en 1909 dans un recueil "Sept Tantum ergo populaires" (A l'usage du Petit Séminaire de Bosserville)

Mais aucune autre référence à ce «  célèbre compositeur » Charles Marteaux dans les dictionnaires de musique et de musiciens.

C'est la Semaine Religieuse du Diocèse de Nancy et de Toul du 4 mars 1933 (n° 9 - p. 140) qui nous permet d'en savoir davantage sur Charles Marteaux :

HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE
Bibliographie lorraine
Les choeurs de «  Saint-Pius »

Les éditeurs nous transmettent la note suivante :
La partition de Saint-Pius est entre les mains des correcteurs et la liste de souscription sera close prochainement, quand nous donnerons le bon à tirer. Nous rappelons que la partition sera mise on vente nu prix de 40 francs. Les souscripteurs bénéficieront d'une remise de 25 %. Nous espérons que le nombre des amateurs nous permettra de leur consentir une réduction encore plus avantageuse : 50 % pour 200 souscripteurs. La partition de 64 pages reviendrait donc à 20 francs.
Elle sera dédiée aux trois anciens supérieurs du Petit-Séminaire : MM. Gonbervaux, Léopold Martin et Durand, qui, de 1865 à 1927, ont gardé la châsse de saint Pius. M. le Supérieur du Petit-Séminaire, qui tint le rôle de Pius en 1890, a bien voulu se charger de présenter l'oeuvre de M. Marteaux. On nous demande, parfois, des renseignements sur le compositeur des choeurs de Pius. Voici quelques détails biographiques qui pourront intéresser les lecteurs lorrains.
M. Ch. MARTEAUX naquit à Vic-sur-Seille, en 1831. A l'âge de 12 ans, il étudia l'orgue, sous la direction d'un bon organiste, L. Wackenthaler. En 1848, il devenait à Paris l'élève de Marmontel.
Revenu en Lorraine, il tint les orgues à Blâmont, à Vic, à Nancy, où, en 1858, nous le trouvons maître de chapelle à l'Institution des Jeunes-Aveugles.
En 1864, il fut appelé à l'orgue de Saint-Laurent de Pont-à-Mousson; il enseigna la musique au Petit-Séminaire et ce fut pour le élèves de cet établissement et à l'occasion de la triomphale translation des reliques du jeune martyr romain, Pius, le 9 juillet 1865, qu'il écrivit les choeurs dont nous entreprenons l'édition.
Après la guerre de 1870, M. Rigaux, organiste de Saint-Vincent-Saint-Fiacre, optait pour Saint-Sébastien. M. Marteaux le remplaçait aux Trois-Maisons; il était suppléé, disons-le en passant, à Saint-Laurent et au Petit-Séminaire, par M. J.-B. Pilloy, dont le fils, M. H. Pilloy, titulaire de l'orgue de Jarville, professe la musique à La Malgrange et à Bosserville.
M. Marteaux, qui occupait un fauteuil à l'Académie romaine de Sainte-Cécile, mourut prématurément, le 7 juin 1874.
Ses oeuvres sont abondantes et variées; il écrivit, pour les voix, notamment sa magnifique cantate Rome ou la Guerre Sainte ... il écrivit, aussi, pour l'orchestre, pour l'orgue, pour le piano... Sa muse lui inspira des mélodies d'un dessin élégant et d'une lecture délicate.
Les choeurs de Pius représentent précisément la manière charmante et sans prétention de ce modeste et fervent artiste: aussi, nous remercions M. le chanoine Holz et M. l'abbé Kaltnecker de nous avoir aidé à sauver de l'oubli l'oeuvre de ce musicien.
Envoyer son adhésion à la Société Anonyme d'Editions et de Musique, 7, rue Gambetta, à Nancy; ou à M. l'abbé KALTNECKER, à Bosserville, par Art-sur-Meurthe.

Antoine Charles Marteaux était donc né à Vic-sur-Seille (Moselle) en 1831, premier des deux fils de Charles François Marteaux, ancien professeur de musique, et Catherine Corrigeux
Musicien, compositeur et professeur de musique, il épouse Joséphine Thomas qui lui donne 6 enfants.
Il décède, âgé de 42 ans, rue de Metz à Nancy, où il est domicilié, le 8 juin 1874 (et non le 7)

 

Rédaction : Thierry Meurant

 

Mentions légales

 blamont.info - Hébergement : Amen.fr

Partagez : Facebook Twitter Google+ LinkedIn tumblr Pinterest Email