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Presse - Journal La Croix - 1887-1937


  • Journal «  La Croix » - 13 octobre 1887

QUESTIONS D'ALSACE
Un acquittement
Les tribunaux prussiens ont tellement pris l'habitude de condamner sans les entendre, les malheureux alsaciens qu'un acquittement prend les proportions d/un événement extraordinaire.
Le 5 octobre, le tribunal correctionnel de Strasbourg a, pour la première fois, acquitté un jeune garçon boucher de 19 ans, Appfell, qui, appelé en France par un boucher de Blamont, avait été arrêté à la frontière comme déserteur, bien qu'il ne dût tirer au sort que l'année prochaine.
Il avait été arrêté par un gendarme au moment où après avoir quitté le train à Réchicourt, il cherchait à gagner à pied la frontière française.


  • Journal «  La Croix » - 18 octobre 1891

Incident à la frontière
Nous lisons dans L'Espérance de Nancy :
M, Laurent Jacquot, garde particulier à la Haie-des-Allemands (Alsace-Lorraine), faisait une tournée dans la forêt, lorsqu'il entendit deux coups de feu. Supposant que c'était un braconnier, il se dirigea de ce côté il vit alors, dans les champs, Marchal, de Blamont, qui se dirigeait vers les bois de cette commune.
Deux douaniers allemands, l'ayant aperçu, s'embusquèrent pour l'arrêter; ne pouvant y parvenir ils tirèrent chacun un coup de fusil. Marchal, arrivé sur le territoire français, se tourna vers les douaniers et tira les deux coups de son fusil de chasse. Personne ne fut atteint. Le parquet de Lunéville a fait arrêter Marchal.


  • Journal «  La Croix » - 8 juin 1893

Fausse nouvelle
On lit dans L'Espérance de Nancy
Nous avons reproduit une dépêche de L'Agence Dalziel qui lui avait été envoyée de Lunéville et annonçant que M. Vanier, notaire à Blâmont, serait mort laissant un déficit de plus d'un million.
M. Paul Vanier, fils du défunt, écrit pour protester contré cette dépêche. Il oppose le plus formel démenti à la diffamation dont la mémoire de son père est l'objet.


  • Journal «  La Croix » - 10 avril 1894

Fou terrible. Un nommé Charles Antoine, de Domèvre, près Blâmont (Meurthe-et-moselle), s'est constitué prisonnier hier matin à la gendarmerie de Lunéville, s'accusant d'avoir étranglé sa femme, trouvée en effet morte sur son lit.
Antoine est un fou.


  • Journal «  La Croix » - 27 novembre 1895

Meurthe-et-Moselle. Déserteurs allemands. Un déserteur du 67e régiment d'infanterie, en garnison à Metz, Jacob André, s'est présenté en uniforme et en armes à la gendarmerie de Mars-la-Tour, venant à pied de Metz; il s'était tenu caché dans les bois pendant la journée.
Ce déserteur a été conduit au bureau de recrutement de Verdun pour signer un-engagement à la légion étrangère.
C'est pour se soustraire aux mauvais traitements que ce jeune homme a déserté.
Un soldat du 97° régiment d'infanterie, en garnison à Sarrebourg, est venu, en tenue militaire, se rendre à la gendarmerie de Blamont, où il a demandé à contracter un engagement pour la
légion étrangère.
Ce déserteur se plaignait lui-même d'être maltraité par ses officiers.


  • Journal «  La Croix » - 14 février 1903

Meurthe-et-Moselle. Automobile postale en feu.
L'automobile postale, qui fait le service de Lunéville à Blamont et Cirey, a été détruite en cours de route par un incendie attribué à la rupture d'un tuyau d'alimentation des brûleurs. Les chauffeurs. Charles Thisselin et Léon Micourt, ont pu sauver les dépêches.


  • Journal «  La Croix » - 7 novembre 1906

Hommage patriotique
38 soldats ayant été inhumés sur le territoire de Domèvre, près de Blâmont (Meurthe-et-Moselle), dans les années 1813-1814, le Souvenir Français a fait ériger à leur mémoire un monument qui sera inauguré et béni par M. le curé de Domèvre dimanche prochain.
Les noms de 16 seulement de ces braves ont pu être recueillis sur les registres de l'état civil.


  • Journal «  La Croix » - 15 août 1911

Les incidents de Nancy
Le commandant Driant interpellera
M. le commandant Driant. député de Nancy, adresse au président du Conseil la lettre suivante
Pixerecourt (Meurthe et Moselle, 8 août 1911
Monsieur le présidant du Conseil, ministre de l'Intérieur,

Puisque le ministre de la Guerre maintient en prison pour trente jours des caporaux et soldats uniquement coupables, comme je le prouverai à la Chambre, d'avoir serré la main à des gymnastes catholiques, sans prendre aucunement part à leurs exercices, j'ai l'honneur de vous faire connaître que je vous interpellerai à la rentrée sur les agissements du préfet de Meurthe-et-Moselle, dont la pression sur l'autorité militaire a provoqué ces scandaleuses punitions.
Vous expliquerez en même temps au Parlement comment, huit jours après les ordres rigoureux interdisant aux militaires de Nancy de se mêler aux gymnastes des patronages catholiques. on a pu lire au rapport d'un régiment de cette même garnison que, contrairement aux instructions précédemment données, les militaires étaient autorisés à participer au concours des patronages laïques de Blamont, le 13 août, comment aussi des officiers ont pu, l'un d'eux même comme rapporteur, assister en France, au Congrès des Jeunesses laïques de Verdun, le 6 août dernier ; comment enfin des tolérances, si nettement prohibées ailleurs, se concilient avec les prescriptions des 8 février 1889 (vol. 31 p. 79), 27 décembre 1899 (D. M. n° 1762 cabinet confidentiel), 3 février 1903 (D. M., n° 1762 cabinet) et 23 août 1910 -(B. O., p. 1643), prescriptions interdisant formellement aux militaires de prendre part aux manifestations politiques, de quelque nature qu'elles soient.
Vous voudrez bien surtout dire au pays, qui ne comprend pas de pareilles différences de traitement, si c'est ainsi qu'en République il faut concevoir la liberté d'opinion et, l'égalité des citoyens devant, la loi.
Veuillez agréer. Monsieur le président du Conseil, l'expression de ma très haute considération.
DRIANT.
député de Meurthe-et-Moselle.

L'exacte vérité

L'Eclair de l'Est dit;
Nous ne pouvons pas admettre la prétendue rectification du ministère de l'Intérieur.
Encore une fois: noua avons cité :
1° Le caporal de la 23e section d'ouvriers d'administration, arrête rue de la Constitution, lors du défilé gymnastes, auprès avoir simplement serre la main de gymnastes de sa connaissance
2° Les musiciens Remy et Perrin, du 37e d'infanterie, punis pour avoir causé au chef de musique d'une Société ;
3" Deux sous-officiers du même régiment, punis pour n'avoir signalé personne étant de service de ville:
4° Le soldat Antoine, de la 6e compagnie du 79e
5" Le caporal infirmier du 109e, à Chaumont
6° Le soldat Frey, de la 11e. compagnie du 26e d'infanterie.
Aucun de ces militaires n'a participé aux fêtes : aucun ne «  s'y est mêlé »
Voilà l'exacte vérité.


  • Journal «  La Croix » - 5 décembre 1911

La pomme le terre en Lorraine avant Parmentier

On nous communique l'intéressant document suivant qui prouve que la culture de la pomme de terre était en honneur en Lorraine dès la commencement du XVIIIe siècle

DECLARATION DE SON ALTESSE ROYALE CONCERNANT LA DIXME DES POMMES DE TERRE

LEOPOLD, par la grâce de Dieu, Duc de Lorraine et de Bar, Roy de Jerusalem, Duc de Calabre. Gueldres, Montferrat, Marchis de Pont-à-Mousson et de Nommeny, Comte de Provence, Vaudémont, Blâmont, Zutphen, Saverden, Salm, Falkenstein, Prince Souverain d'Arches et de Charleville, etc. A tous présents et à venir, SALUT.
Plusieurs des décimateurs de nos Etats, nous ayant remontrés que depuis quelques années en ça, les habitans de nos Villes et Villages font plantation de topinambourgs ou Pommes de terre, dans les héritages sujets à la dixme d'ancienneté, conformément aux Décisions Canoniques, et à la Jurisprudence des Arrêts, que la perception de cette dixme a occasionné différens procès et Règlemens contraires les uns aux autres, en telle sorte qu'il n'y a rien de certain, aquoy étant nécessaire de remédier, et d'établir une règle certaine, et uniforme pour empêcher les fraudes que l'on pourroit y apporter, et en même temps les vexations des Fermiers des Dixmes, A CES CAUSES, et autres à ce nous mouvans, Nous de l'advis des Gens de notre Conseil, et de notre certaine science, pleine Puissance et Authorité Souveraine, AVONS dit, déclaré et Ordonné, disons, déclarons et Ordonnons, par ces présentes Voulons et Nous plait, qu'à l'avenir la Dixme des Topinambourgs ou Pommes de terre, soit délivrée en espèce aux Décimateurs. ou à leurs Fermiers, par ceux qui en auront planté et recueilly, soit dans les terres en versaines ou en saison réglée, ez héritages sujets d'ancienneté à la Dixme, et ce lors de la récolte générale, et dans les Maisons ou Granges des planteurs d'icelles, sur le pied et à même qualité qu'ils avoient accoutumé de payer la Dixme grosse ou menüe des autres fruits qu'ils ensemençoient auparavant dans les héritages plantés ou semés de Pommes de terre, sans que les Décimateurs ny leurs Fermiers puissent exiger la Dixme de celles desdittes Pommes de terre que les Propriétaires ou Locataires desdits héritages auront pris sans fraude pour le défruit journalier de leurs familles avant la récolte générale, ny de celles qu'ils auront plantés dans des héritages non sujets auparavant à Dixme grosse ny menüe, et ce nonobstant tous Arrêts, Règlements et Transactions faisans au contraire, lesquels Nous avons cassés et annulés. SY DONNONS EN MANDEMENT à nos très chers et féaux les Présidens, Conseillers et Gens tenans nôtre Cour Souveraine de Lorraine et Barrois et à tous autres nos Officiers et Justiciers qu'il appartiendra, que les Présentes ils fassent lire, publier, registrer et afficher partout où besoin sera, pour le contenu en icelles être gardé et observé suivant sa forme et teneur, CAR AINSY NOUS PLAIST.
En foy de quoy Nous avons aux présentée signées de nôtre main, et contresignées par l'un de nos Conseillers Secrétaires d'Etat Commandemens et Finances, fait mettre et appendre nôtre Grand Scel, DONNE en notre ville de Lunéville, le 4 mars 1719
Signé LEOPOLD.
Et plus bas PAR SON ALTESSE ROYALE, Olivier, Registrata.
(Archives des Vosges, G, 1887-) Affiche à placarder.)


  • Journal «  La Croix » - 4 octobre 1912

NOUVELLES JUDICIAIRES
La Cour d'appel de Nancy a élevé à six mois la peine de trois mois d'emprisonnement qui avait été infligée par le tribunal correctionnel de Lunéville au nommé Lorentz âgé de 23 ans, arrêté à Blamont pour infraction à un arrêté d'expulsion.
Lorentz, qui a accueilli cette aggravation de peine par une injure à l'adresse de la Cour, a été condamné à trois ans de prison, non compris la peine précédente.


  • Journal «  La Croix » - 25 août 1914

M. Mirman, préfet de Meurthe-et-Moselle, s'est rendu dans les communes pillées et brûlées par les Allemands.
Il a d'abord visité Badonviller, les tombes de Mme Benoît, femme du maire, de Mme George et de son mari, fusillés avec une atroce cruauté à Bréménil, celle de Mme Barbier, brûlée dans sa maison avec son fils, à Blamont, celle de Mlle Cuny, tuée dans les champs.
Après avoir, dans une émouvante allocution, rappelé ces horreurs et d'autres encore, le préfet a conclu
«  Le spectacle de ces ruines fumantes m'impose un devoir : habitants de Badonviller et des communes éprouvées de Lorraine, je prends devant vous un double et solennel engagement : d'abord vos maisons vous seront rendues, reconstruites aux frais du pillard et de l'incendiaire ; puis vos églises seront restaurées, et si elles doivent l'être par souscription publique, je prends l'engagement, au nom de ma race dont je connais bien l'Ame, qu'à cette souscription pas un Français ne manquera, catholique ou libre penseur, protestant ou Israélite, puisque tous aujourd'hui forment contre le barbare comme un bloc de ciment armé. »
A Nonhigny, où M. Mirman s'est également rendu, quarante-cinq maisons sur soixante et l'église sont en ruines, et quatre hommes ont été assassinés ; à Barbas, deux hommes tués, les maisons pillées, cinq otages emmenés ; trois maisons brûlées à Xousse, trente à Vaucourt, etc.


  • Journal «  La Croix » - 19 mars 1915

Les hauts faits d'un prince de Bavière
Ce prince, qui commandait le premier corps bavarois, était installé à Blamont, dans le château d'un chocolatier suisse, M. Burrhus, obtint de son hôte des milliers de kilos de sucre et de cacao en échange de la promesse que l'usine du chocolatier serait respectée.
Mais le prince ne s'embarrassa pas pour si peu. Lorsqu'il eut mis en sûreté les marchandises qu'il avait demandées, il fit mettre le feu à l'usine de M. Burrhus, et comme celui-ci lui rappelait sa promesse, le prince d«  Bavière le menaça du peloton d'exécution.


  • Journal «  La Croix » - 17 août 1915

La mort de l'aviateur de Losques
Tout dernièrement un avion allemand lançait dans les lignes françaises une oriflamme avec les renseignement suivants «  De Losques et son pilote se sont bravement battus. On les a enterrés â Harbouey, près de Blamont. Leurs papiers seront renvoyés par la Suisse. »
Daniel de Losques, de son vrai nom Touroude, ancien chef de cabinet de M. Poirson, préfet de Seine-et-Oise, s'était consacré au dessin : il était devenu un de nos meilleurs humoristes et savait admirablement fixer en quelques traits la physionomie du Tout-Paris.
Servant dans l'aéronautique, il s'est bravement comporté et a accompli plusieurs raids audacieux qui lui avaient valu la croix de guerre.


  • Journal «  La Croix » - 30 août 1919

Une religieuse décorée
Mardi, la population de Blamont (Meurthe-et-Moselle) assistait, sur l'invitation du maire, M. Buntz, à la remise de la croix de guerre avec palme à la supérieure de l'hôpital de Blamont, Soeur Victoire-Léopold Perrin, religieuse de Saint-Charles de Nancy.
Chacun applaudit quand le général commandant le 21e corps d'armée remit la décoration à l'humble religieuse dont on connaissait l'héroïque dévouement, en particulier pendant l'occupation allemande.


  • Journal «  La Croix » - 4 août 1923

JUSTICE
CONDAMNATION A MORT, PAR CONTUMACE, D'UN OFFICIER ALLEMAND
Le Conseil de guerre de la 20e région, siégeant à Nancy, avait à connaître des crimes commis en août 1914 par le capitaine Kunz, de la 19e division allemande de réserve. Kunz est maire de Zittau, petite ville de Saxe. On lui reproche d'avoir volé plusieurs milliers de francs au curé de Blamont, M. l'abbé Dupré, à sa servante, Mlle Gaillot, et au sacristain. M. Koster. Mlle Barbier et M. Martin, dans la même localité, furent dépouillés de tout leur avoir avant leur envoi dans un camp de concentration.
L'officier allemand est condamné par contumace à la peine de mort.


  • Journal «  La Croix » - 30 septembre 1923

L'assassinat de M. l'abbé Hans
Nous avons dit dans nos dernières éditions qu'un crime odieux avait été découvert en gare de Saint-Dié, à l'arrivée du train de Gérardmer. La victime, M. l'abbé Hans, 62 ans, curé de Repaix, près de Blamont (Meurthe-et-Moselle), trouvé dans un compartiment de 3e classe, avait le crâne traversé par une balle de revolver.
L'assassin ne tarda pas à tomber entre les mains de la justice.
Des témoins vinrent déclarer qu'ils avaient vu sauter du train entre Saulcy-sur-Meurthe et Saint-Léonard, un jeune homme dont ils donnèrent le signalement. Sur leurs indications, les inspecteurs de la brigade mobile de Nancy arrêtaient bientôt à Saint-Dié l'auteur du crime, Jules Demangel, 19 ans, jardinier.
Mis en présence du cadavre de sa victime, l'assassin déclara qu'il était innocent. Ce n'est qu'après une heure d'interrogatoire qu'il entra dans la voie des aveux.
- J'étais dans le train avec l'abbé Hans quand, par mégarde, j'ai heurté un de ses paquets. L'abbé m'a fait alors des reproches, et, pour l'effrayer, j'ai sorti mon revolver. Comme l'abbé voulait me désarmer, j'ai tiré un premier coup de feu, qui a traversé mon chapeau, puis un second, qui l'a blessé -à la tête ; comme il criait, affolé, j'ai tiré une troisième balle, puis je me suis élancé par la portière ouverte du train en marche. Au moment où j'ai été arrêté, je venais de me laver pour effacer les traces de sang.
Ce récit n'est certainement pas exact. Un témoin a. en effet déclaré avoir aperçu l'assassin jeter la sacoche de l'abbé sur la voie, où elle fut d'ailleurs retrouvée.
Le vol semble avoir été le véritable mobile du crime. Dans la sacoche il n'y avait, du reste, aucune somme d'argent. L'abbé Hans avait, seulement 500 francs environ dans un portefeuille qu'il portait sur lui et qui ont été retrouvés.
Tout porte à croire que si l'abbé Hans, robuste et de forte taille n'avait pas été surpris, il aurait pu facilement se débarrasser de son agresseur. Un journal ouvert sur la banquette semble, du reste, corroborer cette supposition que l'abbé Hans devait lire tranquillement son journal, quand Demangel l'abattit froidement à coups de revolver.
Ajoutons que M. l'abbé Hans était très sympathiquement connu dans toute la région. Il était, depuis 1906, curé de Repaix. Il avait été également vicaire a Baccarat (Meurthe-et-Moselle). Il avait fait ses études au Petit Séminaire de Pont-à-Mousson, puis au Grand Séminaire de Nancy. Enfin. il avait été mobilisé au 6e régiment d'artillerie à Toul.
Deux de ses frères sont industriels, l'un à Gérardmer, l'autre à Verdun.

Il était, depuis longtemps, abonné de la Croix et de diverses publications de la Bonne Presse, pour lesquelles il dirigeait un Comité de propagande dans sa paroisse.
Nous le recommandons donc tout spécialement aux prières de nos lecteurs.


  • Journal «  La Croix » - 27 novembre 1923

Les accidents d'automobile
M. Paul Dubois, négociant à Saint-Quentin, venant de Saverne en automobile, s'était mis en route avec, comme chauffeur, M. Virgile Rollung, 18 ans. Près de Blamont, à un tournant brusque, l'automobile capota. Le chauffeur a été tué, M. Dubois a un bras cassé.


  • Journal «  La Croix » - 29 juin 1937

Une cérémonie solennelle à Blamont
Une cérémonie solennelle s'est déroulée jeudi matin à Blamont, dans le diocèse de Nancy.
En même temps qu'avait lieu la consécration de l'église, endommagée durant la guerre et restaurée peu après, le vénéré curé doyen de la paroisse, M. le chanoine Barbier, célébrait ses noces d'or sacerdotales et son 25e anniversaire de ministère à Blamont. Près d'une centaine de prêtres entouraient, s. Exe. Mgr Fleury et le jubilaire.
M. le chanoine Barbier donna le sermon au cours de la messe, mais à la fin de la cérémonie S. Exe. Mgr Fleury tint à prendre également la parole.
L'évêque de Nancy souligna, en particulier, le désintéressement et la modestie du jubilaire, qui avait voulu concentrer tout l'éclat de cette journée non sur lui, mais sur son église.
Au cours du banquet qui suivit, l'éloge fut fait du vénéré prêtre, victime en 1914 des vexations allemandes, curé charitable et bon.

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