Dans un précédent
article, nous étions parvenu à déterminer que la carte
postale
ci-dessous représentait Gustave POINSARD, fils de jean Hyppolite Poinsard et de Josephine Florentin,
né le 30 janvier 1885 à
Gerbéviller. De même nous estimions que la date du cliché datait
entre décembre 1912 et juillet 1914.
Les informations fournies par un descendant
de Gustave Poinsard nous permettent désormais d'en savoir
davantage.
BLAMONT (M.-et.-M.)
Biplan de l'aviateur Poinsart de Blâmont
Car Gustave Poinsard a plus de lien avec Blâmont que nous le
supposions : il a ainsi atterri à Blâmont (tout comme fera de même à Gerbéviller
le 28 avril 1914) afin de rendre visite à sa
grand-mère, Marie Florentin, née Rémy. Comme on le voit dans la reconstitution partielle
de l'ancienne famille Florentin de Blâmont ci-dessous, Gustave Poinsard
est bien issue par la branche maternelle de la commune, et est le neveu par alliance du capitaine des
pompiers Jules Delabbeye (qui a
toujours son buste au cimetière communal).
L'atterrissage a eu lieu le jeudi 2 avril
1914, comme on le lit dans l'Est-Républicain du 5 avril 1914
BLAMONT
Arrivée d'un biplan. - Jeudi matin, vers 11 heures, les
Blâmontais ont vu avec plaisir un biplan atterrir près de la
route d'Autrepierre. C'était un enfant du pays, le sous-officier
aviateur Poissard, qui venait rendre visite à sa famille.
Vers 4 heures du soir, l'aéroplane reprenait son vol vers Nancy.
Et L'Eclair de l'Est du 4 avril
1914 nous apporte encore d'autres précisions :
BLAMONT
Visite aérienne. - Jeudi, vers 11 heures du matin, un aéroplane
survolait notre petite ville. Quelques minutes après, il
atterrissait sur le plateau, entre Blâmont et Autrepierre.
C'était un biplan militaire de l'escadrille de Nancy, piloté par
le maréchal des logis Poinsard. L'aviateur venait rendre visite
à sa famille et à ses compatriotes. Son oncle, M. Florentin, est
adjoint de Blâmont ; son beau-père et sa mère, M. et Mme Protois,
habitant Blamont.
L'arrivée du grand oiseau ne passa pas inaperçue ; tous les
citadins se rendirent dans l'après-midi au lieu de
l'atterrissage pour le voir de près et assister au départ. On
vint des villages voisins : de Verdenal, d'Autrepierre, de
Repaix ; ce fut un événement sensationnel.
Vers 4 heures du soir, le biplan reprenait son vol, filant dans
la direction, du fort de Manonviller, au-dessus duquel il
obliqua sur Nancy.
L'aviateur Poinsart venant de Nancy est entouré par une foule de spectateurs (2 avril 1914)
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