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1400 chanoines réguliers de Notre-Sauveur (1623-1789) (3/6)
 

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Introduction
 
A -C D - F G - K L - O T - Z

Nom Naissance Décès Prise d’Habit Profession  
D’APREMONT Henri Joseph Nicolas 1747
Metz
    1771
Pont-à-Mousson
Sous diacre.
D’ARANCY         Curé de Verdun (1720-1723).
Prieur de Verdun (1722-1727).
D’ARANCY Antoine Verdun 1760
Harbouey
  1700 Etudie la philosophie à Chaumousey (1701-1702).
Curé d’Harbouey (1721-1760). Y bâtit l’église et sa tour en 1730.
D’ARQUEVAL ou DARQUEVAL ou DARQUEVAUX Paul Bourgogne 1636
Bourgogne
1627 (lettre à Verdun, 19 mai 1627) (28 mai) 1628 (Drouin p.229) « malade en l’esprit » (lettre à Guinet, 18 août 1628).
A Viviers (...-1635).
Part pour la Bourgogne en raison de la peste sévissant à Viviers, avec Maurice Chardin (1635).
D’ASSULES Jean Baptiste Nancy 1691
Dilingen. Laissé seul alors qu’il avait une fièvre accompagnée de délires, saute par la fenêtre de sa chambre et meurt dans la rivière située 30 pieds plus bas.
  1684 Venait de finir ses études lorsqu’il fut envoyé à l’université bavaroise de Dilingen avec Claude François Duval pour étudier l’allemand en vue de servir à Strasbourg, et se loge en pension chez des chanoines réguliers (octobre 1688).
D’ASSULES Sigisbert Nancy   1717
Pont-à-Mousson
  Selon le P. Laurent, maître des novices, « ce frère Sigisbert Dassules faible et incommodé aiant souhaité de se retirer vers ses parents sortit du noviciat le 8 de l’année 1718, il avoit eu six fèves noires et trois blanches dans le scrutin, trois semaines avant sa sortie volontaire. Mr le général écrivait le premier de l’an qu’on l’avertit d’être moins léger, et qu’on avait du temps pour voir, si sa santé ne deviendrait pas meilleure. Mais il était parti quand cette lettre fut remise. Sa faible constilexion avoit déterminé la confrérie à lui refuser leurs suffrages ». (Notes du P. Rogie, BM Nancy).
Est sorti en 1718.
D’AUTRICHE François Nancy 1717
Saint-Mihiel
  1681 A Verrès avant 1685.
Enseigne à Aoste la 6e (1685-1687).
D’AUTTECOURT Nicolas Joseph Pruzé 1721
Blainville-sur-l’Eau
  1686 A Chaumousey (1692).
Enseigne à Aoste la 6e (1693), la 3e (1694), les humanités (1695).
Curé de Verdun (1698).
Assiste Pierre Imbrouck à Vic-sur-Seille (1701-1702). Aurait commis quelque faute ; l’évêque de Metz demanda qu’il soit remplacé ; Massu l’envoya à Toul et plaça Chauchard à Vic. MASSU, Mémoires, p. 211.
A Toul (1702-...).
Prieur de Belchamps (1705).
Curé de Blainville-sur-l’Eau (1705-1721).
Aumônier du duc Léopold.
D’EGUILLY Claude 1723
Toul
  1742
Pont-à-Mousson
1743
Pont-à-Mousson
Curé de Chaumousey (1752-1755).
Curé de Domèvre (1759-1769).
A Domèvre en 1768.
Curé de Barbas (1769-1783).
D’EGUILLY Dominique 1747
Toul
  1766
Pont-à-Mousson
  
D’HANGEST ou DE ROIFFE D’HANGEST Alexandre 1700
Strasbourg, paroisse St Pierre, ou Haguenau
1777
Blâmont (AD M&M, E Supplément, 1766)
1716
Pont-à-Mousson
1717
Pont-à-Mousson
Fils cadet de Michel de Roiffé d’Hangest, conseiller du roi.
Etudie la philosophie à Domèvre (1718-1720).
Il étudie à Domèvre la théologie en 1722.
A Strasbourg en 1724. Ecrit le 26 juin 1726 une lettre au supérieur général pour qu’il reconnaisse la confrérie de l’Enfant-Jésus fondée par ses soins dans la maison de Strasbourg « sur la fin de 1724 ». (Bibliothèque diocésaine de Saint Dié, Fonds Chapelier, cité dans Semaine Religieuse de Nancy, 1925, p. 816)
Après la béatification, compile les lettres de Pierre Fourier à partir de 1731. 1391 lettres furent ainsi réunies en 14 volumes, achevés en 1734 (un premier recueil date de 1733, et un autre de 1734). Ce travail fut repris, sous sa direction, par des étudiants de Pont-à-Mousson, en 1754, pour former un nouveau recueil de 1343 lettres reclassées. Ce second recueil devait lui servir d’exemplaire de travail alors qu’il travaillait sur d’autres ouvrages.
Vécut longtemps à Domèvre puis à Blâmont.
Directeur des religieuses de Notre-Dame de Blâmont, affecté au chapitre de Domèvre (1768 ; 1770). Fonde un pensionnat pour enseigner le latin aux jeunes gens (possiblement à Blâmont).
Réalise des recueils manuscrits de miracles de Pierre Fourier.
Auteur d’un « Mémoire sur l’histoire du B. Pierre Fourier et de ses deux congrégations », 1740 (BM Nancy, ms 503-505 (362). On y trouve des annales de la congrégation de Notre-Sauveur faites en compilant et résumant des pièces d’archives.
Auteur d’un « Abrégé chronologique de la vie du B. P. Fourier, avecquelques remarques sur ce qui s’est passé dans ses deux congrégations jusqu’à nos jours », 1742 (BM Nancy, ms 508 (364).
Auteur des « Nouveaux cours de leçons et d’ouvrages pour les premières études de la jeunesse ou par de nouvelles méthodes éprouvées on essaie de faciliter et d’abréger aux écoliers latinistes le cours de leurs basses classes depuis les premiers principes de la langue grammaire jusqu’à la rhétorique inclusivement », imprimés à Lunéville chez Messuy, 1759.
Auteur d’une vie manuscrite de Pierre Fourier, « Histoire générale du Bienheureux Pierre Fourier et de ses deux congrégations », commencée vers 1754-1755, très complète, mais restée manuscrite (BM Nancy, ms 509-515 (366-367). Un temps abandonnée, elle fut continuée de 1763 à 1764.
Auteur d’un recueil sur Pierre Fourier, « L’esprit du Bx. Pierre Fourier » (Lunéville, 2 vol. in 8°, 1757). Existe en manuscrit, daté de 1732 (BM Nancy, ms 80 (373).
Auteur d’un « Manuel de piété chrétienne » et de « L’année du chrétien », 8 volumes in 8°.
Son ex-libris figure sur une histoire de Stanislas Ier (Francfort, 1740), BM Nancy, 2093.
Lors de ses funérailles, « il ne trouva pas même une place au cimetière, parce qu’il était soupçonné de jansénisme ; les Capucins [de Blâmont] lui donnèrent la sépulture chez eux » (M. E. Grosse, Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe, tome I, 1836, compléments).
D’HANGEST François Claude de Froisée 1709
Strasbourg
1781 (31 août)
Domèvre.
Inhumé dans le cimetière de l’abbaye.
1724
Pont-à-Mousson
1725 Maître des novices de Pont-à-Mousson (1745-1746).
Prieur de Domèvre (1747).
Prieur de Chaumousey (1748-1751).
Prieur de Lunéville (1751-1756).
Assistant du général (1756-1759).
Prieur de Saint-Pierremont (1757).
Prieur de Lunéville (1758-1761).
Assistant du général (1762-1765).
Présent à Chaumousey (1765-1770).
A Domèvre (1770-...).
Aurait gagné « une triste célébrité sur son attachement au jansénisme, on lui ôta ses emplois et il mourut à Domèvre ». (M. E. Grosse, Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe, tome I, 1836, compléments).
A écrit une « Oraison funèbre du P. Dom. Bexon, abbé de Domèvre ».
D’HENNEZEL Nicolas François Charmois, diocèse de Toul   1751
Pont-à-Mousson
  
D’ISSONCOURT Jean Nepomucène Louis     1743
Pont-à-Mousson
  Fils de noble.
Renvoyé avant sa profession.
D’OGER Christophe Metz 1749
Ambacourt, chez son frère Louis D’Oger (y est présent depuis au moins 1742)
  1701 Frère aîné de Louis D’Oger.
Etudie la philosophie à Chaumousey (1701-1702).
Etudie la philosophie à Domèvre (1702).
A Chaumousey (1728-1730).
Cellerier-grenetier à Chaumousey (1738-1739).
D’OGER Louis   1763
Alors curé d’Ambacourt
    Etudie la philosophie à Domèvre (1706-1707).
Etudie la théologie à St-Pierremont (1707-...).
Curé d’Ambacourt (1725-1763).
D’OSTERTAY François Regis Georges Frédéric 1744
Altkireck
  1762
Pont-à-Mousson
  
DALGUIRE Joseph         Adjuteur à Domèvre (1726-1732).
DAMVILLE Mathieu Strasbourg 1722
Strasbourg
  1701 Etudie la philosophie à Chaumousey (1701-1702).
A Saint-Pierremont (1707).
DANESENE Roland Maizières 1728
La Neuveville
  1684 
DAPVRIL     Vers 1626   Mention en 1626 : « envoyez à St Pierremont (...) par les pères de Lunéville, et accompagnez de Claude le cordonnier » (itinéraire pour deux jeunes religieux de la congrégation de Notre Sauveur, 15 juillet 1626), avec Henry.
« dimanche dernier on congédia d’Avril qui reçu le coup assez patiemment (extrêmement désireux néanmoins d’être reçu à la profession), se conformant tout doucement à la volonté de Dieu. Il partit aussytôt très édifié et très content de nous tous à ce qu’il nous disoit. » (lettre à Verdun, 19 mai 1627).
N’a pas été reçu. Absent des listes du ms 759.
DARDEINE Philippe Mousson 1698
Pont-à-Mousson
  1674 A Saint-Pierremont (1675).
DARDELU Jean Baptiste Gabriel 1722
Verdun
  1743
Pont-à-Mousson
  Renvoyé en 1744.
DAUBIGNY Joseph 1706
Metz
Après 1768 1724
Pont-à-Mousson
1725
Pont-à-Mousson
Prêtre en 1734.
Enseigne à Aoste la 6e (1735-1736), la 5e (1737), la 4e (1738), la 5e (1739-1741).
A Toul (1768).
DAUBREE Jacques 1744
Longwy
1825 1764
Pont-à-Mousson
1765
Pont-à-Mousson
Etudie la théologie à Domèvre en 1768.
Devenu curé de Boncourt contre l’avis du général (1779).
« ce malheureux confrère n’ose se tenir dans aucune de nos maisons et qu’il est réellement digne de pitié, chargés vous de me faire tenir 4 louis, pour lui aider à vivre ailleurs, et je vous en débarasserai » (lettre de Saintignon à Varnerot, 13 septembre 1788, ADV, L 560).
Curé de Boncourt (1779-1783). Doit sortir.
Vicaire de Xermaménil (1786).
Envoyé à Chaumousey en 1788 ; refuse d’obéir.
Au Tholy (1789).
Veut se rendre à Chaumousey pour toucher sa pension et obtenir du mobilier ; est rejeté et porte plainte au district et au département (1790).
Considéré comme relevant de Chaumousey sans y résider (1790).
A Gerardmer (1791).
Curé de Cornimont (depuis avril 1791).
Vicaire à Biffontaine, district de Bruyères (début 1793).
DAULNOY Nicolas Toul 1718
Vandeléville
  1669 A Pont-à-Mousson (1671).
Enseigne à Aoste la 6e (1674).
Curé de Chaumousey (1687).
A Chaumousey (1688-1690).
Curé de Domèvre (1690-1692).
Prieur de Viviers (1693).
Curé de Verdun (1693-1695).
Prieur de Chaumousey (1696).
Chanoine de Belchamps ayant administré la cure de Villacourt à l’époque de Pierre Pierre (1698-1699).
En 1702, nommé par Massu pour quêter au profit du procès de béatification, à Nancy, à Toul, dans le comté de Vaudémont, dans le Barrois et « sur le haut de la Meuse » (MASSU, mémoires, p.204).
Prieur-curé de Vandeléville (1710-1718).
DAUPHIN Nicolas Luxembourg 1691
Saint-Mihiel
  1673 A Pont-à-Mousson (1673-1675 et 1678).
A Verdun (1687).
A Chaumousey (1688).
DAURECOURT ou D’ARAZECOURT ou D’OZECOURT Nicolas Gerbéviller 1676 (ms 759)
Lunéville
  20 octobre 1630 (Drouin p.234) Passe de Belchamps à Saint-Pierremont pour se réfugier (1635).
Se réfugie à Thionville puis à Luxembourg (1635).
Prieur de Verdun.
Supérieur de Saint-Mihiel (1648-1655).
Prieur de Verdun (1655-1673).
Procureur général (1651-1654, 1660-1663, 1666-1667, 1670-1673).
Assistant de la Congrégation (1663-1666 et 1667-1670).
DAUVILLER Nicolas Bar 1719
Autrey
  1703 
DAVID François Alexis 1736
Pont-à-Mousson
Après la Révolution
Badonviller
1753
Pont-à-Mousson
1754
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1754).
Curé d’Ibigny (1775-1783 ; 1790).
Vicaire de P. Claudel à Petitmont (1763).
Administre la paroisse de Val-et-Châtillon pour le compte de Messageot (mars-avril 1766).
Vicaire de Gondrexon (1766-1775).
Prieur de Domèvre (1784).
Arrêté et exilé à Dijon par le représentant Lacoste (12 avril 1794).
Retiré à Badonviller.
DAVILLER Dominique Georges 1752
Saint Remi aux Bois
Après 1790 1772
Pont-à-Mousson
1773
Pont-à-Mousson
A Chaumousey (1784).
A Domèvre (1786).
Vicaire de Busselot à Leintrey (juin 1786).
A Leintrey, caballe pour obtenir le bénéfice de Saint-Rémi-aux-Bois. Envoyé à Saint-Pierremont (1786), puis à Verdun.
Aumonier du régiment de Bresse en Corse (1790).
DAVIOT Jean Charles Simon 1753
Diocèse de Besançon
  1779
Autrey
  
DE BAILLET Antoine René 1758
Alors curé de Neuville
    1715 Etudie la philosophie à Domèvre (1715-1717).
Curé de Verdun (1727).
Prieur-curé de Neuville-Saint Hilaire (1728-1758).
DE BEAUMONT Gabriel Rouve 1689
Viviers
  1670 Selon Massu, « jeune homme d’un bon naturel, honnête, agréable, et qui eut rendu de bons services à la congrégation s’il eut vécu plus longtemps ». Massu, Mémoires, p.48-49.
Etudie la théologie à Pont-à-Mousson (1675).
A Pont-à-Mousson (1671).
Procureur à Saint-Pierremont (1679-1682).
Prieur de Viviers (1682-1683).
DE BEAUSSIRE Claude Philippe Toul 1766
Alors curé de Destry
1716
Pont-à-Mousson
1717
Pont-à-Mousson
Curé de Domèvre (1724-1729).
Curé de Destry après une élection mouvementée (1729-1766).
DE BELLAIRE Gabriel Joseph 1722
Epinal
1758
Metz
1741
Pont-à-Mousson
1742
Pont-à-Mousson
Noble.
DE BELLAIRE ou DE BELLAIR Octavien 1717
Epinal, paroisse Saint Maurice
1785
Brémoncourt
1733
Pont-à-Mousson
1734
Pont-à-Mousson
1er vicaire de Lunéville : « Il y avoit des filles dévotes à Lunéville, qui avoient la tête tournée, ces pénitentes du R.P. Octavien de Bellair, chanoine régulier mystique, 1er vicaire de cette ville, prétendoient être enceintes du mystère de l’Incarnation etc... M. Drouas, dans un voiage qu’il fit à la Cour du Roi Stanislas au commencement de cette année, se servit de M. l’abbé Galland pour découvrir ces vierges folles et voulut bien s’emploier avec bonté pour tâcher de remonter ces têtes fêlées » (Chatrian).
Probablement le R.P. « De Bellair » fondateur du Coton de Lunéville (1759-1762).
Curé de Brémoncourt-Haigneville (1765-1785).
Résigné peu vant sa mort mais demeure à Brémoncourt.
DE BŒUF ou DES BŒUF Nicolas 1698
Tronville
1769
Chaumousey
1723
Pont-à-Mousson
1724
Pont-à-Mousson
Frère adjuteur à Aoste (1728-1729).
Frère adjuteur à Chaumousey (1763-1769).
DE BUSQUET Joseph Antoine 1684 (15 octobre)
Chieri, près de Turin
1781
Alors prévôt de la collégiale de Chieri.
  1708 D’une famille noble de Turin. Père vi-bailli d’Aoste, puis président du Sénat de Turin (comte Joseph Erasme, des seigneurs de Santena).
Docteur ès droit.
Etudie la philosophie à Domèvre (1708-1710).
Critiqué par « plusieurs confrères et peut être Mr le général » Legagneur pour avoir « été attaché à [ses] intérests préférablement à ceux du chapitre de Saint-Gille et de la congrégation ».
Dit avoir toujours eu des sentiments d’honneur « quoyque mon exactitude à les suivre ne m’ait donné aucun mérite dans la congrégation » (AD M&M, H 1501).
Dernier prévôt de Saint Gilles de Verrès de la congrégation de Notre Sauveur (20 mars 1712-1719). Nommé prévôt sans l’accord du comte de Challant. Un procès s’ensuit. En mars 1718, le général demande à Busquet de se démettre de sa charge. Un chapitre réuni à Verrès au cours du même mois donne à Busquet une procuration pour terminer l’affaire. Il met un an à se décider à renoncer à sa charge, se disgrâciant auprès du duc de Savoie.
Rédige un « Recueil contenant ce qui s’est passé dans la prévôté de Saint-Gilles pendant qu’elle a été possédée par les chanoines réguliers » après 1719, conservé aux archives de Domèvre (AD M&M, H 1501).
Revenu en Lorraine, fréquente la cour du duc, aumônier d’Elisabeth Thérèse, fille de Léopold. Conclut à Lunéville son mariage avec le roi de Sardaigne Charles Emmanuel III. Rédige une relation historique manuscrite de son rôle dans le mariage princier.
Curé de Mesnil-en-Saintois (172.-1737).
Délégué par la congrégation auprès du roi de Sardaigne Charles Emmanuel III pour son mariage (1737). Devient alors aumônier d’Elisabeth Thérèse devenue reine de Sardaigne.
Aumônier du roi après la mort de la reine (1741).
Nommé par le roi de Sardaigne à la prévôté (séculière) de la collégiale de Chieri (8 juillet 1739-1781). Fait imprimer à Pignerol une justification personnelle pour expliquer ses démêlés avec le Chapitre de Chieri (1751). Fonde le Mont-de-piété de Chieri (5 avril 1757). Son portrait fut commandé au P. Diego Bon, mineur observantin de Carmagnola, par l’administration du Mont-de-piété de Chieri (Antonio Bosco, « Memorie storico-religiose di Chieri, Torino, 1880, p. 151-152).
Toujours considéré comme membre de la congrégation en 1768.
DE CLIQUOT Charles Laurent La Mothe 1699
Igney, « mourut estant munit de tous les sacrements et fut inhumé dans le chœur de l’esglise parroissiale dudit Igney du costé de l’Epitre »
  1660 Curé d’Igney (1688-1699).
DE COUR Jacques Bagnes en Valais 1672
Aoste
  1654 
DE CUREL Maximilien Gondrecourt 1760
Versailles
  1749 
DE FAILLONNET Nicolas Ignace   1743
Alors curé de Mecrin
    Curé de Mecrin (1719-1743).
DE FAUGIERES DE VASEILLE Jean Claude Briey 1768
Pont-à-Mousson
  1700 A Saint-Pierremont (1702).
Professeur de philosophie à Chaumousey (1706-1707).
Prieur de Domèvre (1716-1717).
Curé de Domèvre (1717).
Sous-prieur de Domèvre (1718).
Prieur de Viviers (1718-1724).
Prieur d’Autrey (1726).
Prieur de Verdun (1730-1731).
Prieur de Viviers pour la seconde fois (1732-1738 et 1748).
Prieur de Verdun pour la seconde fois (1750-1751).
Maître des novices de Pont-à-Mousson (1755).
Prieur de Pont-à-Mousson (1759-1764).
Supérieur de Saint-Mihiel (1765).
DE FERMONT ou DU VAL DE FERMONT ou DE WAEL DE FERMONT Bernard 1702
Fermont
Après 1768 1720
Pont-à-Mousson
1721
Pont-à-Mousson
Prieur de Dommartin (1741).
Présent à Chaumousey (1743-1745).
Sous-prieur à Chaumousey (1746-1747).
Curé du Tholy (1748-1752).
Prieur claustral d’Hérival (1753-1761).
Sous prieur à Chaumousey (1761-1763).
Prieur de Domèvre (1768-1769).
Supérieur de Saint-Mihiel (1771-1774).
DE FOUG Sébastien 1728
Vignot
Après 1790 1748
Pont-à-Mousson
1749
Pont-à-Mousson
Vicaire du Tholy (début des années 1760).
Procureur de Toul (1768).
Prieur de Lunéville (1780 et 1789-1790).
Sous-prieur de Lunéville (1790).
DE FRANCE Jean Pagny 1716
Lunéville
  1672 Procureur à Chaumousey (1673-1675).
Procureur de Belchamp (1677).
Curé de Mont-sur-Meurthe (1683-1714).
DE HEILLE ou DE HAILLE Nicolas Vic 1729
Belchamps
  1682 Enseigne à Aoste la 5e (1688).
Curé de Domèvre (1696-1698).
Envoyé à Toul (12 juin 1698).
Prieur de Chaumousey (1700).
Curé de Chaumousey (1700).
Curé de Verdun (1701).
Prieur de Dommartin (1718-1727).
DE HORMES Pierre Martin Orléans 1728
Bouquenom
  1694 Adjuteur (1696).
DE HUZ Louis Toul 1710
Saint-Mihiel
  1681 Envoyé par Massu à Paris pour obtenir la mise en règle de l’abbaye de Chaumousey (1699).
Maître des novices à Pont-à-Mousson (1701).
Supérieur de Saint-Mihiel (1704-1710).
DE KAHN Jean Henry 1758
Igel, Luxembourg
  1778
Autrey
1779
Autrey
Fils de Jean Augustin de Kahn, seigneur du lieu. Naturalisé Français en 1778.
Prêtre en mars 1784.
A Saint-Pierremont (1790), sort en février 1791.
Après 1791, va à Epinal, et devient vicaire constitutionnel de Zincourt (Vosges) puis curé de Pompierre (Toul).
DE L’ORME Pierre Martin         Frère Adjuteur.
Facteur d’orgues. Reconstruit l’orgue de Saint-Pierremont (1700-1702).
Construit l’orgue de Chaumousey (1711-1714).
Travaille à l’orgue de la maison de Strasbourg (1714-...).
DE LA COUR Edmond Bagnes en Valais 1698
Aoste
  1672 
DE LA COUR Jean François Harville 1767
Tronville
1719
Pont-à-Mousson
1720
Pont-à-Mousson
Prieur de Verdun (1738-1743).
Curé de Verdun (1738-1743).
Curé de Tronville (1745-1765).
Résigne sa cure.
DE LA HAYE Henry Joseph 1719
Luxembourg
Strasbourg 1737
Pont-à-Mousson
1738
Pont-à-Mousson
Fils d’avocat.
A Chaumousey (1770-1773).
DE LA NEUVILLE Alexandre 1658
Saint-Mihiel
1738
Salmagne
  1679 Prieur de Chaumousey (1692).
Supérieur de Saint-Mihiel (1693).
Prieur de Chaumousey (1694-1695).
Supérieur du séminaire de Verdun en attendant l’arrivée de Pierre Collin (1695).
Prieur de Saint-Pierremont (1697-1698).
Professeur à Saint-Pierremont (...-1698).
Prieur de Verdun (1698-1699).
Curé de Verdun (1699).
Prieur de Saint-Pierremont (1700).
Prieur de Verdun (1700-...).
Curé de Salmagne (1703-1738).
DE LA PLUME Jean Verdun 1707
Vandeléville
  1632 Etudie la philosophie à Pont-à-Mousson (1632-...).
Curé d’Herbeuville (16..-1653).
Curé de Naix-aux-Forges (1653-1678).
Prieur-curé de Vandeléville (1679-1707).
DE LA SALLE Augustin 1713
Epinal
1762
Damelevières
1730
Pont-à-Mousson
1732
Pont-à-Mousson
Etudie la théologie à Domèvre (1732).
A Chaumousey (1744-1745).
Directeur des religieuses d’Epinal (1747-1750).
Curé de Damelevières-Charmois (1752-1762).
DE LA TOUR Jean Baptiste Ferdinand 1697
Jeandelize, près de Conflans-en-Jarny
  1716
Pont-à-Mousson
  
DE LENONCOURT Antoine Blainville 1699
Chaumousey
  1673 Issu de la noble famille de Lenoncourt. Serait entré dans la congrégation pour que soit remise en règle l’abbaye de Chaumousey avec le soutien de sa famille.
Neveu ou petit-neveu du primat de Lorraine Antoine de Lenoncourt.
Etudie la philosophie à Saint-Pierremont (1673-...).
A Pont-à-Mousson (1672-1673).
Etudie la théologie à Pont-à-Mousson (1675-1676) et à Saint-Pierremont ; eut pour professeur l’abbé Massu.
Abbé de Chaumousey (1680-1699).
DE LOZANNE Jean Claude Mirecourt 1693
Belchamps, d’une maladie qui ne dura que 3 jours.
  1656 Prieur de Belchamps (1669-1675).
Abbé de Belchamps (1669-1693).
Assistant (1679-1693).
Aurait été curé de Damelevières-Charmois ?.
DE LUXEMBOURG Hubert Villaume Luxembourg 18..   1768 Prince de Luxembourg.
DE MAIMBOURG Charles 1710
Vraincourt
  1730
Pont-à-Mousson
  
DE MAISON BLANCHE Jean Baptiste 1736
Châtel-sur-Moselle
  1754
Pont-à-Mousson
  
DE MAURY ou DE MORY Charles Nancy 1716
Pont-à-Mousson
  1664 Sous-Prieur de Saint-Pierremont (1674-1675).
Professeur de philosophie à Saint-Pierremont (1674-1675).
Prieur de Lunéville (1676-1679).
Prieur de Toul (1687).
Prieur de Chaumousey (1693 et 1711-1712).
Assistant (1695-1701).
Prieur de Lunéville (1696-1698).
Prieur de Pont-à-Mousson (1701-...).
Présent à Domèvre (1706).
Prieur de Belchamps (1710).
A Belchamps (1712-...).
DE MEREY Jean François 1711
Pompey
  1732
Pont-à-Mousson
  
DE NAVE     21 novembre 1627   Ancien de Verdun. Neveu du procureur du roi. « Un des anciens novices âgé de quelques 17 ans de belle apparence et qui a très bonne voix, et vient de noblesse et s’appelle de Nave de la connoissance de feu Mgr de Toul et est très propre pour étudier et le désire et nous aussi. Il vient de la 4e classe du collège du Pont (...). Notre intention de par deçà seroit de luy faire achever ses classes d’humanitez chez vous (Verdun) si cela vous est agréable et possible et puis au sortir de la première l’envoyer à Lunéville faire son année de probation, et au bout d’icelle sa profession, s’il en étoit capable ». (lettre à Verdun, 20 octobre 1627).
« âgé de 16 ou 17 ans et prêt à monter en la 3e classe du collège du Pont s’il y fut retourné. Il et d’assez belle mise et frère d’un certain M. de Nave que feu M. de Toul entretenoit au Pont chez M. Erard. » « bon accent » (lettre à Guinet et Lemulier, 5 novembre 1627).
« Nous pensions l’envoyer à Verdun pour aller au collège avec ces deux garçons de Lunéville (...) nos trois pères de Verdun (...) m’envoyèrent un messager exprès me dire qu’ils prendroient encore volontiers ce quatrième De Nave, mais nos pères de Toul ont jugé qu’il falloit l’envoyer à Domèvre à la place d’Aubrion » (lettre à Guinet et Lemulier, 5 novembre 1627).
Envoyé à Domèvre : « il demande s’il y étudiera, car il est désireux d’apprendre. C’est grand dommage et regret de luy voir perdre ou mal employer ce beau printemps de son âge après huit ou neuf années qu’il a passées audit Saint Léon où il n’a rien apprins. » (lettre à Guinet et Lemulier, 5 novembre 1627).
Absent des listes du ms 759.
DE PERET Jean Claude 1733
Briensis
  1748
Pont-à-Mousson
  
DE PERMANCLES Jacques Louis Limoges     1689 
DE ROSIERES Joseph Etienne Vers 1655
Vaulx
1727
Saint-Pierremont
  1674 A Pont-à-Mousson (1675).
A Verdun (1676).
En 1683, « la prudence suppléoit au défaut de l’âge ». Massu, Mémoires, p.64.
Prieur de Saint-Pierremont (1684).
Prieur de Verdun (1684-1689 et 1702-1704).
Curé de Verdun (1686, 1695 et 1699).
Envoyé à Paris par Massu pour obtenir un arrêt du roi permettant de rappeler les bénéficiers (1693).
Abbé de Saint-Pierremont (1707-1727).
Procureur général (1707-1727).
DE SAINT LAURENT Bernard Metz 1740
Verdun
  1686 
DE SAINTIGNON Joseph 1715 ou 1718
Boudrezy
1795 ou 1796
Domèvre, au quartier abbatial
1734 puis 1736
Pont-à-Mousson
1737
Pont-à-Mousson
Noble ; famille importante dans la région de Sarrebourg. Fut d’abord lieutenant dans les armées de l’Empire.
Etudie à Belchamps (...-1742).
Prêtre (1742). Critiqué par Chatrian pour son laxisme et son train de vie fastueux.
Prieur du collège de Metz (1750, 1756-1762, 1765-1767).
A la tête de l’académie de Metz au début des années 1760 (réélu le 4 janvier 1762).
Rédigea des ouvrages de physique (« Traité abrégé de physique, à l’usage des collèges, » Paris, Durand, 1763, 6 volumes, critiquée pour motif de plagiat ; ainsi qu’un traité qui se veut anonyme) et d’éducation civique (« Manuel civique »).
Critiqué sévèrement dans un mémoire anonyme vers 1767 : « on dit présentement assez haut qu’il est violateur de ses vœux de pauvreté et de chasteté, et qu’il ne dit point le bréviaire ». En septembre 1766, ses confrères de Metz « ne pouvant plus supporter la mauvaise conduite de leur supérieur, s’en sont plaint à M. le général qui y faisoit sa visite » ; il est excusé par Pillerel ; et son accusateur principal, Gillet, et envoyé à Verdun. AN, G/9/6.
« Ses confrères lui rendoient justice [...] et nous avons de lui une épitaphe qu’ils lui ont faite 15 ans avant la Révolution, en le désignant par cette courte phrase : Religione nullus » (Chatrian, BDN, MC 8).
Procureur général de la congrégation (1759-1772). Joue un grand rôle dans la rédaction des nouveaux statuts de 1768.
Obtient la chapelle de Norroy-le-Veneur dépendante de Saint-Pierremont puis de Metz ; en est titulaire en 1768.
Fut professeur.
Dernier général et dernier abbé de Domèvre (1773-1791).
Au quartier abbatial de Domèvre, abandonné de tous ses religieux, paralysé depuis 1792, et volé par un domestique en 1794.
DE SEIGNEUX ou CABER DE SIGNEUX Philippe 1686
Luxembourg, diocèse de Trêves
Après 1768   1715 Présent à Domèvre (1721).
Curé de Domèvre (1722-1724).
Confesseur des Annonciades de Saint-Mihiel (1724-...).
Curé de Mance (après 1724-après 1726).
Présent à Saint-Pierremont (1768).
DE SERAINCHAMPS Th.         Vicaire de Chanteheux (1733-1738).
Curé de Trieux (1738-...).
DE SURVILLE André 1709 ou 1711
Fismes, dans le Rémois, Picardie
Après 1768 1728
Pont-à-Mousson
1729
Pont-à-Mousson
Curé de Mecrin (1743-1778). Résigne.
DE VERDUN Robert Bapalmensem   1721
Pont-à-Mousson
  
DE VILLEMONT J. Goerie Antoine   1743
Naix-aux-Forges
  Vers 1705 Etudie la philosophie à Chaumousey (1706-1707).
Curé de Naix-aux-Forges (1723-1742). Résigne sa cure.
DE VILLER Roland Mouzon Après 1669   1633 Etudie la philosophie à Pont-à-Mousson (1633-...).
Prieur de Pont-à-Mousson (1637-1639).
Avec le P. Urbain à Ste Ségolène de Metz (1639-1640). En sort à la demande de la supérieure des religieuses de Metz, Menne Maîtrehomme (lettre à Clément Philippe, 12 octobre 1640).
Curé de Villacourt en 1669.
DEDON Antoine 1718
Metz
1787
Metz
1734
Pont-à-Mousson
1735
Pont-à-Mousson
Prêtre en 1741.
« bon prédicateur homme à bons mots » (Chatrian, BDN, MC 119, p.205).
Etudie la théologie à Chaumousey (1738-1739).
A Saint-Pierremont (1744).
Vicaire de Jolivet (1744-1750).
Curé de la paroisse Saint-Louis de la maison de Metz (1756-1787).
DEHAULT Jean Georges Sancy 1733
Saint-Pierremont
  1677 Sous prieur à Saint-Pierremont (1686).
A Pont-à-Mousson (avril 1686).
Maître des novices à Montbenoît (dernier quart du XVIIème siècle), envoyé par la congrégation.
Présent à Chaumousey (1690).
Supérieur de Dommartin (1690-...).
Sacriste de Verrès (1698-1702).
Prieur de Chaumousey (1706-1707).
DEHAULT Philippe Sancy 1755
Hérival
  1692 Sacriste de Verrès (1702-1703).
Retourne en Lorraine en 1703.
Curé de Pierrefitte (1713-1726).
DEHAULT Vincent       1646 Adjuteur.
DELACR[OIX] Remi Pierre 1742
Noro[y]
  1758
Pont-à-Mousson
  
DELAHAIE ou DE LA HAYE Henri François 1730 ou 1728
Luxembourg
Après 1768 1745
Pont-à-Mousson
1746
Pont-à-Mousson
 
DELAHAUSSE Charles African 1675 1749 (19 octobre)
Domèvre
  1711 Vicaire de Chanteheux (1718-...).
Vicaire de Bettainvillers (1732-avant 1734).
« Mort d’hydropisie, il étoit pour partie gangréné » (AD M&M, H 1387)
DELAHAUSSE Joseph Antoine 1708
Sancy
  1727
Pont-à-Mousson
  
DEMANDRE Nicolas 1619 1688
Saint Mihiel
  1644 Fils d’un drapier de Mattaincourt « vivant de leur petit trafficque » (ASV, cong. Riti, 3009, p.1260).
Adjuteur.
Présent à Gray en 1636, 1637 et 1638.
A Verdun (1657).
Témoigne au procès de béatification en 1683.
DEMANGE Louis 1712
Cutting près de Dieuze
  1736
Pont-à-Mousson
  
DEMANGE Simon 1757
Vaucouleurs
  1780
Autrey
1781
Autrey
Etudie la théologie à Chaumousey (1783).
Préfet des salles à Pont-à-mousson (1785).
Vicaire au Val d’Ajol (1790).
DEMANGEOT Jean Verdun 1726
Sornéville
  1674 A Pont-à-Mousson (1675).
Curé de Chaumousey (1682).
Sous Prieur de Saint-Pierremont (1683-...).
Envoyé à Hénnin avec le titre de prieur pour y établir la réforme (1702), avec Jean Marizien. Mal préparée, l’union est un échec, et ils retournent en Lorraine deux mois plus tard.
Prieur de Toul (1704).
Curé de Vandeléville (1706).
Curé de Sornéville (1706-1726).
DEMANGEOT Nicolas   1664
Paris
  1635 
DENIS Claude 1764
Saint-Loup
Après 1790 1784
Autrey
1785
Autrey
Fils de laboureur.
Préfet du pensionnat à Epinal (1787-1788).
A Saint-Mihiel (1790).
DENIS Ignace Mathias Nancy 1746
Chaumousey
  1692 Curé d’Einvaux (1700-1706).
Curé d’Ibigny (1706-1717).
Présent à Domèvre (1717).
Vicaire résident de Saint Sauveur (1717-1738).
A Chaumousey (1743-1746).
DENISOT Dominique Nancy 1636
Belchamps
  1631 
DENIZET Jean Nicolas 1748
Grandange ou Gauderange (ms 759)
Après 1790 1769
Pont-à-Mousson
1770
Pont-à-Mousson
A Domèvre (1790).
DERANTON François 1742
Nancy
Après 1790   1762 Régent à Strasbourg (1768).
Vicaire du Tholy (1770).
A Metz (1775).
Vicaire de Chanteheux (1778-1780).
A Toul (1790).
DERAPPE Jean Baptiste 1753
Sommerange, diocèse de Metz
Après 1790 1773
Pont-à-Mousson
1774
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey en tant que postulant, en 1770 ; puis commence sa théologie à Chaumousey, toujours comme postulant, en 1771 et 1772.
Enseigne à Nancy la logique (1778), la physique (1779), la logique (1780), la physique (1781).
Professeur à Belchamps (1786).
Prieur de Viviers (1790).
DERRIARD François         A Verrès en 1719. Refuse l’autorité du prévôt Paul François de Challant (16 octobre 1719) puis l’accepte (17 octobre).
DESFAYES Jean Nicolas 1627
Etroubles en Val d’Aoste, ou Saint-Jean d’Aoste
1712
Verrès
  1648 Frère de Pierre Desfayes.
Ecolier au collège d’Aoste jusqu’en 1647, où il a « très bien proffité dans les humanitez » (Annales de Saint Bénin, p.17).
Jean Terrel l’emmena avec lui à Pont-à-Mousson pour commencer son noviciat en 1647.
Selon Busquet, « moins habile dans le maniement des affaires temporelles qu’exact à l’observance régulière » (AD M&M, H 1501).
“praelatus regularis dignissimus, regularis observantiae amantissimus, sacrarum litterarum ornatissimus, scientiae, fide, religione ac virtutibus omnibus, eruditus et concionatorum concionator” (nécrologe de Verrès).
Régent d’humanités à Aoste (1652-1654).
Régent de rhétorique à Aoste (1654-1657).
Part le 12 septembre 1658 du collège d’Aoste pour Pont-à-Mousson, afin d’y étudier la théologie.
Enseigne la philosophie en Lorraine (avant 1662).
Revient à Aoste en 1662 pour y enseigner la philosophie, ce qui n’apparaît pas dans les listes des Annales de Saint-Bénin.
Prévot de Saint Gilles de Verrès (1672-1712).
En 1693 fait revenir la cure de Fénis à la prévôté de Verrès.
Fait reconstruire les bâtiments de la prévôté de Verrès à la fin du XVIIème siècle.
Le conflit résultant de sa succession entraine l’expulsion de Verrès (1712-1719).
Aurait enseigné au séminaire d’Aoste (Duc).
Critiqué par Busquet pour ses accomodements avec la famille de Challant.
DESFAYES Joseph Philippe ou Philibert 1672
Etroubles en Val d’Aoste
1746
Arnad au Val d’Aoste
  1694 Enseigne à Aoste la 3e (1702), les humanités (1703), la rhétorique (1704-1706).
Sacriste de Verrès (1706-1707).
Curé de Saint-Marcel au Val d’Aoste (1707-1735).
Refuse longtemps de quitter la congrégation lorsque Verrès fut perdu (1719). Accepte finalement de quitter la congrégation. (AD M&M, H 1501). Reconnaît en 1720 le prévôt commendataire Paul François de Challant.
Curé d’Arnad (1735-1746).
DESFEYES Pierre, surnommé DES BREBIS, ou DE OVIBUS 1600 (la veille de Noël à minuit)
Etroubles en Val d’Aoste
1669 (30 mars)
Le Tholy (Drouin p.225, 247 et 287)
1626 ? (Drouin p.216) 21 septembre 1627
Lunéville
Novice à St Bernard avant 1622. Envoyé étudier pour ses basses classes au collège des jésuites à Vantone et à Gironde. Ces collèges ayant été supprimés, il retourne au grand Saint-Bernard avant d’être entré dans la classe d’humanités. Son père le rappelle alors pour lui trouver une place dans le monde. Il préfère partir en Lorraine avec un compagnon pour étudier à Pont-à-Mousson les humanités et la rhétorique. Se présente alors à Pierre Fourier pour entrer chez les chanoines réguliers.
« Religieux du Grand Saint Bernard (...) paya pour estudier et prit l’habit de la Réforme » (Drouin p.216).
A Sembrancher (Valais), aide des religieuses de Notre-Dame à s’installer dans la région.
Envoyé au Pont y étudier la logique (résolution du conseil du 16 novembre 1627).
Y recoit les cours du Jésuite Haraucour de Chambley (philosophie et logique) et a comme supérieur et directeur Fourier la première année (Drouin p.225).
Après la philosophie, étudie la théologie au Pont.
Part à Saint-Pierremont avec Drouin fin 1627 (Drouin p.223).
A Toul en avril 1628 (lettre à Guinet et Lemulier, 21 avril 1628).
Enseigne à Toul en 1633 « la rhétoriques aux jeunes escholliers de la ville et ce gratuitement ». (Drouin p.247).
Part de Toul pour le Valais en 1636. Grâce à lui une partie des religieux de Toul trouvent refuge en Valais pendant la Guerre de Trente Ans, en 1636.
Curé de Sembrancher en Valais (vers 1636-...). Quitte cette cure en raison de ses difficultés avec un seigneur local.
Négocie et finalise la prise de possession du collège d’Aoste, initiée par Jean Etienne. Présent au collège d’Aoste (1643-...).
Curé de Bagnes en Valais (1641-1660), choisi par les habitants.
A Bagnes, sous son ministère se font l’érection, en 1646, de la chapelle de Sarreyer, puis la refonte en 1650 de la grande cloche, et enfin l’érection en 1656 de la chapelle de Bruson, de celle de Morgnoz en 1659, et de celle de Vernays en 1660.
En 1654, est en Lorraine ; reste d’août à octobre à Chaumousey.
Rentre en Lorraine en 1661, en raison de l’échec du collège de Sion (Valais). Travaille à la mission du Tholy.
Curé de Deycimont.
Premier curé du Tholy (1664-1669).
A Bagnes, on se souvenait encore de ses instructions en 1697 (Massu, Mémoires, p.138).
DESHAYES Quirin 1749
Metz
1790 1770
Pont-à-Mousson
1771
Pont-à-Mousson
Enseigne à Nancy la physique (1784-1788) et les mathématiques.
Récompensé en 1787 du second prix de l’Académie de Nancy pour une « machine propre à décrire toutes sortes de lignes courbes » (BDN, MC 119, p.130).
A Nancy (1790).
« Chaud partisan de la Révolution, philosophiste, marié » (Chatrian, BDN, MC 8).
DESJARDINS Jean Baptiste 1703
Longwy
1781
Alors curé de Laneuveville-aux-Bois
1721
Pont-à-Mousson
1722
Pont-à-Mousson
Régent de rhétorique au collège de Toul (1728-1731).
Professeur de philosophie à Domèvre (1732-...).
Curé de Laneuveville-aux-Bois (1749-1781).
DESNOYERS DE BRECHAINVILLE Antoine Augustin 1723
Liffol-le-Petit, diocèse de Toul
  1739
Pont-à-Mousson
  Renvoyé en 1740.
DESPREZ Charles Claude Pont-à-Mousson 1690
Viviers
  1682 En Lorraine avant 1686.
Enseigne à Aoste les humanités (1686-1688).
DESPREZ Jean François Joseph 1730
Wallers
1805
Alors curé de Damelevières
  1751
Pont-à-Mousson
Curé de Damelevières-Charmois (1762-1805).
Jureur sous la Révolution.
DESROCHERS ou DEROCHE, alias BOÎTEUX Jean Claude 1726 ou 1728
Lunéville
1795 (An IV) ou 1799
Rambervillers
1748
Pont-à-Mousson
1749
Pont-à-Mousson
Gradué à Strasbourg.
Etudie la théologie à Chaumousey (1749-1751) immédiatement après son noviciat.
A Chaumousey (1752-1753).
Remplace le professeur de philosophie de Chaumousey, Jean-Baptiste Hurault, l’année de son décès (1754).
Professeur de théologie.
Sous Prieur de Pont-à-Mousson (1768).
Prieur de Pont-à-Mousson (1769-1774).
Maître des novices de Pont-à-Mousson (1771).
Prieur d’Autrey (1780).
Maître des novices d’Autrey (1778-après 1785).
Assistant sous le général De Saintignon (1784-1790).
Prieur d’Autrey (1790-1791).
En janvier 1790, prend la tête d’une fronde ; écrit à l’assemblée pour la féliciter de son décret supprimant les ordres religieux et lui demander la liberté dans les plus brefs délais ; fait signer cette lettre par ses religieux et une cinquantaire d’autres chanoines réguliers.
Désobéit au général en mars 1790, en refusant de recevoir Hussenet à Autrey sous prétexte que l’Assemblée Nationale a anéanti les pouvoirs du supérieur général.
Déclare ne vouloir sortir qu’en dernier de sa maison.
Fut le dernier à quitter Autrey en 1791.
A Rambervillers (1791). Devient officier municipal de cette ville, achète des biens d’Eglise, concubinaire.
« Révolutionnaire prononcé, [meurt] étranger à la religion catholique » (Chatrian, BDN, MC 8).
DESTRICHES Nicolas   1726     En 1679, chargé d’apporter les pièces du procès de béatification de Toul à Verrès, d’où elles devaient être amenées à Rome.
En Lorraine avant 1680.
Enseigne à Aoste la 5e (1680-1681).
Prieur de Belchamps (1687-1689 et 1698-1699).
Curé de Vaxoncourt (1688).
Curé de Brémoncourt-Haigneville (1689-1726).
DIDELOT Jean Bar 1664
Pont-à-Mousson
  1660 
DIDIER Charles Rosières aux Salines       Etudie la philosophie à Domèvre (1712-1713).
A Saint-Pierremont, sans doute pour poursuivre ses études (1714-...).
A Domèvre (1731-1738).
Auxiliaire à Mont (...-1731).
Curé de Barbas (1732-1738).
Vicaire de Bettainvillers (1734-...).
DIDIER François 1737
Granges
Après 1791 1756
Pont-à-Mousson
1757
Pont-à-Mousson
Procureur à Autrey (1768).
Curé de Dompierre (1776-1791).
Assermenté pendant la Révolution.
DIDION Pierre 1714
Saint-Pierremont
1753
Pontarlier
1732
Pont-à-Mousson
1733
Pont-à-Mousson
Curé de Chaumousey (1742-1743).
DIETRICH Jean 1761
Rouffach (Alsace)
1839 1783
Autrey
1784
Autrey
Etudie la philosophie à Chaumousey (1784).
Préfet de salle à Metz (1790), quitte la maison en août.
Est prêtre constitutionnel en Alsace depuis mars 1791.
DIEUDONNE Jean 1743
Dommartin ou Pont-lès-Remiremont (ms 759)
Après 1790
Saint-Maurice (diocèse de Toul), non employé.
1759
Pont-à-Mousson
1760
Pont-à-Mousson
Professeur de philosophie à Chaumousey (1768-1770).
Professeur de théologie à Chaumousey (1771-1773).
Prieur à Belchamps (1779).
Curé d’Harbouey (1778-1790). Fait administrer sa cure par le P. Clausse. Ne vient qu’en 1781. Jureur.
Elu maire d’Harbouey (1790).
Refuse de prêter serment en 1791.
DIEUDONNE Nicolas 1753
Pont-à-Mousson, paroisse Saint Martin
1830 1773
Pont-à-Mousson
1774
Pont-à-Mousson
Enseigne à Nancy la physique (1778), la logique (1779), la physique (1780), la logique (1781), la physique (1782).
Principal du collège de Nancy et doyen-né de la faculté des arts (1784-1790).
DIEZ Nicolas 1758
Bessaincourt, diocèse de Toul
Après 1792   1781
Autrey
Enseigne à Nancy la 7e (1782).
Professeur de théologie à Chaumousey (1783).
Professeur de philosophie à Chaumousey (1784).
Professeur à Saint-Pierremont (1786).
A Chaumousey (1790).
A Vic (mai 1791).
A Uzemain (1791-1792).
DIGNEY Joseph 1735
Ville-sur-Illon
  1761
Pont-à-Mousson
  
DINOT ou DINAUT Jean Baptiste 1729
Vandoeuvre
  1747
Pont-à-Mousson
  Renvoyé en 1748.
DION Jean Nicolas 1729
Vigneux, dioc. Laudunenses
  1758
Pont-à-Mousson
  
DOGNI Nicolas Maizières Dannevoux   1632 Curé de Dannevoux (163.-16..).
DOILLON Nicolas 1757
Aillevillers en Comté
  1776
Autrey
  
DOMBROT Nicolas     En 1627 (lettre à Guinet, 20 février 1627)   Ancien de Belchamps, retiré à Lunéville. Oncle du P. Nicolas Dombrot entré très tôt dans la congrégation. On lui avait assigné une pension de 500 francs. (Traité fait avec les religieux de Belchamps pour l’introduction de la Réforme 27 août 1626 (AD M&M H 1282).
A des conditions particulières, sans doute une pension et peu de charges (allusion dans une lettre à Guinet et Lemulier, 26 novembre 1627).
En marge par rapport à la congrégation, absent des listes du ms 759.
DOMBROT Nicolas Rozelieures 1636 ou 1635 (ms 759)
Belchamps (Drouin, p.201, 205, 248, 280) ou Lunéville (ms 759)
6 février 1623 (un des sept premiers)
Pont-à-Mousson
1624 A été à Belchamps avant la Réforme. Profès et prêtre à Belchamps. A un oncle du même nom resté ancien à Belchamps, dont le nom est dans le traité fait avec les religieux de Notre Sauveur le 27 aout 1626. (AD M&M H 1282) ; l’oncle demanda en 1637 à se retirer à Lunéville où il fut accueilli.
Envoyé à Domèvre (envoyé en avril 1625 ; lettre de Fourier à Saint-Pierremont, 27 avril 1625). Sous-prieur à Lunéville en mars 1626, lorsque le prieur Manceau s’en va en mission à Viviers (lettre à Verdun, 18 mars 1626). Envoyé à Domèvre présenter à l’abbé un refus de postulant délicat. (lettre à Verdun, 18 juin 1626).
Passe de Belchamps à Saint-Pierremont pour se réfugier (1635).
Se réfugie à Thionville (1635).
DOMINIQUE Roch Nancy 1637
Nancy
  1635 
DONNET François Longwy   1721
Pont-à-Mousson
  
DRAND Jean ou Joseph 1739 (20 octobre)
Saint Boing ou Sanbois (Bibliothèque Municipale de Nancy, ms 759 ; Semaine Religieuse de Nancy, 1912, p. 735)
1794 (5 septembre).
Inhumé sur l’Ile Madame.
1759
Pont-à-Mousson
1760 (5 octobre)
Pont-à-Mousson
Régent de 2e classe à Saint-Mihiel (1768). Vocal à Saint Mihiel (1768)
A Belchamps (1775).
Professeur à Metz (1776 et vers 1781).
Professeur à Nancy (1777-...).
Prieur de Saint-Pierremont (1781-1783).
Enseigne la philosophie et la théologie à Hérival (1786).
Prieur à Saint-Pierremont (...-1786) puis procureur à Saint-Pierremont (1786-1787).
Dernier prieur de Belchamps (11 juillet 1787-1790).
Prête le serment en 1791.
Curé constitutionnel de Saint-Germain, près de Saint-Boing (24 juillet 1791-1792).
Prête serment de fidélité à la Constitution (31 juillet 1791).
Prête serment de liberté et d’égalité (21 septembre 1792).
Démissionne le 8 novembre 1792 et se retire chez son frère à Saint-Boing.
Rétracte son serment le 4 mai 1793.
Arrêté, emprisonné à Lunéville (19 mai 1793) et déporté à Rochefort, avec Chevresson, à bord des Deux-Associés.
L’abbé Labiche de Reignefort dit qu’il était « un homme de beaucoup d’esprit et d’une agréable société. Fortement touché par la grâce ; il n’avait pas attendu au dernier moment pour rétracter son serment. Comme sa conversion n’avait pas été équivoque, sa mort fût on ne peut plus édifiante. Sa maladie dut être terrible, car il était gras et replet ». Cité par Maurice NOËL, « La fin tragique d’un ancien prieur de Saint-Pierremont, Joseph Drand », dans Le Pays Haut, 2008, n°1, p.26.
DRANTON François 1741
Nancy
  1761
Pont-à-Mousson
  
DROUEL Augustin 1757
Rambervillers
  1776
Autrey
  
DROUIN Barthélémi François 1728 ou 1729
Lunéville
Après 1791 1747
Pont-à-Mousson
1748
Pont-à-Mousson
Curé de Verdun (1749-1751).
Curé de Brasseitte (1766-1770).
A Chaumousey (1771-1773).
A Saint-Pierremont (1773-...).
A Chaumousey (1784-...).
A Chaumousey (1790-1791).
En 1791, se retire à Lunéville.
DROUIN Gilles Eulmont 1675
Saint-Pierremont
8 septembre 1626
Lunéville
21 septembre 1627
Lunéville
Etait à Pont-à-Mousson en 1626 lorsqu’il entendit parler des chanoines réformés, entra en rapport avec le frère Blaise alors occupé aux constructions de Pont-à-Mousson. (Drouin p.215).
Religieux fervent et dévoué pendant les années de guerre (notes des lettres...).
Après la prise d’habit, envoyé à Saint-Pierremont. Revient à Lunéville avec Drouot le 17 septembre 1627 (lettre à Guinet et Lemulier, 17 septembre 1627, Drouin p.223) pour faire profession ; sur le chemin rencontre Fourier à Nancy qui lui offre à déjeuner et lui confie des lettres. Part ensuite à Saint-Pierremont avec Des Feys et Lacroix (Drouin p.223). Y est sacristain (chargé des hosties...). Fin 1627 « je fus continué dans l’office de sacristin (de Saint-Pierremont) que j’avois jà parmy mon noviciat exercé, on me donna la charge d’esveiller le matin avec laditte charge (Drouin p.225). Il est chargé, en même temps, d’enseigner dans les écoles qu’on venait d’ouvrir (12 mars 1628) « tous les enfans du voisinage qu’on y envoyoit » (Drouin p.228). Après des études à Pont-à-Mousson en 1628, serait revenu à Saint-Pierremont y être économe. Envoyé à Verdun en 1631 puis à Belchamps en 1632 en raison de la peste sévissant à Pont-à-Mousson.
En octobre 1628 part étudier au Pont ; y a pour maître le jésuite Charles Seglier (Drouin p.229). Rentre à Pont-à-Mousson à la Saint Remy 1629 pour commencer sa physique (Drouin p. 233).
Etudie la philosophie à Pont-à-Mousson en 1631.
Etudie la théologie à Pont-à-Mousson en 1632.
Procureur de Domèvre (1632).
Quitte Domèvre pour Saint-Pierremont (1632-1635).
Fuit Saint-Pierremont avec l’abbé Lemulier pour gagner le Luxembourg (1635).
Prieur à Viviers (1637-1639), puis à Saint-Pierremont (1639-1642) ; abbé de Saint-Pierremont à la mort de Guy Lemulier (1642-1675). En butte à Charles d’Anglure n’obtient pas, comme son prédécesseur, la confirmation de Rome et doit céder un « accomodement » avec le commendataire.
En 1643 part pour Aoste.
Supérieur d’Aoste (1644).
Prieur de Saint-Pierremont (1645).
En Lorraine jusqu’en 1650 ; fait un voyage en Champagne.
En 1650 va à Rome en pèlerinage afin de visiter le tombeau des apôtres avec Terrel, Bedel et Etienne.
En 1650 va à Rome avec Etienne, Terrel et Bedel pour le jubilé.
En 1653 va au Luxembourg puis rejoint Desfayes à Bagnes en Valais ; reste jusque Pâques 1654.
Rentre en Lorraine, s’installe à Saint-Mihiel (1654).
En 1655 va à Verrès en raison de l’insécurité de la Lorraine. Y reste jusqu’en 1659.
De 1655 à 1659, occupé à « lire la philosophie à quatre jeunes religieux de S. Gilles » (annales de Drouin).
A Chaumousey puis à Toul (1660).
A Saint-Pierremont, en possession de l’abbaye (1661). Rédige les Annales de Saint-Pierremont (1669).
DROUIN Jean Baptiste 1725       Frère donné à Autrey (1790).
DROUIN Pierre François 1710
Nancy
1770 ou 1778
Dannevoux
1729
Pont-à-Mousson
1730
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1730).
Curé de Dannevoux (1751-1770 ou 1778).
DROUOT André 1609 (a 16 ans en septembre 1625)
Pont-à-Mousson
1636
Belchamps, de la peste
  21 septembre 1627
Lunéville
Fils de Nicolas Drouot, procureur général en l’évêché de Verdun ; et de Jeanne Wappi de Verdun. Sa sœur aînée était religieuse de Notre-Dame à Nancy, ayant fait profession en 1619. Neveu de M. Chevalier.
« Hier à la messe un jeune garçon âgé de quelques 16 ans, fils de M. le procureur général de Verdun, aimé des Révérends Pères Jésuites, de très bon naturel, chargé de 2 ou 3 prix pour marques de sa diligence durant deux années qu’il a passé en la classe de rhétorique du collège de ce lieu fit sa résolution d’entrer en votre congrégation, et viendroit dès demain si nous voulons à Lunéville. » (lettre à Saint-Pierremont, 9 septembre 1625).
« Je tiens que c’est un saint » (lettre à Maretz de mi-mars 1636).
« On désire que Drouot aille à Saint-Pierremont pour montrer à son père que la Congrégation fait tout ce qu’elle peut pour le soulager en ses scrupuls et mauvaises façons » (lettre à Guinet, 14 novembre 1626).
« Au reste nos pères inclinent tous au renvoy de M. Drouot, mais ils appréhendent bien d’en donner le coup à raison des pleurs et cris de l’enfant et du mécontentement qu’en recevra M. son père, et du grand bruit et de l’éclat, et des fâcheries encore qui nous en pourront naître ; mais il y a du danger de le retenir, à raison de ses scrupuls, et de ses fantaisies. » « (les sœurs) nous y pourroient donner quelque bon avis, et par elles-mêmes disposer le père et la mère et toute leur appartenance à se conformer en cela à la volonté de Dieu. C’est une affaire assez fâcheuse » (lettre à Verdun, 30 juin 1627).
Proposé par Fourier pour Saint-Pierremont dépourvu de religieux (lettre à Lunéville, 21 octobre 1627). Novice à Saint-Pierremont en 1627 (Drouin p.218). Part avec Drouin faire profession à Lunéville en septembre 1627 (Drouin p.223).
« le dit Drouot se porte maintenant très bien, et tient-on que ce seroit luy faire tort de le renvoyer, vu l’amendement et les offres qu’il fait d’être toute sa vie novice si l’on veut, serviteur, adjuteur, marmion etc. » (lettre à Guinet et Lemulier, 17 septembre 1727).
DROUOT Dominique 1725
Loro, diocèse de Toul
Après 1774 1747
Pont-à-Mousson
1748
Pont-à-Mousson
A Hérival (1768).
Vicaire de Blanchard à Bellefontaine (1774).
DROUOT Jean Craon   1717
Pont-à-Mousson
  Serait sorti avant sa profession.
DROUOT Laurent         Etudie la philosophie à Domèvre (1706-1707).
Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1707-...).
Enseigne à Aoste la 5e (1712), les humanités la même année et celle suivante (1712-1713), la rhétorique (1714), la philosophie (1714-1715).
Prêtre le 2 mars 1713.
DROUOT Léopold 1748
Bayon
  1763
Pont-à-Mousson
  
DROUOT Toussaint Froville   1717
Pont-à-Mousson
1718
Pont-à-Mousson
Sous diacre à Domèvre en 1722.
Etudie la théologie à Domèvre (1722).
Est à Pont-à-Mousson (1723-...).
Est à Nancy au début des années 1730.
Aide Alexandre du Roiffé d’Hangest à entrer en contact avec des religieuses pour obtenir des lettres, puis réalise un important recueil manuscrit de lettres de Pierre Fourier (1434 lettres, 8 volumes), achevé en 1733, à usage personnel. Selon D’Hangest, copie des lettres car il les trouve « si agréables et édifiantes que malgré la foiblesse de sa santé il se détermina à faire... la même entreprise que moy ». Ce recueil bénéficia de l’aide d’Hangest. Drouot a pu aider des monastères à réaliser des recueils plus modestes. A fait preuve de sérieux dans son traitement des sources.
Procureur de Viviers (1768).
Sous-prieur et procureur de Viviers (1770).
DU CERF Claude Chatel-sur-Moselle 1702
Dompierre
  1655 A Chaumousey jusqu’en 1656.
Enseigne à Aoste la 5e (1657), la 4e (1658-1660).
A Verrès à partir de 1660.
Curé de Lunéville (1677-1687).
Curé de Leintrey (1687-1690).
Curé de Dompierre (1692-1702).
DU MOULIN Antoine Bruyères 1737
Epinal
  1704 Etudie la philosophie à Domèvre (1704-1705).
Rédige un historique de l’abbaye d’Autrey (1721-...), conservé à la Médiathèque de Rambervillers.
Sous prieur à Autrey (...-1730).
Prieur de Chaumousey (1730-1732).
Rédige un historique de l’abbaye de Chaumousey (1730-1732) qui serait perdu.
Prieur de Belchamps (1732-1737).
Rédige un historique de Belchamps, avec une compilation de ses droits et titres (1732-1736), conservé à la Bibliothèque Municipale de Nancy.
Directeur des religieuses d’Epinal (1737).
DU SAUSSOY ou DU SAUSSOIS Jean Alexandre Vesoul Après 1752
Verdun
  1702 Etudie la théologie à Chaumousey (1703-1705).
Vicaire d’Arnad (Val d’Aoste, décembre 1707-septembre 1710).
A Chaumousey (1713).
A Pont-à-Mousson (1714).
Curé de Chaumousey (1714-1715).
A Verdun (1750, 1752).
DUBRAS Jean Baptiste « Ravonensem »   1722
Pont-à-Mousson
  
DUC Martin         Novice de Vercellin à Beaufays, pays de Liège (1673).
Prieur de Verrès (1701-1704).
DUC Nicolas 1726
Nancy
1809   1747
Pont-à-Mousson
Membre de l’Académie de Metz et conservateur du cabinet des médailles et antiquités (1757-1768).
Curé de Moyeuvre (1766-1788) ; s’endette pour soulager les pauvres ; on le déplace.
Curé d’Igney (1788-1789).
Curé de Leintrey (1789-après 1790). Jureur.
Curé de Borville (1806).
Curé de Leintrey (1808).
DUCHON DES CRATS Jean Baptiste 1703
Triaucourt, diocèse de Châlons
1776
Alors curé de Thumeréville
1720
Pont-à-Mousson
1721
Pont-à-Mousson
Curé de Thumeréville (1741-1776).
DUFOUR Nicolas ou François Nomeny 1674
Lunéville
  1631 Signe à Verdun en 1661 un acte condamnant les 5 propositions de Jansénius.
Adjuteur.
DUFOUR Richard Jean Baptiste 1753
Saint Mihiel
Après 1790 1778
Autrey
1779
Autrey
Fils de médecin.
Enseigne à Nancy la 6e (1781).
A Hérival (1790).
DUGOURD Nicolas ou Jacques 1747
Puligny, diocèse de Metz, ou Putigny (ms 759)
180. 1768
Pont-à-Mousson
1770
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1770).
Etudie la théologie à Chaumousey (1771-1773).
Jureur en 1791.
Intrus pendant la Révolution, sorti du diocèse, mort curé en Bretagne
DUMAS Jean Pierre 1763
Blémerey, diocèse de Metz
1832 ou 1831 1783
Autrey
1784
Autrey
Fils de laboureur.
Ordonné prêtre en 1783.
Etudie la philosophie à Chaumousey (1784).
A Dommartin (1790).
Vicaire à Darnieulles (1791).
Dans le district de Mirecourt (1792).
Curé de Blémerey (1816).
DUMENIL Charles Emmanuel 1742
Volgrange, près de Thionville
1799
Eisch, en exil
1762
Pont-à-Mousson
1763 Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1768).
Vicaire de Chanteheux (1780).
Sous-prieur et procureur de Belchamps (...-1786).
Dirige l’hôpital de Lunéville (1786-1790).
Critiqué par Chatrian pour son laxisme en matière de confession et de pénitence (BDN, MC 119, p.81).
Réfractaire, s’est retiré dans le château de son frère à Volgrange. Est découvert, et accepte de prêter le serment de liberté et d’égalité pour ne pas que la maison de son frère soit pillée. S’enfuit ensuite au Luxembourg.
DUMONT Nicolas Bourgogne ou Franche-Comté 1701 ou 1702
Moyeuvre
  1673 ou 1677 Adjuteur.
DUNESME Roland   1728
Alors curé de Neuville
    Enseigne à Aoste la 6e (1688), la 4e (1689), la 3e (1690), les humanités (1691).
Etudie la théologie à Domèvre (1692-1694).
Curé de Barbas (1694).
Professeur de théologie à St-Pierremont (1699).
Prieur de Strasbourg (1701-1705).
Prieur de Toul (1707-1710).
Prieur-curé de Neuville-Saint Hilaire (1710-1728). Répare le chœur de l’église en 1726.
DUPLOYE Jean       1718
Pont-à-Mousson
Terme, près de Granpré, diocèse de Reims.
DUPONT Michel   1636
Thionville
  1631 A Saint-Pierremont en 1634.
DUPREZ Charles         Enseigne à Aoste les humanités (1686-1688).
DUQUESNOY Joseph ou Jean François 1711
Brisac ou Briey (ms 759)
1789
Alors curé de Vouxey
1730
Pont-à-Mousson
1731
Pont-à-Mousson
Etudie les humanités chez les cordeliers et la rhétorique chez les jésuites de Metz.
Etudie la philosophie à Chaumousey (1730).
Ordonné prêtre en 1737.
Procureur de Chaumousey (1742-1756).
Prieur de Chaumousey (1757-1763).
« Privé de toute fonction de cette place, pour avoir été accusé d’infraction expresses des ordres de Monsieur le Général, mais la cause aiant été examinée par le conseil de mondit sieur le général assemblé à Domèvre pour régler les changements de la congrégation, il a été adressé au chapitre de Chaumousey une lettre en ces termes : « Mes très chers confrères, l’équité ne demandant pas mois la réparation des torts, que la punition des fautes avérées, je vous mande avec satisfaction, que le R. P. Jean François Duquenois votre prieur s’étant justifié et lavé des imputations de désobéissance à mes ordres, sur lesquelles je l’avois suspendu des fonctions de sa charge ; je le réhabilite par ces présentes et le rétablit dans toutes lesdites fonctions » (lettre du 29 septembre 1763, ADV, XII H 4).
Procureur de Chaumousey (1764-1765).
Prieur de Chaumousey (1766-1770).
Propose en 1769 de supprimer son titre prieural au profit des maisons en difficulté de la congrégation.
A Vouxey, organise une fête de la Rosière et une exposition qui a pu servir de modèle à François de Neufchâteau pour la création des comices agricoles.
Prieur du Chesnoy (1768-1789).
Prieur claustral d’Hérival (1773).
Curé de Vouxey (1773-1789).
Désire moderniser l’agriculture : organise des concours agricoles à Vouxey dès 1773.
Enseigne à Metz.
Aurait été parmi les fondateurs de l’académie de Metz et correspondant de l’académie jusque 1785. Chatrian le dit de la secte des philantropes.
DURAND Claude Lunéville 1635
Lunéville
  21 février 1627
Lunéville
Novice ancien de Lunéville (Drouin p. 212).
Envoyé à Saint-Pierremont en 1625 (Drouin p.212).
Envoyé fin 1626 à Lunéville faire profession (Drouin p.217).
Envoyé « commencer sa philosophie au Pontamousson sur ceste Sainct Luc prochaine » (lettre à Verdun, 2 octobre 1628) en octobre 1628 ; y a pour maître le jésuite Charles Seglier (Drouin p.229).
DURAND Jean Lunéville 1664
Viviers
  1634 Prieur de Viviers (1648-1653).
DURAND Jean François 1744
Châtel-sur-Moselle
  1763
Pont-à-Mousson
1764
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1765).
Etudie la théologie à Chaumousey (1766-1767).
Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1768).
Vicaire à Mattaincourt (1790).
A Châtel-sur-Moselle à partir du 20 juillet 1791.
DURAND Nicolas 1723
Monze, diocèse de Toul
  1739
Pont-à-Mousson
  Renvoyé en 1740.
DURAND Nicolas Joseph ou Jean ou François 1728
Nancy
Après 1790   1750 Aide la procureur de Chaumousey (1757-1758).
Curé de Vilosne (1764-179.).
Assermenté pendant la Révolution.
DURBUY Jean 1724
Chanteheux
Après 1791 1742
Pont-à-Mousson
1743
Pont-à-Mousson
Prieur de Saint-Pierremont (1761-1765).
Présent à Saint-Pierremont (1768).
Prieur de Viviers (1770-...).
Directeur des religieuses de Mirecourt (1770-après 1790).
Directeur du collège de Nancy (1776).
A Chaumousey (1790).
Dans le district de Mirecourt (1790-1791).
A Nancy (1791).
DUVAL Claude François Nancy 1740
Autrey
  1686 Venait de finir ses études lorsqu’il fut envoyé avec D’Assules à l’université bavaroise de Dilingen étudier l’allemand pour servir à Strasbourg (octobre 1688). En revient sans savoir parler l’allemand assez bien pour la prédication.
Prieur de Strasbourg (1705-1723).
Abbé d’Autrey (1721-1740).
Curé de Saint-Louis de Strasbourg.
DUVEUF ou DUVEUT Philippe François 1721
Harville ou Noroy-le-Sec (ms 759)
Après 1790 1738
Pont-à-Mousson
1739
Pont-à-Mousson
A Saint-Pierremont (1744).
Membre de l’Académie de Metz (1757-1760).
Supérieur de Saint-Mihiel (1758).
Dernier chanoine-curé de Marainviller-Thiébauménil (1767-après 1790).
Jureur sous la Révolution.
ECHARLOD Octave Joseph 1690
La Salle, Val d’Aoste
1736
Verrès
    Prêtre le 17 mars 1714.
Prieur de Verrès (1720-1722).
Reconnaît immédiatement le prévôt commendataire Paul François de Challant (1719, puis 1720).
Sacriste de Verrès (février 1722-1736).
Selon le nécrologe de Verrès, « de patria, de religione et parochia, de vicinis, fratribus, et amicis benemeritus religiosissime obiit ».
EDENNE Pierre François 1745
Metz
  1762
Pont-à-Mousson
  
EDMOND ou Aimond Pierre 1702
Pagny-la-Blanche-Côte, près de Vaucouleurs
1774
Alors curé de Lixières et Fléville
1723
Pont-à-Mousson
1724
Pont-à-Mousson
Enseigne à Aoste la rhétorique (1737) et la philosophie (1738-1739).
Curé de Lixières et Fléville (1749-1775).
EGGERLE François Joseph 1763
Sainte Croix, diocèse de Porentrui
1837 1783
Autrey
1784
Autrey
Fils d’un aubergiste de Sainte-Croix.
Enseigne la logique à Epinal (1787-1788, 1790) ; sort du district d’Epinal en juin 1791.
ERRARD Jean Etonsson 1683
Saint-Pierremont, d’une « pleurésie accompagnée d’une fièvre continue »
  1668 « Il étoit régulier dans toutes ses actions, attaché aux devoirs de sa vocation, ferme, zélé, charitable, et bienfaisans envers ses frères, dont il avoit plus de soin que de soy même » (MASSU, Mémoires, p.64).
A Verrès avant 1670.
Enseigne à Aoste la 6e (1670), la 5e (1671), la 3e (1672-1673), les humanités (1674).
A Verdun (1675-1676).
A Pont-à-Mousson (1678).
Prieur de Saint-Pierremont (1683), « s’acquitta dignement de cet employ » (MASSU, Mémoires, p.62).
ESSELIN         Pourrait enrichir « le cloître de ses riches vertus » (lettre à Lunéville, 1er novembre 1626). Est à Lunéville en septembre 1627 ou Fourier dit que sur lui « l’on n’osoit pas compter il y a quelque tems ; mais maintenant il se porte bien à ce que nous écrit le P. Petitjean (lettre à Guinet, 15 octobre 1627).
« s’en est allé » (lettre à Petitjean, 28 octobre 1627). Ne persévère pas (lettre à Guinet, 29 octobre 1627).
Pourrait « enrichir le chœur de sa belle voix » (lettre à Lunéville, 1er novembre 1626).
Proposé par Fourier pour « prendre l’école de Lunéville au lieu de notre frère Aubry » (lettre à Saint-Pierremont, 22 octobre 1627).
A quitté la congrégation.
ETIENNE Claude François 1712
Allampt
Après 1768 1730
Pont-à-Mousson
1731
Pont-à-Mousson
Enseigne à Aoste la 5e (1738), les humanités (1739), la rhétorique (1740), la philosophie (1741-1742).
Sous-prieur de Chaumousey (1742-1745).
Dernier économe d’Aoste (1747-1748). Part en dernier de la maison après l’expulsion de ses confrères. Vend des meubles clandestinement pour 10.000 livres de France qui serviront à financer l’union du généralat à Domèvre. S’enfuit en emportant « le plus bel ornement avec un encensoir d’argent et sa navette, qui furent données à notre maison de Metz alors naissante ». Ensuite recherché et condamné à 30 ans d’exil, mais parvient à gagner la Suisse puis la Lorraine.
Prieur de Saint-Pierremont (1749).
Curé de Verdun (1752).
Directeur de la confrérie du Saint-Sacrement de Strasbourg (1759).
Prieur de Saint-Pierremont (1768).
Prieur de Viviers (1769).
Prieur de Dommartin (1770).
ETIENNE Jean Baptiste 1708 ou 1710
Damas devant Dompaire
1770
Blainville
1727
Pont-à-Mousson
1728
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1728).
A Chaumousey (1738).
Curé de Chaumousey (1738 et 1750-1751).
Professeur à Saint-Pierremont (1744).
Sous-procureur à Chaumousey (1751).
Prieur de Strasbourg (1751-...).
Directeur de la confrérie du Saint-Sacrement de Strasbourg (1752).
Curé de Blainville-sur-l’Eau (1758-1770).
ETIENNE ou ESTIENNE Jean 1605
Chanteheux (déclaration au procès de béatification ; ms 759)
2 février 1685
Pont-à-Mousson
Mai 1623 (ou 1625 ?)
Lunéville
8 septembre 1626
En même temps que Tacon et Bedel
Fils d’Honorable Nicolas Thouvenin, alias Estienne, et de Françoise Leroy, jeune écolier à Lunéville est instruit par Pierre Fourier. « fréquentoit les écoles publiques » lorsqu’il assista à l’arrivée des réformés à Lunéville (février 1623 ; procès de béatification). Se joint à eux dès leur arrivée, entre comme postulant.
Pierre Fourier fut son directeur spirituel. « est tenu pour un sainct, pour un ange par tous les religieux d’icy avec lesquels il a vescu depuis environ le temps des rogations dernières » Donne beaucoup d’espoir à Fourier. (lettre à St Nicolas 21 novembre 1623).
Pierre Fourier fut son professeur de grec afin de l’envoyer au plus tôt étudier au Pont, comme l’avait proposé M. de Maillane le 15 avril 1623. Envoyé étudier au Pont probablement le 21 novembre 1623 (lettre à St Nicolas et à un novice)) (enq. T. f° 149 et Pr. T. pp.273 et suiv.), afin de faire sa rhétorique, avant même d’être reçu comme novice (procès de béatification). Mais le P. Estienne, envoyé à Saint-Pierremont, n’avait pu atteindre la maitrise es arts. Fourier veut l’envoyer au Pont étudier la philosophie avec Thiébault, Bedel et Aubry. (lettre à Lunéville, 1er novembre 1626).
« saints frères » (lettre à Saint-Pierremont, 9 septembre 1625).
Envoyé à Saint-Pierremont (Drouin p.212). A Saint-Pierremont en septembre 1625 (lettre à Saint-Pierremont, 9 septembre 1625). A Verdun en 1626 ; en part pour Lunéville avec Tacon (itinéraire pour deux jeunes religieux de la congrégation de Notre Sauveur, 15 juillet 1626). Envoyé à Toul (lettre à Guinet et Lemulier, 15 octobre 1627).
« Jean Estienne eut la commission de faire le catéchisme tous les dimanches et j’acrois qu’il n’eust estudié qu’en Rhétorique, il réussit si bien dès ce temps et du depuis que des personnages bien doctes prenoient plaisir à l’entendre pour la bonne méthode qu’il tenoit et une grande facilité à faire comprendre les mystères de nostre religion (Drouin p.225).
« y triomphe pour le catéchisme » (à Toul) (lettre à Saint-Pierremont du 20 janvier 1628).
« avoit commencé son catéchisme heureusement avec applaudissement des assistans, et par après force bénédictions des femmes dévotes, qui disoient : Bienheureux les ventres qui ont porté de si bons fruits et des enfants si sages (Lc II 27), voilà les termes dont use ce bon père (Manceau) et ces femmes là, ce crois-je, émues de la modestie et sainteté dudit Maître et de ses compagnons. » (lettre à Guinet et Lemulier, 12 novembre 1627).
Manceau en parle « prêchant des merveilles et de très bonne façon des catéchismes de Maître Etienne (chacun les admire et les aime) » (lettre à Guinet et Lemulier, 18 février 1628).
Curé de Saint-Maurice (1636-...). Y fonde une confrérie du Saint-Sacrement.
En exil à Saint-Maurice d’Agaune (Valais, Suisse) en 1636. Y forme un noviciat pour la congrégation en 1636 et 1637. Y reste jusqu’en 1640. Est en 1642 dans cette abbaye pour former les novices de Saint Maurice. Rappelé par Terrel en 1642.
Commence les négociations pour obtenir le collège d’Aoste, mais est rappelé ; confie la poursuite de l’affaire à Pierre Desfayes (après le carême 1643).
Revient à Aoste en septembre 1643, et y reste jusqu’à la St Jean de l’année 1644, avant son départ pour Rome.
Enseigne la 6ème à Aoste de la rentrée des classes à Noël 1643.
Donne un carême à Aoste en 1643. Envoyé négocier à Rome pendant 13 mois, pour que soient reconnues les dernières constitutions de la congrégation de Notre Dame écrites par Pierre Fourier, sans parvenir à les faire imposer à tous les monastères, notamment à ceux qui les refusaient (1644-1645). Revient à Aoste le 28 octobre 1645 pour prendre la direction du collège.
Utilise son temps à Rome (1644-1645) pour rédiger un traité sur la vie intérieure en trois parties : de sa nature, des moyens de la pratiquer, de ses avantages. Le manuscrit a disparu.
Supérieur du collège d’Aoste (1645-1648).
Fait la visite pastorale avec l’évêque d’Aoste Vercellin en 1646.
En 1647 négocie pour obtenir l’union de Verrès avec Jean Guinet.
Econome puis prieur de Saint Gilles de Verrès (1648-1672).
En 1650 va à Rome en pèlerinage afin de visiter le tombeau des apôtres avec Terrel, Bedel et Drouin.
Part pour Rome pour la 3e fois en 1653, pour solliciter ses bulles de prévôt ; passe par Trente avec Rouvroy voir l’évêque qui était le prévôt commendataire. Préfère revenir sans avoir rien avancé, jugeant le contrat désavantageux.
Prévôt de Saint Gilles de Verrès (1661-1672).
5e général de 1667 à 1685 (Drouin p.215), élu pour sa piété (D’Hangest). Introduit à Rome la cause de béatification de Pierre Fourier.
Signe le traité d’union à Saint-Maurice (1672).
Témoigne aux procès de 1673 et 1682.
Visite le collège d’Aoste en 1675.
Son portrait est conservé au prieuré de Verrès.
EULRY Didier Mattaincourt 1635
Belchamps, probablement de la peste
1625 8 septembre 1626 (reçu) et 21 février 1627 (fait profession) (Drouin, p.214, 216, 221) « saults si subits, du monde aux Capucins, des Capucins aux Jésuites, et puis tout à coup des Jésuites aux nouveaux Augustins, pourroient arguer le personnage de légèreté d’esprit » ; « desportements » (lettre à Lunéville du 20 octobre 1625).
Chargé des écoles avant 1627, date à laquelle il est envoyé étudier au Pont ; Y recoit les cours du Jésuite Haraucour de Chambley (philosophie et logique) et a comme supérieur et directeur Fourier la première année (Drouin p.225).
Fourier veut le remplacer par Camy aux écoles (lettre à Petitjean, 28 octobre 1627).
A Lunéville en Avril 1628 (lettre à Guinet et Lemulier, 21 avril 1628).
Prieur de Belchamps en 1635.
EUSTACHE François Ligny Belchamps (ms 759). Rappelé à l’abbaye pour avoir demandé furtivement des insitutions à l’évêque.   1699 Etudie la philosophie à Domèvre (1699-1700).
A Saint-Pierremont (1702).
Enseigne à Aoste la 3e (1705-1706), les humanités (1707), la 4e (1708), la 3e (1709).
Curé d’Einvaux (1720).
Serait sorti de la congrégation après avoir perdu l’esprit.
EVRARD François ou Jean 1681
Vic
1756 (11 mai)
Petitmont
  1702 Etudie la théologie à Chaumousey (1703-1705).
Curé de Verdun (1714).
Vicaire de Nicolas François Allaine à Val-et-Châtillon (1727).
Vicaire de Chauchard à Vic (1727-1732).
Curé de Val-et-Châtillon (1732-1734). En procès contre Evrard, puis accepte de devenir curé de Petitmont.
Premier curé de Petitmont (1733-1756), qu’il a fait ériger. S’y installe en 1735.
FABRI   1636
Lunéville
  1636
Lunéville
Ancien abbé régulier de Domèvre depuis 1614. Favorise l’introduction de la réforme à Domèvre dès 1625. Accepte le contrat de séparation de menses proposé par Fourier en 1626, confirmé par Entré dans la réforme désirée par M. de Maillane (lettre du 5 décembre 1623).
Abbé ancien de Domèvre ; invite les réformés à s’y rendre en 1625 (Rogie, II, p.52).
Renouvelle ses vœux dans la réforme peu avant sa mort.
Rome en 1628. Quitte Domèvre pendant la guerre et se retire dans l’abbaye de Lunéville où il finit ses jours.
FADY Jacques 1747
Luxeuil
  1776
Pont-à-Mousson
1777
Autrey
Enseigne à Nancy la 5e (1781), la 4e (1782).
Enseigne la physique à Epinal (1786-1788).
A Chaumousey (1790-1791).
En 1791, se retire chez ses parents à Lunéville (14 janvier) ; compte y « exercer les fonctions du saint ministère » (ADV, 12 H 3).
FAIVRE Jean Claude 1759
Caraviller, diocèse de Besançon
1845 1779
Autrey
1780
Autrey
Enseigne la 4e à Epinal (1787-1788).
Enseigne la 3e à Epinal (1790).
Prêtre pensionné à Epinal (1792).
FALENTIN Louis 1754
Vaucourt, annexe d’Emberménil
1837 1776
Autrey
1777
Autrey
Enseigne à Pont-à-Mousson la 5e (1785).
Enseigne à Nancy la 4e (1787-1788).
A Verdun (1790).
FASCIET Mathieu Val d’Aoste 1712
Aoste
  1660 Adjuteur.
FATTET Jean Claude Morey en Comté 1765
Autrey
1720
Pont-à-Mousson
1721
Pont-à-Mousson
 
FAUCONNIER François Longwy 1762
Chaumousey
1718
Pont-à-Mousson
1719
Pont-à-Mousson
A Chaumousey (1761-1762).
FAUCQUE ou FAUQUE Antoine 1716
Ligny, paroisse Notre-Dame
1781
Alors curé de Manonviller
1733
Pont-à-Mousson
1734
Pont-à-Mousson
Curé de Manonviller (1751-1781).
FAUQUE Charles 1748
Ligny
  1765
Pont-à-mousson
  
FAVRE Jean-Jacques 1695 (20 septembre)
Verrès
      Etudie la philosophie à Domèvre (1718-1720).
Sous-diacre le 23 septembre 1719.
Enseigne à Aoste la 6e (1719, 1729), la 5e (1730), la 4e (1731-1732), la 6e (1733-1734), la 4e (1735-1736), la 6e (1737-1740).
Présent à Verrès en 1719-1720 ; refuse alors le prévôt commendataire Paul François de Challant (16 octobre 1719) puis l’accepte (17 octobre, et en 1720).
Etudie la théologie à Domèvre (1722).
A Verdun (1723-...).
A Verrès (1746)
Curé de Pollein (Val d’Aoste, 1747-1754).
FEBVREL ou FEBUREL Jacques Bruyères 1703
Domèvre, « muni de ses sacremments et fut enterré dans l’esglise » (ADMM, H 1386)
  1662 A Domèvre (1695, 1700, 1702).
FERRON Jean François 1727
Saint Loup, diocèse de Besançon
Après 1794 1747
Pont-à-Mousson
1747
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1747-1748).
Etudie la théologie à Chaumousey (1749-1751)A Chaumousey (1754).
Procureur de Verdun (1767-1768).
Prieur de Verdun (1773-1777).
Curé de Verdun (1773-1776).
Curé de Thumeréville (1776-1794).
FERRY Alexandre 1708
Nancy
Après 1791 1724
Pont-à-Mousson
1725
Pont-à-Mousson
Enseigne à Aoste la 6e (1732), les humanités (1733), la rhétorique (1734).
Vicaire de Jolivet (1737-1742).
Curé du Tholy (1742-1748).
Curé de Pierrefitte (1753-1755).
Curé de Bettainvillers (1768-après 1773).
Est sorti de sa cure de Bettainvillers avant 1778.
Vicaire à Veho (1780-1791).
FERRY Jean Etienne         Enseigne à Aoste les humanités (1702) et la rhétorique (1703).
Curé de Chaumousey (1708).
Présent à Domèvre (1708-1709).
Présent à Lunéville (1709-...).
FERRY Joseph 1731
Relancourt
  1746
Pont-à-Mousson
  
FERY Louis 1728
Relecourt
  1747
Pont-à-Mousson
  Renvoyé en 1748.
FERY Paul Landecourt (ms 759) ou Relecourt 1762
Lunéville
1719
Pont-à-Mousson
1720
Pont-à-Mousson
Vicaire de Jolivet (1730-...).
Curé de Frémonville (1734-1762).
FEUILLETE Jacques François 1741 ou 1740
Metz
1806 1761
Pont-à-Mousson
1762 Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1768).
Sous-procureur à Chaumousey (1773).
Prieur de Domèvre (1785).
Jureur sous la Révolution.
Curé de Raon-lès-Leau (1789-1806).
FEVRIER Jean Filières   1717
Pont-à-Mousson
  Aurait quitté la congrégation avant sa profession.
FIAL Christophe   1629
Pont-à-Mousson. Tombe malade « et après avoir esté allicté quelque temps mourut de ceste maladie ». C’était « le 1er des nostres qui mourut au Pont » (Drouin p. 233).
1626 ? (Drouin p.216) 21 septembre 1627
Lunéville
Ancien novice de Lunéville avant la Réforme (Drouin p.216).
« religieux fort mortifié, exact et studieux » ; on présenta à côté de son corps, au moment de son enterrement, « son cilice ou sa haire pour marque de sa pénitence » (Drouin p. 233).
En octobre 1628 part étudier au Pont ; y a pour maître le jésuite Charles Seglier (Drouin p.229).
FIDEL ou FIDELE Jean Baptiste 1735
Vezelise
1803 1754
Pont-à-Mousson
1755
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1755-1756).
Etudie la théologie à Chaumousey (1757-1760).
Vicaire de Xermaménil (1767-1778).
Vicaire de Mathis à Réhainviller (1772).
Curé de Mont-sur-Meurthe (vers 1778).
Curé de Méhoncourt (1779-après 1790).
FIDON Jean Baptiste 1744
Josincourt près de Vesoul ou Fesincourt (ms 759), diocèse de Besançon
Après 1790 1764
Pont-à-Mousson
1765
Pont-à-Mousson
A Belchamps (1790).
Etudie la théologie à Domèvre (1768).
FIDRY Pierre François Edme 1745
Metz
1826
Blâmont ; laisse tous ses biens à l’hospice et au bureau de charité de la ville
  1763 Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1768).
Procureur de Pont-à-Mousson (1788, 1790).
Sous principal de Pont-à-Mousson.
En 1790, « a enseigné pendant 22 ans » (AN, D/XIX/12, d.175).
Principal de Pont-à-Mousson (1792-1793).
Marié à Domèvre (1794), puis veuf.
Professeur à Blâmont (tient une classe de latinité) à partir de 1802.
Aumônier de l’hospice de Blâmont.
FILEY Georges Bagnes en Valais 1691
Pont-à-Mousson
  1665 Adjuteur à Pont-à-Mousson (1673).
FINAULT François Remiremont 1746
Saint George
  1697 Etudie la philosophie à Domèvre (1697-1698).
A Saint-Pierremont (1702).
Vicaire du Tholy (1714).
Curé de Domèvre (1717-1721).
Sous prieur à Domèvre (1720).
Curé d’Ibigny (1721-1727).
Curé de Saint-George (1727-1746).
FINIEL Jean François Xavier 1715
Fontenoy-le-Château
  1732
Pont-à-Mousson
  
FINIEL Pierre 1727
Nancy
  1748
Pont-à-Mousson
  
FISCHER Jean Georges 1737
Sarrelouis
1812 1754
Pont-à-Mousson
1755
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1755-1756).
Etudie la théologie à Chaumousey (1757-1760).
Professeur de physique à Metz (1768).
A Metz (1770).
Prieur de Chaumousey (1773 et 1779-1782).
Curé de Manonviller (1782-1791).
Membre nommé par le roi à l’assemblée provinciale de 1787, qui se réunit dans une salle de l’abbaye des chanoines réguliers de Lunéville le 1er avril 1788. Fit partie du bureau intermédiaire, élu par le clergé.
Aurait délégué ses fonctions de curé.
Curé d’Anthelupt (germinal an XI).
FISCHER ou FICHER Jean 1735
Sarrelouis
  1752
Pont-à-Mousson
1753
Pont-à-Mousson
Préfet particulier à Metz (1768).
A Metz (1770).
Dernier chanoine-curé du Clerjus (1781-1791). Fit reconstruire l’église et le presbytère.
FISSON Pierre Pont-à-Mousson 1689
Moyenvic
  1638 Prieur de Domèvre (1667).
Procureur et sous-prieur de Saint-Pierremont (1672).
Curé de Moyeuvre (1674-1689).
FLAVENAT Jean Blâmont 1646
Toul
  1637 « sçavant » (ms 759).
Choisi pour aller à Montbenoît (1638).
Prieur de Belchamps (1639-1640). Demande à quitter l’abbaye (lettre à Clément Philippe, 25 mai 1640).
Prieur de Lunéville (1642-1646).
Assistant (1642-1646).
FLEURY Henri Joseph 1756
Verlet, diocèse de Besançon
  1781
Autrey
  N’a pas fait profession.
FLORENTIN Adeodat 1749
Arracourt
  1770
Pont-à-Mousson
  
FLORENTIN Nicolas 1750
Charmes
  1767
Pont-à-Mousson
1768 Rattaché à Domèvre (1786).
Missionnaire (1786-1788).
Directeur des religieuses de Lunéville (1788).
Vicaire constitutionnel de Lunéville (1791-1793).
En novembre 1793, dépose ses lettres de prêtrise avec trois vicaires de Lunéville.
En 1793, marié à une religieuses, va « de village en village dans le district de Lunéville, prêchant le déisme, rejettant toute révélation, disant aux peuples que les prêtres avoient été des imposteurs, qui les premiers ne croyoient pas en Dieu, et qui ne prêchoient que par intérêt ». (Chatrian, BDN, MC 21, p. 18).
FLUTOT         Enseigne à Aoste la 5e (1717), la 4e (1718-1719).
Diacre le 15 avril 1718.
FOLIOT Jean François Remiremont 1745
Cirey-sur-Vezouze
  1695 A Domèvre (1714-1715).
Curé de Barbas (1715-1716).
Curé de Cirey-sur-Vezouze (1716-1745).
Administre provisoirement Val-et-Châtillon (février 1743).
FONDESTEIN Daniel 1732
Metz
1765
Belchamps
1756
Pont-à-Mousson
1757 A Chaumousey (1762) ; en part pour Destry.
Vicaire de Beausire à Destry (1762).
Administre la cure de Saint Boingt (1765).
FONTAINE Pierre ou Louis         Etudie la philosophie à Domèvre (1706-1707).
Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1707-...).
A Chaumousey (1713).
A Rome (1713).
A Chaumousey (1714).
Organiste à Domèvre (1715-1717).
FONTENILLE ou FONTEVILLIER Jean François Nancy 1743
Mattaincourt
  1702 Etudie la théologie à Chaumousey (1703-1705).
A Belchamps (...-avril 1706).
A Domèvre (avril 1706-juin 1706).
Envoyé en Val d’Aoste (juin 1706).
Prêtre le 21 septembre 1709.
Enseigne à Aoste la 6e (1708), la 5e (1709), la 4e (1710), les humanités (1711).
Curé à Toul (après 1711-1717).
A Nancy (avant 1722).
Prieur de Pont-à-Mousson (1722-1726).
« un des plus dignes curés de son diocèse » (AD M&M, H 1384).
Proposé en vain par le chapitre de Domèvre pour la cure de Destry (1727).
Curé de Mattaincourt (1730-1743).
FORESTIER Léonard Gignod en Val d’Aoste 1725 (15 avril)
Verrès
  1650 Emmené en Lorraine par Terrel (1656).
A Chaumousey (1656).
A Mirecourt, chez les religieuses, « à cause des quartiers d’hivers » en 1657 (ADV, XII H 4).
A Chaumousey (mai 1657).
Econome d’Aoste (1670 et 1676).
Enseigne à Aoste la 5e (1667), la 4e (1668), la 3e (1666 et 1669).
Curé d’Arnad (1671-1672).
Sacriste de Verrès (1673).
Curé de Chaumousey (1677).
Procureur à Chaumousey (1678, 1682).
Prieur de Viviers (1686).
FORGET Jean Metz (ms 759) 1653
Pont-à-Mousson (Drouin p. 232)
  8 avril 1629 « Homme tout fait » (lettre à Guinet et Lemulier, 18 février 1628), long à se décider, connaît la congrégation avant le départ de Guinet et Lemulier à Rome, et parle d’entrer fin 1627, promet de venir pour noël lorsqu’il « aura ramassé son argent pour acheter son petit équipage » (lettre à Guinet et Lemulier, 19 novembre 1627), entre au noviciat le 24 mars 1628.
« homme tout fait et de bon naturel à voir son extérieur, dès longtems en poursuite, laquelle il n’a entamé qu’après une assez longue et meure délibération, et propre à être employé en quelques-unes des fonctions de l’institut, et que présentement on a besoin de bons ouvriers, semble qu’il n’y a point d’occasion de différer sa réception, ny même la cérémonie de sa prinse d’habit quand il la demandera (...) sauf toujours les avis de Votre dite Révérence (Petitjean) et du RP. Perrin desquels cela dépend. Le bon personnage m’a remontré qu’il n’a présentement que 25 écus en bourse pour ses habits, mais qu’une bonne dame de Vic a promis de luy faire tenir pareille somme dans peu de semaines pour suppléer à ce qui luy manque à ce coup, et tiroit de là quelque appréhension d’être encore reculé. Je luy ay dit que je ne peux rien en cela, mais que j’espère qu’un si petit dilay n’empêchera Votre Révérance de passer outre, si autrement elle le juge à propos » (lettre à Petitjean, 23 mars 1628).
Reste seul avec Drouin à Verdun (1631).
Fuit Saint-Pierremont et gagne le Luxembourg avec l’abbé Lemulier et Drouin (1635).
A Saint-Pierremont (1643-...).
FORTEMPS Guillaume 1749
Mezières
  1766
Pont-à-Mousson
  
FORTERRE Remi 1740
Cha[...]
  1758
Pont-à-Mousson
  
FOUQUET François Xavier 1765 1805
Neufchâteau
    A Saint-Pierremont (1790) ; se retire en février 1791.
Reste dans le district de Briey puis va à Trieux. En part en juin 1792 pour Plombières, désire la cure de Bazeilles, mais ne l'obtient pas.
FOURCAUT ou FOURCAULT Nicolas François ou Philippe 1736 ou 1738
Offroicourt
Après 1802 1757
Pont-à-Mousson
1758
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1761).
Curé de Mesnil-en-Saintois (1767-1791).
Assermenté pendant la Révolution, puis se marie.
FOURIER Nicolas Nomeny 1729
Mattaincourt
  1680 Petit neveu de Pierre Fourier.
Vicaire du Tholy (fin des années 1680 et 1692).
Enseigne à Aoste les humanités (1696) et la rhétorique (1697).
Prieur de Domèvre par intérim après la mort de Jean Lavignon (mars-octobre 1698).
Curé de Mattaincourt (1706-1729).
Construit le presbytère actuel de Mattaincourt.
Prieur de Belchamps (1711).
FOURIER Pierre 1564
Mirecourt
1640
Gray
  1587 puis 1632 Curé de Mattaincourt (1597-1632).
Second général de la congrégation (1632-1640).
FOURNIER Claude Thiaucourt 1709
Pont-à-Mousson
  1703 
FOURNIER Paul Charles Raon l’Etape 1750
Saint Mihiel
  1692 Passe l’hiver 1701 à Paris avec Claude Vincent.
Professeur de théologie à Chaumousey (1703).
Vicaire au Tholy (1707).
Curé de Domèvre (1707).
Prieur de Domèvre (1707-1709).
Curé de Lunéville (Années 1710).
Prieur de Lunéville (1714-1717).
Supérieur de Saint-Mihiel (1718).
Curé de Nouillonpont (1721-1726).
FOURNIER Pierre Ignace 1733
Belfort
  1756
Pont-à-Mousson
  
FRAGNOT Nicolas Frouard 1745
Strasbourg
  1703 
FRAIE ou FREY Joseph François Moravie 1724
Hongrie
  1699 Administre la cure séculière de Deux-Ponts.
FRANÇOIS Charles   1758
Alors curé de Sornéville
    Etudie la philosophie à Domèvre (1706-1707).
Enseigne à Aoste la 3e (1712), la rhétorique (1713), la philosophie (1715-1716).
Prieur de Chaumousey (1720).
Prieur de Domèvre (1723-1725).
Curé de Sornéville (1726-1758). Bâtit la cure.
FRANCOIS Charles ou Claude Saint Mihiel 1683
Autrey
  1672 Etudie la théologie à Pont-à-Mousson en 1675. En sort « pour ne pouvoir comprendre aucune chose en théologie » (AD M&M, H 1598).
Impliqué dans une rebellion contre le prieur de Verdun dirigée par Oger en 1680.
FRANÇOIS DE BELLAIRE ou DE BELLAIR Louis 1711 ou 1715
Epinal
1784
Alors curé de Réchicourt-la-Petite
  1732
Pont-à-Mousson
Etudie la théologie à Domèvre (1732).
Professeur de théologie à Chaumousey (1742-1744).
Curé de Domèvre (1748-1750).
Curé de Bauzemont (1766-1767).
Curé de Cirey (1767-1777).
Curé de Réchicourt-la-Petite (1777-1784).
FRANÇOIS Didier 1744
Donsevrin proche de Saint Mihiel ou Saint Séverin (ms 759)
1824 1763
Pont-à-Mousson
1764
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1765).
Etudie la théologie à Chaumousey (1766-1767).
Etudie la théologie à Saint-Pierremont (1768).
Enseigne à Nancy l’histoire et la géographie (1778), la rhétorique (1782).
Sous Principal de Nancy (1782).
Sous-prieur à Belchamps (1790).
FRANÇOIS François 1728
Arry entre Metz et Pont-à-Mousson
  1754
Pont-à-Mousson
  Frère adjuteur ; sort en 1755.
FRANÇOIS Jean François ou Baptiste 1708 ou 1710
Briey
1782
Alors curé de Trieux
1727
Pont-à-Mousson
1728
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1728).
Enseigne à Aoste la 5e (1734), la philosophie (1735-1736).
Prieur de Pont-à-Mousson (1743-1748).
Maître des novices de Pont-à-Mousson (1748).
Curé de Trieux (1751-1782).
FRANÇOIS Joseph 1746
Hablainville
  1758
Pont-à-mousson
  
FRANÇOIS Nicolas Verdun Saint Maurice   1631 A Toul avant 1636.
Part pour le Valais avec Pierre Desfayes en 1636.
FRANÇOIS ou DE FRANÇOIS Jean ou Joseph Antoine 1722
Lunéville
  1744
Pont-à-Mousson
1745
Pont-à-Mousson
Etudie la philosophie à Chaumousey (1745-1746).
« très simplard » (Chatrian BDN MC 118 p.69).
A Chaumousey (1765-1769).
A Autrey (1769-...).
Sous prieur d’Autrey (...-1786).
Sous prieur à Domèvre (1786-...).
A Domèvre (1790).
François...         « N’a pas tant de tesmoignage (que Jean Estienne), il a demeuré seulement quelque quinze jours parmy nous ; on ne peult pas avoir si grande cognoissance de luy comma de l’aultre (Jean Estienne) ni tant d’espérance aussi ». (lettre à St Nicolas 21 novembre 1623).
Envoyé à Pont-à-Mousson y étudier vers le 21 novembre 1623.
Vient de Saint-Pierremont à Nancy, est envoyé à St Nicolas en pèlerinage pour Mgr de St Mihiel (lettre à Guinet 17 novembre 1626) (le même ?).
N’a pas persévéré dans la congrégation. Absent des listes du ms 759.
FRAULTIN, dit de ROMONT Jean Romont 1636
Moyeuvre, où il avait fui, avec les religieux de Saint-Pierremont, devant les Hongrois ; enterré devant l’autel (Drouin, p.281)
?; puis 15 mars1626 (Drouin, p.214 ; lettre aux religieuses de Nancy du 5 mars 1626 ; à Saint-Pierremont du 15 mars 1626 ; aux Chanoines Réguliers de Verdun du 18 mars 1626) ?; puis 2 mars 1627 Frère convers à Chaumousey.
« il s’entend à bastir » (M. de Maillane, lettre du 9 décembre 1623). Désiré par Maillane, est prêté par l’abbé de Chaumousey.
Est à Viviers en 1625 où il faut construire le prieuré : « Lors que ses ouvrages de là le permettront il pourra nous servir au Pont » (lettre de Fourier à Lunéville du 20 octobre 1625). Y est de nouveau demandé par Mgr de Vaudémont début 1626 (lettre du 20 janvier 1626 à Saint-Pierremont), y va le 16 mars (lettre à Saint-Pierremont du 15 mars 1626). « A cy-devant servy les massons là-dedans » (lettre à Guinet et Lemulier, 7 janvier 1628). Ce frère travailla activement aux constructions de Pont-à-Mousson.
Entre au noviciat de Lunéville en 1625 selon Drouin ; le 5 mars 1626, Fourier écrit qu’il va demander son congé à son abbé de Chaumousey.
Finit par entrer dans la réforme (demande son congé à M. de Chaumousey en 1626 (lettre à Nancy du 5 mars 1626).
Adjuteur. Envoyé à Viviers fin 1627 (lettre à Guinet et Lemulier, 7 janvier 1628).
Parti « aux moissons à Viviers » « cette mission mérite bien d’être sérieusement recommandée à Dieu. Nous dismes hier tous la messe à cette intention. M. le Duc (de Vaudémont) se montre affectionné à tout cet ouvrage-là plus qu’on ne vous sçauroit dire. Il importe beaucoup pour le lustre et la réputation et l’avancement de notre congrégation que le voyage de notre dit bon père nous réussisse heureusement et aussy bien à Viviers, comme font les vôtres à Verdun (...) » (lettre à Verdun, 18 mars 1626).
FREMAIN Jean François 1732
Metz
  1752
Pont-à-Mousson
  Renvoyé avant sa profession.
FREMINET Christophe Lunéville 1655   1635 
FREMIONT ou FREMIOT Nicolas 1669
Blâmont
1744 (14 avril)
Domèvre
  1690 Fils de Nicolas Frémion, maître de l’auberge « La Couronne », Humbul en 1685, né en 1624 à Lagarde. A eu Barbe Massu comme marraine.
Curé de Bettegney-Saint-Brice (vers 1696-1699).
Curé d’Ibigny (1702-1706).
Curé de Frémonville (1716-1733).
FREMIOT François 1722
Aydoilles ou Edoile, près d’Epinal
1794
Rochefort, en déportation à bord du Washington
1742
Pont-à-Mousson
1743
Pont-à-Mousson
Prêtre en 1750.
Vicaire de Thiery à Nouillonpont (1750-1763).
Curé de Nouillonpont (1763-1793).
Jureur en 1791.
FRIAND Nicolas Philippe Darney 1750
Viviers
  1691 Prieur de Dommartin (1711-...).
Curé de Bénaménil (1713-1739).
FRIAND Pierre Philippe Darney 1749
Saint-Mihiel
  1695 Supérieur de Saint-Mihiel (1720-1729 et 1732-1741).
Directeur des religieuses de Saint-Mihiel.
Rassemble un recueil de lettres de Pierre Fourier, vers 1728. A eu accès aux lettres conservées chez les religieuses de Saint-Mihiel.
Auteur de la « Vie ou éloge historique du Bienheureux Pierre Fourier, dit vulgairement le Père de Mattaincourt, réformateur et général des chanoines réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur et instituteur des religieuses de la congrégation de Notre-Dame », Nancy, Leseure, 1746.
Auteur d’ « Opera Beati Petri Forerii » (ms 62 et ms 63, BM Saint Mihiel).
FRIDERICI Paul François 1706
Lunéville
1770
Domèvre
1723
Pont-à-Mousson
1724
Pont-à-Mousson
Vicaire du Tholy (1725-1740).
Vicaire du P. Evrard à Petitmont.
Vicaire du Tholy (1745-1755).
Vicaire de Veho (1756-1765).
Curé de Barbas (1766-1769).
FRISTO Augustin 1731
Destrich, diocèse de Metz
  1755
Pont-à-Mousson
  Frère Adjuteur ; est sorti.
FRISTO Barthélemy 1730
Destrich, diocèse de Metz
  1755
Pont-à-Mousson
  Frère Adjuteur.
FRITZ         D’abord hussard.
Conventuel à Strasbourg.
Aumônier à Strasbourg.
Bénit des étendards à Strasbourg.
Sécularisé avant 1786.
FROMENT Maurice 1631 1674
Pont-à-Mousson
    Etudie la philosophie à Pont-à-Mousson (1632-...).
Quitte Domèvre pour Saint-Pierremont (1632).
Curé éphémère de Bauzemont (1636).
A Viviers (1638).
Curé de Sornéville (1638-1639).
Prieur de Domèvre (1642).
Curé de Villacourt (1645-1668).
Prieur de Belchamps (1668).
Prieur de Saint-Pierremont (1669-1671).
Assistant à Pont-à-Mousson (1670-1674).
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