Journal des débats politiques et littéraires - 10 avril 1804
On écrit de Nancy que le citoyen Dominique Mathieu, ex-conseiller de l'Hôtel de Ville de Blamont, âgé de cent-un ans, va contracter son septième mariage dans cette localité. Il épouse une demoiselle âgée de soixante ans.
Journal des débats politiques et littéraires
- 25 août 1846
Dans la nuit du 16 au 17 de ce mois, un incendie considérable, attribué à l'imprudence, a éclaté dans la ville de Blamont (Meurthe), et a consumé sept maisons ainsi qu'une partie du mobilier qu'elles renfermaient. Ces sept maisons contenaient dix-huit ménages, et ces dix-huit ménages sont composés de soixante-deux personnes, dont la plupart sont sans asile. (Espérance de Nancy.)
Journal des débats politiques et littéraires - 30 mai 1870
A Blamont (Meurthe), quelques ouvriers des forges ont voulu se mettre en grève en attendant l'augmentation d'un quart qu'ils demandaient; mais ils n'ont entraîné qu'un petit nombre de leurs camarades.
Le Matin - 9 février 1883
Le clergé national
Le tribunal de simple police de Blamont (Meurthe-et-Moselle) a condamné, avant- hier, à trois jours de prison l'abbé Perlié, desservant de Veho, coupable d'avoir
« exercé de nombreuses violences » sur des enfants de la commune qui suivaient le catéchisme.
Le Matin - 25 février 1887
Nancy, 24 février. Sur appel du ministère public, la cour de Nancy
a condamné à six mois de prison le nommé Mézière, banquier à Blamont, en faillite, au lieu de trois mois qui lui avaient été infligés par la tribunal de Lunéville.
Le Fer. Revue métallurgique commerciale et financière - octobre 1892
Lunéville. Formation de la Société en nom collectif Fensch et Labourel, fourches américaines et quincaillerie, à Blamont. - 10 ans. - 100,000 fr. - 1er septembre 1892.
Bulletin mensuel des postes et télégraphes - mai 1891
ACTES DE PROBITÉ.
M. DUPAYS, facteur de ville à Blamont, a trouvé, en cours de tournée, un billet de banque de mille francs qu'il s'est empressé de rendre à la personne qui l'avait perdu.
Le Matin - 31 juillet 1892
L'agent allemand de la place de la Concorde Explications.
STRASBOURG, 30 juillet. D'un correspondant. Voici, d'après des renseignements pris à bonne source, comment on explique le malentendu qui a donné naissance au récit publié par quelques journaux sur la présence, le 14 juillet, place de la Concorde, d'un soi-disant inspecteur de la police allemande du nom de Floss.
Aucun agent allemand, soit du nom de Floss, soit d'un autre nom, n'a été chargé de faire un rapport secret sur l'attitude du public devant la statue de Strasbourg. La vérité est qu'un M. Lauzier, ancien juge de paix de Blâmont (Meurthe-et-Moselle), retiré actuellement à Strasbourg, se trouvait à Paris pour affaires privées le 14 juillet.
Il se promenait avec un parent, place de la Concorde, le jour de la fête, et comme il s'entretenait en allemand, il fut abordé par un passant qui crut le reconnaître et le salua, en lui disant:
« Bonjour, monsieur Floss »
M. Lauzier répondit qu'il n'était pas ce M. Floss et il s'éloigna
avec son parent.
C'est ainsi que le nom de Floss circula dans le public et fut relevé par les journaux.
Le Matin - 31 décembre 1899
Un cheval de retour. Le commissaire de police de Bar-le-Duc vient d'arrêter pour infraction à un arrêté d'expulsion, un nommé Auguste Colin, âgé de cinquante-sept ans, né à Ressicourt-le-Château (Meurthe-et-Moselle), ferblantier, sans domicile fixe, condamné à mort dans les circonstances suivantes
En 1861, de complicité avec un sieur Bernard, il assassina l'oncle de ce dernier, nommé également Bernard, dit Jean Evrard, à Blâmont (Meurthe).
Le 14 août de la même année, il fut condamné à mort par la cour d'assises de Nancy et eut sa peine commuée en celle des travaux forcés à perpétuité.
Après être resté treize ans à Cayenne, sous le numéro 9,961, Colin opta pour la nationalité allemande et continua sa peine à Sisheim. Depuis cette époque, il a subi cinq autres condamnations. Il a été écroué à la prison de Bar-le-Duc.
Le Matin - 15 mars 1904
Les obsèques de M. Samuel Vormus (de Blâmont Meurthe-et-Moselle) auront lieu aujourd'hui mardi, à onze heures précises. On se réunira à la maison mortuaire, 38, boulevard Saint-Michel. Prière de considérer le présent avis comme invitation et de n'envoyer ni fleurs ni couronnes, De la part des familles Jules Godchot, Lambert Vormus, Jules Vormus, veuve Mathieu Dreyfus, Julien Meyer, Cerf Lévy, Charles Wolfowicz et Max Feigenheimer. Le
corps sera conduit, en cortège, à la gare de l'Est, pour être transporté à Blâmont, où se fera l'inhumation.
La semaine vétérinaire - 17 juillet 1909
La ville de Blamont, située dans un pays essentiellement agricole et possédant un abattoir pour l'inspection duquel serait donné un traitement annuel de 800 francs; demande un vétérinaire. S'adresser au maire.
La semaine vétérinaire - 19 mars 1911
Les vétérinaires dignes du nom d'artistes, comme c'était indiqué autrefois sur nos diplômes, ne sont pas si rares qu'on le croit. J'ai déjà signalé de bons poètes et de bons peintres sortis de l'amateur et le dépassant. Le cinquantenaire de Célestin Mangenot me fournit aujourd'hui l'occasion de signaler le talent de sculpteur où excelle notre collègue le vétérinaire militaire Drappier. C'est en effet un bronze de lui que les Lorrains viennent d'offrir au héros de la fête, au doyen de la Société, à celui qui a tant ; fait pour régénérer les chevaux de son pays par l'étalon ardennais. J'ai admiré autrefois ce Cheval au démarrage de M. Drappier, et sans savoir que l'auteur fût un confrère. Félicité soit-il.
Mais quelles louanges accorder à cette intéressante famille des Mangenot, fidèles à notre métier de père en fils, et qui date, par son fondateur diplômé, de l'an VI, c'est-à-dire de 1798. Après avoir servi sous l'Empire, cet aïeul s'établit à Blamont et vint mourir à Baccarat, âgé de quatre-vingts ans. Il avait laissé cinq enfants, quatre garçons et une fille. Trois se font diplômer à Alfort, la fille épouse un médecin. Esculape s'unit à Bourgelat.
L'aîné de cette seconde génération termine ses études en 1822 ; il se fixe à Sarrebourg.
« Il meurt en 1884, dit le Bulletin des confrères lorrains. On l'appelait, et pour cause, le Patriarche de Sarrebourg ; il y fut maire et conseiller général. Il eut, pour mériter son patriarchat, deux filles et six garçons. »
Nous voici à la troisième génération, où nous trouvons encore trois vétérinaires, plus un pharmacien. Comme vous le voyez, c'est dans la note, c'est dans la gamme, sans compter une fille et une petite-fille de ceux-ci qui épousent des médecins. C'est une famille médicale par essence et qui s'y tient par une glorieuse tradition. C'est de cette dernière lignée que sortit Célestin Mangenot, encore vivant, et dont l'histoire, avec celle de ses ancêtres, a été brillamment tracée par M. Dieudonné.
Or, à côté et parallèlement, une quatrième génération de vétérinaires était sortie, grâce à l'alliance d'une fille, de cette race vigoureuse avec le vétérinaire Poirson, mort en 1909, et que j'ai connu en 1869 à Alfort. Ce dernier n'a point laissé d'héritier mâle qui ait embrassé la carrière classique, à l'imitation des autres. On l'appelait
« l'héritier présomptif de la trousse », car il était arrière-petit-fils, petit-fils, fils, gendre, neveu et cousin de vétérinaires.
En un déjeuner intime, M. Marange porta un toast ému en remettant le bronze de Drappier à son destinataire, et Célestin Mangenot y répondit avec son coeur plus qu'avec ses lèvres. M. Louis Charbonnier, de Nancy, comptait parmi ces invités de choix. Après le repas de ce cinquantenaire, les souvenirs d'antan vinrent charmer les convives, comme c'était séant. Je cite :
« M. Mangenot nous montra alors son diplôme de vétérinaire, délivré en 1860, signé de H. Bouley, Goubaux, Saulnier et contresigné par Yvard. Il nous présenta ensuite une médaille d'argent qui lui avait été décernée à la même époque (en 1860), à l'occasion du Concours général de Paris, puis, s'inspirant d'une respectable coutume, nous invita enfin à apposer notre signature sur un feuillet relatant les faits de la journée. Cette page sera conservée pieusement, au même titre que le livre d'or où les anciens consignaient les exploits les plus remarquables dont ils avaient été les auteurs où les témoins. »
Et c'est là une page de nos annales que nos cadets ne reliront pas sans regretter, peut-être, la saveur des bonnes traditions perdues et des fidélités professionnelles.
L'humanité - 22 juin 1915
En Lorraine, dans la région d'Emberménil, à vingt-cinq kilomètres nord-nord-est de Lunéville, nous étendons nos progrès près
de Reillon et nos reconnaissances sont parvenues à proximité de Chazelles et de Gondrexon, villages proches de la frontière. Notre objectif semble être d'atteindre le noeud de routes et de voies ferrées de Blamont, qui n'est qu'à cinq kilomètres à l'est de Chazelles. Les Allemands se sont repliés au sud de Leintrey, près de la ligne de Lunéville à Avrîcourt.
La Presse - 9 mai 1920
Arrestation d'un satyre
Glonville. Charles-Joseph Rémy, manoeuvre, né à Glonville, sans domicile fixe, inculpé d'attentats la pudeur avec
violences sur la personne de la jeune Marguerite Magron, âgée de moins de 13 ans, domiciliée à
Blâmont, a été arrêté à Glonville par la gendarmerie, au moment où il rentrait
de son travail aux R. L.
Les Annales politiques et littéraires - 15 avril 1928
Petites Nouvelles Brèves
Une École dans un Château
A Blamont, dans l'ancien palais des duc lorrains, une école de puériculture poursuit un but infiniment noble. Elle prépare des jeunes filles à leur rôle de mère, et si elle ont besoin de gagner leur vie elles trouvent ensuite, un débouché facile dans les familles ou dans des oeuvres. Les jeunes filles désirant faire un stage dans la Maison Maternelle de Blamont ont l'avantage d'un séjour à la campagne et d'une vie familiale.
Au bout d'un an, elles peuvent obtenir leur diplôme de garde puéricultrice, mais elles peuvent borner leur séjour à trois ou six mois.
Pour renseignements, écrire à la directrice de la Maison Maternelle de Blâmont (Meurthe-et-Moselle).
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