10 janvier 1877
Vile de Blâmont.
Les membres du comité provisoire institué pour créer une société
de tir à Blâmont adressent un appel chaleureux à leurs
concitoyens et les prient de vouloir bien se faire inscrire chez
l'un des membres soussignés :
MM. Brice, maire de Blàmont, conseiller général ; le docteur
Spire, conseiller municipal ; Marin, négociant, conseiller
municipal ; Protche Edouard, rentier; Clérin, propriétaire du
buffet à la gare d'Avricourt.
On pourra également souscrire chez M. Albert Dollé, au café de
la gare à Blâmont.
Un avis ultérieur préviendra MM. les souscripteurs et les
convoquera en assemblée générale à l'hôtel de Ville pour la
formation définitive de la société.
Les journaux du département sont priés de reproduire cette note.
4 avril 1877
Le soir du 27 mars, M. Moitrier, vannier à Ogéviller, vit en feu
le toit de la maison Mangin, attenant à la sienne. Il a donné
aussitôt l'alarme et fait sortir son bétail.
Malgré les efforts des habitants de la commune, la maison Mangin
est détruite.
Les pertes sont évaluées à 2,000 fr. environ, en ce qui concerne
M. Moitrier. Il y avait assurance sur le Phénix et la Paternelle
pour 8 400 fr.
M. Mangin se trouvait à Nonhigny. Ses pertes sont évaluées à
2,100 fr. et il était assuré à la Générale.
13 juin 1877
Un incendie a éclaté à Frémonville, chez M. Palé, locataire du
moulin. Vers onze heures du soir il fut éveilllé par une odeur
de brûlé et vit immédiatement le moulin en feu. Le farinier dut
descendre par une échelle, l'escalier etant déjà embrasé. Les
bestiaux et quelques objets mobiliers ont été sauvés.
Les pertes à la charge de M. Palé, sont évaluées à 5,600 fr.,
elles, sont couvertes par une assurance sur le Phénix.
Le reste des dommages est évalué à une trentaine de mille francs
; ils sont à la charge de M. Batho, de Cirey, propriétaire, qui
est couvert par une assurance sur la même compagnie.
5 juillet 1877
Par suite de l'augmentation toujours croissante des relations
télégraphiques entre Berlin Francfort et Paris, deux nouveaux
fils ont été établis entre ces trois villes. La proposition
faite à ce sujet à l'administration des télégraphes en France
par l'administration allemande a été, d'aprés la Gazette de
Francfort, favorablement accueillie et, grâce à l'empressement
de celle-ci, le jonction des fils a pu s'opérer ces jours
derniers à Avricourt.
On peut donc être certain que les dépêches échangées entre la
France et l'Allemagne, de même que celle des autres pays qui se
servent des lignes allemandes ou françaises, seront à l'avenir
expédiées plus promptement.
1er septembre 1877
M. Perron, [inspecteur spécial de police à Avricourt, est
révoqué. L'arrêté qui lui a été signifié n'indique en aucune
façon Je motif de sa révocation. On dit que la politique n'est
pas étrangère à la mesure de rigueur dont il est l'objet. M.
Perron a 16 ans de services.
18 septembre 1877
Un préposé des douanes, M. Klein, demeurant à Amenoncourt,
maniait un revolver. Malheureusement le coup est parti et a
blessé assez gravement à l'épaule son beau-frère, M. Schérer.
4 novembre 1877
Lundi, un incendie a éclaté à Domjevin chez M. Courtois,
marchand épicier et aubergiste.
Vers 4 heures du matin, M. Thouvenin, propriétaire, est venu
frapper aux volets de M. Courtois pour lui donner l'alarme. Le
grenier à fourrages était en flammes. On a sauvé quelque
mobilier et deux bêtes à cornes. Le bâtiment, les récoltes et
les marchandises ont été brûlés.
Les pertes sont évaluées à 16,000 fr. II y a assurance sur
l'Urbaine pour 12,000 fr. L‘auberge était restée ouverte une
partie de la nuit à l'occasion de la fête patronale et l'on
n'avait rien remarqué. Tout fait croire que les causes de cet
incendie sont accidentelles.
5 décembre 1877
Le garde-frein Müller, Nicolas, a déposé entre les mains du chef
de gare, à Avricourt, un porte-monnaie contenant 61 fr. 75 c.,
qu'il avait trouvé sur le quai.
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