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Le Progrès de l'Est

- 1891 -
 


23 janvier 1891
Déraillement
Mercredi matin, un train de voyageurs a déraillé en gare d'Avricourt. Il n'y a eu aucun accident de personnes.
La machine et le tender seuls avaient sauté hors des rails. Après une heure de travail, le train a pu se mettre en marche.

24 janvier 1891
Le passeport
Nous avons indiqué, dans notre numéro d'hier, le sens des déclarations faites, devant la délégation d'Alsace-Lorraine, par M. de Puttkamer, secrétaire d'Etat, en réponse aux observations présentées par M. Pétri sur le maintien de l'obligation du passeport ; ces déclarations ne contenaient rien de nouveau; il faut noter, toutefois, un chiffre assez intéressant au moyen duquel le représentant du gouvernement a prouvé qu'en pratique la mesure du passeport est devenue moins vexatoire dans ces derniers temps ; le nombre des personnes venantde France qu'on a laissées entrer en Alsace-Lorraine par Avricourt, dans les derniers six mois, sans qu'elles fussent munies du passeport réglementaire, s'est élevé à 815.


5 février 1891
La gendarmerie a arrêté le nommé J..., âgé de vingt-cinq ans, domestique à Blâmont. Cet individu était tellement ivre, qu'il a été trouvé couché et endormi sur la chaussée d'une rue à Blâmont.


13 mars 1891
Des malfaiteurs restés inconnus ont mis le feu dans une plantation située à Barbézieux, écart de barbas, appartenant à M. François, propriétaire à Blâmont. Les dégâts sont évalués à cinquante francs. Le feu a été mis en trois endroits différents.


26 mars 1891
Chien enragé
M. le maire de la commune de Parux a abattu à coups de fusil un chien enragé appartenant à une dame Duhaut, veuve Genêt, de cette commune. Cet animal avait déjà mordu un cheval et roulé plusieurs chiens et s'étai( jeté sur deux vaches.
M. Mangenot, vétérinaire à Blamont, a procédé a l'autopsie du chien et a reconnu qu'il était réellement atteint d'hydrophobie.
Le maire a fait abattre les chiens mordus.
Les autres animaux ont été placés en observation. Enfin un arrêté municipal interdit la divagation des chiens pendant quarante jours.


4 avril 1891
Un vol de deux lapins a été commis par un inconnu au préjudice de M. Joseph Colin, ouvrier en velours à Blâmont.


5 avril 1891
Vol
Il y a quelques jours, la femme Bathelot, de Repaix, pénétrait dans le bazar que Mme veuve Charton tient à Blâmont et, s'adressant à la jeune fille de celte dernière, elle lui disait : « Il me faut deux boutons, je sais où ils sont, ne vous dérangez pas », et elle alla se servir. Elle revint, paya ce qu'elle devait et ne sortit point du magasin. Mlle Charton, qui la surveillait, la vit ouvrir une vitrine, y dérober des objets et les mettre dans son panier.
Mlle Charton se dirigea aussitôt vers la voleuse et constata qu'elle venait de s'emparer de deux cravates.
La gendarmerie, informée de ce vol, ouvrit une enquête et, apprenant que depuis longtemps Mme Charton soupçonnait la femme Bathelot de la voler, fit une perquisition au domicile de cette dernière, bien qu'elle affirmât que c'était la première fois qu'elle dérobait des marchandises.
On trouva, chez la femme Bathelot, des objets nombreux et variés provenant du bazar de Mme veuve Charton.
La valeur des objets qui ont été volés et qui ont été reconnus par cette commerçante s'élève à 109 fr. environ.


11 avril 1891
Vol
La gendarmerie de Blâmont a ouvert une enquête sur deux vols commis au préjudice de Mme Mougel, épicière, et de Mme Voismont, domiciliée à Domêvre.
A la première, il a été volé deux boîtes de plumes d'une valeur de 3 fr.; chez la seconde, une somme de 13 fr. a disparu.
L'auteur de ces vols est une fillette de la localité, âgée de 9 ans, demeurant chez ses parents, les époux R... L'enfant a reconnu les faits qui lui étaient reprochés.


15 avril 1891
Le nommé Jean Antoine, domestique, à Blâmont, a disparu de chez son patron lui, emportant, une somme de cinq francs.


12 mai 1891
Crue des eaux
Le 11 mai, à trois heures du matin, la Vezouse qui était en hausse depuis la veille, a atteint au pont de Blâmont 1 mètre 80 au-dessus de l'étiage.


14 mai 1891
Une trombe
On nous écrit de Cirey que la trombe d'eau qui s'est abattue dimanche dernier sur Blâmont, Cirey et les localités voisines, de sept à onze heures du soir, a été d'une violence extrême.
Un mur de soutènement du chemin de grande communication no 21, à la Vendée, s'est écroulé ; les chaussées des rues sont désagrégées et les égouts de la ville presque complètement obstrués. Les caves de certaines maisons ainsi que des rez-de-chaussée ont été inondées.
L'orage a également sévi à Blâmont. La pluie tombait par paquets. Un mur de soutènement, entre Barbas et Blâmont, a été renversé.
A la suite des pluies torrentielles tombées pendant l'orage, la Vezouse a débordé.


18 mai 1891
Incident de frontière
Un habitant d'Emberménil nous écrit - et nous reproduisons sous réserve cette information - que jeudi, un petit groupe d'officiers allemands en tenue a franchi la frontière, sur le territoire de Remoncourt, et s'est avancé à environ deux cents mètres en territoire français. Un douanier, témoin du fait, s'est aussitôt dirigé à travers champs vers ces officiers, qui se sont retirés dès qu'ils l'ont aperçu. On suppose qu'ils font partie de la garnison de Dieuze.

Incendie
Un incendie, dont la cause semble purement accidentelle, s'est déclaré dans la nuit au domicile des époux Louis, propriétaires à Leintrey . La maison voisine, habitée par M. Pelenot, maire de l localité, a été complètement détruite.
Mme Louis, âgée de soixante ans, a eu le bras gauche complètement brûlé en sauvant une vache renfermée dans son écurie. Les dégâts s'élèvent à 25,000 francs environ.


29 mai 1891
Mort subite
M. Pierre Poucher, âgé de 55 ans, militaire en retraite à Blâmont, était allé chercher du bouillon chez M. Bellot, lorsque tout à coup il s'affaissa. On releva le malade et on le transporta à son domicile où il mourut en arrivant. Le décès est attribué à la rupture d'un anévrisme.


30 mai 1891
Expulsion de bohémiens
On sait qu'en vertu de l'arrêté préfectoral du 27 octobre 188 3, il est défendu aux bohémiens de stationner dans le département de Meurthe-et-Moselle.
La gendarmerie de Blâmont ayant appris qu'une famille de neuf individus nomades était campée près du poste de douanes de cette ville, elle l'a immédiatement refoulée à la frontière.

Chien enragé
On a abattu à Reclonville, uu chien d'assez forte taille, sans collier, qui avait parcouru les communes d' Ogéviller, de Bénaménil et de Thiébauménil, mordant tous les chiens qu'il rencontrait sur son passage. Un vétérinaire appelé à examiner de cadavre a constaté tous les symptômes de la rage.
Les maires de ces diverses communes ont aussitôt pris les mesures nécessaires pour éviter la propagation de la maladie.


18 juin 1891
Tribunal de Lunéville
Audience du 10 juin 1891
Délit de chasse. - Joseph Goeury, quatorze ans, sans profession à Blàmont . - Acquitté, ayant agi sans discernement.


20 juin 1891
La gendarmerie de Blâmont a dressé procès-verbal d'une rixe qui a eu lieu à ReilIon, entre les nommés Adolphe Biaise et Eugène Simonin, habitant cette localité.


22 juillet 1891
A Avricourt
On écrit d'Avricourt au Journal d'Alsace : « Des personnes dignes de foi assurent que la police de la frontière a pris note des voyageurs se rendant à Paris le 14 juillet par les trains de plaisir. »


30 juillet 1891
La gendarmerie recherche, actuellement la nommée Félicie Potier, âgée de treize ans, qui à quitté le domicile de sa mère à Repaix sans indiquer où elle allait et qui a été rencontrée à Merviller, par une femme à qui elle a dit qu'elle allait chercher une place.


31 juillet 1891
Tribunal de Lunéville
Audience du 22 juillet 1891.
Délit de chasse. - Julien Adam, vingt-deux ans; Joseph Adam, dix-huit ans, journaliers à Blâmont. - Cinquante francs d'amende chacun.


18 août 1891
Jeunes évadés
Le 13 août, deux gendarmes à pied d‘Igney-Avricourt se trouvant en tournée sur le territoire d'Emberménil, ont arrêté pour vagabondage les nommés Charles Perséville, âgé de dix-huit ans, cordonnier, né à Dieuze (Alsace-Lorraine) ; Eugène Greisser, âgé de dix-sept ans, né à Obernay (Alsace-Lorraine), et Charles Holderbach âgé de quinze ans, né à Strasbourg (Alsace-Lorraine).
Pressés de questions, ces trois petits vagabonds ont avoué aux gendarmes qu'ils s'étaient évadés de la maison de correction de Haguenau (Alsace-Lorraine), le 8 août.
Ils étaient tous trois détenus depuis trois ans.


27 août 1891
Les nommés Dominique Nareté, Nicolas Lasnet, et -Pierre Bau, terrassiers à Moussey, ont été arrêtés pour outrages à la gendarmerie. Ces trois individus qui se trouvaient à Avricourt ont injurié les gendarmes sans aucun motif. Ils s'étalent retirés pour proférer leurs injures sur le territoire allemand. Dans la soirée ils étaient revenus de nouveau à Avricourt où les gendarmes purent les arrêter.
 


29 août 1891
A la douane d'Avricourt
Voici les explications qu'a données la Correspondance de Strasbourg au sujet d'une affaire qui a fait un certain bruit ; il s'agit de jeunes filles d'un pensionnat de Nancy qui rentraient en vacances en Alsace :
« L'affaire s'est passée le 9 de ce mois et concerne les élèves d‘un pensionnat de Nancy, arrivées à Avricourt par le train de neuf heures du matin. L'assesseur de service à la frontière a assisté au contrôle des passeports, et il dit dans son rapport que ces jeunes filles ont été interrogées comme à l'ordinaire et sans qu'on ait outrepassé de n'importe quelle manière la mesure prescrite ou qu'on ait agi d'une façon incorrecte dans la forme de l'interrogatoire. On a demandé à ces élèves le nom de leurs parents cl celui de l'école qu'elles ont fréquentée en France. L'assesseur dit que cet interrogatoire n'a pas semblé produire une impression pénible sur les jeunes filles. Le contrôle des passeports et l'interrogatoire des élèves n'a pas excédé la durée ordinaire et n'a pas retardé la visite des bagages.
» En ce qui concerne l'opération en douane, le bureau de la douane avait reçu la veille de Nancy un avis signé, rédigé en français et d'après lequel un certain nombre de jeunes dames, cachant sous leurs vêtements des dentelles et des bijoux, se proposaient de passer la frontière. En effet, ces dames sont arrivées le lendemain. Dans leurs bagages, on n'a trouvé aucun objet frappé de droits d'entrée. Toutefois, comme certaines circonstances avaient fait concevoir des soupçons, le directeur du bureau de la douane a ordonné de visiter ces dames. On a donc procédé à la visite avec tous les égards possibles et, comme on n'a trouvé chez quelques-unes des élèves que des objets insignifiants, les autres n'ont pas été visitées.
» D'après l'enquête officielle à laquelle il a été procédé, les assertions de la Post de Strasbourg, d'après lesquelles plusieurs des jeunes filles se seraient précipitées dans le train à moitié vêtues en abandonnant une partie de leurs effets, est fausse ; de même, l'allégation d'après laquelle il a été impossible à d'autres filles de partir par le train est dénuée de fondement. Il est vrai que deux des jeunes dames ne sont pas parties avec le train en question. L'une d'elles toutefois était prête longtemps avant le départ du train et aurait pu en profiler; on n'a pas pu savoir pourquoi elle ne l'a pas fait. L'autre jeune fille était prête quand on a donné le signal du départ. L'inspecteur de la douane lui ayant demandé si elle voulait continuer son voyage dans ce train, une dame qui l'accompagnait a répondu que son amie ne partirait qu'avec le train de Dieuze. Par ce motif, le signal du départ n'a pas été retardé. »
Le Journal d'Alsace, qui reproduit ces explications, y joint les remarques ci-après :
« Cette version de la Correspondance officielle ne modifie que partiellement celle de la Post. Elle laisse subsister en tout cas le fait de l'interrogatoire que les jeunes filles ont dû subir, et qu'à notre avis rien ne justifiait. Les voyageurs qui passent la frontière d'Alsace-Lorraine sont tenus d'être munis d'un passeport. Si ce passeport n'est pas en règle, on leur fait rebrousser chemin ; mais s'il est en règle, il n'y a pas lieu d'interroger les voyageurs pour savoir d'où ils viennent, pourquoi ils viennent, et comment se nomment leurs parents. »
Nous croyons inutile de rien ajouter.


13 septembre 1891
Incendie
Un incendie, dont la cause est restée inconnue, s'est déclaré à Herbéviller, dans l'habitation de M. Constant Boulanger, sabotier. Le feu a pris dans le grenier, vers dix heures et demie du soir, et malgré les secours organisés très rapidement par les pompiers de la localité, aidés des compagnies de Saint-Martin, d'Ogéviller et de Pettonville, l'incendie à gagné la maison voisine habitée par Mme veuve Claudel. Une très petite partie du mobilier a pu être sauvée.
Les dégâts s'élèvent à sept mille francs pour M. Boulanger et trois mille francs pour Mme Claudel.


20 septembre 1891
Fausse monnaie
La gendarmerie d'Avricourt a arrêté le nommé Antoine Renaldi, sujet italien, né à Luzzario, domicilié dans une commune d'Alsace-Lorraine voisine de la frontière, au moment où il cherchait à mettre en circulation deux pièces fausses de deux francs à l'effigie du roi d'Italie et au millésime de 1883.


29 septembre 1891
La suppression du passeport
M. Chincholle, rédacteur du Figaro, s'est rendu à Avricourt afin de constater si la frontière était bien ouverte dès à présent ainsi que le Temps l'a annoncé. En arrivant à Igney, les employés français lui ont déclaré avoir vu la veille un voyageur à qui, faute de passeport, on n'avait pas permis de continuer son voyage. A Avricourt, M. Chincholle répond aux questions de l'employé allemand :
- Monsieur, je n'ai point de passeport. Je suis venu sur la foi des journaux qui annoncent que ce papier n'est plus indispensable.
L'employé me répond en me montrant l'affiche ministérielle sur laquelle il souligne cette date : 1er octobre.
- Toutefois, ajoute-t-il, nous laissons passer ceux qu'un motif sérieux appelle en Allemagne... Avez-vous un motif sérieux ?
- Oh ! je ne veux point y entrer tout de suite. Je désirais seulement connaître les formalités. Il faut que je retourne à Igney.
M. Chincholle, après avoir rappelé que c'est à la Ligue des patriotes que nous avons dû la loi sur les passeports, constate que la gare d'Igney, qui avait alors 160 employés n'en compte plus que 129, de nombreux trains ayant été supprimés et le nombre des voyageurs étant devenu insignifiant.
Le trafic de la Basse-Autriche et de la Hongrie se fait maintenant par Vienne, Bâle et Belfort. Le chef de gare d'Igney croit qu'à cause de l'habitude prise, ce trafic est perdu pour sa ligne, bien qu'elle soit plus courte que l'autre.
En résumé, la frontière alsacienne d'Igney- Avricourt fait un bon tiers d'affaires de moins qu'avant 1888.
Cependant, un train porte quotidiennement 38,500 litres de bière allemande destinée à six brasseries parisiennes dont une prétend qu'elle ne vend que de la bière française; il en passe autant par Pagny-sur-Moselle et par la Belgique.
M. Chincholle retourne une seconde, fois à Avricourt.
- Votre passeport ?
- Je n'en ai point.
- Mettez-vous là.
Et l'employé me pousse derrière un nouveau soldat à revolver.
Il place de même à ma suite une religieuse, un monsieur et trois dames qui n'ont ni passeport, ni petite passe.
Tous les autres, assez nombreux, ont ou celle-ci ou celui-là. L'employé tend, après examen, le grand papier ou le petit carton au soldat armé qui applique dessus un grand timbre.
On demande alors à M. Chincholle son nom, le but de son voyage ; on vérifie s'il ne se trouve pas parmi les personnes auxquelles l'entrée de l'Alsace est interdite, on le questionne sur le nom de la famille dans laquelle il se rend. « Je sais, ajoute M. Chincholle, qu'hier un fils, appelé par une dépêche auprès de sa mère mourante, a trouvé, en arrivant chez celle-ci, à Strasbourg, deux gendarmes qui venaient voir si elle était réellement malade. »
Comme papiers, M. Chincholle n'a pu présenter que sa carte télégraphique; sur sa déclaration qu'il ne comptait rester à Strasbourg qu'un jour ou deux, il fut autorisé à passer.
Nous devons ajouter, contrairement à ce qui a été dit, qu'à Novéant plusieurs personnes, non munies de passeports et qui voulaient se rendre à Metz, ont dû rebrousser chemin. On les a informées que la frontière ne serait pas ouverte avant le 1er octobre.


16 octobre 1891
Braconnier et douanier allemand
Un braconnier du canton de Blâmont chassait sur le territoire allemand, lorsqu'il fut surpris par un douanier. Des coups de fusil furent échangés des deux parts, mais personne ne fut blessé. Le parquet de Lunéville a fait arrêter le braconnier. C'est un nommé Marchal.


24 octobre 1891
L'affaire de Blâmont
On annonce que, Joseph Marchal, de Blâmont, détenu à Lunéville, pour violences volontaires contre des douaniers allemands, à la suite de l'incident de frontière survenu le 3 octobre, près de la Haie-des-Allemands, est poursuivi en Alsace-Lorraine pour le délit de chasse qui a amené l'incident.
M. Jacquot, de, la Haie, vient de comparaître volontairement devant le juge d'instruction de Lunéville.
Il aurait vu l'un des douaniers allemands tirer sur Marchal et celui-ci se sauver en territoire français dans la forêt de Blâmont.
A l'endroit où Marchai venait d'entrer sous les arbres, une forte détonation retentit. M. Jacquot a vu de la fumée. C'est ce qui a fait supposer à tort ou avec raison que Marchal avait tiré sur le douanier.
La justice informe et éclaircira ce fait.
Marchal est également poursuivi en France pour détention d'allumettes de fraude et de poudre étrangère et pour délit de chasse.


3 novembre 1891
Accidents
M. Nicolas Hagen, âgé de trente-quatre ans, cocher au service de M. Boulangé, rentier à Remiremont, allait de Gros-Pliterstroff (Alsace-Lorraine), à Remiremont, conduisant des marchandises. A Igney-Avricourt, M. Hagen débridait ses chevaux pour les faire manger, l'un d'eux prit peur, s'emballa et l'attelage qui se composait de deux chevaux, partit à fond de train malgré les efforts de M. Hagen.
A cinquante mètres de là, le cheval de gauche s'abattit en se brisant le pied gauche de devant et entraîna le second cheval. La voilure fut renversée et le chargement projeté sur le sol.
On a dû abattre aussitôt le cheval blessé.


4 novembre 1891
Tentative de vol
Charles-Emile Fix, dit Perrin, domestique à la ferme des Salières, écart de Gogney, a été surpris, pendant la nuit, dans la salle à manger de l'hôpital de Blâmont. Fix était ivre, on suppose qu'il cherchait à se procurer des vêtements.
Fix connaissait l'établissement, qu'il avait habité pendant quelque temps.


14 novembre 1891
Tribunal de Lunéville
Audience du 11 lnovembre
Tentative de vol : Charles Fix dit Perrin, cinquante-deux ans, domestique à Gogney. - Un an de prison.
Détention d'allumettes de contrebande : Joseph Marchal, quarante-deux ans, couvreur à Blâmont. - Trois jours de prison et 500 fr. d'amende.
Bris de clôture et coups : Clémence Cuny, femme Miclot, trente et un ans, sans profession à Blâmont. - 6 fr. d'amende, défaut (loi Bérenger).


15 novembre 1891
Suspension de fonctions
Un arrêté préfectoral du 13 novembre suspend pour un mois M. Alison, maire de Blémerey, qui a eu une attitude inconvenante vis-à-vis du maire de Saint-Martin, dans l'exercice de ses fonctions.


26 novembre 1891
Tribunal de Lunéville
Audience du 18 novembre
Coups, blessures volontaires et ivresse : Louis Pétrique, cinquante ans, journalier à Blâmont ; Aimé Pétrique, vingt-cinq ans, aiguiseur à Blâmont. - Chacun seize francs d'amende pour coups et cinq francs pour ivresse.


27 novembre 1891
Un incendie dont la cause est inconnue, a détruit la maison de M. Eugène Colette, cultivateur à Gogney. Le feu a pris naissance dans un grenier rempli de récoltes. Malgré les efforts des habitants,
tout a été détruit. Les pertes s'élèvent a 11,000 fr. environ.


9 décembre 1891
Tribunal de Lunéville
Audience du 2 décembre
Vols et tentative de vol. - Eugène Kintzlé, dix ans, sans profession à Blâmont. - Acquitté comme ayant agi sans discernement.
Dénonciations calomnieuses. - Joseph Marchal, quarante-deux ans, couvreur à Blâmont. - Quatre mois de prison et cent francs d'amende.


18 décembre 1891
Tombé de cheval
Jeudi matin, un gendarme de Blâmont venait d'acheter un cheval à Nancy; il voulut l'essayer dans la cour de la caserne de la gendarmerie. Le cheval était vif; dès qu'il sentit le cavalier sur son dos, il se mit à ruer et à se cabrer. Le malheureux gendarme fut désarçonné et jeté sur le sol. Dans sa chute il a reçu à la tête une assez profonde blessure.
Il a été conduit aussitôt à l'hôpital militaire, où les médecins lui donnèrent les soins nécessaires, et constatèrent que la blessure, quoique assez forte, ne présentait aucun caractère de gravité.


30 décembre 1891
Le nommé Hubert Loiseau, âgé de vingt-neuf ans, domestique chez M. Gadel, propriétaire à Igney, s'est emparé de trois canards, appartenant à Mme Schuler, aubergiste, et après les avoir étranglés, les a dissimulés dans de la paille. Loiseau, le soir venu, porta les canards chez M. Verdenal, berger à Autrepierre, mais celui-ci refusa de les faire cuire.
Loiseau a été arrêté sous l'inculpation de vol.
 

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