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Le Progrès de l'Est

- 1883 -


6 janvier 1883
A Vaucourt, un incendie dont là cause est inconnue a détruit deux maisons, les récoltes et une partie du mobilier de MM. Leclère et Colas. Les pertes sont de 53,000 fr.; elles sont couvertes par une assurance.

9 janvier 1883
120,000 FRANCS RETROUVÉS. - Il y a quelque temps, un colis de 120,000 fr. remis à la gare de Reims, par un banquier, fut volé. Le dommage incombait à la compagnie de l'Est. L'Indépendant rémois raconte qu'à Paris, un employé de chemin de fer, charge des transits, avait remarqué la périodicité et l'importance des remises d'espèces envoyées périodiquement, par ce banquier, à une sucrerie. A la fin de décembre, un groupe en transit arriva, l'employé s'appropria 120,000 francs qu'il donna à sa concubine : il ne gardait que 5,000 francs en attendant qu'il pût rejoindre cette personne, laquelle prit la direction de la frontière.
Nous apprenons qu'à Avricourt, la femme qui portait sur elle cette forte somme composée de petites coupures, a attiré, par là dimension de son ballot, l'attention des douaniers. On l'a filée, après avoir avisé la police de Paris. Puis, au moment où elle venait d'arriver à Sarrebrück, l'aimable fugitive était arrêtée. Elle portait encore 119,500 francs. L'employé est en fuite, mais il ne tardera pas sans doute à être pris.


11 janvier 1883
L'ASSASSINAT DE BARBAS. - Le neuf janvier au matin, Mme veuve Hachair, née Hachair, qui habitait seule sa maison à Barbas, près de Blâmont, a été trouvée morte dans son lit.
M. Mayeur, médecin à Blâmont, chargé de la visite du cadavre, a trouvé des ecchymoses au front et aux poignets et de nombreuses excoriations autour de la bouche. Il a conclu à un assassinat.
Le fils unique de la victime, vivant en mauvaise intelligence avec elle, est gardé à vue.
Nous donnons ce renseignement sous toutes réserves,


13 janvier 1883
L'ASSASSINAT DE BARBAS. - Le parquet s'est transporté à Barbas pour examiner le cadavre de Mme Hachair, assassinée dans la nuit du 7 au 8 janvier. M. Zimmermann, médecin à Lunéville, requis par l'autorité judiciaire, a confirmé le rapport-de M. Mayeur, de Blamont, qui concluait à un assassinat.
En recevant la déclaration de l'état civil, le maire avait interrogé Augustin Hachair, et, le voyant troublé, il a fait visiter le corps par M. Mayeur.
On nous écrit que la servante a entendu un cri de détresse et a trouvé la victime aux mains de son fils qui la tenait, en appuyant les deux genoux sur la poitrine. Mme Hachair le suppliait en disant :
«Laisse-moi, Augustin, je t'en prie. »
Sur l'injonction de cette servante, qui lui reprochait l'indignité de sa conduite, Hachair s'était éloigné. Puis il est retourné près de sa mère, est redescendu une demi-heure après, et s'est écrié : « Maintenant elle est morte. »
L'assassin avait essayé de nier, mais après la déposition de la servante, il a tout avoué, il a même déclaré que quand Mme Hachair a été morte, il l'a replacée sur son lit.


3 février 1883
Un incendie accidentel a détruit la maison, le mobilier et les récoltes appartenant à M. Verdenal, journalier à Autrepierre. - Pertes : deux mille cinq cents francs ; assurance : trois mille francs.


6 février 1883
CONDAMNATION DU CURÉ DE VÉHO. - Nous avions appelé l'attention sur les mauvais traitements que le curé de Vého avait exercés sur le jeune Bastien. Ce fougueux abbé, nommé Péché, ancien professeur à la Malgrange, a été poursuivi devant le tribunal de simple police de Blâmont. Cinq autres contraventions de ce genre étaient relevées à sa charge.
Quand les parents, se plaignaient, M. Péché redoublait d'ardeur à souffleter les enfants.
Le tribunal l'a condamné à deux jours de prison pour la première contravention et à un jour pour chacune des cinq autres. Total : sept jours de recueillement à l'ombre, pendant lesquels ce doux pasteur pourra méditer sur ce texte biblique : « Laissez venir à moi les petits enfants. »


7 février 1883
Un commencement d'incendie a eu lieu chez M. Loeffler, aubergiste à Igney, près d'Avricourt. La perte est de 196 fr.; il y a assurance.


1er mars 1883
BLESSURES AUX PIEDS. - On lit dans L'Eclaireur :
« Dimanche dernier, à sept heures cinquante minutes du soir, M. Joseph Étienne, âgé de trente ans, homme d'équipe commissionné à la compagnie de l'Est, gare d'Igney-Avricourt, a été gravement blessé aux deux pieds et principalement au pied gauche dans une manoeuvre de gare.
» L'accident est arrivé sur la voie principale n° 1, au moment de la formation du train n° 38. Étienne, qui est accrocheur, a voulu monter sur le marchepied d'un fourgon de ce train, mais le pied lui manqua, il fut renversé et atteint par la dernière roue du véhicule.
M. Streisguth, chirurgien à Strasbourg, de passage dans la gare d'Avricourt, a donné lés premiers soins au blessé et l'a accompagné jusqu'à la gare de Lunéville, où il a été déposé à l'hôpital. »


8 mars 1883
Une enfant de quatre ans, fille de M. Gasser, préposé des douanes à Igney-Avricourt, a eu la main prise dans une porte au moment où un coup de vent l'a fermée brusquement. L'enfant a eu trois doigts écrasés.


10 mars 1883
OBSÈQUES DE M. RICHARD. - On nous écrit de Villacourt :
« M. Richard qui, depuis vingt-six ans, remplissait les fonctions d'instituteur à Frémonville, vient de succomber après huit jours de maladie.
» La municipalité, les sapeurs-pompiers, les habitants de Frémonville et quarante instituteurs environ, ont prouvé aujourd'hui leur reconnaissance pour cet instituteur dévoué.
» Plusieurs discours ont été prononcés, l'un, par M. Barthélemy, ex-instituteur à Blâmont, ami et collaborateur du défunt; un second par M. Isay, délégué cantonal, qui a retracé en quelques paroles le dévoûment de ce maître de la jeunesse, et un troizième par M. l'abbé Chazelles, au nom de ses anciens élèves. M. l'inspecteur primaire de Lunéville s'était fait excuser par une lettre très élogieuse à l'égard du défunt.
» Autre circonstance bien triste : quelques instants avant l'enterrement, Mme Richard, brisée de douleur, rendait le dernier soupir


13 mars 1883
Une meule de paille, valant 300 fr. et appartenant à M. Marchal, de Blâmont, a été incendiée.


16 mars 1883
Diverses personnes avaient remarqué ces jours derniers, à Xousse, un homme paraissant tout à fait idiot. Il aurait déclaré qu'il est de Westhoffen (Alsace-Lorraine). On a trouvé le cadavre de cet individu dans un champ. Il ne portait aucune trace de violence.


3 mai 1883
Une maison de Nonhigny, appartenant à M. Petit, a été brûlée avec le mobilier et les récoltes. La perte se monte à huit mille francs. Il y a assurance.


25 mai 1883
Ces jours derniers, un braconnier surpris aux environs d'Avricourt par deux gendarmés en tournée, a blessé l‘un de ceux-ci d'un coup de fusil. Le blessé a eu la force de décharger son revolver dans la direction prise par le fuyard, qui s'est affaissé sans vie, au moment où le second gendarme fondait sur lui le sabre au poing.


15 avril 1883
M. Jean-Pierre André, propriétaire à Gogney, a été trouvé pendu le 9 avril. Il avait quitté son domicile le 15 mars et n'y était rentré que vers le 9 avril à quatre heures. C'est vers six heures que sa femme l'a trouvé expirant.


2 juin 1883
Le feu à pris chez M. Mathieu, marchand tailleur à Blâmont. On est parvenu à l'éteindre rapidement. Il y a pour trois cents francs de dommages qui sont couverts par une assurance.


16 juin 1883
L'orage accompagné de grêle, qui s'est abattu sur notre région, a occasionné des dégâts considérables dans les communes de Montigny et Mignéville .


19 juin 1883
On signale encore des dégâts considérables occasionnés par la grêle, notamment sur le territoire de Leintrey.


12 juillet 1883
ÉLECTION DE BLAMONT .- En présence du désistement de M. Roussel, conseiller d'arrondissement pour le canton de Blâmont, le comité républicain, présidé par l'honorable M. Brice, conseiller général, a dû pourvoir à son remplacement. M. HouilIon, maire de Verdenal, a été choisi par une réunion électorale comprenant des électeurs des diverses communes du canton. Chaque électeur présent a pris l'engagement de voter pour M. Houillon et de soutenir sa candidature. C'est d'un bon exemple. Nous remercions M. Houillon d'avoir bien voulu, malgré ses nombreuses occupations, accepter le mandat qui lui a été offert.


19 juillet 1883
L'orage a occasionné, sur le territoire de Barbas, des pertes considérables que l'on évalue à douze mille francs, couvertes en partie par l'assurance.


21 juillet 1883
BUFFET D'AVRICOURT. - On lit dans le Figaro :
« Il est un fait dont sont douloureusement surpris, chaque jour, les voyageurs qui rentrent en France par le chemin de fer de l'Est.
» Tandis qu'à tous les buffets des gares allemandes, les garçons un peu raides, un peu lourds peut-être, mais bien dressés, sont toujours à leur poste à l'heure des passages des trains, pour répondre aux voyageurs ; tandis que le service y est fait avec ordre et régularité, ce n'est qu'avec la plus grande peine qu'on arrive à se faire servir - quand on y arrive - au buffet de la gare d'Avricourt, première station française de la ligne.
» Soit que le personnel soit insuffisant, soit toute autre cause, les voyageurs, malgré un arrêt qui varie entré vingt et vingt-cinq minutes, sont là plupart du temps obligés de remonter dans leur compartiment l'estomac vide. Un de nos amis, qui se trouvait dimanche dernier dans le même train que le duc de Nemours et le duc d'Alençon, nous fait un tableau navrant de l'aspect du buffet au moment de la descente des voyageurs. Un seul garçon pour servir tout le monde ! C'est au point qu'après un quart d'heure d'attente inutile, les princes ont pris le parti de se verser eux-mêmes une tasse de café - seule consommation qu'ils aient trouvée ! »
Nous ne savons ce qu'il y a de fondé dans ces plaintes. Peut-être le buffet est-il outillé suffisamment pour des appétits ordinaires, et insuffisamment pour des estomacs princiers ?


22 juillet 1883
On nous écrit d'Avricourt :
« Le Figaro a constaté une négligence dans le service du buffet d'Avricourt lors du passage des princes d'Orléans. La vérité est que, ce jour même, j'avais dû renvoyer, mon chef de cuisine et mon garçon de salle. Le service était donc forcément incomplet.; mais de là à inférer que le buffet d'Avricourt est mal tenu il y a loin et je proteste.
» SCHOENHERR.


10 août 1883
INCENDIE. - M. Protche, maire de Herbéviller, nous écrit :
« Un incendie s'est déclaré lundi 6 août, à huit heures dü soir, au domicile de la veuve Fiacre, propriétaire à Herbéviller . Les flammes, alimentées par une quantité de foins et de récoltes en-gerbes, menaçaient sérieusement les maisons voisines ; ce n'est que grâce à l'activité et au dévoûment des sapeurs-pompiers de Saint-Martin et de Herbéviller que l'on est arrivé à faire la part du feu, après quatre heures de travail. Nous citerons aussi l'empressement avec lequel sont arrivés les sapeurs-pompiers d'Ogéviller, Fréménil, Mignéville, Domêvre-sur-Vezouse, Rehérey, Chazelles, dont les services ont été très appréciés. Plusieurs jeunes gens bien connus de la localité ont mérité les félicitations de la population, pour être restés dans l'eau pendant presque toute la durée de l'incendie. »


12 août 1883
Un incendie s'est déclaré à Herbéviller au domicile de Mme Ve Fiacre, propriétaire. La maison, le mobilier et les récoltes sont devenues la proie des flammes. Les pertes sont évaluées à 13,200 francs. Elles sont couvertes par l'assurance. Le feu a été communiqué à un tas de seigle qui se trouvait près d'une cheminée.


22 août 1883
Le 12 août courant, un enfant de M. Dieulin, cultivateur à Xousse, a été pris sous une voiture de gerbes. Il a une cuisse fracturée. Le père, qui conduisait, n'a pu prévenir l'accident. L'enfant est âgé de cinq ans.


28 octobre 1883
Un vol d'une montre en argent et de vêtements estimés cinquante-deux francs a été commis, il y a quelques jours, au préjudice de deux domestiques nommés Galet et Baudelot, demeurant à Herbéviller.


16 novembre 1883
Le 11 novembre, on a retiré d'un ruisseau, à Igney, le cadavre de M. Contal, tailleur à Leintrey, qui y était tombé accidentellement à la suite d'une congestion cérébrale.


28 novembre 1883
Un autre incendie s'est déclaré chez M. Séliques, serrurier-mécanicien à Blâmont, dans une pièce servant de bureau. On ignore comment le feu a pris. Il a pu être éteint en peu de temps et les dégâts sont de peu d'importance.


5 décembre 1883
Un commencement d'incendie s'est déclaré accidentellement à Emberménil, dans une maison appartenant à M. Crouvizier. Le feu avait pris naissance dans le plancher du premier étage, près de la cheminée. Des boites de paille étaient déjà enflammées quand le propriétaire est arrivé. Quelques seaux d'eau, apportés par des personnes de bonne volonté, ont permis de conjurer tout danger.


11 décembre 1883
Un incendie dont la cause est restée inconnue s'est déclaré, le 2 courant, dans une maison située à Buriville, appartenant à M. Colin, fermier à Haussonville. Les pertes, évaluées à cinq mille cinq cents francs, étaient assurées.

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